Questions autour de la Nutrition
Sujets de discussion du moment
Bonjour à tous et à toutes,
Je ne savais pas vraiment où placer ce sujet, merci aux admins de le déplacer si besoin.
Je souhaiterais mettre un termes aux énormités que je peux lire sur des forums ou entendre autour de moi (mais qui traduisent une angoisse bien réelle). ll est IMPOSSIBLE de grossir en un repas. Si après un repas de fête, ou une grosse crise de boulimie sans purge, vous vous pesez juste après ou même le lendemain, le chiffre de la balance est faussé, le ou les kilos excédentaires ne proviennent pas de votre masse grasse.
- D'une part, tous les aliments n'ont pas été entièrement digérés et donc évacués
- d'autre part, il se produit un phénomène de rétention d'eau après un repas copieux, à cause notamment d'un excès de sel (même avec des aliments sucrés !)
Pour l'avoir vécu de nombreuses fois, une crise de boulimie isolée ne fait pas grossir. Il est vrai qu'on se sent mal juste après, moche, gros, tout gonflé et sans volonté. Mais se peser risque encore de vous enfoncer dans la culpabilité, et vous maintenir dans un cercle vicieux.
Alors laissez passer 2-3 jours !
//www.youtube.com/watch?v=GO3ZAka8OAw&list=PL055FCD710C69A1BD
//www.youtube.com/watch?v=to6FyL2AqKU&list=PL055FCD710C69A1BD
Depuis quelques temps j'ai découvert cette émission de la TV anglaise "Supersize vs Superskinny"... pratiquée par le Docteur Christian Jessen au sein de la Feeding Clinique... qui utilise une thérapie de choc... pour sensibiliser et amener ses patients à sortir de leurs troubles du comportement alimentaire générant l'obésité ou la maigreur.
J'avoue que la visualisation de cette émission m'aide beaucoup en ce moment... à garder ma motivation pour continuer la méthode LC beaucoup plus douce... pour sortir de l'obésité.
La visualisation des risques de l'obésité pour la santé et des comportements alimentaires opposés des Supersizes et Superkinny... m'aide à supprimer mes EMEs en ce moment... en plus des prescriptions de JPZ lors de ma dernière consultation.
Cette émission m'a permis... de mieux visualiser les quantités que je peux manger chaque jour en revoyant la scène du "tube de verre"... de prendre conscience que l'on peut vraiment être maigre en mangeant des aliments riches... que nos docs ont raison... tout dépend uniquement des quantités de nourriture (même riche) que l'on absorbe chaque jour... et que la seule façon de sortir durablement de nos troubles du comportement alimentaire... est l'apprentissage de la reconnaissance et du respect de nos sensations alimentaires.
En Angleterre ils se pèsent en Stones (6,35 kg) et en Pounds (453 g)... et souvent ils ne mangent pas à table.
Le truc qu m'aide aussi beaucoup à supprimer mes EMEs en ce moment... c'est la dernière prescription de JPZ à savoir... déguster tous les jours un aliment réconfortant en pleine conscience "à froid"... en dehors des EMEs... j'avoue que cet exercice permet d'anticiper les EMEs... et a pour conséquence de les supprimer pour l'instant.
Je voulais juste partager tout ceci avec vous... si ça peut vous aider...
Belle journée,
doveline
Ne regardez pas la première vidéo... elle est trop dure... je me suis trompée de lien... et je ne peux pas le supprimer.
Lorsqu'on regarde ces videos... on n'a plus envie de manger au delà de sa faim !
Celle-ci est un peu moins dure :
//www.youtube.com/watch?v=P9MOqsTWekc&list=PL055FCD710C69A1BD
Bonsoir à toutes
je viens de m'inscrire le 27 février 2013 sur le site.
et de régimes en régimes, en privant mon corps par des régimes draconniens, j'ai maintenant des troubles du
comportements alimentaires. ( ce que m'a dit une nutritioniste)
reveillée toutes les nuits vers 3 h du matin, il faut que je mange. je suis dans un demi sommeil,
et pourtant je cherche comme une malade, un morceau de pain, de chocolat, de fromage. tout ce que je trouve à ma
portée.
on m'a dit que c'etait de l'hyperphagie nocturne.
qui connait cela ?
on m'a dit aussi que cela pouvait venir d'un déreglement hormonal ? je suis soignée pour une hypothyroidie.
j'aimerai bien pouvoir en discuter avec quelqu'un, qui connait ce problème, et savoir comment y trouver une
solution, car je ne desespere pas d'en trouver une.
je vous souhaite une bonne soirée
et merci de m'apporter vos témoignages,
dany
bravo à toi perlinou
sitot inscrite, sitot sur le forum!!!
une bonne recrue pour papoter en ces lieux.....
normal que tu te sentes perdue, il faut tout d'abord se concentrer sur le parcours alimentaire (et forme pourquoi pas?) en suivant les étapes les unes après les autres
les tchats sont le mercredis soir normalement, mais tu peux déjà lire les archives des précédents
et sur le forum, tu as une rubrique spéciale pour te présenter et aussi une autre "mes débuts sur lc"
à très bientôt et j'espère que le parcours réalisé ici pourra t'aider à sortir de ces problèmes
Bonjour à tous,
Pour l’instant, je me sens sous l’emprise de EMEs importantes. Je ne sais pas pourquoi je bloque comme cela dans le programme et j’ai pensé qu’à défaut de pouvoir faire quelque chose avec ma raison, j’avais envie de me mettre dans la créativité. Une manière d’exorciser « le démon » ?
Donc … si je regardais d’un peu plus près une EME à la loupe …
J’ai l’impression que ce qui me donne envie de manger est … vivant. Qu’il est extérieur à moi. Qu’il vient me tourmenter. Parfois avec peu d’intensité, parfois avec beaucoup d’intensité.
Parfois j’ai l’impression de pouvoir l’apprivoiser. Mais à d’autres moments, je me dis qu’il est plus fort que moi. Que je n’arriverai jamais à l’éloigner / à la battre. Comme si j’étais hantée, maudite.
Parfois je l’imagine comme un fantôme, invisible mais effrayant.
Où encore prenant le contrôle de l’eau et du vent, se transformant en tempête … Je ne sais jamais comment la tempête va évoluer et je me vois accrochée à une bouée attendant que la mer se calme. Et ensuite, j’évalue les dégâts.
Où encore, je l’imagine comme une meute de loup et moi, tentant de les tenir à distance avec un flambeau.
Où encore … je l’imagine comme un personnage sadique qui me veut du mal, avec de longs doigts, un visage et un rire de sorcière.
Et … je me sens triste et impuissante face à ces tourments. J’essaie de faire des compromis, de négocier mais je me sens toujours perdante.
Et vous, comment vous représentez-vous les EMEs ?
[quote=Ariciane]@ Alpha ...
Quant à la voix de GA ... ne trouves-tu pas qu'à force de l'écouter, elle parrait de plus en plus belle cette voix ? Moi qui n'aimait pas trop son timbre de voix au départ ... je m'y suis habituée et à force de l'associer au bien être de ces escales et bien ... je me mets à l'aimer sa voix.[/quote]
Bonne nouvelle, ce sera d'autant plus agréable pour toi !
Pour te répondre, j'ai toujours apprécié pour ma part les voix de GA et JPZ, je les trouve "suffisamment bonnes", à la fois neutres et bienveillantes dans les mp3, elles me conviennent.
J'ai testé aussi d'autres voix sur les CD qui sont vendus avec certains des ouvrages recommandés par les LCoaché(e)s et je les ai appréciées aussi, chacune.
Pour l'instant, ce que je préfère utiliser ce sont les enregistrements de nos docs - simplement parce que leurs enregistrements me semblent les mieux adaptés à leur méthode !
En règle générale, j'ai d'ailleurs décidé de m'en tenir à tout ce qui est proposé sur LC sans aller piocher dans d'autres théories ou applications, je m'immerge, je m'imbibe, et je trouve cette méthode passionnante, complète. Il y a plein d'outils émotionnels auxquels je n'ai pas encore touché et qui vont m'être très utiles. Ce site est une mine d'or !
[quote=Ariciane]Je ne sais pas comment vous faite pour répondre aux fils de discussion mais personnellement, j'aimerais pouvoir voir tous le fil de discussion en écrivant !![/quote]
Eh bien, j'ouvre plusieurs onglets en même temps en fonction de mes besoins - par exemple une fenêtre est ouverte sur mon parcours alimentaire pour relire le protocle de l'activité en cours et remplir mon carnet, une autre est ouverte sur les outils, une autre sur un tchat que je n'ai pas fini de lire, et quand je te réponds j'ai cette fenêtre ouverte dans laquelle j'écris et une autre fenêtre où il y a le fil de la discussion en entier, je passe de l'une à l'autre d'un simple clic...
En écrivant mon blog du jour, je me suis posée cette question. Parce que c'est le vécu que j'ai, d'être une droguée en manque. J'aurais même envie d'être suivie comme un alcoolique en cure, j'aurais aimé qu'il existe une clinique ou j'aurais pu faire un petit séjour, où j'aurais reçu tous ces conseils, mais aussi parfois de quoi me calmer. Parce que je trouve que c'est dur. J'ai l'impression d'avoir compris le message de départ. Attendre la faim, manger jusqu'à satiété, traiter les envies de manger différemment de la faim, apprendre petit à petit les outils qui aident à gérer ces envies de manger. Je le fais au pieds de la lettre, peut-être trop et en écrivant, mes larmes coulent.
Aujourd'hui, je me suis sentie toute la journée tiraillée par des sentiments divers. Comme une météo qui passe des ondées au ciel bleu à un temps menaçant d'orage. Je reprends ce que j'ai écrit dans mon blog du jour ...
L'irritation, la colère ...
Je suis irritée par mes envies de manger auxquelles je me refuse de céder. Je me rends bien compte qu'il faut que j'aille explorer les outils émotionnels pour m'aider à les surmonter. Je sens par moment, comme un volcan qui monte. Une envie de hurler : "donnez moi à manger !!!". Comme une droguée. Alors, pour l'instant, je me contente de me le laisser sentir, de faire une place à cette partie, sans jugement, comme le suggère Mr Apfeldorfer (mysère que c'est un nom difficile à écrire). A d'autres moments, je râle sur cette partie et lui dit : "fout moi la paix !". Et puis, cela fini toujours par passer. Souvent le lendemain d'une journée particulièrement pénible, la journée est un peu meilleure. Moins douloureuse.
Le chagrin, la tristesse ...
A d'autres moments, je sens une tristesse sourde, les larmes me coulent, et là encore, j'essaie d'accueillir. Je me demande s'il s'agit d'une tristesse de deuil (de la nourriture en quantité illimitée), d'un sentiment d'impuissance de la partie qui n'obtient pas "sa drogue" ou d'une tristesse enfouie qui apparrait à la surface sans la camisole de la nourriture (ce que je veux dire, c'est que je pense que la nourriture en grande quantité peut avoir pour fonction de ne pas sentir certaines émotion tout comme la cigarette ou l'alcool).
La joie ...
Hé bien oui, parfois, entre les ondées ou les menaces d'orages, tout d'un coup le ciel est bleu. Tantôt au magasin, quand je choisissais ce que j'allais mangé et que je ne pensais pas du tout à l'aspect calorique des choses. Je me sentais comme une petite fille qui a gagné à la pêche au canard et qui doit choisir son cadeau. N'importe quoi, ce qui te fait le plus envie et qu'on mangera en savourant. N'oublie pas mon poussin, tu peux manger ce que tu veux pour autant que tu aies faim !
Bref un peu perturbant.
J'imagine que ce genre de sentiments ne se sentent que lorsque le problème d'hyperphagie est important.
Vous aussi, vous sentez cela ?
Avant de découvrir ce programme, je suis aussi passée par une phase où je me suis dit que j'avais un réel problème. Je pensais être boulimique, je me suis dit que je devrais revoir un psy pour traîter ce problème, etc.
Et c'est en discutant de ces pensées avec mon médecin qu'il m'a orientée vers le livre de J.-Ph. Zermati. Et j'ai découvert ce site et son programme en faisant des recherches internet sur le docteur et sa méthode.
Et je ne regrette rien car, pour la première fois, je me suis sentie comprise et surtout j'ai commencé à me comprendre moi-même!!!
Le cheminement sera long, nous passerons par des hauts et des bas, mais je suis persuadée que nous avons enfin trouvé ce qu'il nous fallait et nous allons réussir ensemble!!!
Bonne journée.
Sev
Bonjour,
Comment faites-vous pour dépasser (celles qui y arrivent du moins !) la dichotomie aliments "bons" et "mauvais" en terme de nutrition. Personnellement, je n'arrive pas à ne pas me dire qu'il ne FAUT PAS manger de graisses hydrogénées, d'additifs, pas trop de beurre cuit, pas trop de sucre, ne pas trop cuire... enfin, voyez, ce genre de choses; je pourrais en faire un bouquin de nutrition avec tous ceux que j'ai épluchés. Là, je ne parle pas tant de poids, car j'ai bien intégré que 100 calories de chocolat=100 calories de haricots verts. Mais je parle de santé. Est-ce qu'on peut suivre la méthode LC en choisissant une orientation nutritionelle réfléchie, à votre avis ? Du style une de ces alimentations dites santé comme le précaunisait par exemple David Servan Schreiber, ou le régime méditéranéen etc...pour ma part je suis obnubilée par le régime des groupes sanguins, et je n'arrête pas de me dire que je serais en parfaite santé en le suivant. Du coup, dès que je mange un truc pas autorisé, je culpabilise, non pas pour le poids, mais la santé. Est-ce que certaines d'entre vous on réussi à trouver une sorte d'équilibre dans leur nutrition, ou bien on choisi délibérément par exemple un type d'alimentation (et je comprends bien qu'on peut et même doit faire des écarts), mais est-ce que certaines trouvent que tel ou telle orientation se justifierai en matière de santé, et pourrait se concilier avec LC ?
Je me pose la question pour les végétariens aussi, que ce soit pour la santé ou par éthique.
Pour compléter, un petit extrait du programme dans la phase dégustation :
"La dégustation est un élément essentiel du rassasiement puisqu'elle nous permet de manger avec une plus grande conscience de nos sensations de faim et de satiété et d’assurer de manière adéquate la satisfaction de nos besoins caloriques.
Elle nous permet également de manger des "aliments spécifiques" et de satisfaire ainsi nos besoins en vitamines et minéraux. C’est la façon la plus naturelle de parvenir à une bonne diversité alimentaire. Mieux vaut donc de pas considérer vos envies alimentaires comme de vulgaires caprices!
Ainsi,il faut sûrement comprendre les changements d’attirance pour nos aliments en fonction de l’âge comme la manifestation de l’évolution de nos besoins."
Depuis que j'ai commencé LC, j'ai changé une de mes habitudes alimentaire: je gardais systématiquement le meilleur de mon assiette pour la fin.
Du coup, je mangeais avec faim ce qui me procurait le moins de plaisir, et arrivée au morceau le plus appétissant, ou à l'aliment préféré, je perdais du plaisir, car plus réellement faim. En regardant de loin, ça parait un peu bête.
J'ai donc inversé, ce qui me permet de ne pas finir une fois que j'ai plus faim, sans aucun regret!! Je gagne en plaisir gustatif, et en légèreté du ventre!
C'est tout simplement une idée géniale.
Du niveau de la poussée d'Archimède (enfin je sais plus bien ce qu'il a fait Archimède, mais il a dit Eurêka !)
Je crois que cette idée toute simple, et qu'on se trouve bien bête de ne pas avoir eu, va révolutionner mon rapport à l'alimentation. Merci pour ce "truc", qui n'en est pas un mais simplement un renversement de pensée par rapport à tout ce qu'on nous a inculqué.
Bonne journée
Pour faire avancer la recherche une idée, un hasard, un regard un peu différent sur le monde peuvent faire naître des hypothèses qu'il s'agit ensuite de vérifier.
Vous avez une idée mais, dommage, aucune étude n'a été lancée et aucun cobaye n'a été recruté pour en tester la validité, pourquoi ne pas la lancer ici ? Ceux d'entre nous ( y compris de A à Z en passant par les coachs ) qui la trouvent plausible, bidon ou à expérimenter pourraient servir de "cobaye",
Je vous propose de participer à une première expérience.
hypothèse à expérimenter : si l'on s'ennuie en mangeant c'est que l'on est a satiété ou du moins rassasié de tel aliment spécifique.
Expérimentation : le programme nous incite à manger sans nous laisser distraire, ça tombe bien.
Sans tv, sans radio, sans conversation etc... il vous arrive de vous ennuyer en mangeant, peut-être même avez-vous tendance à liquider les aliments le plus vite possible pour passer à une activité plus interessante ? bienvenue cher cobaye potentiel !
C'est l'occasion de faire avancer la science en nous disant si oui ou non votre lassitude vient de la satiété ou du rassasiment spécifique à l'aliment qui trône dans votre assiette.
Conclusions : si vos réponses sont toutes positives nous auront une façon de plus de repérer notre satiété, si ce n'est que parfois le cas, au moins un indice. S'il vous arrive de vous ennuyer en mangeant alors même que vous avez toutes les raisons du monde d'être réellement affamé, il n'y aura plus qu'à jeter cette hypothèse aux oubliettes.
A vos fourchettes, baguettes ou sur le pouce et merci de venir partager vos conclusions ici.
"Marraine en décrochage de Nutella", quelle chouette expression ! Moi aussi, j'ai rejoint le club des décrocheuses, depuis que j'ai fait la dégustation de Nutella en aliment tabou. Je n'en ai pas remangé une cuillère depuis !!!