La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour à tous
Il y a un peu plus d'un an, suite à une hysterectomie et /ou un régime Dukan, j'ai pris une quinzaine de kilos en quelques mois. J'ai une vie physiquement très active, je gère seule une grosse propriété avec chiens, chevaux, plusieurs hectares à entretenir, travaux incessants, je porte beaucoup de poids (granulés, foin, bois .....) du coup, le surpoids aidant, je me suis abîmé sérieusement les genoux. Je viens de subir une arthroscopie où l'ampleur des dégâts a été révélée. Le verdict est tombé : il faut que je perde du poids sinon je cours à la cata (= prothèse du genou) or je n'ai "que" 51 ans. Aujourd'hui, j'ai commencé ma rééducation avec le kiné qui a confirmé que mon genou ne cicatriserait pas tant que j'aurais ces kilos en trop. Et bien sûr, vas-y que je te donne des conseils pour maigrir !!!!! Rien de neuf sous le soleil : réduisez fortement votre consommation de sucres sous toutes ses formes (sucre, patisseries, patates, pâtes etc.) J'étais fatiguée d'avance d'entendre ce discours ... mais en même temps, que pouvais-je lui répondre ? Que je suivais la méthode du Docteur Zermatti ? Manger que quand on a faim .... Il m'aurait probablement demandé combien de kilos j'avais perdu grâce à cette méthode miraculeuse ... et c'est là que le bât blesse ... euh ... rien ... peut-être un kilo selon comment je me tiens sur la balance ... en bientôt un mois. Comment aurais-je pu le convaincre que c'est la solution alors que je n'en suis pas convaincue moi-même, et encore moins quand je lis ce forum où je vois beaucoup de réussites sur le plan d'un bien-être de vie recouvré, mais peu sur le plan de kilos perdus. Ma question, donc, est la suivante : continuer la méthode en réduisant les sucres, et ce pour accélérer la perte de poids et ainsi permettre à mon genou de se réparer, est-ce une totale abérration, est-ce une cotte mal taillée entre la méthode et un régime et du coup, est-ce que je ne risque pas de retomber dans la spirale infernale de la reprise avec bonus ? Je dois maigrir plus vite que ce que la méthode semble le permettre sur mon organisme et pas que pour des raisons esthétiques, sinon, je patienterais .... Que puis-je faire ? Merci à celles et ceux qui ont rencontré cette forme "d'urgence médicale" de me dire comment elles/ils ont géré ce problème.
Je me sens un peu désabusée, ce soir, et pourtant, je suivais la méthode à la lettre et avais l'impression d'avoir considérablement réduit les quantités de nourriture que je mange, tout en me faisant plaisir avec un dessert de temps en temps, ou une gâterie quand j'avais faim ....
Bonjour à toutes et tous,
je me suis inscrites lundi et je vous avoue que je suis un peu perdue...
je ne sais pas comment décrire cette sensation mais en en fait, j'ai tellement été habituée à devoir suivre des instructions sur quand, quoi et comment manger pour parvenir à un "résultat" que là, je me sens un peu toute seule.
Avec les principes de régimes, on fait quelque chose ( ici aussi me direz-vous), on est dans une démarche, on suit quelque chose.
Là, j'ai l'impression à la fois d'être libérée et de ne plus rien faire.Soulagée mais inquiète.
Du coup, j'ai besoin de venir 2-3 fois sur le site pour tenter de trouver des repères. Au début, c'est ça ? Juste s'arrêter de manger quand on sent qu'on n'a plus faim. Et pouvoir manger ce qu'on veut ? Ne plus rien s'interdir ? Et faire un peu de sport...
Je ne parviens pas à m'arrêter de me demander si ça va suffire pour me faire perdre du poids ( 30kgs quand même !)
Est que cela vous a fait ça aussi au début et au bout de combien de temps vous êtes-vous sentis à l'aise avec cette demarche ?
Merci de vos retours
Ce matin je lis vos courriers... Donc avoir pris du poids n'est pas anormal... ne change pas la face du monde... juste mon rapport à la balance. Ah satanée balance, parfois une amie quand elle descend.... parfois je me contente de la regarder de loin, de très loin.. Si elle indiquait seulement le poids, ce ne serait pas trop mal, mais le poids c'est aussi notre rapport aux autres... va-t-on m'aimer ou me laisser dans l'indifférence, vais-je me regarder avec davantage d'estime et de fierté ou ne plus oser sortir, être paralysée par mon manque de confiance en moi ? Hier j'ai commencé les exercices de degustation... je n'ai pas pris un fruit sec mais un petit moka... je l'ai savouré et donc mangé très lentement... Ce matin dimanche, un croissant... la texture.... le souvenir des déjeuners en famille... des bons moments passés autour de la table... Je sais que la clef de la réussite est là... pas loin... continuons ! Bon dimanche à vous. Nad
Bonjour,
j'aimerais savoir si c'est "dans le cours des choses" sur LC que les goûts pour les aliments changent?
Je fais actuellement les dégustations (pain, pomme, café...) et je trouve ces aliments moins bons qu'avant...
Est-ce parcequ'avant je les mangeais "sans faire attention", par automatisme...
je trouve ça bizarre ! Je pensais au contraire avec la dégustation, que j'allais mieux les apprécier.
Avez-vous ressenti la même choses?
Charlotte
[quote=Isana]
Je pense que tu as tout à fait raison : nous mangions sans doute ces aliments sans conscience, et ne faisions pas attention à leur goût, ni à nos goûts. Ici, nous nous concentrons sur les saveurs et je pense que nous découvrons celles qui nous parlent vraiment. Que du positif je trouve, non ;-) !?
Bonne dégustation à toutes et tous ;-).
[/quote]
Manger en pleine conscience, comme vous le constatez, conduit à tenir compte de ses sensations gustatives réelles. On perçoit le "vrai goût" des aliments, et on est en mesure de constater que selon sa faim, selon son niveau de rassasiement, le plaisir varie, finit par s'annuler. Ce n'est plus l'apaisement des émotions qui nous fait trouver que tel ou tel aliment a "bon goût".
Oui, vraiment, que du positif!
Bonjour Docteurs, Bonjour à tous,
Parfois, quand je conduis ma voiture, il m'arrive de ne plus faire attention à la route et de prendre conscience d'un coup que j'ai roulé 20 km en "conduite automatique". Un obstacle où une difficulté me fait immédiatement reprendre mes esprits et ... quand je "reviens à moi" je dois évaluer consciemment où j'en suis dans mon parcours : je regarde le paysage, les repères connus et j'évalue.
De même, il m'arrive de me retrouver en train de manger alors que je n'en ai pas pris la décision consciente. J'avais déjà découvert ce processus au cours d'autres régimes que j'ai pu faire. C'est un peu comme si, quand la pression du conscient est trop grande pour cadrer mes prises alimentaires, une partie de moi inconsciente décidait de prendre les rennes pour avoir la nourriture convoitée.
J'ai constaté lors de l'étape qui consiste à découvrir l'EME ZEN, que bien souvent, je me retrouve à manger sans espace de respiration parce que je suis dans un mode "conduite automatique". J'ai donc décidé, en lisant le post particulièrement bienveillant d'un compagnon de route de diminuer mon objectif et de manger en conscience. Et ... cela fonctionne. Manger en conscience me permet de rester présente à moi-même.
Aux Docteurs : les deux processus sont-ils comparables ? comment l'explique-t-on ?
Comme je veux rester bienveillante avec moi-même, je me dis que c'est la limite que mon inconscient met à mes progrès (je refuse de me dire que je suis folle, mais il y a quand même une petite part de moi que cette perte de contrôle effraie).
Et à ce sujet, cela me ferait du bien de lire des témoignages d'autres personnes sur leurs prises alimentaires dont on dit après "c'était plus fort que moi", je me suis mise à manger sans m'en apercevoir, etc.
Autre chose. Ici, je me sens comprise et en sécurité pour aborder ce thème mais je ne vous dit pas les réactions que j'ai eue quand j'ai tenté de chercher de l'aide auprès de non spécialistes. Et ... quelle agressivité je me suis ramassée quand je disais "que c'était plus fort que moi", que j'avais l'impression d'une perte le contrôle, etc.
Pour en revenir au sujet de mon post, ce qui m'interpelle, c'est la puissance du mécanisme. Ce n'est pas seulement que j'ai une envie impérieuse de manger à laquelle je ne résiste pas (ce qui arrive aussi) mais parfois, vraiment, je me retrouve à manger et je me sens dans un état second, comme quand je conduis de manière automatique.
Bonjour tout le monde !
Figurez-vous que le "pilote automatique" est l’expression consacrée. Nous sommes alors dans le mode "faire", sans le savoir. Voilà qui qui s'oppose au mode "être", en le sachant, c'est-à-dire la "pleine conscience".
Passer en pilote automatique, nous le faisons à longueur de temps, car être en permanence en pleine conscience ne nous est guère possible, pour la plupart. Notre esprit est si facilement distractible, par construction!
Un usage du pilote automatique consiste à se rendre ainsi inconscient de ce que l’on fait, et pouvoir faire ce qu’on s’interdit. Manger, par exemple, quand on ressent un besoin compulsif, et qu’on ne veut pas que la culpabilité, l’imagination des conséquences nous détournent de ce mécanisme de défense.
L’acte de manger apparaît parfois nécessaire, car il tient à distance des pensées et émotions « insupportables » (en tout cas interprétées ainsi) ; en ce sens, il fait du bien, apaise, est vécu comme salvateur, réconforte. Malheureusement la culpabilité vient souvent annuler ce réconfort…
Ce pilote automatique est un état mental qui n’est guère loin de l’état hypnotique, voire tout à fait la même chose, comme certains l’ont relevé. Nous sommes alors confus et influençables.
Faire une chose à la fois, en pleine conscience, accepter ses pensées, ses émotions, telles qu’elles sont, et pas telles qu’on voudrait qu’elles soient, comme le souligne lorraine, change bien des choses. Mais c’est le contraire de la facilité…
Merci pour vos posts et pour ce fil de discussion. Quel plaisir de vous lire et de vous voir avancer.
Bonjour,
Je dois d'abord dire que j'ouvre ce fil un jour de découragement. Ben oui, il y en a plein, et il y en aura d'autres.
Et voici donc mes états d'âme sur cette méthode les jours noirs ou les jours gris.
Ce que je fais naturellement depuis des années est mauvais. C'est dur à admettre. D'autant que ça tombe en ce moment en même temps que des douleurs cervicales récurrentes, et je viens de voir une kiné super, mais qui me fait comprendre que je dois me poser la question de ma posture au travail, de ma posture dans mon canapé, de ma posture quand je dors etc.
C'est en plus, tout ça, de me questionner sur mon comportement à table, de ma relation à mes émotions, de mes actiivités physiques, bref, des 3 volets que l'on travaille ici.
Alors aujourd'hui, avec mon mal de cou qui me torture, j'ai juste envie de dire stop, stop, stop et envie de pleurer parce que tout ce que je fais spontanément semble si mauvais et si mal indiqué;
Je suis fatiguée et démoralisée, au point que je viens de fondre en larmes, et de réaliser que ce n'est absolument pas le jour pour arrêter les médicaments décontractants musculaires, et que mon mari vient de me masser le haut du dos et le cou.
Y a des jours tristes comme ça.
Non !
Non, je ne vous raconte pas ce soir, car non, je ne l'ai pas vu, parce qu'il y avait tellement de foule hier soir dans les 2 cinés que nous avons testé que JB était complet 2H à l'avance ! Du coup on s'est rabattus sur "faire les courses pour le week-end", je te raconterai ce soir si tu y tiens, lol, surtout la fin, au moment où on passe en caisse, ça fait toujours bizarre.
Pour l'heure, j'ai beaucoup moins mal au cou et me voilà d'humeur optimiste. Ouf.
Signé la fille qui a mangé 2 tartines de beurre sans confiture ce matin car son corps lui disait "Mais pourquoi tu me colles du sucré ? Le sucré ne fait que masquer le goût succulent du pain+beurre salé." et qui trouve que son corps est décidément son meilleur copain.
Je reviendrai sur ce fil si un autre jour, je me dis "Et la spontanéité dans tout ça ! Je suis trop malheureuse, c'est la faute à Gérard et Jean-Philippe" :)
Bonjour,
Et si l'on recensait froidement ici, entre gros, ce que l'on s'est pris dans les dents ?
Pour moi, le pire a été pendant l'adolescence, j'ai toujours été un peu grosse, et je m'en suis pris plein la tête, par la famille en particulier. Ce qui est curieux, quand je fais le bilan de cette période, les réflexions les plus méchantes, celle que j'ai retenues jusqu'à aujourd'hui donc, venaient soit de garçons ados, soit de grosses femmes...
- d'un frère en particulier (sur les 3) "grosse vache !"
- pendant une ballade (que je faisais pour maigrir), des garçons inconnus "Ouh le cageot, le cageot !"
- de la mère (très grosse) d'une copine (toute petite et maigre) à propos de mes cuisses en short "Eh ben ! sacrés jambons !"
- de ma tante (grosse) quand j'avais 13 ans "Mais ce ne sont pas des seins que tu as, c'est de la graisse !"
- de mon cousin (25 ans) quand j'avais 15 ans et que nous rentrions de la piscine "Bon dieu, mais qu'est ce qu'elle est grosse, Sylvie !"
Clairement, c'est entre 11 et 15 ans que j'ai eu à subir de ces remarques assez odieuses.
Ensuite, ça s'est calmé. Les années lycée, les années fac, très cool à cet égard, bien plus tolérantes.
Le problème est revenu quand j'ai enseigné, d'une seule façon, mais sacrément violente... Des élèves (de bonne foi ou pas, je ne saurai jamais) me demandaient "Madame, vous êtes enceinte ?"
La première fois, ça fout une claque.
A un taxi avec mon chéri (pour une fois qu'on le prenait lol, ça m'en a définitivement dégoûté) un homme bourré en costard cravate "Je vous cède la place, je vois bien que madame est enceinte". Là, l'erreur de bonne foi est évidente.
Enfin, bien plus récemment, la nièce de mon tendre, petite fille de 5 ans
"Sylvie, tu es grosse ! tu es grosse !"
Docteurs ? Et vous autres forumeurs, vous faites quoi dans ces cas-là, vous réagissez ? Sur quel mode ? Que peut-on dire qui nous soulage nous devant une charge aussi lourde, quand c'est une injure volontaire avec intention de nuire. Que peut-on dire quand c'est une maladresse qui nous blesse ?
Je n'ai pour ma part réagi que deux fois, car j'étais assez grande, tout simplement.
A l'élève qui me demandait si j'étais enceinte "Non, je suis juste grosse. " Et je passais à la suite de mon cours, mais bien entendu, les autres élèves faisaient un "han" gêné, voyant que le questionneur avait gaffé.
Quant à ma nièce de 5 ans, elle me l'a dit une première fois, sous forme de constat. Ca m'avait beaucoup blessé mais je ne me l'étais guère avoué et ne lui avait rien répondu. Puis elle a recommencé en le criant un jour où elle était fâchée contre moi. Là, je l'ai pourrie jusqu'à ce qu'elle ait les larmes aux yeux, et elle n'a jamais recommencé. Je voulais qu'elle comprenne que c'était grave, très grave de me parler ainsi.
je coris que j'aurai répondu AVEC un sourire enjoleur
à elle
ou la la, comme ça doit être désagréable, j'ai beaucoup de chance alors
à lui
j'ai bien de la chance, j'aurai tellement détesté être radine comme lvous pensez que sont les non gros
pour le siège j'aurai aussi dit
j'ai de la chance alors, car je déteste être assise au mileu
Bonjour,
hier soir, j'ai eu une sorte d'EME -je ne sais pas vraiment si je peux la qualifier comme telle-. J'ai "grignoté" des friandises au chocolat.
Depuis une semaine, je suis malade (sous antibio) avec un gros rhume et un affreux mal de gorge qui me gènent pour percevoir mes sensations alimentaires. Résultat, ces derniers jours je n'ai pas mangé beaucoup (en tout cas moins que dhabitude) et surtout des choses légères et faciles à digérer (j'avais une folle envie de carottes râpées, de clémentines et de persil, -tous riches en vitamine C, comme quoi la nature est bien faite!).
J'ai beaucoup bougé et me suis sentie très fatiguée (je ne sais pas si cela était un syndrôme de la grande faim que je n'ai pas perçue). Du coup, hier soir au diner, après un repas léger, j'avais l'impresssion d'avoir faim mais n'en étais pas sûr : je n'ai donc pas mangé. C'est après, assise dans mon canapé, que j'ai resssentie comme de la faim et que j'ai mangé des friandises. Je n'ai pas mangé jusqu'à l'écoeurement bien au contraire, et je n'étais pas dégoûtée.
Depuis, je culpabilise (puisque depuis environ deux mois, tout va bien), je me suis pesée (et bien sûr ma balance m'a confortée dans mon idée que je suis moche et grosse...!) et j'ai acheté ce matin un magazine qui prônait le régime Weight Watchers (je m'en tape d'ailleurs les doigts maintenant en me disant que je quiq stupide).
Ce matin, au petit-déjeuner, j'avais beaucoup moins faim que d'habitude et ai donc suivi mon appétit.
Et puis, ces derniers temps, j'ai l'impression d'être une mauvais emère pour ma fille de 21 mois que j'élève seule parce qu'elle passe son temps à me taper et a faire beaucoup de crises de colère. Je ne sais pas si tout cela est aussi entré en jeux hier soir...
Qu'en pensez-vous ? Et quels conseils pouvez-vous me donner ?
Merci !
J'ai commencé par ne pas me poser de question sur ce que je mangeais car il n'y a pas de restriction dans ce régime.donc j'ai commencé en mangeant des chocolats des gateau et en essayant de les manger quand j'avais faim mais aujourd'hui je n'ai toujours pas perdu de kg et j'en ai même pris.Peut-être qu'il faut d'abord connaître son corps avant de tout s'autoriser?
Je recommence tout à zéro mais avec prudence...
Bonjour Valle777,
en effet, ne pas se restreindre ne veut pas dire tout s'autoriser... en tous cas au début. Les médecins préconisent, au départ du programme, de ne pas trop changer ses habitudes alimentaires, avant que celles-ci ne se soient précisées grace aux exercices. Après des années de restriction, il est tentant de se "lâcher" et consommer tous ces aliments auparavant interdits en grande quantité, ce qui aura immanquablement un effet sur le poids, et donc sur le moral. Le mieux est donc de poursuivre plus ou moins de manière identique (la culpabilité en moins), et suivre le programme pas à pas.
Courage, tout cela en vaut vraiment la peine !
Francisco
Bonjour,
je suis en train de tester le fractionnement des repas afin d'apprendre la satiété. Je pensais que je n'aurais aucune dificulté à le faire. Or, je n'arrive absolument pas à m'arrêter avant d'être "gaver". Du coup, je ne fais aucune collation. Je ne comprend pas pourquoi je réagis comme ça alors que je sais pertinnament que je peux manger une collation si je le souhaite. Je me suis rendue compte que j'avais peur de me retrouver affamée sans rien pouvoir manger pour contenter mon estomac... Comment y remédier ?
Une autre question que je me pose souvent : est-ce que le fait de mâcher des chewing gum entre les repas peut "contrarier" nos sensations alimentaires ?
Merci d'avance pour vos témoignages et vos réponses !
Raloba
Voici une nouvelle étape, plutôt inquiétante.
Alors que depuis bientôt 8 semaines, j'apprivoise ma faim, la teste, l'éprouve et m'en sers de régulateur, l'idée de ne pas manger à ma faim me faire peur.
A vrai dire, depuis le début du programme, j'ai rempli mes placards de gâteaux, tablettes de chocolat et plein d'autres choses uniquement par peur de MANQUER. Mon tiroir au bureau est un vrai garde manger, je pourrais survivre à un siège d'au moins 6 jours…
De faite, j'ai déjà diminué la quantité de nourriture que je mange depuis ces presque 8 semaines (avec de beaux résultats sur la balance), et j'ai du mal à imaginer que je mange encore trop…
Mais puisque cette étape est aussi importante que les autres, je vais la faire… De toutes façon si j'ai faim, j'ai droit à une collation et je sais où trouver de quoi répondre à ces faims qui me font peur : mon tiroir, mes placards…
Je lis vos commentaires et je vois que ce n'est simple pour personne, même avant d'avoir commencé, j'étais en stress, ce qui a généré ma plus belle EME depuis 8 semaines (humm la tablette de chocolat C... d'Or à la noix de coco)...
Encore une fois, je dois envisager cette étape avec calme et douceur puisqu'elle fait partie de ce chemin que j'ai décidé d'emprunter pour me retrouver.
Je m'oblige à penser "sérénité, bienveillance, expérience".
Merci à toutes pour vos témoignages, car même si on doit vivre ces étapes par nous même, se sentir moins seule face aux difficultés est d'une grande aide....
[quote=tupenses]
( Par ailleurs, le régime Dukan , n'a-t-il pas affaibli votre corps ?) c'est un régime que je n'ai pas pratiqué, c'est une question que je me pose.
[/quote]
Merci Tupenses
Le régime Dukan par son efficacité (13 kilos tombés sans gros efforts en 2 mois) m'a plutôt redonné la pêche, car forcément, avec 13 kilos en moins, on se sent mieux dans son corps. Mais c'est probablement une grosse illusion, car l'idée même de le reprendre, alors que j'en ai peut-être plus besoin aujourd'hui qu'il y a deux ans, me fait reculer, renâcler, freiner des quatre fers comme un cheval devant un obstacle dont il sait que s'il le tente, il va se blesser .... Ma tête dit oui à Dukan, mon corps crie non.