La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour,
Je viens vers vous que je lâche un peu prise et cela m'énerve. En fait ce qui se passe c'est que je maîtrise beaucoup mieux ma faim et ma satiété du coup je suis moins motivée pour continuer.
Je m'explique, ma prochaine étape est le "body scan" et cela fait au moins deux semaines que j'aurais du commencer et par manque de temps, par flemme je ne le fais pas et je n'avance pas car j'ai l'impression que je n'ai plus à apprendre, même si au fond de moi ce n'est pas possible.
Qu'en pensez-vous? Par rapport à votre propre expérience?
[quote=sagattine]
j'y arrive de temps en temps mais c'est loin d'être facile tous les jours.
[/quote]
Tout à fait! L'écrire, c'est 4 petits mots dans une phrase, mais le faire, ça demande du temps... et de la bienveillance.
J'ai passé plusieurs années dans le déni d'ailleurs, à refuser de voir que c'était devenu impossible d'avoir ce corps (pour peu que ça l'ait déjà été loll)
Merci pour vos commentaires, je suis contente si j'ai pu "rejoindre" quelques personnes.
Bonjour chers docteurs,
Je me pose une question : lors d'une prise de nourriture que l'on commence parce qu'on a vraiment faim, est-ce que le fait de dépasser sa satiété par plaisir des aliments que l'on nous sert devient une EME ?
Et donc faut il traiter le phénomène par EME-Zen ou tout autre outil que vous proposez pour résoudre cette envie ?
Ou est-ce que les EME interviennent "seules", isolées des "vraies" prises alimentaires ?
Merci d'avance de votre réponse, et bon samedi
Bonjour Tyene,
Effectivement, un repas peut commencer dans de bonnes conditions et se terminer en EME.
Notamment, lorsqu'on porte une attention trop anxieuse sur le respect de la satiété. Dans ce cas, le dépassement de la satiété déclenche l'EME.
Il est important d'observer ses sensations alimentaires. Mais la motivation qu'on y met en modifie le résultat. La recherche de plaisir et de confort permet de mieux respecter sa faim et sa satiété que la recherche de la perte de poids.
La santé, la beauté peuvent être des valeurs pour une personne, mais pour mettre en place le comportement alimentaire qui permettra d'avancer dans le sens de ces valeurs, l'objectif doit rester la recherche de plaisir et de confort.
Bon courage.
JP
Bonjour,
Je vous expose mon problème.
Je suis partie 10 jours en vacances dans ma famille. J'avais décidé de ne pas me prenre la tête avec la méthode. Le programme de ce type de vacances est composé de repas familiaux et amicaux tous les jours, donc essayer de gérer mes sensations mais sans rien de plus.
Et en fait j'ai oublié Linecoaching! Totalement... Plus aucun réflexe d'arrêter de manger quand je n'avais plus faim. Je me suis remise à manger au réveil ce qui ne correspondait même pas à une obligation sociale... Et je crois que pendant les 5-6 premiers jours je ne me suis même pas rappelée que j'étais inscrite! (magnifique acte manqué!) A la fin j'ai repris un peu de contrôle sur mon alimentation, mais surtout pour me donner bonne conscience je crois. Je suis rentrée et à l'heure habituelle de ma séance de pleine conscience cette étape m'est revenue! Je l'avais totalement zappée!
Bon ,j'ai dû quand même me réguler à mon insu car je n'ai pris qu'à peine un kilo.
Outre les multitudes d'analyses psychologiques que je fais moi même sur le pourquoi de cet arrêt, je suis surtout bien à la peine car je galère à reprendre le programme . Deux jours à la maison à me sermonner pour m'y remettre et aujourd'hui c'est reparti mais je mange sans faim, par tentation... J'ai l'impression d'avoir régressé. (J'ai 2 mois de parcours derrière moi)
Deux questions: avez vous déjà vécu ça? Vais-je réussir à me reposer dans ma réflexion?
Et alors quand on arrête définitivement? On a cette sensation de perte des limites ou c'est parce que je ne suis pas assez avancée dans mon parcours?
Merci à vous.
Deux questions: avez vous déjà vécu ça? Vais-je réussir à me reposer dans ma réflexion?
Et alors quand on arrête définitivement? On a cette sensation de perte des limites ou c'est parce que je ne suis pas assez avancée dans mon parcours?
Je vais te répondre simplement parce que j'ai eu mon temps de pause après 2 mois de LC et cça a duré 1mois et demi. Après les fêtes, impossible de m'y remettre. J'avais repris ce que j'avais perdu en kg et un kilo de plus ... bref, ça n'allait pas. Je sentais que psychologiquement parlant c'était vraiment pas le top ...
Puis je suis passée sur le forum, j'ai lu le blog de deux ou trois amies (celui d'Ingalill et de caricole particulièrement) et elles ont l'art de me motiver. Le lendemain, j'ai pas pris de petit déj en m'écoutant, j'ai pas fini mon repas de midi parce que j'avais plus faim et le soir j'ai utilisé une assiette de dessert au lieu d'une assiette normale ... bref petit à petit, j'ai fait des petites choses qui m'ont remis dans le bain.
J'ai même réussi à faire une ou deux RPC de 15 min.
Et depuis, je fais 1h30 de sport, je mange dans ma petite assiette parce qu'elle me suffit et que j'ai pas l'impression de jeter, ni envie de me servir une tonne ... J'ai pas reperdu du poid mais je me sens bien.
Fait une pause! Détend toi! Ma coach m'a dit que c'était normal de faire une pause ... Il faut! C'est essentiel je pense! Ne culpabilise pas, la méthode t'attend.
Bon courage.
Fraise.
bonsoir
comme il est demander dans un outils emotionnel je crois il faux formuler une lettre a un proche.
j'ai essayer de le faire mais cela me fait surgir des emotions, et je pense savoir pourquoi je m'accroche a ses kilos.
en effet j'ai toujours etait comparer a ma soeur, c'est ma jumelle elle est fine elle s'est s' arreter de manger quand elle n'aime pas ou n'a plus faim. chose que je ne sais pas faire.
donc depuis petite on me dit que je suis la grosse pour nous reconnaitre.
maintenant il n'y a plus de comparaisont mais j'ai l'impression que sait moi qui la laisse sur son pied d'estalle, j'ai du mal a me sentir aussi bien qu'elle.
elle a de la prestence, de la conversation, pas mal d'amies,et moi je suis timide donc j'ai du mal a aller vers les autres, je l'admire pour cela est aimerais avoir un peu de son aplomb.
même si au jour d'aujourd'hui on c'est un peu eloignés je reste fidèle a ca et surtout je fais en sorte de la laisser la plus belle la plus mince la plus tout en quelques sortes.
avez vous des trucs pour arriver a arreter cette loyautes qui n'a plus lieux d'être.
merci bonne soirée
D'emblée, ce qui m'est venu comme "truc" en te lisant, c'est d'améliorer ton estime de toi. ainsi, même si tu n'arrives pas tout de suite à te défaire tu fais que tu trouve ta soeur mieux sur certains points, tu pourras te trouver des trucs où c'est toi qui sera mieux. Cela équilibre le temps de se défaire du réflexe de comparer :)
Ensuite, je comprends que le statut de "grosse" est venu de l'extérieur et ensuite tu as fini par l'intégrer. Alors je te suggère un exercice de symbolisation dans lequel tu remttras ce "statut" aux personnes concernées. Ce peut être par le biais d'une lettre et pas obliger de leur remettre en vrai :)
Bon, maintenant, je sais que ce genre d'exercice concerne mes croyances. Pour moi c'est efficace, alors tu zappes si ça te convient pas hihi.
Comme aguamaria, je trouvais ton pseudo... comment dire... bizarre :) Mais là je comprends mieux l'aspect loufoque que tu voulais lui donner.
bises
Hello,
je continue encore à me poser des questions sur la bonne logique de LC. Si je comprends bien je m'accepte mieux même si je n'ai perdu qu'1kg, donc j'ose plus (notemment au niveau vestimentaire) or les autres me voient comme avant puisque je n'ai pas réellement changé. Cet excès de confiance n'est-elle pas negative ?
En effet j'ai toujours préféré être honnete avec moi même (parfois exessivement) pour ne pas avoir à subir les critiques des autres (puisque je me les suis déjà faites). Alors si j'ai plus confiance en moi, j'ai peur de me surestimer et du coup tomber de haut.
Comment je peux trouver le juste milieu, sans ma chère amie la balance pour me remettre dans le vrai ?
Bonjour Nanna
Si tu oses plus c'est que tu as changé ... le physique n'est pas seulement une histoire de kilo
Ce que les autres voient, c'est un mélange de la réalité physique + tout ce que l'on met autour : les couleurs qui attirent l'oeil, les couleurs qui masquent, les formes qui mettent en avant ou cachent mais aussi le maquillage, la coiffure, la personnalité, le sourire, la posture (les épaules, le regard...)
Etre honnête avec soi même cela va dans les deux sens : c'est accepter ses faiblesses et ses qualités ... on dit qu'il est plus facile de voir la paille dans l'oeil du voisin que la poutre dans notre propre oeil .. c'est vrai dans les deux sens ... certains ne voient chez eux que les défauts (ce sont les perfectionnistes jamais satisfaits : et nous en faisons pour la plupart partie) et d'autres au contraire ne se voient que des qualités (et pensent que c'est toujours la faute des autres) ... alors qu'on est généralement beaucoup plus lucide avec les autres : on voit aussi bien leurs qualités que leurs défauts (voire, plus leurs quaités que leurs défaut)
D'une manère générale, je pense que LC c'est non seulement un "non régime" mais surtout un apprentissage ... c'est apprendre à s'écouter et à s'aimer ... et cela libère beaucoup de chose en nous ... en plus l'absence de restriction fait que nous sommes avec les autres et pas à coté ...
personnellement j'ai perdu un peu plus de kilos que toi (4 environ) mais comme j'en ai beaucoup plus à perdre (idéalement je devrais perdre la moitié de mon poids de départ ... mais 1/3 serait parfait à mon avis) ça ne se voit pas encore .. mais je sais, je sens que je suis différente, et autour de moi, mes collègues de travail n'arrêtent pas de me le dire ... hier un collègue que je n'avais pas vu depuis 3 semaine m'a dit que j'étais super élégante en ce moment .. et la collègue qui était avec nous a continué sur le même thème ...
C'est vrai que j'ai changé .. j'ai décidé de me réapproprier mon image .. je fais plus attention à moi, j'essaye de me maquiller (pas grand chose .. juste les yeux mais rien que ça, cela fait une différence), je remets des bijoux (alors que j'avais arrêté depuis longtemps) ... je m'occupe aussi plus de mon corps en le bichonnant avec des crèmes (et le massage qui va bien avec) ... en terme de vêtement je n'ai pourtant rien changé (puisque je souhaite maigrir, ce n'est pas vraiment le moment d'acheter des choses) .. mais mon attitude à changer, j'accepte aussi de ne pas être parfaite .. et je peux donc mieux prendre des compliments que je pensais non mérités, je prends de l'assurance, et je "projette" quelque chose que les autres perçoivent ... et c'est cela qui compte au final!
Bonne continuation
Nikaia
En ce moment je me pose une question:
Est-ce que le stress peut donner faim?
j' ai l'impression que oui, comme je passe pas mal de temps à m'observer depuis que j'ai commencé la méthode.
Ma faim peut-elle changer selon l'environement que j'ai ou selon la confiance que j'ai dans une situation?
là je ne parle pas d'eme, car je le ressens au niveau du ventre, et la sensation peut devenir une "grosse faim"...
j'ai l'impression que quand je suis calme j'ai "moins faim"... Est-ce possible?
Bonjour,
Ce fil de discussion est très intéressant. Même en l'ayant beaucoup "travaillé", la différence entre faim et EME n'est pas toujours facile à faire. Longtemps, j'ai identifié des crises de fringales comme des crises d'hypoglycémie, qui survenaient d'ailleurs toujours longtemps après le repas (au moins 3 heures). Pour surmonter le malaise, je mangeais... beaucoup. Or, je me suis rendue compte que si je partais faire du sport, la crise passait aussi, et même un peu plus vite... Donc ? Donc ces malaises, c'était sans doute une manifestation physique et intense (tremblements, blancheur, etc...) d'une émotion, mais pas la faim...
Avant je m'interdisais de manger des sucres rapides le matin pour éviter cette crise "d'hypoglycémie". Maintenant, depuis que je sais que ce ne sont pas des crises d'hypoglycémie mais des EME, je réapprends à manger des sucres rapides quand j'ai faim, à les déguster, et surtout à ne plus m'en priver... et c'est assez incroyable, mais je n'ai plus de fringales. Cela fait plusieurs mois, en tous cas, que je n'ai plus eu ce genre de malaises.
Un autre exemple : le matin, j'ai toujours du mal à identifier la faim. Je ne sais pas trop... je pense qu'en général, j'ai surtout envie de manger, pour partir au boulot rassurée, le vrai mot serait "rassénérée"...
En fait, si je bois tranquillement mon café, j'ai déjà beaucoup moins envie de manger ensuite.
Mais la question se repose très vite...
Après le café, c'est la course du matin : je dépose le petit à l'école, je cours prendre mon train. J'ai envie de manger. La question m'obsède : je m'arrête à la boulangerie ou pas ? je prends une barre de chocolat au point presse de la gare, ou pas ? J'attends d'être arrivée au boulot et je vais au distributeur, ou pas ? Cette obsession me fait honte, m'énerve, et avive mon envie de manger... Avant, je mangeais dans la culpabilité et commençait bien mal ma journée. Maintenant, j'ai un test infaillible. Arrivée à la gare, je prends un vélo pour me rendre au boulot. Ces 5 mn de vélo, avec une petite côte et une grande bouffée d'air, c'est l'assurance, en arrivant, de savoir si j'ai vraiment faim ou pas. Et bien souvent, non, je n'ai pas faim. Ce qui est logique au regard du repas du soir, seul repas familial de la journée toujours plus copieux que les autres...
Ces 5 minutes de vélo, c'est ma RPC à moi, mon moyen de reprendre possession de mon corps et de mes sensations. Bien sûr, je sais qu'il me faudra bien un jour mieux maîtriser la RPC... On n'a pas toujours un vélo près de soi... ! Mais j'ai l'impression, avec cette expérience quotidienne, de mieux maîtriser, petit à petit, ce qui relève de l'envie, et ce qui relève de la faim, la vraie, la belle !
Lily
Mes trés chers coach, j'ai 25 ans, 12 kilos à perdre, j'ai suivi le programme 4 jours puis j'avais abondonné, mais je vais faire confiance a cette méthode encore un peu et voir ce que ça donne.
je n'ai pas d'accés internet le soir en rentrant du boulot, et c'est surtout à ces moments de la journée quand je me retrouve seule chez moi que j'ai du mal à suivre, j'ai plus de risque de craquer et je mange plus à ces moments là.
Alors que faire ?
Et autre point important, quand je dois manger jusqu'a satiété, je mange à moins de 5 ou 6 minutes au lieu des 20 précieuses minutes, car j'ai l'impression de ne plus ressentir les signaux de la faim au bout de 4 ou 5 petites bouchées, alors est ce normale ?
Je vous serez trés reconnaissante si je pouvais avoir des réponses à ces interrogations...
Merci par avance.
merci beaucoup Monsieur G. Apfeldorpher,
Ce sont de précieux conseil, et j'en prend note.
Bonjour
Je commence tout doucement à me remettre à la méthode, après quelques mois où je n'arrivais plus à m'y inscrire. Je crois que j'avais besoin de temps pour intégrer les différentes expériences proposées, de me les approprier.
Je m'y suis remise car je sentais que je recommençais à perdre le contact avec moi-même. Question alimentation, je pars un peu en vrille en ce moment.
Je travaille actuellement dans un service de Protection de l'enfance, avec une charge de travail énorme, et une charge émotionnelle très importante également. J'ai constaté que nous survivions grâce au stress. C'est un peu "marche ou crève", beaucoup de collègues démissionnent ou tombent en maladie pour de longs mois.
Les gens tiennent aussi grâce à la convivialité, l'humour et... le chocolat, les gâteaux, tout ce qui peut procurer une sensation de réconfort et de fournir l'énergie suffisante pour continuer.
Donc beaucoup de collègues prennent du poids, et je crois que je commence à faire de même.
Je recommence cette méthode LC, avec la RPC, et c'est comme si ça me faisait m'arrêter dans cette course folle. Mais du coup, je me sens comme bloquée, tétanisée. Je n'arrive plus à suivre le rythme, à faire tout ce que je dois faire. Je ressens un lourd fardeau, je suis fatiguée, j'ai envie de m'arrêter, de dormir. J'ai l'impression que si je m'arrête, plus rien ne me fera redémarrer.
Le stress ici est une euphorie qui nous "shoote" et nosu permet d'accomplir notre tâche (avant de sombrer totalement en burn out, certes).
Je ne sais pas comment à la fois prendre ces espaces de respiration, le contact avec moi-même et continuer à faire tout mon travail.
Je ne suis pas sûre d'être claire, mais j'imagine ne pas être la seule à vivre un stress permanent au travail. et encore n'ai-je pas d'enfants qui réclament toute mon attention le soir en rentrant.
Comment puis-je faire pour ne pas être dans le "tout ou rien" ? quels conseils pourriez-vous me donner ?
merci et bonne journée
Clémentine
Bravo Clémentine, prendre soin de soi dabord. Sinon qui le fera? pas notre employeur!
POur nous c'est de pire en pire cette année seule 2 personnes peuvent être en vacances en même temps, nous avosn des enfants en bas âge et alors?????alors rien, les enfants iront en colonie de vacances. Les vacances pour quoi faire dailleurs? être heureux quelques semaines en famille pendant les vacances scolaires???? les clients dabord.
Je vais travailler ce thème en tcc tiens.
Bonsoir,
je suis désolée mais je viens de rentrer et j'ai loupé le chat de ce soir sur les difficultés de la RPC.
J'ai acheté le livre et le CD du Dr André "méditer jour après jour". En faisant un exercice cet AM (qui ressemble à 2 gouttes d'eau à celui du site LC), j'ai réalisé à quel point TOUT ce que je vis au quotidien est chargé d'émotions. Je suis littérallement submergée d'émotions et lors de mes exercices de RPC je pleure presque à chaque fois comme une fontaine, c'est complètement dément. J'ai le souvenir, après un formation sur l'accompagnement du mourrant (hé oui c'est comme ça que l'on disait dans les années 80) et l'utilisation de l'analyse transactionnelle, avoir pleuré 3 jours et 3 nuits...
Il est normal de ressentir des émotions mais à ce point-là, ça m'interpelle. J'ai l'impression qu'en plus de porter ma souffrance, je porte aussi celle de ceux que j'aime et que je ne suis qu'une plaie béante qui ne refermera jamais. La colère est moins présente chez moi mais quand elle se manifeste, c'est de la rage. Par contre, chez moi, les émotions positives sont plutôt tout en nuances, surtout pas d'excès.
Est-il normal de vivre ce type d'émotions quotidiennement et croyez-vous que la pratique de la RPC pourra soulager ma souffrance ?
Bonsoir Capuccino,
je ne sais pas si la RPC est la panacée, mais très certainement qu'elle peut apporter un apaisement côté émotions. Quand on est hyper-empathique, il faut bien trouver un moyen de laisser passer les émotions qui ne nous sont pas destinées mais qui malgré tout nous touchent. Je ne suis pas une super praticante de la RPC, mais je lui trouve plein de bons points et je vote pour. J'y crois ferme. C'est quelque chose que l'on possède tous, qui ne coute rien et qui amène toujours quelque chose de positif. Le jour où je maitriserai mieux, je suis prête à l'enseigner à mes enfants. je suis persuadée que même à petite dose c'est profitable.
Avoir des émotions c'est un beau cadeau, mais lourd à porter. Et il y a beaucoup de personnes qui le vivent au quotidien. C'est une réalité, mais très inconfortable, et parfois mal vue, considérée comme une faiblesse (on ne se maitrise pas, toujours le contrôle, ah).
Je suis comme toi, à fleur de peau, une vraie éponge à émotions, avec des antennes de détection très efficaces. Je sais que depuis quelques années, je me blinde dans certaines situations pour éviter de trop encaisser les émotions pénibles des autres, pour éviter de me trouver débordée et craquer par la suite. Mais du coup, je me coupe de tas de choses et ça me déplais. J'espère beaucoup que la RPC m'aide à réguler et m'évite ce "blindage" de protection.
Si C. André et d'autres, comme Jon Kabatt-Zin, proposent cette technique pour éviter les états dépressifs, je pense que l'on peut y voir un outil bienveillant et puissant pour traiter l'hyper-émotivité avec efficacité.
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En tout cas je te féléicite pour ta perte de poids mais surtout pour la sérénité face à la nourriture.
J'avoue que ce n'est pas encore ça de mon côté ce qui est normal mais je me sens quand même plus à l'aise et fais beaucoup moins d'EME. J'ai beaucoup moins de frustrations et je me fais plaisir.
J'avais pris 2kg en début de programme et j'ai perdu 2,5 kg donc je suis quand même satisfaite...
La seule que je n'arrive pas à maîtriser ce sont les bonbons, difficiles de manger ces petits truc avec faim mais uniquement par gourmandise, heureusement je n'en ai pas souvent à portée de mains...