La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour,
J'ai toujours été considérée, comme une gourmande, une "bouche à sucré", comme on le dit chez nous. Je suis incapable d'avoir un paquet de biscuits ou une plaque de chocolat dans un placard chez moi...
J'ai commencé la phase d'expérimentation de la faim de cette façon : je saute le petit déjeuner et j'emporte avec moi au travail un paquet de 4 biscuits de petit déjeuner. J'ai fait ça deux jours de suite et je me suis vite rendue compte que la présence de ces biscuits dans ce tiroir me rendait dingue, et que je les ai mangé pour être tranquille avec cette sensation, j'avais faim mais j'aurais pu attendre encore un peu... Aujourd'hui je n'ai pris que des doses de soupe, et comme par magie, pas d'obsession alimentaire, et j'ai pu attendre d'avoir vraiment faim !
Je suis incapable de faire cette phase d'expérimentation en étant chez moi, trop de choses dans mes placards. Ici, au boulot, je n'ai rien du tout à part mes soupes, donc tout va bien.
Jusqu'à présent, mon parcours se passe "presque" normalement, mais je me sens vraiment impuissante quand cette obsession se manifeste. Une de mes amies me racontait qu'elle prenait un carré de chocolat chaque soir, et qu'elle remettait la plaque dans le placard... Mais comment fait-elle ? Comment peut-on se débarasser de cette obsession ?
Merci pour votre aide,
Suite à un gros coup de pompe mon médecin traitant m'a prescrit du magnésium et des vitamines. Le truc classique.
L'idée vient seulement de me traverser : si je supplée artificiellement à un déficit cela peut-il fausser mon appétence pour certains aliments ? En caricaturant, plus envie d'agrumes si vit. C. ou de chocolat si magnésium ?
Ne vaudrait-il alors mieux pas faire plus confiance au corps et renoncer au reste ? Si non, est-ce que je ne risque pas d'entrer dans un cercle vicieux, avoir de plus en plus de mal à identifier les signaux de mon corps ?
(Il y a aussi une réassurance dans le fait de prendre des compléments, non ? Peut-être un moyen d'achapper aux émotions ? Du style, si je suis en colère ou irritable c'est à-cause du manque de magnésium, et basta.)
Merci pour votre avis sur la question.
Merci pour votre réponse, si complète.
Tout est dans le titre...
Parce que je travaille de nuit, que j'ai quitté l'homme qui partageait ma vie, que j'ai déménagé, que je suis en pleine période de partiels... Je déraille.
EME sur EME, prise de poids sur prise de poids et EME stresseur poids.
Comment fait t-on pour faire le vide dans son esprit quand on a une peur panique d'arrêter cette course infernale?
PS : merci à Héliade, sans qui je ne serais pas revenue poster...
Coucou,
J'ai vécu ça très récemment : à 37 ans j'ai quitté mon mon mari, ma maison, déménagé et enfin repartie dans les études. J'ai vécu 1 an en chambre d'hôte car le lycée était à 120 km de chez moi. Evidemment, dans ces cas là impossible de manger équilibré, encore moins lorsqu'on est incapable de sentir la satiété et lorsqu'on ne connaît pas Line Coaching. Le stress me faisait manger pas mal de cochonneries (mais tellement bonnes !). J'ai commencé la Sophrologie pour gérer mon stress. C'est très efficace, et tellement agréable et reposant.
Pendant ce temps, j'ai retrouvé un vieux bouquin dans mes affaires (oui, changer de vie ça aide à mettre de d'ordre ). L'auteur était M. Zermatti. Un inconnu à cette époque mais qui promettait de maigrir sans régime. J'ai attaqué le livre par pur désespoir car à l'époque je grossissait à vue d'oeil. Donc pendant toute mon année d'études, j'ai pris mon temps pour lire le livre, bien m'imprégner de la phylosophie. J'ai décidé d'arrêter de me battre avec mon poids et de ne plus avoir aucun aliment tabou.
Ce que je peux te conseiller : faire une chose après l'autre. Je sais bien que ça fait drôle de changer de vie, surtout si c'est brusque, mais gère en premier le plus important pour toi, je suppose que ce sont tes examens. Les exercices respiratoires (sophrologie ou RPC) sont des excellents outils, il faut vraiment les utiliser et prendre le temps nécessaire.
Je te souhaite une bonne réussite, à tes examens
Est-ce qu'une personne régulée ne se pèse jamais? Mon père est régulé et ne se pèse jamais (à ma connaissance!) Par contre, ma grand-mere est régulée, a 92 ans et fait toujours le meme poids qu'a ses 20 ans, MAIS elle s'est toujours pesée 1 fois par semaine, 'juste pour verifier'. Tous les deux ont le meme poids qu'il y a des années.
Alors qu'est-ce que c'est, un rapport normal à la balance? Est-ce juste une question de personnalité - certains veulent quand meme vérifier leur poids (ca fait partie d'une bonne hygiene de vie), d'autres voient bien que tout va bien et donc ne ressentent pas le besoin de se peser 'pour vérifier' (ils sont moins 'control freaks' que les autres?!)?
J'espere que vous aurez une réponse à ces questions, que je me pose depuis des mois, des années meme!
Savylaeti
Se peser une fois de temps en temps ne me paraît pas révélateur de quelque chose, mais à la réflexion les personnes les plus régulées que je connaisse n'ont même pas de balance chez eux et ne se pèsent que chez le médecin!
Bonjour
J'ai commencé la méthode en juillet l'an dernier. Il y a des hauts et des bas, des découragements et des moments où j'avance. Même si j'ai généralement l'impression de ne pas y arriver, et que j'ai repris du poids dernièrement suite à un voyage organisé en Ecosse (dessert à chaque repas et bus toute la journée, c'est mortel ; si vous avez goûté au Sticky Toffee Pudding, vous savez de quoi je parle ! lol), je sais bien en même temps que je change.
Un de mes points noirs reste le fait de manger en pleine conscience.
Quand je mange avec moçn ami (nous ne vivons pas ensemble), je n'arrive pas à me concentrer sur le goût car il mange vite, beaucoup (bien sûr sans prendre un gramme, l'enfoiré ! ), et trouve toujours que je ne mange pas assez.
Quand je mange seule, j'ai encore besoin de lire ou regarder la télévision. Parce que le repas reste un moment très angoissant pour moi, finalement. Au début de la méthode, j'avais suffisamment de courage pour l'accueillir, et ça m'a permis de comprendre à quoi ça me renvoyait : les repas en famille, mon père en face de moi, la terreur que je ressentais à son égard. Je n'entrerai pas dans les détails. je crois que malgré le travail psychologique que je fais depuis de nombreuses années, cette angoisse m'étreint encore à chaque repas. Je mange pour ne plus être angoissée, et je culpabilise d'avoir trop manger parce que culpabiliser, c'est moins horrible que cette angoisse, cette terreur panique.
En ce moment, je ne veux pas me reconfronter à cette terreur. et pourtant je sais bien que c'est ce qui me fait trop manger.
J'ai toujours du mal à m'arrêter de manger. Arrêter de manger, c'est lever le nez de mon assiette, et le voir, et paniquer, angoisser.
J'aime manger, mais en fait j'aime surtout manger pour "m'enivrer", me caler, me "renforcer". Comme si manger beaucoup me rendait plus forte. plus je suis grosse, plus je le tiens à distance, c'est ma carapace. Mais plus je meure à l'intérieur.
Je ne veux pas vous faire peur, je poursuis mon travail thérapeutique et ai déjà dépassé beaucoup d'aspects difficiles de mon passé. Mais il reste ce point qui focalise encore mon angoisse, et qui revient forcément de manière récurrente : manger.
Merci Docteur, et merci les camarades de LC, pour votre soutien et vos conseils. Je suis très touchée.
Bonjour,
Aux questions "perception de la satiete" et "respect de la satiete" dans mon compte rendu, je me demande si je dois repondre faible ou forte quand je m'arrete de manger en ayant encore faim.
J'ai remarque que la seule facon pour moi de ne pas trop manger a table est de quitter la table avec un petit creux, mais dans ce cas la peut-on vraiment parler de respect de la satiete ?
Bonjour positivethinker,
Toujours pressé, n’est-ce pas ?
Je recopie ce que j’ai posté à un autre endroit :
La satiété est en effet difficile à identifier, puisque c’est une non sensation. La satiété est l'absence de la faim, l’état dans lequel on est lorsqu’on n’a pas faim. Il convient donc d’apprendre à identifier précisément la faim, et lorsque cette faim n’est plus là, même une petite faim, alors on est à satiété.
Mais ce n’est pas la satiété qui nous conduit à arrêter de manger : c’est ce qu’on nomme le rassasiement. On distingue le « rassasiement sensoriel spécifique », que j’appelle couramment le rassasiement gustatif, et le rassasiement global.
Le RSS est la fin du plaisir à manger un aliment. Il s’agit d’une sensation gustative. Ce qu’on mange est bon, nous fait plaisir, puis vient un moment où le goût de cet aliment cesse de nous procurer du plaisir. Nous y sommes ! (Remarque: si ce qu'on mange ne nous procure pas de plaisir, on ne peut pas percevoir le RSS: le plaisir à manger n'est pas un luxe, mais bel et bien une nécessité!)
Mais on peut avoir encore faim : on change alors d’aliment, c’est ce qu’on fait couramment dans un repas, et on continue à manger, autre chose. Vient un moment où plus rien ne nous fait envie : nous sommes arrivés au rassasiement global. Nous nous arrêtons de manger.
Le rassasiement global est à différencier du remplissage de l’estomac. Il consiste en un désintérêt pour la nourriture, et non pas à une distension gastrique, qui est trompeuse. Car de quoi l’estomac est-il plein ? De fromage blanc à 0% ou bien de chocolat ? Ce RG prend du temps : l’important est donc de manger attentivement, en dégustant, lentement.
Mais positivethinker, ne cherchez pas à aller plus vite que la musique ; prenez votre temps, détendez-vous ! Au stade du programme où vous en êtes, nous ne vous demandons qu’une identification « grossière » de la satiété. Ce que nous désirons, là, c’est que vous portiez votre attention sur ces sensations. De ce point de vue, ce que vous faites est très bien, puisque vous vous posez les bonnes questions, même si elles n’ont pas encore de réponse.
Quoi qu’il en soit, être capable de sortir de table sans être « rempli » ou en ayant une « petite faim », est une excellente chose. Poursuivez dans ce sens.
Bonjour chers docteurs et chers linecoachés!
Voilà, actuellement je vis un stress professionnel plus important que d'habitude, mais de toute façon les années passent et je ne trouve pas de solution à ce stress chronique qui me gâche la vie et génère bien sûr des EME en grand nombre...
Mon métier est dans le domaine de la santé, il est par nature assez stressant et prenant, mais je sens bien que ma façon d'appréhender tout ça ne va pas. Je me laisse envahir par mes angoisses, je me sens souvent "broyée" par mon stress.
Donc ma question : les exercices de pleine conscience (que j'essaie de pratiquer au moins une fois par jour) seront-ils une bonne façon de mieux gérer tout ça? En clair, faut-il que je m'y consacre à fond le plus possible, ou vaut-il mieux coupler avec, par exemple, de la sophrologie?
Je fais déjà du yoga depuis cette année, pour l'instant sans trop d'effet sur mon stress.
Concernant la sophrologie, j'ai l'impression assez floue que ce serait contraire aux techniques de pleine conscience, que ces 2 approches seraient incompatibles, mais je me trompe peut-être?
Merci d'avances pour vos éclairages...
Merci infiniment pour votre réponse, Monsieur Apfeldorfer...
J'ai pris note avec soin de vos conseils, pratique de longue séances de RPC ou de body scan autant que faire se peut, et je planifie l'achat du livre que vous me conseillez (en plus de quelques autres déjà prévus et conseillés sur le forum...)
Je me sens déjà beaucoup mieux, même s'il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir, la preuve ce soir avec un dévalisage du placard en règle lié à du stress professionnel et l'absence de pratique de RPC aujourd'hui. Mais globalement je me sens mieux, et votre réponse m'a permis de m'investir encore plus dans les pratiques de pleine conscience, y compris dans les instants difficiles.
Je garde en tête la possibilité de faire de la sophrologie, avec les précautions que vous évoquez à savoir ne pas chercher à étouffer les émotions.
Merci encore, bon week-end!
Mamzelzoï
Bonjour
Je reviens sur le site après une longue période d’absence et toujours le même problème. Certains diront que c’est le syndrome du perfectionnisme. Ça y ressemble mais je me demande s’il n’y a pas quelque chose d’autre.
Alors voilà.
Quand je suis en vacances ou que j’ai l’esprit « libre », j’arrive à prendre soin de moi, à appliquer la méthode et à être à l’écoute.
Le souci, c’est que dès que je reprends une activité normale, je suis comme prise dans le tourbillon de l’existence et plus rien n’a d’importance…
Avant, je faisais des régimes. Le résultat, c’est que je perdais beaucoup de poids dans mes périodes de disette et que j’en reprenais davantage dans mes périodes de « vie normale ».
Aujourd’hui, j’essaie de suivre mes sensations. Du coup je perds un peu de poids dans mes périodes de Linecoaching et j’en reprends un peu aussi dans mes périodes de « vie normale ».
Dans l’ensemble, je me suis stabilisée et j’ai même perdu un peu de poids. Pas grand-chose, mais c’est déjà ça.
Le bilan est positif : Je me sens mieux, je n’ai plus d’aliments tabous, je mange plus lentement et je savoure davantage.
Le problème, c’est toujours ces fichus émotions…
Depuis un mois et demi que je ne fais plus du tout attention à ce que je mange, tout va pour le mieux question dégustation et écoute des sensations. Je mange ce que je veux et c’est un vrai bonheur.
Mais, si j’ai le malheur d’avoir une EME, je n’ai pas du tout le réflexe de faire un exercice de respiration. Ce n’est pas quelque chose d’acquis dans mon quotidien.
Et je vais même pousser l’honnêteté jusqu’au bout : je n’ai JAMAIS réussi à faire un exercice de RPC pour une EME.
C’est plus fort que moi : je mange… Incapable d’affronter mes émotions.
Alors voilà, je ne sais pas trop quoi faire. Je vois bien que la seule barrière entre moi et ma perte de poids, c’est la gestion des EME parce que pour le reste, je m’en sors plutôt bien.
Mais je ne sais pas comment faire.
Il n’existe pas de réveil « attention, EME ! Fais tes exercices ! »
Je sais qu’il faudrait que je fasse un petit exercice de RPC tous les jours… Mais c’est encore le même problème. Quand tout va bien et que j’ai l’esprit « open », je fais mes exercices et je me sens bien.
Quand je n’ai pas la tête à ça, ce n’est même pas la peine de me parler de RPC. Je fais exactement comme je le faisais avant avec les régimes. Je me promets de m’y remettre le lendemain…
Donc j’en arrive à ma fameuse question :
Comment fait-on pour gérer ses émotions au quotidien ? C’est-à-dire, sans y penser…
Merci d’avance
Heliade
PS : J’ai écrit un article sur la méthode, si ça vous intéresse de le consulter : //www.lodysseedheliade.com/2012/02/un-avis-sur-linecoaching.html
Merci Isaverte pour ta réponse!
Il y a tellement d'habitudes à changer et cela n'est pas toujours facile. Je me rends compte que j'occupe toujours mon esprit par autre chose et cela m'emp^che de me concentrer sur ce que je fais. Que c'st difficile de faire le choses en conscience et d'éviter les distractions! De ne faire qu'une seule choses à la fois en pleine conscience.
Je vais selon tes conseils m'y entraîner petit à petit.
Bonne journée
Bonjour, j'ai commencé le programme bientôt depuis quatre mois et je cale. Au départ je n'avais pas de poids à perdre, mais étant en restriction cognitive forte, je voulais m'en libérer. Actuellement je mange de tout et je me sens bien plus relaxe. Hélas, les petits démons ont la vie dure et j'ai encore de la peine à me faire confiance. Quand je respecte mes sensations tout va bien. Puis vient une phase où je veux tester LC. Donc je mange un peu plus que ce dont j'aurais besoin. "Je me mens à moi-même" en quelques sortes, et à la fin de la semaine je me sens lourde et mal. Du coup la faim n'est plus vraiment au rendez-vous et je me régularise à nouveau. Mais dans ces phases de sensations de trop plein... j'angoisse complètement de grossir à nouveau. J'aurai tendance à me mettre en restriction, je m'en veux de vouloir tenter le diable, etc.
Je me pose alors deux questions?
Est-il normal d'avoir des semaines où on mange un peu plus (car on est fatigué ou stressé ou inquiet ou c'est hormonal) et qu'ensuite comme on se sent un peu lourd on mange moins?
Si oui j'ai de la peine à accepter cela, car j'aimerai me sentir toujours légère.
Ou alors pourquoi je cherche à tenter le diable en mangeant petit à petit trop?
J'espère que vous m'avez comprise??Je vous remercie de vos conseils.
J'ai parlé de la RPC car c'est un des outils mis à disposition sur LC qui va dans ce sens .. personnellement je ne fais pas de la RPC stricto sensus (je n'y arrivais pas vraiment car mon esprit partait sur complètement autre chose) mais j'ai essayé d'intégrer son utilisation (l'identification des pensées automatiques, l'ancrage dans le présent, l'acceptation des désagréments) dans mon quotidien. J'arrive ainsi plutot bien à identifier ses pensées automatiques pour pouvoir les écarter et les laisser s'éloigner sans m'affecter et j'ai aussi beaucoup travaillé sur l'acceptation du fait que je n'aurais jamais un corps de déesse, que mon corps aura l'équilibre qui lui convient et que si ça lui convient à lui, il vaudrait mieux que ça me convienne à moi car il est hors de question que je me prive de chocolat, de fromage ou de charcuterie pour le reste de ma vie ...
je travaille aussi sur la bienveillance et l'imperfectionnisme : J'accepte que ce ne soit pas parfait parce que de toute façon rien n'est parfait (et je ne vois pas pourquoi moi il faudrait que ce soit parfait si les mecs acceptent que leur boulot est imparfait .. c'est aussi ça l'égalité ...) et je dois avouer que ça me permet de me détendre pas mal même si j'ai toujours des périodes de stress ...
Bref je travaille sur moi .. et je dois avouer que discuter sur le forum, répondre aux interrogations des autres aide beaucoup dans ce travail et permet d'identifier de façon indirecte des choses sur soi.. parce que quand certaines disent des choses tu leur proposes une solution et en réfléchissant petit à petit tu te dis qu'en fait toi tu es pareil donc tu dois aussi essayer de faire ce que tu as conseillé puisque ça te paraissait une bonne idée:) (par exemple à force de répeter à plusieurs qu'elles n'étaient pas wonder woman, j'ai fini par l'intégrer pour moi aussi ...)
bonne continuation
Nikaia
Bonjour à toutes et tous,
Manger nous permet d’avoir un plaisir ou bien de diminuer un déplaisir, ce qui est une forme de plaisir.
On a du plaisir lorsqu’on mange lorsqu’on a faim, une faim modérée, et que ce qu’on mange correspond à son attente, son appétence. Lorsqu’on a une grande faim, on ne recherche plus un plaisir, mais l’arrêt d’un déplaisir, car la grande faim est une souffrance. Lorsqu’on a une EME, là encore, ce qui est recherché, c’est l’arrêt d’un déplaisir, la disparition d’une émotion et de pensées désagréables, pénibles.
Lorsqu’on s’interdit les aliments qui correspondent à notre appétence, on les désire de plus en plus. Tel est le schéma de la restriction cognitive. S’additionnant à la faim, le désir de ces aliments peut devenir irrésistible : on craque et on les mange. Mais alors, on n’éprouve pas de plaisir gustatif, simplement un plaisir de transgression. La culpabilité à franchir l’interdit, l’anxiété de grossir empêchent le plaisir gustatif, et la perception du rassasiement.
Ce que nous vous proposons, pour sortir de ces systèmes, c’est d’abord de mieux savoir identifier vos sensations alimentaires, et vos appétences ; c’est ensuite d’évacuer vos interdits, de faire disparaître la culpabilité et l’anxiété ; c’est donc de retrouver le plaisir de manger.
Lorsqu’on mange pour le plaisir, on peut s’arrêter lorsque ce plaisir gustatif se termine. Cela s’appelle le rassasiement sensoriel spécifique ou rassasiement gustatif. On s’arrête, parce qu’on sait qu’on retrouvera cet aliment aisément, dès que nos appétits nous orienteront vers lui. Mais que là, tout de suite, cet aliment ne nous fait plus envie.
Alors cerise, soyez patiente avec vous-même, prenez le temps de faire les exercices sur les sensations alimentaires, les exercices de consommation d’aliments riches. Ce sont eux qui vous sortiront de l’ornière ! Ne soyez pas si pressée, ne cherchez pas à aller plus vite que la musique.
Merci nikaia, lyphaé, chatoyante, pour vos sages conseils.