La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour,
Je m'interroge sur le "passage" entre un comportement alimentaire plein de restrictions et un comportement régulé...
J'ai bien compris que l'on peut manger de tout sans pour autant grossir, si l'on respecte ses sensations de faim et de satiété.
Cela étant, sachant que je peux manger de tout, je n'arrive pas à respecter mes sensations. Je n'arrive pas à passer une journée sans manger d'aliment "interdit" ; j'ai même l'impression que je me mettrai de nouveau en restriction, en "régime", si je passe une journée sans manger ni chocolat, ni biscuit, etc.
Or, comme je n'arrive pas encore à manger ces aliments de manière régulée, je mange en excès et je grossis...
Bref, c'est comme si le couvercle avait sauté, et qu'il fallait "récupérer" des années de restriction.
Comment faire quand on est dans cette situation ?
Tant que je ne suis pas en paix avec mes aliments interdits, est-ce que je dois les supprimer de mon alimentation ?
Ou est-ce que je peux m'en autoriser quand même quelques-uns dans la semaine, le temps de les apprivoiser doucement ? Car si je me prive, cela se termine par une EME. Et j'ai le sentiment que je ne peux plus faire sans, ne serait-ce qu'une journée ; sauf que je continue à manger une tablette, et non pas juste un carré de chocolat...
Bref, comment gérer ce passage d'un comportement à l'autre ? Je me sens dépourvue malgré les exercices de pleine conscience...
Quand je vois à quel point il m'arrive souvent de ne pas gérer mes EME comme il le faudrait et dans ces cas là j'avale j'avale ......tout ce que je trouve et dans des quantités plus qu'importantes,je me demande si perdre du poids ne me fait pas peur quelque part car en effet je n'aurai plus cette carapace pour me réfugier,c'est difficile à expliquer mais parfois cette iée me turlupine!!!
Bonjour,
Je decouvre ce fil de discussion aujourd'hui. La méthode Kathy Byron semble simple mais aussi terriblement difficile à appliquer.
Par exemple en ce moment la pensée qui m'obséde et qui m'attriste c'est " je ne suis pas désirable, je ne suis pas désirée, je fais l'effet d'un bout de bois" ... je n'arrive pas du tout à m'en détacher ... j'aimerais savoir susciter le désir chez l'autre....
Salut à toutes et à tous !
Ma question peut paraître stupide, mais quand contacter un coach ? Je m'explique : je suis la méthode avec assiduité (et un peu moins depuis quelques jours), j'ai l'impression de survoler, et fatalement je ne vois pas beaucoup de résultats. Je n'ai pas vraiment de question à poser, mais j'ai probablement besoin d'un recentrage.
Quelqu'un se trouve ou s'est trouvé dans le même cas ?
Merci par avance de vos retours d'expérience.
C"est une belle avancée, ce lacher prise et cette acceptation, je sais que j ai moi aussi avancé en reconnaissant que j'etais fatiguée et que j'avais besoin de l'aide de mes enfants. Félicitations!
Bon ... sur le conseil de Courtepatte (merci merci ;-)), je viens poster ici le dernier billet de mon blog car je patauge un petit peu, et j'aimerais avancer avec la découverte que je viens de faire ... Toutes les pistes de réflexion et d'action sont les bienvenues :-).
Ca fait bien longtemps que je n'ai plus lu, ni écrit sur LC, pourtant, je suis toujours là, et bien là.
J'avance lentement, trèèèès lentement, et je ne vois pas la balance diminuer. Je ne dirais pas que je perds en motivation, par contre, je crains de ne jamais y arriver vraiment ... mais ne le fais-je pas exprès ? J'en viens à me poser la question (mais je creuserai celle-ci plus tard ... une chose à la fois).
Dans ce contexte psychologique un petit peu dépité, je viens de faire une découverte étonnante et intrigante ...
Jusqu'ici, la seule chose que j'arrive réellement à faire du programme, c'est la Pleine Conscience :
- la respiration en Pleine Conscience ,
- les étirements en Pleine Conscience ,
- la marche en Pleine Conscience
- et la toile de Pleine Conscience.
J'en suis à un point maintenant, où je m'amuse à tester : prendre ma douche en Pleine Conscience, m'habiller en Pleine Conscience , faire la cuisine en Pleine Conscience, faire des copies en Pleine Conscience, faire des réunions en Pleine Conscience, donner la main aux enfants en Pleine Conscience, etc.
Au début, lors de la mise en place de la PCS, je ne faisais attention qu'aux moments où j'étais vraiment "connectée" à moi-même, à mes pensées, et à mes sensations car, étant nouveaux pour moi, ils étaient courts et rares. Du genre : "Ah tiens, là, pour le moment, je suis en pleine conscience en fait", et le reste fonctionnait en pilote automatique.
Et là, depuis quelques jours, et ça m'a "frappée" vendredi dernier, c'est tout le contraire. Je découvre soudain avec objectivité les moments où je suis déconnectée. Ils semblent devenir plus rares, et c'est comme si je les remarquais plus. Avant c'était tout l'opposé !?
Et ce qui me percute et me chamboule le plus, c'est que je viens de réaliser que ces (seuls) moments de "déconnexion" sont ceux de mes repas !?
Je commence à manger mon plat, et hop, mes pensées se bousculent, je passe d'un truc à l'autre dans ma tête, tout en mangeant, mais en ne réalisant pas ce que je mange, ni comment je le mange, comme si mes pensées venaient me détourner exprès, exactement comme les premières fois où j'ai essayé de faire de la respiration en Pleine Conscience et où le moindre bruit, la moindre pensée, la moindre chatouille, la moindre émotion, la moindre sensation désagréable, me détournait de l'exercice.
Je n'en reviens pas car moi qui adore tellement la nourriture, la cuisine, les goûts, les saveurs, en fait, inconsciemment c'est comme si je fuyais les sensations qu'ils pourraient me procurer en bouche !? C'est comme si je ne pouvais pas en profiter. Comment est-ce possible ?
Alors j'ai aussi remarqué que c'était plus intense quand je mange seule, et encore plus lorsque je mange seule à mon bureau (et que je ne vais pas au restaurant d'entrprise avec mes collègues) … je ressens alors une sorte de sentiment de culpabilité, comme si manger était une bêtise. Cela me fait manger vite, comme une "voleuse", et sans aucun plaisir alors que s'il y a bien quelque chose que je recherche (en principe) dans la cuisine et dans la nourriture, c'est bien ça !
C'est étrange car cette découverte n'est pas en soi si extraordinaire, notamment car c'est là sous mon nez depuis si longtemps, mais pour moi, ça me fait l'effet d'une bombe car ça me paraît invraissemblable, illogique ...
Alors je suis super contente d'avoir découvert ça, c'est bien la preuve que ça bouge, que ça avance ... mais j'en fais quoi moi maintenant ? Je sais que je vais devoir recommencer plusieurs fois et approfondir l'étape de la dégustation, mais pour le moment, je n'y arrive pas vraiment. Oui, une fois ou l'autre dans le cadre d'un exercice, mais pas lorsque je suis en "mode libre". J'aimerais comprendre POURQUOI je fuis mes sensations alimentaires.
Avez-vous des idées ?
Un tout grand merci de m'avoir lue :-).
Belle journée à tous.
Mavo contente que ça puisse t'aider, je devrai me remettre au minuteur en ce moment car ça m'aidait bien. Peu à peu j'ai commencer à ressentir un besoin de faire des pauses, alors qu'avant je valorisais l'idée que me faisais de la "perfection" de faire tout à fond, tout le temps et sans pauses.
Maintenant j'utilise parfois la toile de pleine conscience, quand je suis dehors pour poster une lettre je prends conscience quelques secondes à une minute de mes pieds dans le sol, de mon ventre qui respire, ça suffit parfois à être plus calme et posée.
Bonjour,
je souhaite en 1er lieu saluer ici le Dr Zermatti que j'ai honteusement laissé tomber il y a qq années de cela, ne croyant plus à cette méthode, et le remercier avec le Dr Apfeldorfer pour ce site et cette possible participation. Cette fois j'essayerai de faire mieux... Pardonnez-moi donc pour mon inconstance !.
Mais je pense à présent mieux comprendre cette méthode, ce pourquoi je reviens.
Mais mon problème s'est doublé d'une complication : apparition d'un "diabète II" et d'une HTA je mets des guillemets car le "régime" que j'ai du suivre - soit une alimentation plus ou moins "équilibrée" en a eu raison, et j'ai pu laisser tomber le glucophage qui m'était prescrit. Il reste que l'apparition récente cette fois liée à un stress professionnel d'une HTA fait que mon médecin me demande cette fois de maigrir pour de bon car ma tension a du mal à se stabiliser malgré les bêta-bloquants.
Ma question est la suivante : est-ce que la méthode linecoaching peut se substituer au régime équilibré recommandé aux diabétiques? ou dois-je adapter la méthode linecoaching au régime équilibré, c'est-à-dire en tenant compte des nécessités (index glycémique, diversité de l'alimentation avec obligatoirement une viande, une crudité, un légume, des féculents, un laitage et un fruit , le tout à chaque repas?etc).
Autrement dit la méthode est-elle bien compatible avec ce type de désordres : HTA, diabète ?
Merci
Très cordialement
je suis d'accord avec Elisabeth il faut s'arrêter de manger quand on a plus faim , je démarre les 4 jours pour voir quand j'ai vraiment faim car depuis toujours on nous dit de faire 3 repas par jour....de manger 5fruits et légumes par jour, de manger équilibré, de ne pas manger gras, trop sucré, trop salé, bref on nous dicte tout et moi la dedans je suis quoi......a la télé dans les magazines on nous parle que de "bouffe" j'en arrive a plus savoir ce qu'il y a a faire, donc je vais suivre la méthode linecoaching parce que l'on ne me parle pas de nourriture ou de recettes et de listes de course.
Chers Docteurs,
J'éprouve ce soir le besoin de vous interroger sur la philosophie dans laquelle est animé ce site.
J'ai fait un premier parcours, il y a plusieurs mois, que j'ai arrêté. Je n'étais pas au bon endroit dans ma tête pour poursuivre le chemin.
Néanmoins j'y suis revenue en décembre dernier. Ne sachant pas à l'époque qu'on pouvait réactiver un compte, j'en ai créé un avec une autre adresse. Précisons, car ça a de l'importance dans ce qui va suivre, que j'ai une adresse de "collecte" qui récupère toutes mes adresses...
J'ai reçu le 7 juin dernier un message m'annonçant que ma cb avait expiré ou avait été refusée par ma banque. En effet, nous étions au bout de ma période initiale de 6 mois, et j'ai donc répondu à l'expéditeur que ma cb étant expiré, oui, je voulais le lien de réactivation qu'on me proposait.
J'ai répondu de mon téléphone et n'ai pas prêté attention au fait (pardonnez ma blondeur, il est neuf...) qu'il répondait par défaut avec mon adresse principale et non celle à qui on avait, je suppose, expédié la relance.
J'ai reçu, plusieurs heures après, le fameux lien. TOujours de mon téléphone et donc sur un écran de 4 pouces j'ai cliqué et entré les chiffres de ma CB. ET comme j'avais une session ouverte précédemment sur le téléphone, j'ai cliqué sur la connexion en haut et non sur le lien du message de confirmation. Ce qui fait que je ne me suis pas aperçue tout de suite de ce qui se passait.
Le message m'indiquait en effet que mon compte avait été bloqué ou désactivé. Je me suis dit qu'il fallait peut-être quelques heures, voire le week-end ?
J'ai fait un mail au service abonnement pour dire que j'avais payé, que tout semblait s'être bien passé, mais que je n'arrivais pas à me connecter en citant le message d'erreur.
Quand j'ai reçu une relance pour continuer mon programme, le lundi, j'ai répondu que j'adôôôôrerais continuer mais que j'étais bloquée, que ça m'agaçait un peu parce que j'avais payé et que du coup j 'étais non seulement sans accès mais en "perte de sous" (c'est pas que je sois radine, mais j'élève ma fille sur mon seul salaire, 19 euros c'est genre 10% de mon budget "reste après l'obligatoire". Ca a l'air pas mal, qu'il reste 90%, mais quand on a une voiture qui tombe en panne ou un frigo qui vous lâche, ça prend un autre sens).
La coach m'a répondu qu'elle avait relancé le service abonnements, que je la tienne au courant.
Et le service abonnement m'a répondu que mon compte "Chiboum" avait bien été réactivé. Et oui. L'ancien compte.... Pour info, j'avais doublé le message dans le formulaire contact, en précisant mon pseudo dans la case idoine.
Du coup j'ai simplement répondu qu'il y avait erreur sur le compte, que celui à réactiver était Sacripanne. Rien... jusqu'à un nouveau mail pour me dire que oui oui, le compte Chiboum était bien réactivé, ce matin.
J'ai donc répondu "comme précisé hier, ce n'est pas le bon compte, le compte à réactiver est Sacripanne.."
Et j'ai conclu par un "ne vous remerciant pas pour les jours perdus par votre manque de cohérence dans la gestion client".
Mea culpa, j'ai été sèche, au bout du sixième ou septième mail pour dire qu'il y avait un truc qui ne fonctionne pas. Et pensant avoir répondu à une relance AVEC traçabilité.
Ce que je reçois ce soir c'est "vous moquez-vous ?". Avec une longue liste de griefs selons lesquels j'ai répondu avec une mauvaise adresse, et que j'ai validé sans voir. En effet. Je ne conteste pas une seconde avoir foiré ma manip. Je n'accuse personne d'avoir utilisé l'adresse de mon premier compte à la place du second.
SImplement, j'ai bêtement pensé qu'une gestion d'abonnement faisait le lien entre la relance, au début. Et quand j'ai vu qu'il y avait erreur, j'ai JUSTE signalé que ce n'était pas le bon compte, à quoi on m'a répondu comme si je n'avais rien dit.
Alors je présente toutes mes excuses, publiquement, à cette personne, d'avoir râlé sur le fait que l'ensemble manque de cohérence. C'est bien sûr à moi de savoir comment les relances clients sont effectuées.
Ah. Et il se trouve que la comm client, c'est mon métier. Qu'il est juste intolérable d'assaisonner le client sous prétexte qu'on est intimement persuadé d'avoir fait son job... quand bien même le client a fait une erreur de manip.
"Vous moquez-vous ?" Signé par "L'équipe Linecoaching, hein. Pas de nom, je brandis et engage la marque sur un "vous moquez-vous ?". Je fais face à un client qui dit que ça ne marche pas depuis plusieurs jours, quelle qu'en soit la raison, je lui balance un sarcasme à la tronche, ça va aider.
Et ici, on vend du coaching. Quelle psychologie, quelle empathie, quelle bienveillance pour représenter "l'équipe Linecoaching".
C'est fou comme le monde est fait.
Si on m'avait juste dit : "il y a eu un hic de votre côté, le fait que vous ayiez validé avec la mauvaise adresse a créé une mauvaise appli, on bascule sur le nouveau compte, n'hésitez pas à contrôler ce point si la situation se représente", je l'aurais eu moins mauvaise (et oui, pourtant ça aurait été AUSSI me mettre le nez dans mon caca, finalement).
Mais non. On me répond "vous moquez-vous ?" sans tenir compte du fait que j'ai dû, à chaque fois, relancer pour avoir des réponses, que même si je me goure d'adresse et que c'est pas cher, je paye, quand même.
Alors j'ai fait un peu de pleine conscience. Je me suis dit qu'au fond, ce que je payais, c'était la validation de ma propre capacité à faire le chemin.
Que la méthode est lumineuse mais qu'on ne peut pas jouer aux apprentis sorciers de la gestion client avec une clientèle constituée de gens en "chemin" sur eux-même. Le gros est névrotique, vous savez. Il réagit mal. Il est accro à son petit carnet. Le gros est con, en somme, et il ne supporte rien. Surtout pas de devoir envoyer deux fois de suite la même réponse pour un service auquel il vient de payer et ne peut pas accéder.
Me moqué-je ? Jamais de la vie.
Enfin pas sur cette personne. Je me dis qu'elle doit avoir des journées encore pire que les miennes, ou bien qu'on la traite elle-même assez mal, pour avoir à ce point besoin de revendiquer que elle, elle a tout fait comme il faut, sauf lire mon message précédent... (dont elle a une belle collection puisqu'elle a pu identifier que je les écrivais tous de la même adresse).
Alors vous savez pourquoi j'ai payé ?
Pour remercier les docteurs Z et A d'avoir travaillé sur cette méthode, déplorer de ne pas pouvoir m'offrir une thérapie individuelle, leur souhaiter beaucoup de patients réconciliés avec eux-même.
DIre à quelques unes de forum à quel point elle me manqueront, le mois prochain, quand je continuerai mon chemin toute seule. Lorraine, SItâ, surtout Iza...
Qu'elles et les autres peuvent me joindre. Sur sacripanne at gmail point com ou sur aguillemard at netcourrier point com.
FIgurez-vous, magie, que les deux arrivent au même endroit !
Et dire à quel point je suis, en revanche, déçue, même pas par le site mais par ce qui se cache derrière sa façade...
Bonne soirée à tous.
Anne
Merci de votre mot, qui me touche et non, rien n'est parfait.
On est curieusement faits à se hérisser quand ça vient d'un endroit où on espère de la bienveillance, alors qu'on ignore les agressions sur la route, au bureau, etc, n'est-ce pas ?
Je sais que l'endroit est là si jamais il y avait besoin d'appui, encore. Mais je vous remerci vous et le Docteur Zermati de donner tant d'énergie pour répandre la bonne parole sur les régimes. C'est lumineux que de vous écouter / lire.
Cordialement
Bonjour tout le monde!
Il y a une question que je me pose sans cesse et qui me tracasse un peu : est ce normal d'avoir cette sensation que je me prive, que je résiste à la tentation? ou devrait-on se sentir épanoui? ... je suis un peu perdue car j'ai quand même l'impression par moment de suivre un régime ( oh le vilain mot) : cette obligation de pleine conscience en mangeant , cette dégustation que je n'arrive pas à faire ( ahhh la dégustation... beurk), cette petite sensation de tristesse qui traîne la patte... comme un deuil... qui devrait être fait de l'insouciance en mangeant....
Je suis à côté ou quoi??
Ce sont ces victoires quotidiennes qu'il faut retenir !
Il y a un exercice de Tal B. qui, selon lui, serait l'un de ceux qui nous permet le plus d'être un optimaliste (c'est à dire un perfectionniste positif) : Ecrire un journal de gratitude (ou au moins y penser mais l'écrire est vraiment plus bénéfique).
Chaque jour, on note au moins 5 choses positives de la journée.
Ca peut être les mêmes choses tous les jours ou pas, des choses qui semblent futiles mais qui sont positives pour nous...Cela permet de se rendre compte que des choses positives se passent dans notre vie, et de se concentrer un peu plus sur elles plutôt que sur les aspects négatifs.
Florence S. l'a repris dans son bouquin "3 kifs par jour" et l'a plutôt instauré en tradition familiale au repas du soir.
Je sais pas encore si ça marche, mais c'est un truc sympa à faire je trouve
bonjour,
je me pose la question de savoir pour quelles raisons la méthode linecoaching ne convient pas aux bipolaires ?
je vous raconte mon histoire en deux mots :
octobre 2011 je pèse 59 kg, j'arrete de fumer, je prend 6 kg, je panique.
fevrier 2012 je m'inscris à LC pour 6 mois, je pèse 65 kg.
aout 2012 je fini le programme LC j'ai pris 7,5 kg, je pèse 72,5 kg
octobre 2012 je suis diagnostiquée bipolaire, je me soigne, je pèse 75 kg
depuis je suis stabilisée à 75 kg, en surpoids donc, mais je n'ai plus ni restrictions, ni aliments tabou, ni rien du tout. juste que je grignote pour me passer les nerfs quand j'ai une petite contrariété.
la méthode je la connais bien, je sais manger en pleine conscience, attendre d'avoir faim et m'arreter quand je n'ai plus faim mais j'aimerais bien cesser ces grignotages intempestifs, et donc, je me réinscris pour 6 mois à LC avec l'espoir d'y parvenir.
je sais maintenant que je suis bipo, mais vu que je me soigne, ne le suis-je pas "moins" que lorsque j'ai commencé le programme la première fois ? le "travail" que je fais sur mes émotions ne va-t-il pas justement m'aider dans le programme LC ?
voilà mes petites questions....
merci d'avoir pris le temps de me lire
amitiés
nicole
merci merci
pour le moment je compte beaucoup sur mon stabilisateur de l'humeur et sur mon hygiène de vie...depuis octobre ça l'air de marcher, je n'ai pas pris de poids, au contraire, j'ai cessé d'en prendre. c'est plutot bon signe.
et pour le mindfulness, je devrais vraiment m'y tenir, mais c'est enquiquinaaaaaaaaant
Merci pour vos réponses
J'ai effectivement contacté ma coach pour voir comment faire en pratique pour adapter le programme a ma lenteur :)
Je crois que j'aurais du faire comme toi Mandala et faire un petit break entre chaque etape pour consolider les acquis au lieu de cliquer a chaque fois sur le bouton "continuer" comme si celà allait me faire maigrir plus vite ou me faire découvrir le secret de la méthode...Le secret est en nous, c'est un changement profond de notre rapport a la nourriture et si ça doit me prendre plus de 6 mois c'est comme ça
Izabelle, je crois que je ne me suis rendue compte que recemment que ça ne servait a rien d'aller trop vite comme speedy ;) Il a fallu que j'aille moins bien et que confrontée a mes difficultés j'ai a nouveau pris la nourriture comme un réconfort...
Etant devant l'éternel une grande habituée des compulsions depuis ma plus tendre enfance (7-8 ans), il n'était pas gagné que je puisse enfin sortir de ce système où l'alimentation joue un rôle omniprésent de régulation des émotions.
Comme plusieurs me l'ont demandé, je viens apporter ce témoignage de la façon dont a fonctionné pour moi les outils émotionnels de ce site, et surtout l'état d'esprit dans lequel je me suis imprégnée depuis mon arrivée ici.
Depuis ma plus tendre enfance donc, et mes premiers chocs émotionnels, j'ai pris l'habitude d'adoucir ma vie avec du chocolat, du fromage, du pain, des brioches....
au coeur de mon adolescence, et après malheureusement mon premier régime, j'ai le souvenir de ma mère me laissant engouffrer un paquet entier de mini-mars en disant à mon père qu'elle préférait que je sois grosse plutôt que malheureuse.... cela lui semblait un moindre mal, et j'ai très bien intégré le message......
le fait est que je n'ai pas été malheureuse.... mais j'ai été grosse
et malheureuse d'être grosse, quand même....
comme si la seule chose "difficile" que j'avais à affronter, c'était ça, le fait d'être grosse et de ne jamais manger en paix : soit en restriction, soit en culpabilité
le stress, la pression, les chagrins, les colères, les ressentis d'exclusion, d'inadaptation, d'incompréhension, d'échec, les difficultés relationnelles.....tout ça je n'avais pas vraiment à l'affronter puisque je mangeais pour éviter de ressentir tout cela, justement
alors à mon arrivée ici, et bien qu'ayant un certain bagage sur le plan thérapeutique (en gros j'avais réglé mes problèmes), j'avais toujours ancrée en moi cette habitude de refuser toute tension interne (associée dans mon esprit à être malheureuse, ce qui est absolument con, je m'en rends compte maintenant....) en utilisant mon outil favori : la nourriture.... laquelle avait été absoute par ma mère.... ce qui n'aurait pas été le cas de la cigarette ou autres substances hautement interdites....
Arrivée ici, donc, je découvre la pleine conscience, dans laquelle, contrairement aux tonnes de séances de relaxation que j'avais faite, on n'apprend non pas à se détendre, mais à "accueillir" la tension
tout un programme!!!!
une révolution intérieure pour moi..... tant le fait d'évacuer directement toute tension ou ressenti désagréable, soit en "pensant", soit en "mangeant" (souvent le premier et ensuite le second) était devenu un véritable réflexe....
les premières séances d'EME-Zen ont été pathétiques..... au lieu d'accueillir la tension, je cherchais par réflexe à la faire disparaitre...
J'ai pratiqué la RPC pendant au moins 8 mois, et je crois que c'est ça qui m'a permis de bien "débrouissailler" tout cela
Même si au moment où je la pratiquais, aucune émotion spéciale, aucune pensée négative ne me traversait, cela m'a donné une sorte de "conscience" accrue de mes états intérieurs
au bout d'un mois ou deux, j'étais capable de ressentir à nouveau la colère, la peur
il m'a fallu beaucoup plus de temps pour vraiment prendre conscience des ressentis plus puissamment agissant sur mon comportement alimentaire (et beaucoup plus enfouis), comme un sentiment d'échec, un sentiment de rejet, d'inadaptation.....
c'est aussi à travers mon implication dans les forums et les groupes que j'ai pu prendre conscience de tout cela, peut-être parce que je suis une personne qui prend conscience des choses à partir du moment où elle les dit à quelqu'un, peut-être parce que dans ma tête je n'ai que très peu de mots, et qu'ils ne viennent qu'au moment de parler (ou d'écrire en l'occurence)
j'ai aussi beaucoup beaucoup lu les forums et tous les tchats depuis le début du site.... et c'était utile
car je pense bien avoir dû lire à peu près 50 fois un docteur ou l'autre dire que les EME servaient à éviter ses émotions, avant de pouvoir vraiment comprendre ce que ça voulait dire, sans que ça reste juste des mots
oui, je pense que quand on est DANS l'évitement émotionnel, on ne s'en rend pas compte....
ça nous parle un peu, mais de loin, on se dit "qu'est-ce qu'ils veulent dire par là?"
J'ai du aussi lire 100 fois le mot bienveillance (tout en me demandant à quoi ça pouvait bien servir) avant de comprendre la grande importance de l'acceptation....
ce jour là je m'en souviens comme d'un tilt, et d'ailleurs c'est quand même le moment où j'ai commencé à perdre du poids
parce que accepter mes sentiments de rejets, échec et Cie, ça c'était vraiment la révolution!!!!
Tout ça a pris un certain temps, le temps de faire son chemin dans ma tête, le temps de changer ces réflexes, mais aujourd'hui, alors que pendant 30 ans j'ai utilisé la nourriture comme anxiolytique, je n'ai plus du tout le réflexe de le faire.
Je reste gourmande à mes heures, mais pas pour éviter des choses en moi-même, juste pour un plaisir sensoriel, partagé avec les autres....
Bien sûr dans ce chemin j'ai connu quelques rechutes, mais finalement avec le recul je pense que ces rechutes étaient utiles, qu'elles m'ont aidé à me centrer véritablement en moi-même, et ne pas m'identifier à "celle qui réussit"
aujourd'hui je me sens plus authentique, je n'ai plus besoin de porter un masque et de cacher mes états intérieurs aux autres comme à moi-même, je suis juste moi, traversée parfois par l'incertitude, le non-savoir, la tristesse, et traversée parfois par l'exaltation, la joie et le bonheur...
voilà la façon bien particulière dont Linecoaching m'a guérie de ma relation à la nourriture.....
aujourd'hui je ne fais plus de RPC, je fais l'EME-Zen de temps à autre, mais je pratique plutôt ce qu'on appelle la "toile de pleine conscience" et c'est suffisant pour moi
néanmoins pour peu que je traverse une phase plus difficile, je reprends la RPC......
et vous?
Bienvenue melodine!
en fait tous ces outils se débloquent peu à peu au fur et à mesure de ton parcours, justement pour ne pas être débordé d'emblée
pour débuter, je te conseille de suivre ton parcours alimentaire, simplement, ça sera déjà pas mal.... et de lire les tchats et bien sûr le forum
il y a une rubrique présentation qui est bien sympa
tu as la rubrique "mes outils", mais au début du parcours ils ne sont pas tous accessibles, ils se débloquent progressivement, quand on a fait l'activité correspondante
les parcours sont différents, mais je crois que l'on commence tous par cette phase d'observation où on ne modifie pas ses habitudes, mais on s'observe, et ensuite une première découverte de la pleine conscience
mais je te laisse découvrir, à très vite!
oui, c'est vrai qu'il y la fameuse étape où l'on apprend à consommer les aliments caloriques, à mon avis c'est important, super important, en même temps mieux vaut le faire quand on n'a pas trop d'EME je pense
pour ma part pour te citer mon expérience, je préfère manger un carré de choc, mais bien le déguster que de me passer de chocolat
rien que l'idée d'avoir des aliments interdits les rend beaucoup plus attirants
depuis lors, j'arrive à aller vers un fruit au lieu d'un morceau de chocolat, même lors d'une EME, simplement parce qu'au goût je sais que c'est ça dont j'ai envie
au lieu de me comporter toujours en réaction à des diktats ou à des règles
ensuite c'est vrai que c'est délicat, mais je pense qu'il faut te poser la question pourquoi la plaquette y passe au lieu du carré
je te dis ça car moi quand ça m'arrive c'est généralement bien qu'il y a des ressentis enfouis, non acceptés qui me travaillent, et le fait de manger correspond à un évitement émotionnel
le lendemain, avec le même chocolat, je peux avoir absolument aucune envie d'en manger plus d'un carré ou même d'en manger du tout, simplement parce que je n'ai plus d'EME
les EME sont en partie provoquées par les pensées sur la nourriture et la restriction, mais pas que..... à ta place, c'est le reste que j'irais chercher, pourquoi pas en écrivant un journal
super chouette la photo
bises
PS : par contre je ne pourrais pas passer une journée sans me faire plaisir alimentairement parlant, dans la limite de mon appétit (ce qui rend le plaisir encore plus fort d'ailleurs)
sinon c'est trop triste, non?