Aller au contenu principal
Retour à l'accueil du forum

La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching

Sujets de discussion du moment

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
21 mai 2012 à 09h
bonjour j aimerai retrouver l'historique des differentes etapes de lc que j ai pratiquées savez vous ou c'est trouvable sur le site? merci
2

merci Paquito

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
21 mai 2012 à 07h
Bonjour Ce matin, en me levant, j'ai eu une illumination. Mais je ne sais pas si c'est un éclair de génie ou une fulgurance de feu follet... J'ai fumé pendant huit ans pour diminuer mes crises de boulémie et réguler mes prises alimentaires. Le tabac me permettait de prendre de la distance avec ma vie, d'avoir un autre regard sur les choses, comme une mise à l'écart. Je faisais une pause cigarette...

Bonjour

Ce matin, en me levant, j'ai eu une illumination. Mais je ne sais pas si c'est un éclair de génie ou une fulgurance de feu follet...

J'ai fumé pendant huit ans pour diminuer mes crises de boulémie et réguler mes prises alimentaires.

Le tabac me permettait de prendre de la distance avec ma vie, d'avoir un autre regard sur les choses, comme une mise à l'écart.

Je faisais une pause cigarette le matin au réveil, pleins dans la journée, une avant manger, une entre chaque assiette, une après manger, une quand j'avais envie de grignoter...

En fumant, je cherchais à atteindre un état de bien-être.

Est-ce que c'est cela, le fait d'"être" plutôt que de "faire" ? 

Est-ce que c'est cet état, cette mise à distance, que nous cherchons avec la méditation ? 

Merci

Heliade

3

Merci beaucoup

Heliade

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
29 avr 2012 à 11h
Bonjour à tous, Quelque chose m’échappe. En effet, j’ai remarqué récemment (après plusieurs mois de linecoaching il serait temps…) que lorsque je suis « repue » je n’ai pas d’EME. Et pourtant mes émotions sont toujours là ! Est-ce que je les accepte mieux quand j’ai le ventre plein ? J’en suis à me demander si je mange assez aux repas même si j’ai la sensation d’être rassasiée (mais pas cette...

Bonjour à tous,

Quelque chose m’échappe.  En effet,  j’ai remarqué  récemment (après plusieurs mois de linecoaching il serait temps…) que lorsque je suis « repue »  je n’ai pas d’EME.  Et pourtant mes émotions sont toujours là !   Est-ce que je les accepte mieux quand j’ai  le ventre plein ?

J’en suis à me demander si je  mange assez aux repas même si j’ai la sensation d’être rassasiée (mais pas cette sensation de plein). Je me suis déjà posée la question  pendant les exercices sur la satiété mais cela ne répond pas à mon interrogation sur l'acceptation des émotions.

Merci d’avance pour vos conseils ou explications.

9

 

Heu, j’ai dû mal m’expliquer : on peut manger sans faim, par exemple pour se réconforter, ou en raison d’obligations sociales. D’accord donc avec pomdereinette.

Et comme je l’écrivais :

Mais ensuite, il convient de réécouter cette faim, d'attendre qu'elle revienne. On n'est pas obligé d'écouter ses sensations alimentaires en permanence, puisqu'on écoute aussi d'autres besoins, mais on ne peut pas se payer le luxe de ne jamais écouter ses sensations alimentaires!

Donc, d’accord aussi avec l’idée que ce qui fait grossir, ce n’est pas de rechercher le réconfort dans la nourriture, avec ou sans faim, c’est le fait de ne pas le trouver et de continuer à essayer, sans fin. La culpabilité de manger certains aliments, la peur de grossir, et toutes les émotions extra-alimentaires, sont en définitive ce qui fait grossir, le plus souvent.

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
13 mai 2012 à 22h
Elle m'a habitée pendant de longues semaines, dévastant tout sur son passage tel un ouragan qu'on ne peut arrêter. Elle m'était destinée puisque j'étais incapable d'aboutir à une perte de poids malgré ma pratique quasi religieuse de LC et des exercices proposés. Je l'ai dirigée vers d'autres envers qui j'ai nourri des envies de meurtre. Et puis sa violence m'a fait peur alors j'ai cherché à...

Elle m'a habitée pendant de longues semaines, dévastant tout sur son passage tel un ouragan qu'on ne peut arrêter. Elle m'était destinée puisque j'étais incapable d'aboutir à une perte de poids malgré ma pratique quasi religieuse de LC et des exercices proposés. Je l'ai dirigée vers d'autres envers qui j'ai nourri des envies de meurtre. Et puis sa violence m'a fait peur alors j'ai cherché à comprendre et j'ai lu le livre de Tich Nhat Hanh, lentement comme on déguste un met délicat. Je me suis imprégnée de la substance de ce livre et la paix s'est installée en moi. 

Et puis aujourd'hui, journées d'EME parceque je me suis pesée, et que j'ai constaté avoir pris quelques centaines de grammes et là,  ELLE est revenue violente comme au premier jour avec cette envie de m'agresser, de m'insulter de me rabaisser plus bas que terre, de me faire du mal et d'agresser tout ce qui bouge à côté de moi...En une fraction de seconde, je me suis dit "attention tu es en colère"! Et là, pas de cris ou hurlements, la tension a baissé d'un cran et tout est rentré dans l'ordre...Mais depuis cet épisode, je suis d'une tristesse épouvantable, envie de pleurer, découragement...Si j'avais laissé parler ma colère, c'est sur je me serais insultée, puis je m'en serais prise à mon mari qui à son tour aurait réagi...et sur qui j'aurai fini par rejeter la responsabilité de ma colère mais je n'aurai pas eu cette épisode de tristesse face à cette réalité qui me bouffe : 10 mois de LC, pas 1 seul gramme de perdu. Alors que vaut-il mieux colère ou tristesse ?

9

Juste un petit H.S. pour réponde au Dr A. : Diantre non. Mais je suppose que tout thérapeute, comme vous et le Dr Z., finit par se constituer une "boîte à outils" en piochant diversement.

Sujet actif
Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
10 mai 2012 à 18h
Bonjour à tout le monde… C’est ma première intervention depuis mon inscription il y a 6 mois, mais j’ai beaucoup lu et appris grâce à la communauté LC ! Je ne sais pas exactement ce que je souhaite obtenir en réponse à ce message… Mais j’ai un problème que je n’arriverai pas à résoudre toute seule, donc le mieux me paraît être de me tourner vers linecoaching, qui m’a déjà beaucoup aidée à devenir...

Bonjour à tout le monde… C’est ma première intervention depuis mon inscription il y a 6 mois, mais j’ai beaucoup lu et appris grâce à la communauté LC !

Je ne sais pas exactement ce que je souhaite obtenir en réponse à ce message… Mais j’ai un problème que je n’arriverai pas à résoudre toute seule, donc le mieux me paraît être de me tourner vers linecoaching, qui m’a déjà beaucoup aidée à devenir lucide vis-à-vis de moi-même, où la bienveillance est de mise face à ce qui peut nous faire honte devant nos proches, et qui regorge de conseils et de témoignages précieux…

Aujourd’hui je réalise qu’il y a quelque chose qui coince chez moi. Je pense que linecoaching, en m’initiant à observer plutôt que d’étouffer mes émotions, m’a permis de l’admettre, de constater que mon surpoids et mon hyperphagie ne sont que la partie émergée de l’iceberg. D'où le titre de ce message.

Je vais essayer d’être claire sans raconter ma vie.

En fait, j’ai toujours vécu dans un état d’anxiété permanent. J’ai appris à faire avec comme avec un membre boiteux, une partie de moi-même… C’est pour ça que j’ai du mal à mettre des mots sur ce ressenti.

Objectivement, je vis bien ; à 21 ans, j’ai de bons amis, des passions et des projets d’avenir, j’ai fait des études qui sont sur le point de m’ouvrir à un métier a priori intéressant, j’ai des convictions personnelles fortes, je sais être fière de moi… Mais il y a quelque chose qui coince chez moi, à l’intérieur, et qui coincerait toujours quelles que soient mes conditions de vie.
J’ai mis du temps à m’en rendre compte car cette anxiété/angoisse/détresse s’envole (totalement ou partiellement) dès que je passe du temps avec mes amis ou que je fais ce qui me passionne (or en ce moment je suis coupée de tous ces repères, car j’ai choisi de faire un stage loin de chez moi, dans une ville où il m’est difficile de rencontrer du monde, donc je n’ai pas de moment pour « relâcher la pression » : j’y reviendrai).

Et puis, j’ai toujours trouvé une forme de prétexte à cet état, un prétexte plus ou moins fragile auquel je me raccroche en me disant « une fois que ça sera passé, tout ira mieux » : une fois que j’aurai passé ce concours, déménagé, eu mon permis, bouclé mes études… ça dure depuis des années. Ça m’a permis de me raccrocher à quelque chose, à l’avenir, sans avoir à affronter le réel nœud du problème : moi-même, au présent. Je me rends bien compte maintenant qu’à me projeter sans arrêt dans un avenir fantasmé, je m’empêche d’être sereine au moment présent, j’accorde, en quelque sorte, une légitimité aux faux problèmes pour me pourrir la vie.

Et puis, évidemment, à la moindre contrariété, rien ne va plus. Tout s’effondre, je me retrouve dans l’angoisse, la solitude, le sentiment d’échec… Je me renferme sur moi (d’où mes crises d’hyperphagie qui peuvent devenir quotidiennes : peut-être que je suis dans un état d’EME permanent…), je procrastine même si je m’en rends malade, je ne fais plus rien, ce qui renforce la culpabilité d’être responsable de mon propre échec parce que je n’arrive pas à me bouger. Un cercle vicieux dont j’ai beaucoup de mal à me sortir une fois qu’il est en route. Heureusement j’ai des moments de répit quand je passe du temps avec mes amis (qui ne se doutent sûrement de rien vu que je suis apaisée quand je suis avec eux, je ne leur envoie donc pas de « signal de détresse »). Avec ma famille ce n’est pas pareil car il existe de vieilles blessures qui me maintiennent dans ce climat d’insécurité quand on est ensemble…

De mon propre chef, je suis partie pour quelques mois, j’avais envie de ce projet depuis longtemps. Forcément, tout ne se passe pas aussi bien que ce que j’avais imaginé mais, j’en suis consciente, c’est normal que la vision idéalisée d’un voyage se heurte à des contrariétés, des difficultés… Bref, je suis tombée depuis à peu près deux semaines dans le cercle vicieux que je viens de décrire, mais sans mes amis, mes attaches, pour me servir de béquille. C’est là que j’ai réalisé la distance entre la façon dont j’avais fantasmé ma vie ici et mon état d’anxiété permanente, envie de ne rien faire, sentiment d’échec… avec un effet boule de neige qui me fait appréhender des situations à venir que j’abordais pourtant plutôt sereinesement. C’est toujours la même rengaine, cette fois c’est clair que le vrai problème est à l’intérieur de moi, que je m’empêche d’être heureuse, ça ne peut plus durer et je ne peux pas y faire face seule.

Je pense – dites-moi si je me trompe – que linecoaching n’est pas la solution. LC m’a appris à contempler mes émotions et, comme vous le voyez, ça m’a beaucoup appris. Cependant l’objectif du programme est de dissocier les émotions du comportement alimentaire en apprenant à accepter ses émotions. Il ne joue pas ou peu sur les émotions elles-mêmes. Or, mes émotions sont tellement délétères que je dois plutôt travailler dessus en premier lieu, il me semble.

D’où finalement mes interrogations à la communauté LC et aux docteurs… que puis-je faire ? À qui m’adresser ?

D’autres personnes ici se reconnaissant sûrement dans ce mécanisme d’auto-pourrissage de vie, au moins en partie… non ? Je ne pense pas être un cas rarissime… Comment avez-vous vécu avec, détecté et combattu ce genre de problème ?

J’imagine que la solution la plus évidente est la thérapie. Mais je m’en méfie pour diverses raisons plus ou moins rationnelles et plus ou moins valables. Vous pouvez sûrement m’éclairer là-dessus, expliquer vos expériences…

D’abord, j’ai vu un psy quand j’étais môme suite à un traumatisme et c’était nul, j’y allais à reculons ; je ne sais si ça m’a fait du mal, mais certainement pas de bien. Je suis sans doute tombée sur une mauvaise personne mais ça suffit pour que j’aie des a priori négatifs (d’autant plus que j’ai aussi fait les frais de mauvais médecins dans diverses disciplines).

Une deuxième raison est plus rationnelle mais tient – je l’espère ! – à ma méconnaissance de ce domaine. La psychanalyse telle que conçue par Freud est d’une misogynie lamentable. Et je n’ai pas envie de confier ma tête à quelqu’un qui me jugera mal parce que je suis une femme. Eh non, je ne suis pas docteure, mais je sais que je ne souffre pas de l’absence de phallus, désolée… Qu’en est-il aujourd’hui, comment les psy (… chologues/chothérapeutes/chiatres : je ne maîtrise pas bien les nuances) ont-ils évolué concernant la condition des femmes ?


Enfin, qu’est-ce qui pourrait être intéressant comme variantes ou alternatives ?...
Que faire en attendant mon retour en septembre ?


Je crois que j’ai fait le tour, bravo à celles et ceux qui auront suivi mon monologue jusqu’à la fin !
Et merci de vos réponses !
(Même si je n’ai pas de réponses, c’est déjà un soulagement de mettre des mots sur mon ressenti et mes interrogations.)
 

16

Bonjour Kikiwi,

 

Je ne sais pas ce qui se passe, ce qui est  touché en moi (et peu importe) mais à chaque fois que je te lis , mes yeux se mouillent...Effet de miroir ?

Alors, je te remercie beaucoup, d'apporter de l'eau à mon moulin pour continuer à avancer sur la connaissance de moi.

 

Je suis contente aussi que mes propos//méditation aient fait tilt en toi (c'est ce que j'espérais)

Sache que si je t'ai aidée, la réciproque est vraie. D'évoquer ton anxiété, tes ressassements ça a fait - à moi aussi- tilt. Ce sont des aspects que je n'avais jamais vraiment creuser en tant que tels, ne sachant peut être pas par quel bout en parler....

 

Quand tu écris dans ton dernier post  :

"D’après mes lectures du forum, j’ai l’impression que la majorité des linecoachées sont des femmes qui courent dans tous les sens et n’ont pas de temps pour elles, souvent des mamans qui consacrent beaucoup de temps et d’énergie à leurs enfants.
Y a-t-il d’autres personnes comme moi qui, au contraire, ont du temps libre, mais n’arrivent pas à l’occuper de façon satisfaisante ?

Vous reconnaissez-vous dans mon cheminement ?"

 

Oui moi je me reconnais dans ton cheminement (ou dans une partie de ce que tu racontes). Entre, mes 18 ans et 40 ans, j'ai vécu essentiellement seule, souvent -vraie- célibataire avec comme toi des tas de questionnement sur ma valeur,  montant quand même petit à petit, desfois joyeusement desfois douloureusement  les marches vers du changement (tiens ça me rappelle quelqu'un !) du mieux être.

Quand tu dis que tu n'arrives pas à occuper ta vie de manière satisfaisante, c'est à dire ? satisfaisante selon  les critères de ton démon intérieur qui te dit qu'elle le serait si tu faisais ceci ou cela......comme chez les voisins chez qui c'est bien connu l'herbe est toujours plus verte.

Tu sais, l'essentiel c'est de réussir sa vie bien plus que de réussir dans la vie....Et avec toute l'intelligence que tu as, cette capacité à te questionner, à te mettre en mouvement de l'intérieur tu en prends le chemin de réussir ta vie...Tu es encore très jeune et tellement de belles  choses peuvent arriver...

Plus jeune, j'ai passé beaucoup de temps "à hiberner" , "faire du canapé" et refaire mentalement mon monde.....C'était aussi une manière de se confronter à soi, à ses émotions...et à construire sa vie. Donc ce n'est pas du temps perdu....Surtout si par ailleurs on a une vie amicale, d'étudiante (est ce indiscret de te demander ce que tu fais comme formation) etc.....

Depuis 12 ans, j'ai une vie d'épouse, et de mère mais pas que....Prendre du temps pour soi est fondamental. Je passe par ailleurs pas mal de temps avec LineCoaching !

Bon, j'y vais cela 5 minutes que ma fille m'appelle et après avoir passé ce temps avec toi, je m'en vais la voir.

Affectueusement,

Lorraine/Fabienne

 

Sujet actif
Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
15 mai 2012 à 09h
Bonjour, Cette réflexion me trotte dans la tête depuis un moment. Mon expérience personnelle et ce que je lis dans les différents forums sur la difficulté, le stress à vivre au quotidien me font me poser la question qui fait le titre de ce post. Est ce l’environnement qui a trop évolué, ou trop vite ou trop mal ? trop de travail ou pas de travail, un environnement professionnel exigeant n...

Bonjour,

Cette réflexion me trotte dans la tête depuis un moment.

Mon expérience personnelle et ce que je lis dans les différents forums sur la difficulté, le stress à vivre au quotidien me font me poser la question qui fait le titre de ce post.

Est ce l’environnement qui a trop évolué, ou trop vite ou trop mal ? trop de travail ou pas de travail, un environnement professionnel exigeant n’acceptant plus l’erreur. L’individualisme grandissant, même au sein des familles. La solitude pour certain(e)s.

Est ce l’éducation que nous avons reçu ? la perfection en toute chose, vis à vis du mari, des enfants, de la tenue de la maison, de l’environnement social, du travail, du boss, ….. et j’en passe beaucoup ET EN PLUS pour les femmes être féminine, douce, belle à regarder, bien maquillée, bien habillée …

Est ce notre manière d’y réagir qui est inadéquate ? nous aurions pu choisir l’alcool, la drogue ou tout autre échappatoire (trop de qqchose pour oublier ou s’oublier) ou nous aurions pu choisir de mener notre chemin sans prêter attention à toute les pressions/ injonctions extérieurs. Peut-être est-ce cela l’affirmation de soi, la confiance en soi ?

Comment trouver un équilibre au milieu de tout cela ? par quoi commencer ?

Vos réponses, pistes, expériences personnelles … devraient m’aider à me remettre en route.

Nos Drs préférés peuvent également par leur expérience donner leur éclairage sur le sujet.

 

J’ai hâte de vous lire.

 

 A bientôt.

21

Bonjour,

Merci pour ces précisions Doc, là je comprends mieux...c'est très interéssant : "Je veux surtout dire que nous avons 2 modes de fonctionnement : le mode « être » et le mode « faire »....."

Je disais que des fois j'avais du mal à accepter la vie comme elle est, je me sens engagée même si tout le monde ne pense pas que la culture est un engagement, moi je le vis comme ça et j'ai sûrement besoin d'un peu plus de recul car des fois les comportements humains me laissent dans une tristesse absolue, mais ça c'est aussi lié à mon histoire...

Sinon pour compliquer l'histoire il y a "être" et "avoir" et notre sociétée capitaliste a tendance à confondre les deux, je vous ennuie peut-être avec ses pensées....

Bon la culture, qu'est-ce que je pourrais vous faire passer, j'aime bien finir par une note de musique où des pensées où des paroles car comme j'ai dit pour moi l'art est un engagement, c'est une ouverture des champs de conscience...et c'est important.

I'm a fountain of blood
In the shape of a girl
You're the bird on the brim
Hypnotised by the Whirl

..........Bjork

Sujet actif
Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
05 mai 2012 à 15h
Je suis à l'étape du programme où je dois chaque soir renseigner le compte rendu de mes EME et je suis bien embarrassée. J'essaye à peu près de reconnaître ma faim, de me rendre compte quand je mange sans faim, etc. Donc, bien souvent, je prends l'ordi quand j'ai eu envie de manger alors que je n'avais pas faim, et j'ouvre l'écran à remplir pour les EME. Et là — blanc. Je n'ai pas l'impression de...

Je suis à l'étape du programme où je dois chaque soir renseigner le compte rendu de mes EME et je suis bien embarrassée. 

 

J'essaye à peu près de reconnaître ma faim, de me rendre compte quand je mange sans faim, etc. 

 

Donc, bien souvent, je prends l'ordi quand j'ai eu envie de manger alors que je n'avais pas faim, et j'ouvre l'écran à remplir pour les EME. Et là — blanc. 

 

Je n'ai pas l'impression de ressentir une émotion quelconque. Je ne suis pas vraiment agitée, je n'ai pas de tremblements, encore moins de sueurs froides et de tous les symptômes décrits. Je ne me sens ni en colère, ni frutrée, ni jalouse, ni fatiguée, ni RIEN : j'ai juste envie de manger quelque chose qui me fait envie.

 

Peut-être que je me cache des émotions plus profondes à moi-même, je n'en sais rien. Mais pour moi, je distingue très bien deux choses : 

- les envies de manger émotionnelles, qui font que je veux MANGER, n'importe quoi, mais manger, quitte à commencer le frigo en haut à gauche et à le terminer en bas à droite. 

 

- les envies de quelque chose, qui sont toujours liées à la présence de cette bonne chose. Deux exemples hier : une boîte de gâteaux Chamonix sur la table au boulot en fin de repas. J'en mange 2 par faim, et dix minutes après j'en mange 2 (ou 3 ? Je ne suis même plus sûre) autres, sans faim. Pas d'émotion particulière, juste les Chamonix qui me font envie. L'autre jour, je prends un petit morceau de chocolat en fin de repas (j'ai beaucoup de mal à me passer du chocolat en fin de repas). Je prends la moitié de la dernière barre qui restait. Ca me suffit. Eh bien, l'autre moitié m'a "appelée" depuis son placard pendant 1 heure, jusqu'à ce que je la mange, alors que je n'avais aucune émotion particulière dont je me sois rendue compte, juste l'hyperconscience de la présence de ce chocolat. 

 

Du coup, j'ai du mal à remplir les comptes rendus... et je me demande si je suis sur la bonne voie ! 

27

Magnifique, je vais essayer d'utiliser ton idée pour les bonnes choses que je vois régulièrement sous le nez.. Les bonnes choses sont à l'école (cuisine)

Je les prendrais à la maison et je les mangerais avec plaisir le soir.

Avec ce temps plutôt moche, les envies de manger par ennuis pointent leurs nez.. Faut que je me bouge..

Au plaisir de lire vos post

marily

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
17 mai 2012 à 20h
Existe-t-il un lien entre la profession et les troubles alimentaires ? Je suis surprise de lire que beaucoup de Llinecoatchées travaillent en milieu hospitalier, dans les métiers d'aide à la personne, dans les établissements psycho-sociaux.... Quel lien existe-t-il entre nos troubles alimentaires et notre profession ? Beaucoup d'entre-nous traînent ces troublent depuis l'adolescence ou même avant...

Existe-t-il un lien entre la profession et les troubles alimentaires ?

Je suis surprise de lire que beaucoup de Llinecoatchées travaillent en milieu hospitalier, dans les métiers d'aide à la personne, dans les établissements psycho-sociaux.... Quel lien existe-t-il entre nos troubles alimentaires et notre profession ? Beaucoup d'entre-nous traînent ces troublent depuis l'adolescence ou même avant pour certaines et en ont souffert depuis leur apparition qu'elle qu'en soit la raison. Etrangement beaucoup d'entre-nous nous sommes dirigées vers des métiers où l'on donne beaucoup aux autres, où la souffrance du corps et de l'esprit est présente et à laquelle on essaie d'apporter réparation ou soulagement mais où aussi malheureusement celui qui donne s'oublie complètement...Avons-nous eu espoir en eùbrassant ces professions de pouvoir trouver une solution à nos propres souffrances ou est-ce cette souffrance qui nous a poussé à vouloir soulager celle des autres ? Qui de l'oeuf ou la poule est arrivé en premier ?

Aujourd'hui je remarque autour de moi que peu de collègues sont régulées sur le plan alimentaire : toujours au régime et prêtes à adopter le 1er régime venu...mais oujours en train de craquer sur les croissants du dimanche matin ou sur les chocolats ou autres douceurs que les familles apportent.

Je remarque également que beaucoup de jeunes qui arrivent sont plus corpulentes qu'avant et prennet rapidement de nombreux kilos la première année de travail...

Voilà cétait quelque chose qui me trottait dans la tête depuis un bon moment.

Messieurs les Docteurs, avez-vous des statistiques sur le sujet et peut-être des pistes de réflexion ?

3

 

Bonjour capuccino,

Au siècle dernier, j’avais écrit un livre qui s’intitulait « Je mange, donc je suis. Surpoids et troubles du comportement alimentaire » (Payot Ed., Paris, 1991). Je développai alors la théorie de l’hyperempathie, un oubli de soi au profit d’un centrage sur le monde extérieur, et je faisais remarquer que les hyperempathiques s’orientaient vers les métiers qui permettaient de s’occuper des autres en s’oubliant. Ils mangeaient alors en excès, car manger est un moyen de recentrage sur son corps, un moyen de se procurer des sensations qui nous font prendre conscience, un moment, que nous sommes incarnés et vivants.

Alors, je suis très heureux que vous découvriez à votre tour ce phénomène !

S’occuper des autres est une générosité. Mais celle-ci ne doit pas se faire à son détriment. S’appauvrir (c'est-à-dire se négliger, se laisser soi-même en friche) pour enrichir les autres nous met vite dans la situation de ne plus rien pouvoir faire pour les autres. Il convient d’avoir une grande richesse intérieure afin d’avoir à donner aux autres, et augmenter sa richesse intérieure permet de valoriser ce qu’on donne.

Ceci dit, chez le personnel hospitalier, et dans bien des professions, bien d’autres facteurs conduisent à faire prendre du poids : des horaires irréguliers, des gardes de nuit, des repas pris au lance-pierre, une tension due à la responsabilité, la peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur…

Pour celles et ceux qui « ne savent pas faire », comme dit vb57, LineCoaching vous indique le chemin : il s’agit de s’intéresser à son monde mental, sans crainte, sans honte, et accepter sa nature d’Homo sapiens (sapiens ?), avec ses modes de fonctionnement étranges, qui ne correspondent pas, dans la réalité, à ces constructions morales dont on vous parle ici et là, du genre : il faut penser ainsi, il ne faut pas penser cela… Prenons-nous comme nous sommes, avec nos bizarreries mentales, car en fait, il n’y a rien de plus normal que d’être bizarre. N’ayons ni peur ni honte !

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
10 mai 2012 à 17h
Bonjour, Ma nouvelle activite est la faim retardee, pendant 4 jours. Mais a part le week-end qui ne dure que 2 jours, je ne peux pas pratiquer la rpc alors que je commence a avoir faim, car ma faim survient entre 10 et 11 heures environ. Je ne peux pas prendre de pause rpc avant 13 heures (alors que je suis affamee). Est-ce que cela va fausser l'activite ?
1

Bonjour Positivethinker,

Dans votre parcours alimentaire, vous n'êtes pas obligée de suivre les jours calendaires pour effectuer vos exercices. Si vous ne pouvez prendre de pause pour la RPC durant la journée, vous pouvez parfaitement faire l'exercice sur le repas suivant. Ainsi avec un compte-rendu rempli par jour pendant 4 jours qui se suivent ou pas, vous aurez comptabilisé tous les comptes-rendus requis.

Vous parliez du week-end, si il s'agit du seul moment où vous êtes totalement disponible pour effectuer les exercices de RPC, vous pouvez remplir votre compte-rendu les 2 jours de 2 week-ends consécutifs.

En espérant vous avoir aidée.

Claire de Linecoaching

Père d'espace de discussion
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Forums
La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
14 mai 2012 à 10h
Bonjour , Je me sens un peu perdue . J'ai terminé le programme , j'ai fait des progrès et obtenu des résultats mais je me rends compte que la route est encore longue et que certains vieux démons sont toujours là , ressurgissent. J'ai perdu du poids mais n'ai pas le sentiment d'avoir atteint mon poids d'équilibre : je mange encore assez souvent sans faim et j'ai du mal à respecter la satiété d'une...
Bonjour , Je me sens un peu perdue . J'ai terminé le programme , j'ai fait des progrès et obtenu des résultats mais je me rends compte que la route est encore longue et que certains vieux démons sont toujours là , ressurgissent. J'ai perdu du poids mais n'ai pas le sentiment d'avoir atteint mon poids d'équilibre : je mange encore assez souvent sans faim et j'ai du mal à respecter la satiété d'une part donc j'ai une marge de progression ça c'est pour les critères objectifs, d'autre part je ne cache pas que je le vis en partie comme un échec comme si c'était ma dernière chance et qu'elle avait échoué . Cette derniere pensée entraîne des émotions en chaîne : grand manque de confiance en ma capacite à changer de comportement alimentaire , culpabilité , anxiété , peur de regrossir , stresseur poids à gogo et conséquence inévitable je mange sans faim , je ne résiste pas à la tentation et je reprends du poids. Tout cela se situe dans un contexte de lassitude par rapport à linecoaching , je suis fatiguée de me demander si j'ai faim , si je respecte ma satiété , de faire attention a deguster ... rien de cela n'est encore automatisé et c'est très fatigant au bout de 6 mois , c'est également un contexte dans lequel la rpc me fait du bien mais où je ne parviens pas à la pratiquer en dehors des exercices du programme pour je ne sais qu'elle raison qui me dépasse. Avant de suivre puis tout en suivant linecoaching je suis une therapie avec un des membres du gros le docteur AC à Marseille J'y ai appris enormement et je pense analyser assez correctement la situation , je ne suis plus perfectionniste et ne panique plus par exemple dans cette situation que je décris, je ressens de l'inquiétude , du doute. Pour autant je ne parviens pas à respecter mes sensations et je manque encore énormément de confiance en moi sur le plan alimentaire . Je ne sais plus trop quelle attitude adopter . Comment rebondir ? Comment trouver un nouveau souffle pour parvenir à ce sentiment d'apaisement convoité qui me dira ça y est tu as fini le chemin, tu es régulée , tu as fais de ton mieux , tu as atteint ton poids stable . Je ne veux pas la perfection mais faire de mon mieux et en ce moment c'est l'inverse qui se produit . Que dois je faire , reprendre le programme à zéro ? certains points faibles ? ou retrouver la force ? Merci d'avance à tous pour votre soutien et aux docteurs et coachs pour leur présence bienveillante et pour ce site formidable . Billie .
5

 

Bonjour billie et tout le monde,

Travailler à s’améliorer n’est pas quelque chose qui se termine, puisqu’on ne devient jamais « parfait », puisqu’on peut toujours « faire de son mieux ».

Connaissez-vous les Parfaits, dans la religion cathare ? Ils étaient des Bons Hommes ou Bonnes Dames, qui menaient une vie ascétique, mangeaient végétalien, jeûnaient souvent, ne devaient pas avoir de rapports sexuels et ne pas procréer, car la matérialité de la chair était en soi mauvaise, et le mieux eût été que la vie disparaisse de la terre, et que les âmes s'en retournent dans le sein de Dieu.

On voit où la recherche de « perfection » peut conduire ! En fait, mieux vaut plutôt se témoigner de la gentillesse, de la patience, accepter qu’on puisse fatiguer et qu’on ait besoin de repos, de détente, de prendre l’air. Accepter l’imperfection.

Et accepter que les choses avancent à leur rythme, et qu’on ne peut pas aller plus vite que la musique. Comme vous le disent nikaia, danseuse, pommedereinette, les 6 mois de notre programme n’en sonnent pas la fin.

Le plus important, me semble-t-il, est que vous preniez de la distance par rapport à votre balance, que vous cessiez de vous stresser sur votre poids. Il convient d’avoir une vision souple de ce poids qui ne cesse de monter et descendre, habituellement dans une fourchette de 1 à 2 kilos, selon les rythmes de vie, alimentaires, hormonaux. Ce poids évolue lentement jusqu'à atteindre le poids d'équilibre, en douceur. Par la suite, l poids oscille autour du PE, sans qu'on fasse autre chose que manger selon ses sensations alimentaires, la plupart du temps.

Faites confiance à vos processus de régulation et remisez votre balance ! Occupez-vous de votre faim, de votre rassasiement, de vos appétences, là encore en souplesse, en acceptant qu’à certains moments vous ne les suiviez pas, et en acceptant ensuite de les suivre à nouveau.

Travailler vos points faibles me semble une excellente idée et c’est ainsi que nous avons conçu le programme : arrivé au bout du programme, on le poursuit, en se centrant sur les outils qui aident à travailler ou retravailler ces points faibles.

La vie continue, et nous marchons sur le chemin, en faisant de notre mieux. On ne peut pas faire plus que cela. Ce serait inhumain.

Webinar & Chats à venir