Les envies de manger émotionnelles
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Bonjour à toutes et à tous
j'avoue pour le moment que les EME ça ne me parlait pas trop. Si je n'ai pas faim on peut mettre n'importe quoi sous son nez, rien ne me dit rien !
Je découvre qu'apparemment je fais quand même des EME quand vient le soir, des EME et des EBE comme je les appelle, mes Envies de Boire Emotionnelles.
Je réalise que je passe des journées relativement sereines (et encore plus depuis que je suis revenue sur le site car je mange plus à midi) face à la nourriture ou à l'alcool qui lui ne me dit rien du tout en journée mais quand le soir arrive tout change. A l'époque où je fumais d'ailleurs, je passais la journée sans une cigarette mais dès que je quittais mon travail et montait dans ma voiture, je prenais la première et quasiment tout le paquet y passait avant que je me couche. Et tous les soirs, je me disais que c'était vraiment dégueu ce goût dans la bouche, cette langue pâteuse et sèche, l'horreur quoi mais tous les jours je recommençais donc EFE à l'horizon. Un divorce a réglé ce problème. Je pense que l'angoisse du retour à la maison créait cela mais voilà ça c'est transformé (je le réalise 25 ans après) sur la nourriture que je pourrai me venger. L'alcool faisait déjà partie de ma vie de façon bien plus importante qu'aujourd'hui.
J'imagine que la relaxation serait une des réponses à tout ça mais je pense aussi que c'est bien plus profond que ça. En fait j'aurai envie d'une réponse (moi qui veut tout savoir !) à cette situation d'angoisses en fait qui se réveillent le soir et me fait faire n'importe quoi.
Connaissez vous cette situation ?.
pour compléter voici un lien que je viens de trouver pour les compulsives du soir
//www.linecoaching.com/maigrir/dossiers/comportement-alimentaire/10-conseils-pour-manger-moins-le-soir
Bonjour,
En me promenant dans la rue hier, j'étais bien, je n'avais pas faim, pas d'EME particulière. Et puis j'ai croisé une odeur, celle d'une crèpe au chocolat que mangeais avec délice un passant...et là, EME...alors je me suis mise à penser à toutes ces odeurs qui donnent envie de manger quand on n'a pas faim : boulangerie, odeur dans une cuisine, restaurant etc...finallement, je me suis dis que j'en avais déjà (à peu près conscience).
Par contre, ce dont je n'ai pour l'instant pas encore trop conscience, c'est tous ces bruits qui provoquent chez moi des EME. Je ne parle pas des bruits des aliments en bouche ou dans la main, une fois que l'on a déjà décidé de manger ; mais de tous ces petits bruits en amont qui déclenchent des EME alors que je n'ai ni faim, ni emotion particulière. Comme un genre de "conditionnement" à manger.
Par exemple, le bruit de la petite cuillère qui s'entrechoque contre les paroi de la tasse à café. Quand j'entends ce bruit, en passant devant un café dans la rue, ou chez moi, cela me donne une irresistible envie de café et du carré de chocolat qui l'accompagne.
Mon but n'est pas d'empecher que ces bruits me fassent manger, mais tout simplement d'en prendre conscience quand je les entends et que je n'ai pas faim à ce moment précis, pour pouvoir ensuite savourer en toute conscience...
Pour ma part, j'en ai plusieurs, en voici quelqu'uns :
-le tintement de la petite cuillère dans une tasse
- le bruit du doigt qui fait "poc" sur l'opercule en ouvrant un pot de Nut***.
- le bruit du pain qu'on rompt
-le bruit de la chantilly industrielle sous pression
Si j'en trouve d'autre, je viendrais les écrire ici,
Avez vous également des bruits qui déclenchent chez vous des EME et qui vous appellent à manger ?
Si j'entends une chips ou autre crackers croustiller dans la bouche de quelqu'un; en fait rien que d'y penser ça me donne envie !
J'essaierai d'observer si des bruits peuvent susciter des EME, mais c'est vrai que je suis très sensible sur le plan odeur et visuel en tout cas.
Cela fait 1 mois que je fais attention que jj evite de rentrer dans mes compulsions alimentaires et la je n'a i rien pu faire. Mes enfants ado ne se supporte plus et mon comportement à la nourriture se dégradé dans ces moments là. Apero à 4 jamon ibérico pain tomate et oui je vis en espagne. Et la débordement jambon vin pain fromage sans compter et sans déguster. Je m en veux énormément, j ai hâte de trouver le moyen de surmonter ses ÈME.
Cela dure depuis 2 ans et j'ai pris 12kg. S acumulant au kilo en plus bien sûr.!,
Je suis déçu de moi même encore ce soir!
oui Nath, tant que tu restes sur l'attitude de contrôler tes envies de manger émotionnelles, de les maîtriser, de les gérer,e tc....
cela ne fait que préparer des compulsions, qui sont un peu le résultat de cette lutte inutile contre les envies de manger émotionnelles, qui en soit est un principe tout à fait normal
avoir l'impression de maîtriser, c'est rassurant pour notre tête
mais notre émotionnel, lui, a surtout besoin de se calmer
en mangeant, notamment...
il n'y a pas grand chose qui puisse empêcher ce besoin de se calmer, car c'est une fonction essentielle et saine du psychisme humain
que ça prenne le pas sur l'envie de contrôler son comportmeent alimentaire est plutôt un bon signe de santé mentale en fait.....
c'est en amont qu'il faut travailler : sur la tolérance émotionnelle, pour avoir moins besoin de tout contrôler et calmer à l'intérieur aussi
et puis assouplir tes exigences en terme de comportement alimentaire
le corps est très souple : l'équilibre alimentaire se fait sur une dizaine de jours et les apports énergétiques se régulent sur plusieurs jours aussi
il est donc très épuisant et absurde de vouloir sans cesse contrôler tout ça, il suffit de s'écouter
mais je sais bien que cela n'est pas facile, car contrôler, maitriser c'est plus rassurant
s'écouter, c'est plus......flou
mais c'est la seule façon d'avoir un comportement alimentaire à long terme serein
Un nouveau fil proposé par Redgine pour échanger sur nos expériences d'EME induites par la perte de poids
il y a ceux qui, dès qu'ils constatent une perte sur la balance, s'enfilent la moitié du frigo
et aussi ceux, comme moi, qui sont devenus indifférents à la balance
mais qui ressentent néanmoins des EME genre "automatique" dès qu'une perte de poids est en cours
dans mon cas, dès que j'écoute vraiment mes sensations et que je commence à fondre (et je le sens physiquement, pas besoin de me peser), cela déclenche une sorte de système d'alarme intérieur, une angoisse, une peur
et des envies de manger, mais surtout bien sûr gras, sucré (pour reconstituer les stocks!)
je suis pour ma part persuadée que notre cerveau émotionnel n'est pas programmé pour apprécier la perte de poids qu'il considère comme un danger, en tant qu'être humain cherchant à préserver sa vie
et dans le cerveau émotionnel, contrairement à notre cerveau frontal, la santé n'est pas synonyme de perte de poids
très basique le cerveau émotionnel : perte de poids = danger
bon c'est une conviction personnelle, que j'ai constaté sur moi-même, cela n'a rien de scientifique
c'est pourquoi ce fil peut être utile pour échanger là-dessus, et aussi pour consigner nos expériences de pleine conscience sur cette peur bien particulière de perdre du poids
qu'elle soit symbolique (enjeux sociaux émotionnels)
ou réelle (perte de poids physique avec une réaction émotionnelle)
l'idée c'est de faire de la pleine conscience au moment où on ressent cette peur, afin de l'apprivoiser, la dédramatiser
la pleine conscience sur la peur ou sur l'angoisse est vraiment une expérience très transformante
en tant qu'anxieuse-phobique à la base, je peux vous dire que c'est assez sidérant de voir l'effet que ça peut faire
mais il faut le répéter de nombreuses fois, car la peur ne s'apprivoise que par l'expérience
personnellement j'ai toujours eu tendance à manger plus pour me calmer des émotions très agréables que désagréables
c'est surtout pour calmer l'excitation en fait
depuis que j'essaie de la vivre en pleine conscience, ça va beaucoup mieux de ce côté là
Grace aux différents carnets, maintenant je sais quand et pourquoi j'ai des EME, comme quoi Izabelle a raison, les carnets sont là pour qu'on s' observe, et non pour faire juste :)
J'ai des EME suite aux régimes, je fais de la restriction cognitive. J'ai donc des EME lorsque je suis invitée, car souvent j'ai à disposition des aliments que je ne m'autorise pas habituellement. Du coup je fais le plein, car dans mon cerveau de régimeuse, je ne vais plus en avoir. Idem si j'achète un aliment tabou en me disant que je vais maîtriser sa consommation, cette fois... blablabla
[quote=Clairette287]
[quote=Pititbout17]
Je m'en empifre une ou deux fois (en l'assumant et en en faisant un repas entier) genre une demi baguette et un petit pot de tarama. Ben après 2 ou 3 fois, je pense que le cerveau imprime que de un, il peut en avoir quand il veut et de deux c'est quand même un peu écoeurant quand tu en manges beaucoup. C'est comme ça que je peux maintenant rester plusieurs jours avec un pot de tarama ou une plaquette de chocolat. Bon je ne dis pas que j'ai résolu ce problème complètement (les chips par exemple c'est encore terrible) mais ça va mieux.
Bizarrement c'est le fait d'être entourée de nourriture qui me fait maigrir parce que dans ces cas là j'écoute plus mon corps que ma tête (tiens ça ça me fait envie). Dans ces cas là ( par exemple un buffet avec beaucoup de choix), je crois que je suis le processus suivant, je réfléchi au gout de ce qui est proposé et certains trucs me dégoutent par avance (ça peut être parce que c'est trop gras par exemple) et du coup je me tourne vers quelque chose qui me fait plus envie.
Et sinon je crois aussi que je vais aller vivre dans un hotel avec tout à volonté ça me fera perdre 10 kg ^^ (oui je suis bizarre)
Claire
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Quelle joie de te retrouver Claire, je suis bien contente de pouvoir te lire à nouveau.
Je suis comme toi. Quand je m'autorise certains aliments, parce que j'ai des "envies", et que et puis zut, car la restriction cognitive à laissé des traces. Et vivre pendant plus de 35 ans avec elle, c'est pas en 6 mois que l'on renverse la vapeur. Même avec la meilleure intention du monde. Je "m'accroche aux branches" pourtant. Mais je crois qu'il m'est plus salutaire de descendre de l'arbre quand je n'y tiens plus dessus, pour ensuite remonter dessus. Et ainsi de suite. C'est laborieux, et je me sens bien avec.
C'est vrai que du coup, quand je n'en peux plus de me goinfrer de cet aliment, l'état d'urgence disparait.
Je te rejoins quand tu parles de l'hôtel. Je l'ai expérimenté pendant mes dernières vacances en pension complète chez des amis hôteliers.
Aux repas, je me disais, pas de panique, demain le cuisto en refera. Ou ce midi je mange ça et ce soir je prendrai cela. J'ai pris conscience que la chambre froide et la cuisine me mettraient toujours à disposition une nourriture variée et délicieuse. Que je n'aurai qu'à choisir. Et en cas d'EME, ben la cuisine est fermée. Alors je me disais : à toi, pas la peine d'insister, le resto est fermé, et le petit déjeuner c'est demain.
Le cerveau passe au second plan, reste les sensations et notre intuition. Et notre liberté.
Bonjour tout le monde !
Je suis dans la partie "gérer ses EME" et c'est l'HORREUR ! Je sais repérer le moment où je vais manger pour me calmer mais je suis incapable de faire l'exercice de respiration, de prendre ne serait-ce que 3 minutes pour y réflechir :(
C'est vrai que mes EME cette semaine sont assez forte car j'ai fait face à un événement qui m'a angoissé, stressé et même poussée à la parano (gentille parano hein :) ) pendant plusieurs jours, mais j'ai l'impression que tous ce que j'ai appris les semaines précédentes et en train de s'écrouler. Et je redoute d'avoir repris du poids alors que je perdais régulièrement jusque là car même si je sais que mon corps va réguler, mes EME sont quotidiennes :(
J'ai l'impression que cette partie est difficile pour tout le monde... Si vous avez des astuces pour réussir à réflechir avant de manger sous le coup de l'émotion, je prends !
Bonne journée :)
Coucou !
C'est pareil de mon côté, ce ne fut pas très folichon...
J'ai décidé d'arrêter de me prendre la tête avec ça car je sens bien que le problème est énorme et que je ne vais pas pouvoir le résoudre d'un coup. J'applique les conseils qu'on m'a donnés : je respire en pleine conscience dès que je le peux (dans les transports, en rentrant chez moi le soir, quand je sens monter une angoisse, etc.) et j'ai démarré la méditation via une appli.
Quand j'y arrive, je m'arrête quelques secondes avant de manger pour prendre conscience de ce que je vais faire.
Bon, la bonne nouvelle, c'est que malgré cette étape, je n'ai pas grossi .
Courage Maridav, je pense que le chemin est long car nous avons mis le doigt sur le noeud du problème et que c'est plus compliqué que de repérer sa faim ou sa sasiété ! En y allant par petit pas, on devrait y arriver. Bravo pour toutes les fois où tu as pu respirer ! C'est génial vu qu'avant tu ne le faisais pas du tout !
A bientôt
voilà je crée un post pour parler d'une cause d'EME, qui, en ce qui me concerne, est véritablement la cause principale de la majeure partie de mes EME : l'hypersensibilité...
alors que je déplorais, sur mon blog, d'avoir énormément d'EME dans les occasions "sociales", même agréables, Mandala (encore merci!) m'a mis sur la piste en me citant Elaine Aron et ses travaux sur l'hypersensibilité.
J'ai commencé à lire son livre en anglais (parce que sur tablette, mais je vais plus lentement qu'en français), et alors c'est vraiment tout à fait moi... sur le test au début, je crois bien que j'ai répondu "oui" à l'intégralité des questions.....
Pour résumer très brièvement le truc ( d'autant que n'ayant pas fini le bouquin, j'aurais du mal à être exhaustive), elle stipule que certaines personnes sont prédisposées à un trait de personnalité particulier, l'hypersensibilité, qui fait qu'ils reçoivent les stimulations de façon beaucoup plus forte que la moyenne des gens.
Du coup, ils sont vite submergés par l'intensité de ces stimulations....
quand j'étais enfant, ça partait en crise de nerfs.... et puis j'ai trouvé...... la nourriture....
aujourd'hui personne ne voit que l'hyperstimulation me pose problème, sauf moi puisque j'ai des EME totalement irrépressibles dans ces moments-là (mais à part ça, je ne ressens rien, cela passe direct dans les EME)
si je fais l'effort de me concentrer sur un seul élément, une seule personne, les EME disparaissent, mais j'ai beaucoup de mal pour l'instant, j'écoute par exemple toutes les conversations en même temps (dont parfois dans des langues différentes), je sais où est chaque personne et ce que chaque personne écoute ou a saisi de chaque conversation.... le niveau de faim de chaque personne, ce qu'il a mangé depuis le matin, la façon dont il a dormi, bref, toutes les informations qui sont passées à ma portée et aussi l'état d'âme de chacun que je ressens, éventuellement ce que chacun pense de ci ou de ça, ainsi que leurs préférences alimentaires
je sais que je ne suis pas wonder woman, mais je sais aussi que cela m'épuise totalement et que la tablette de chocolat est ma bouée de sauvetage....
je comprends aussi mieux pourquoi j'ai besoin de mes deux-trois heures de silence par jour, pour être moins stimulée
quand j'ai quitté Paris pour la campagne, j'ai eu une sensation de revivre, je n'ai vu personne pendant un an, moi qui suis très sociale, et j'ai perdu 15 kg d'un coup
bref, je raconte ma vie, mais le but de ce post c'est de pouvoir échanger entre personnes hypersensibles, parce que j'imagine qu'il y en a un certain nombre par ici.....
aujourd'hui si j'arrive à accepter le sentiment de rejet, d'échec, la colère, la tristesse, l'abandon, l'impression d'être un looser ou d'être inadaptée socialement, il est clair que la sur-stimulation, notamment par la présence de beaucoup de monde autour de moi me met dans un état que je n'arrive pas à supporter pour l'instant (et que j'aimerais apprivoiser)
donc j'ai pensé que l'on peut réfléchir ensemble à la façon de vivre ces situations.......
voici le livre que je lis sur la question : HSP, the higly sensitive person (mais il existe aussi en français, je crois)
Hypersensibles de tous les pays, unissez-vous!!!
tant mieux si ça te parle !
j'arrive un peu après la bataille si je puis dire et je te félicite mimi pour cette prise de conscience
en effet quand on a pris l'habitude de s'anesthésier avec la nourriture, et ce depuis des années, on n'arrête pas du jour au lendemain
il faut le temps de réapprivoiser ses émotions, et pour cela la pleine conscience est vraiment très efficace, mais son action est à long terme, c'est pourquoi il est important de pouvoir en faire chaque jour de petites séances
au moment de la "crise", il faut simplement essayer d'être présente à toi-même le plus possible, d'être bienveillante avec toi-même
et ceci, non pas dans le but de ne pas manger, ne pas se réconforter (car ça, en soi, cela n'est mauvais, quand on sait vraiment se réconforter, on peut le faire sans prendre de grandes quantités)
mais dans le but de pouvoir améliorer notre tolérance émotionnelle
c'est à dire ressentir tout sans que ça soit un drame
après des années d'anesthésie, ça se fait peu à peu, et pas du jour au lendemain
néanmoins quand on mange trop, c'est en effet très important d'attendre ensuite simplement que la bonne faim revienne, ainsi notre organisme consomme l'énergie excedentaire et puis on repart sur de bonnes bases
de plus c'est une compétence très très utile que de savoir accepter d'avoir dépassé les limites de son appétit et par la suite d'écouter simplement son corps qui nous dira exactement quand il a besoin d'énergie à nouveau
Bonjour,
J'imagine que ce problème a été abordé mais je ne le retrouve pas sur le forum, je ne suis pas certaine non plus d'avoir "rangé" ma question dans la bonne partie du forum.
Voilà lorsque je prépare un repas je mange, soit je goûte (et regoûte!) si je prépare un repas un peu élaboré soit je grignote en parrallèle si je me contente des pâtes jambon d'un soir de semaine où je cours...résultat, j'arrive à table déjà rassasiée. Avez vous des techniques pour éviter ça parce que moi à part le chewing gum (que je déteste et que je crache sans m'en aprecevoir) et le scotch sur la bouche (j'ai tout de même pas essayé...) je n'ai pas de solutions!
merci
Merci beaucoup pour vos réponses, je suis actuellement dans la "phase " fin de journée mais je l'ai mise en stand by car je suis en vacances et dnsc mes fins de journées sont différentes.
Il y a beaucoup de gens qui ont du mal avec les fins de repas, si ça peut vous rassurer. Moi c'est pareil, quasiment toutes mes compulsions se faisaient en fin de repas, et comme je ne les voyais pas venir, je n'arrivais pas les empêcher avec par exemple la pratique de la RPC ou de l'EME-zen.
Maintenant, j'arrive à manger quand j'ai faim et à déguster, ce qui fait que je mange moins. Mais à la fin du repas, il me reste une sensation désagréable dans le ventre et dans la gorge. Pendant longtemps, j'ai cru que cette sensation était de la faim, et donc je mangeais. Et à la fin du repas, je me rendais compte que j'avais trop manger. Ou alors je me rendais compte qu'il fallait que je m'arrête, mais je n'y arrivais pas.
Depuis quelques jours (c'est vraiment tout frais!) j'ai réussi à prendre conscience de cette sensation désagréable, et surtout de la différencier de la faim. Et ce soir, après mon plat, j'avais encore un peu faim, alors j'ai mangé un morceau de fromage avec un peu de pain, et je les ai dégustés en pleine conscience, et cette sensation a disparue!
Donc ce que je peux vous conseiller, d'après mon expérience (mais bien-sûr c'est une chose très personnelle, peut-être qu'elle ne marchera pas pour vous, il faudra alors trouver une solution qui vous convienne à vous), c'est de choisir un fromage ou un dessert que vous aimez vraiment, et de le déguster en pleine conscience.
Je pense que demain, si je peux, je ferai une séance de RPC au moment où je ressens cette sensation désagréable pour bien la ressentir, en prendre conscience, la nommer peut-être et bien faire la différence avec les signaux de faim.