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, mais bon, je vais essayer de profiter tant que ça dure. Je me dis de plus en plus que je dois avoir des soucis hormonaux pour avoir des fluctuations pareilles...pffffJe rebondis vite fait sur votre prose très prolifique et hyper enrichissante que je viens de parcourir... et je trouve aussi que le chemin parcouru physiquement (en terme de poids) ne correspond pas du tout au bond de géant que j'ai réalisé dans ma tête, et même dans mon comportement, même si tout n'est pas parfait (loin de là !!).
Alors, oui, on peut parfois être déçu par la balance (j'ai aussi de temps en temps des prises de poids démotivantes)... mais il faut essayer de regarder le chemin dans son entier (moi, je me réjouis de ne plus vopir mon poids augmenter, ce qu'il faisait régulièrement depuis des années)...
Bon WE à toutes.
Hello !
Izabelle a une bien belle image avec sa montagne à gravir, Pétronilles, et j'espère que ça te parle. Qu'ajouter de plus ? Fais-toi confiance, écoute-toi le mieux possible et ça va le faire, sur le long terme. Et c'est vrai ce que dit Raphy, il faut se sortir de l'idée que LC est un régime et ne pas faire le programme en mode régime. Pas évident...
De mon côté 3 minutes de respiration ce matin, suivi d'1 h 15 de vtt dans les collines face au vent (j'avançais pas vite, je vous le dis !) et au milieu des cerisiers pour la descente... Très chouette ! Un déjeuner avec mes hommes et une bonne faim, quelques parties de geomaster (moi qui ne joue quasiment jamais je n'arrive pas à lâcher ce jeu de géographie qui me vide complètement la tête !) Bref j'ai travaillé deux heures tôt ce matin et il faut que je m'y remette vite... Bonne journée à toutes !
Petronilles, le sport si intensif a peut être aussi participé à ton peu d'élan du jour ? La fatigue a de gros effets sur le sentiment d'énergie je trouve, sur l'humeur, etc. Finalement on a à la fois à apprendre à réguler nos apports mais aussi nos états affectifs: ça monte, ça descend, c'est doux, ça pique, etc. Mais parfois, quand il ne se passe pas grand chose, ni en bien ni en mal, on peut se sentir un peu vide.
Pour le chat, je mets des alertes sur mon téléphone quand j'y pense. Je ne peux pas toujours y assister, mais ça ne me dérange pas car le lire après coup me va aussi.
Merci pour votre enthousiasme à la lecture de mon anecdote de "prise de recul" par rapport à la nourriture disponible en situation sociale. D'autant plus que les états un peu "frénétiques" en situation sociale de "vite en manger car je n'en aurai plus sinon" me font beaucoup souffrir quand ça m'arrive, je le juge négativement et je me sens honteuse d'être ainsi prise par ces mouvements. C'est vrai Petronilles, je pense que le bon aliment que j'allais manger plus tard a dû m'aider.
Sinon je pense que c'est déjà un mécanisme potentiellement quotidien dans ce qu'on appelle appétit prévisionnel: pour garder le plaisir à manger on va éviter de s'écoeurer avant ou se saturer "gustativement" pour le repas ou l'aliment envisagé plus tard. Mais pour ça il faut avoir expérimenté de façon très répétée du plaisir gustatif à manger avec une bonne faim, ce qui n'est pas évident quand on est dérégulé sur le plan de l'alimentation intuitive. Moi là je me suis plutôt appuyée sur l'idée intellectuelle du "je profiterai mieux de l'aliment si je ne mange pas autre chose avant". J'ai aussi été traversée par l'idée "je n'ai pas besoin de ces aliments à cet instant là" et "j'ai peur d'en avoir besoin et de ne plus les avoir" car je supporte mieux la faim que l'IDEE d'avoir très faim.
Perso j'ai plus développé une "digestion prévisionnelle" 
: j'évite d'avoir à digérer des choses pendant une séance de sport afin d'être tranquille et confortable de ce côté là.
Bon courage Babil pour le travail sur le réconfort alimentaire. Si les EME sont une découverte pour toi c'est peut être aussi que tu t'ouvres davantages à tes émotions. Qui sait si ça ne te sera pas profitable en dehors du travail alimentaire ?
Melot, rien que de te lire à moi aussi ton repas au restau fait plaisir !
Les filles, je sais maintenant pourquoi je me sens aussi mal dans mon corps...
On est le 1er du mois, jour de pesée...ben j'ai pris 2 kilos...
Voilà...
Je vous avais dit que je ne devais pas faire les choses comme il faut.
Plein de questions à nouveau dans ma tête...des envies de régime, d'auto-punition, d'aller me cacher et vivre seule sur une île déserte...
Petronilles,
ne te mets pas martel en tête, ma diététicienne m'a dit qu'une variation de + ou - 2kg ce n'est pas significatif.
Elle m'a expliqué que ça peut être dû à pleins de facteurs sur le moment (les hormones, la rétention d'eau, le moment du cycle, la chaleur/le froid etc etc etc...), on est des femmes on est hypers sensibles en général à tous ces petits changements infimes pour d'autres.
Après, je comprends complètement ton ressenti, que tu ne te sentes pas bien dans ton corps.
Mais rassures-toi : ce ne sont pas des kilos en plus ou en moins qui vont changer ta personnalité ni ton dynamisme (qui, j'ai cru le comprendre, étais très bon dans les jours précédents! ) :D
Garde ton optimisme, même si c'est dur ! La balance n'est qu'un indicateur comme un autre, comme une jauge d'essence ou une échelle de valeurs. J'ai relu y'a pas longtemps le dernier chat fait avec le Dr A. et il y a une phrase que je me répète en boucle et qui m'aide à dédramatiser : il a dit en somme qu'il ne fallait pas aborder LC comme une méthode où il fallait faire les choses "bien comme il faut" justement. Il a appelé ça "faire LC en mode régime". Donc, il nous enjoint à ne pas faire LC en mode régime justement.
Ca rejoint ce que m'a dit ma diet mercredi : on est sur un long parcours, parfois on tombe ou on revient en arrière mais ça ne veut pas dire qu'on n'avance pas. Si tu fais une retrospective depuis le début, tu vas voir que tu as déjà bien avancé je suis sûre ! Tu n'es plus du tout au même point que lors de ton inscription (et je suis certaine que c'est en mieux non?).
"3 pas en avant (ce qui est déjà fou dans la modification d'un comportement ancré depuis longtemps!!) et un pas en arrière". Au final : on n'a quand même avancé de deux pas ;) Pas à Pas.
Izabelle a raison, contacte un coach pour lui en parler aussi, ça ne pourra que tu faire du bien :)
Je t'envoie plein de bonnes ondes !
Petronilles, j'ai envie de m'arrêter sur ce que tu dis, je souhaite préciser que je ne cherche pas à influer sur ton ressenti (te rassurer, te contredire, etc), je comprends que tu l'aies même si je ne le partage pas. Je trouve juste intéressant ce que tu exprimes car ça fait écho à des choses en moi et les écrire me les clarifie parfois un peu.
"Comme il faut " par rapport à qui/quoi ? Se référer à des règles extérieures peut être un repère, mais le risque est lorsqu'on s'y appuie tellement que l'on en perd ses propres sensations et que les appliquer devient source de mal être (je fais bien/je fais mal devient je suis bien/je suis mal etc). A côté de ça faire confiance à ses propres repères internes n'est pas une mince affaire. C'est aussi se soumettre à une partie de soi dont on dépend totalement, chose contre laquelle l'esprit a envie de lutter en contrôlant (notre vie dépend du fonctionnement de notre corps, d'une façon bien plus directe que notre volonté/notre tête).
Personnellement, ce n'est pas parce que ta balance affiche deux kilos que je pense que tu n'agis pas de façon bénéfique à ton égard ou que tu n'es pas sur la bonne voie. Donc je me dis que ces deux kilos, il y a sûrement différentes façons de les vivre, de se les expliquer et d'y réagir.
Et kilos ou pas, je te crois quand tu exprimes être moins bien dans ton corps. Moi je me suis demandée où tu en étais dans ton cycle car j'ai expérimenté d'énormes influences de mes hormones sur mon humeur, mon appétit, mes EME, mon ressenti global, avec des pics de grande amplitude un peu en tout ou rien. J'ai mis hyper longtemps à réaliser que ce n'était pas "moi" qui tournait pas rond mais un effet physiologique normal dont je ne maîtrisais rien.
Sinon, c'est le matin et c'est un moment que j'aime énormément.
Je vais prendre le temps de soigner un peu mon appart parce que ça me fait du bien, pour y vivre mais aussi mentalement ça a des échos je trouve.
Je vous souhaite à toutes une douce journée
Melot, est-ce que tu t'étais mise une pression particulière avant? Comme celle de moins boire, d'être attentive, des choses comme ça ? Peut-être aussi que dans ces moments un peu "exceptionnels" (comme le fait de recevoir après un petit moment sans l'avoir fait + des retrouvailles avec des gens avec qui on n'est plus habitué d'être) c'est quand même plus difficile de rester centrer sur ses besoins. Surtout si vous étiez un peu en non stop avec les différentes activités que vous avez les weekends. En tout cas je comprends ton inconfort après coup si tu étais mal physiquement. Ca me fait écho avec l'état d'apathie que je peux ressentir quand j'ai beaucoup trop mangé et que je me sens incapable de faire quelque chose. Ca vient accentuer le vécu de culpabilité et de mal être par rapport au comportement alimentaire précédent.
Pour l'EME chocolat, n'oublie pas, il ne s'agit pas de lutter contre mais d'en P-R-O-F-I-T-E-R
De mon côté bon moment hier, j'ai pu aller me promener à la mer pendant 45 minutes, c'était tellement doux et reposant. J'étais heureuse de répondre à mon besoin de nature très fort en ce moment et très frustré. Et l'air iodé au début m'a saisi ! C'était vraiment très agréable de retrouver cette odeur si particulière. Le son des vagues aussi me rappelait le mouvement répétitif et calme de la respiration pendant les méditations. Ca m'a fait du bien ! C'était rigolo car quelques heures avant dans la méditation petit bambou du jour était proposé un exercice de visualisation avec la mer.
Rien que de vous en parler ça me donne envie d'y retourner demain et souvent.
Bonne surprise aussi car pour rentrer il y avait plusieurs dizaines d'escaliers à monter et j'étais beaucoup moins essoufflée et éprouvée qu'avant. Ca m'a paru logique (effet de l'entraînement) mais c'était très agréable comme surprise.
Ce matin, nouvelle pesée depuis fin février. Poids stable depuis trois mois. Et rdv chez la diététicienne aujourd'hui, bilan très positif. Je me sens à nouveau concentrée dans cette démarche et ça me fait du bien. C'était drôle car elle voulait me faire travailler précisément les deux points que je développe de plus en plus: la pleine conscience et la dégustation. Donc je continue, je reste concentrée et je mise sur l'entraînement car rien de tel que d'expérimenter, expérimenter, expérimenter et se donner du temps pour que petit à petit les choses s'installent. Et par ailleurs je vais peut être avancer dans le concret les démarches médicales liées à la chirurgie ou du moins à un bilan de santé pour m'aider à penser la démarche chirurgicale.
Bon weekend à toutes !