Mon inconfort du moment.....

Mon inconfort du moment:

Hier j'ai fait une course (la Parisienne pour ceux qui connaissent). C'est une course accessible à toute de 6.8 km. Je l'avais déjà faite il y a deux ans.

Deux collégues ont aussi participé et on fait un bien meilleur temps que moi (10 min de mieux en gros alors qu'elles ne sont pas très sportive). Moi j'ai fait à peu près le même temps qu'il y a deux ans. Et c'est un temps vraiment pas terrible. Il s'était passé exactement la même chose il y a deux ans et j'avais fini dans le même état d'émotion.

Depuis la course, je me sens triste et honteuse. Et je suis enervée d'avoir ce sentiment là pour une histoire si peu importante. Je pense que ça fait remonter mes mauvais souvenirs de cours de sport ou j'étais la grosse nulle dernière. Je suis impressionnée par la force de cette tristesse pour une histoire si bête alors que je devrais être fiere d'avoir fini cette course (mais ça je n'y arrive vraiment pas).

Je n'arrete pas de dire aussi que je n'aime pas courir mais je n'arrive pas à savoir qui est la poule et l'oeuf la dedans. Je n'aime pas courir parce que je suis nulle ou je n'aime vraiment pas courir car je m'ennuie en courant (ce qui 'nest pas faux). Au bout d'un moment je ne sais pas si je dois persévérer et me faire violence ou admettre une bonne fois pour toute que ce n'est pas pour moi (mais je vis ça comme un gros échec). Du coup il faudrait que je fasse le deuil de cette personne révée trop géniale qui est bien dans ses basket et qui cours 3 fois par semaine avec plaisir et qui va faire des compétition de course avec son chéri le dimanche.

Enfin bref je suis un peu totalement perdue là pour une histoire trop bête.

Ben oui, orange cadmium, je suis comme toi la nouveauté, le changement me stresse. C'est exactement ce qu'il m'arrive avec cette rentrée, nouvelle école, mes garçons qui doivent partir de la maison seuls, ma fille a déposer chez la nourrice... Tu as sans doute raison, il faut que notre cerveau intègre tous ces changements, qu'il voit que ça se passe bien et après ça ira mieux. Je crois que c'est de l'anxiété chronique en fait. Ce qui est pénible pour moi c'est qu'une fois cette période de stresse passée, j'arrive à une période d'abattement pendant laquelle je me dis à quoi bon... Je crois que c'est du au perfectionnisme, au début je veux tout faire parfaitement et puis comme je vois que ce n'est pas possible je suis démotivée et je reste dans un petit confort sans prendre de risque parce que ça me ferai trop stresser de m'embarquer dans un truc dans lequel je ne suis pas sûre de réussir.

Bonsoir, vous devez traverser une période difficile effectivement. Prendre une décision importante seule n'est jamais facile. Seul le temps vous apportera les réponses que vous cherchez. Le temps éliminera et affinera ainsi vos décisions.

Je vous souhaite bon courage dans ce projet.

[quote=Orange Cadmium]

Pour l'instant (je croise les doigts), les filles ont l'air d'avoir pris le rythme et vont à l'école s'en trop ronchonner. Si elles sont  prêtes assez vites, elles savent qu'elles peuvent regarder un peu la télé avant de partir à l'école. Par contre, la dernière ne ronchonne plus pour se préparer, mais ronchonne un peu quand on arrête la télé avant de partir. Je pense que le conseil de famille a fait effet!

Je trouve très dur la reprise, je commence 3 fois à 8h et je n'aime pas, j'ai le sentiment de me faire vraiment violence. Je me lève toujours quoi qu'il arrive à 6h pour réveiller les filles à 7h mais ce que je n'aime pas, c'est de devoir penser à tout le matin, alors que je ne suis pas bien réveillée, partir assez vite pour ne pas arriver en retard et faire cours à moitié endormie... En gros, je ne suis bien réveillée que vers 10h. Lol

Heureusement que mes élèves aussi sont à moitié endormis!

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Quand je travaillais, et que j'étais seule à me débrouiller avec mon fils, et qu'en  plus je travaillais à 40 kms de chez moi donc le matin réveiller le fils, tout préparer, le déposer à l'école, choisir le bon timing pour ne pas tomber dans trop d'embouteillages puis filer attaquer mes 40 kms tout en étant à l'heure au travail (en plus, je pointais et j'avais peu de marge de manoeuvre point de vue horaire), je préparais tout ce que je pouvais le soir avant de me coucher, alors que j'étais encore bien réveillée : je mettais la table du petit-déjeuner le plus complètement possible, sortais des placards tout ce qui n'avait pas besoin d'être au frigo, et je préparais les vêtements du lendemain également le soir. Se réveiller et voir la table déjà prête, ça mettait de bonne humeur.