Se motiver au quotidien
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Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
bonjour!
C'est mon premier post sur le forum!
Je suis inscrite depuis peu et j'avais lu le livre du Dr Zermati il y a déjà quelques années,sans jamais parvenir à m'y mettre vraiment.Je suis hyperphagique depuis environ mes 8/9 ans (j'en ai 33)
De régime,en rgime je baisse les armes et j'affronte la dure réalité
Après confrontation avec moi même et pour répondre à la question "pourquoi est-ce que je n'arrive même pas à commencer la méthode",je me rends compte que je n'arrive pas à commencer la méthode car ce qui me bloque c'est "si je ne mange plus,comment vais-je remplir ce vide affectif"
cette peur du vide affectif,de la solitude émotionnelle me paralyse et me remplit de tristesse.
Est-ce que vous êtes passé par là?Que puis-je mettre en place pour affronter ça et avancer?
merci
ce post me parle vraiment à moi aussi,parce qu'il répond en partie à la question que je me posais quand je demandais sur un autre post ce qui se cachait derrière la peur d'avoir faim: la peur du vide, de l'ennui, d'avoir à affronter mes pensées au lieu de les dissimuler sous de la nourriture.
soleluna, merci pour le lien, j'ai été relire l'intégralité du chat, il est très instructif.
morghane, ce que tu dis est très beau
izabelle comme d'hab les choses s'éclairent quand tu les expliquent.
Waouh, c'est pas simple, c'est pas simple ! Quand je pense que l'idée de me désinscrire m'a parfois traversé l'esprit parce que ça y était, c'était bon, les problèmes de nourriture étaient derrière moi, ça me fait bien rigoler ! (mieux vaut en rire, après tout).
Bon je me prends en pleine tête les états d'âme de mon chéri qui s'ajoutent au trop plein d'activité de la période des fêtes, au double boulot qui est en train de se finir mais pas encore fini, aux enfants qui me sollicitent d'autant plus que je suis moins présente auprès d'eux rapport au double boulot. Et j'ai envie de mettre un panneau en rouge et gras et surligné et souligné qui dirait "ET MOI ????".
Et donc... je mange. Voilà c'est pas compliqué.
J'ai beau maintenir peu ou prou une pause matinale de PC, j'ai beau assister à tout ceci avec un poil de lucidité, je suis très très loin de mes émotions quand l'heure de manger arrive. EME à chaque repas, en gros. Et je ne les vois pas, mais alors pas du tout ! Je vois juste mon envie de ne rien voir, foutez-moi la paix, laissez-moi au moins ce moment de plaisir, pas envie de me prendre la tête. Je sais bien que ces pensées sont mes clochettes d'alarme des EME, mais je m'en fiche, je mange.
Bonne idée juste avant le foie gras et les boîtes de chocolat !
Et donc, bien sûr, plus je mange, plus je me sens mal et culpabilisée, ce qui me donne, youpi, une nouvelle raison de manger.
Soupir... long soupir...
Donc ça signifie quoi ? Que j'ai bien intégré certaines choses, qui fonctionnent bien quand tout va correctement bien dans ma vie. Rajoutez un ingrédient déstabilisant (Monsieur Chéri qui ne va pas bien, en l'occurrence) et patatras plus rien ne va... Je suis loin, très loin, de la compétence inconsciente !!!
Ben oui mais des accidents de vie, des moments où y a un truc qui ne va pas, y en aura d'autres... alors quoi ? Rechute programmée à tous les coups ? Retournez faire vos devoirs, ma petite mavo, z'êtes pas encore au point ? Je sais bien que le problème là derrière, c'est la gestion de l'inconfort et aussi le fait de ne pas m'accorder un peu de réconfort : je sais bien, mais je ne fais pas !
Ca m'agace que tout soit clair et que je sois là à tout voir et à ne rien arriver à modifier... ça m'agace à un point... ça me donnerait presque envie de manger, tiens !
Et donc je suis venue ici vous livrer mon pavé. Le titre de cette section, c'est "surmonter les difficultés du quotidien" et c'est exactement ça. Ce n'est même pas un mégo-gros-coup-dur, c'est juste des difficultés quotidiennes un peu plus acérées ces temps-ci. Si toute ma belle sérennité vole en éclat là maintenant, il se passerait quoi, en cas de mégo-gros-coup-dur ?
Besoin de vos éclairages...
"Je crois qu'il va falloir envisager un soutien chimique" me dit la généralise, en même temps qu'elle remplit l'arrêt de travail.
Et de m'adresser à un confrère psychiatre et médecin donc.
Je vais l'appeler D'Artagnan. Il lui ressemble. Premier contact difficile, c'est confus et j'ai du mal à le voir me poser tout un tas de questions intimes et difficiles et remplir des cases dans son ordinateur. Et si tu me regardais quand tu me demandes si j'ai fait des tentatives de suicide hein? Bref, passons. Il prolonge l'arrêt, et il fait bien, même si je refuse pour finir par accepter 2 jours plus tard et ne faire l'arrêt qu'à moitié in fine!.
J'accepte un 2e RDV de la 2e chance. Qui se passe mieux, mais bon c'est pas encore trop ça.
Je lui demande frontalement son diagnostic et s'il pense devoir envisager un "soutien chimique". Ma thérapeute précédente, que je suis retournée voir, parce qu'elle cause et qu'elle m'apporte un vrai soutien (mais qui n'est pas médecin, donc impossible côté arrêt et médocs), me conseille de lui demander son diagnostic. Parce qu'elle voit que je suis perdue et que j'ai besoin de retour. Elle, elle dit dépression, mais quand je lui dit que je suis pas apathique, mais que par moments, elle veut bien entendre mais.
D'Artagnan répond dépression caractérisée, et à la question des médicaments il répond par l'affirmative aussi. Il aime bien prendre son temps pour bien appréhender son patient. Mais il pense que je n'y couperai pas. Et que ce serait vraiment bien pour moi. A condition que ce soit couplé à une thérapie, médocs tous seuls, ça marche pas. Je précise à sa décharge que ce n'est pas lui qui m'a plaqué un diagnostic au 2e rendez-vous ni m'a parlé de médicaments spontanément, il a répondu à mes requêtes.
Me voilà donc avec ça : perspective de médicaments.
J'en ai jamais pris, des comme ça. Et j'ai jamais rien eu contre, tant que c'était pour les autres...
Ca ne colle pas avec mon schéma de super-nana-mega-combative-warriror tout ça.
Autant dire que ça me fait "drôle".
Alors voilà, je suis pour le moins perplexe et la case questions s'est allumée dans mon cerveaux. Inutile de dire que un vrai sapin de Noël.
Je me tourne vers vous. Vous en pensez quoi? Quelles ont été vos expériences?
Merci à toutes celles (et ceux?) qui voudront bien livrer leur vécu. J'ai conscience que c'est fort intime et pas simple.
Rolalalal, merci à vous toutes. Ca me fait toute chose de lire vos gentilles paroles, vos encouragements et pensées...
Je relis aussi vos réflexions et ça chemine dans mon ciboulot, ça fait son petit bonhomme de chemin.
Il est décidément chouette ce forum ;)
amitiés et peace and love ;p
en colère ce midi a cause d'une réunion imprévue qui m'a fait arriver en retard à la salle de sport = encore plus en colère
ceci dit j'ai ensuite bien profité de mon cours et suis repartie plus détendue!!
Bonjour,
1er post sur le forum, et je me rends compte que j'ai bien des choses à dire...! Et, peut-être, aussi, des conseils et des avis à trouver ?
Inscrite sur LC depuis -déjà ?- presque 2 ans, j’ai perdu du poids, j’ai attendu mon 3 enfant, puis j'ai stagné, interrompu puis repris le programme à zéro après ma 3e grossesse...
Mais le break se prolonge : bientôt les 1 ans de mon petit dernier, les kilos repris s’accrochent, et je fais face à une année professionnelle bien chargée en stress et en contrariétés…
J’ai souvent le sentiment d'être "débordée" : débordée par les émotions, la fatigue, le travail, le temps qui manque toujours...
Je travaille à 80%, par choix, pour pouvoir profiter de mes enfants et être là pour eux, mais j'ai souvent l'impression d'être "à temps partiel" pour tout dans ma vie :
-au travail, quand il me manque toujours du temps pour faire ce que l'on me demande de faire
-à la maison, où l'énergie me manque pour m'occuper du ménage, du rangement,
-avec les enfants auprès de qui je passe tout le temps ou presque que je ne passe pas au travail mais avec qui j'ai parfois peu de patience
- Avec mon mari, pour qui il reste parfois trop peu de temps et d'énergie !
Manque de temps et d'énergie aussi, du coup, pour la pleine conscience, les exercices…
Je sais que j'ai progressé, dans le sens où je reconnais les signaux de la faim, je ne suis plus dans la restriction, la simple évocation d’un « régime » me révulse, et je suis convaincue du bon sens de la méthode que nous expérimentons ici…J'ai apris la bienveillance vis à vis de mon corps "imparfait", je l'accepte tel qu'il est (même si, bien sûr, j'aimerais maigrir un peu...) Et je sais que quand je l'écoute, il va mieux (et je maigris, cerise sur le gâteau !)
J’ai également compris que la route est longue, très longue, et qu’il s’agit d’un « travail » de longue haleine, avec beaucoup de lâcher-prise….
Pourtant…
Pourtant, trop souvent en ce moment, je mange pour me détendre, je mange pour me consoler, je mange par gourmandise, parce que je suis bien, ou parce que je m’ennuie, je mange, machinalement, pour… je ne sais même pas pourquoi en fait !
En tout cas je mange très rarement parce que j'ai faim !
Quand je rentre après ma journée de boulot, après être allée chercher mes fils chez Nounou et à l’école, après les devoirs du grand, la « petite vaisselle » de la veille et le linge à décrocher… quand je peux me poser 5 mn avant de faire à manger…je mange ! Et je grignote comme ça jusqu’au dîner ! J’alterne sucré et salé, en petites quantité, pour prolonger le plaisir et retarder « l’écoeurement »…
Parfois j’ai faim en rentrant, parfois non, mais, toujours, je mange… Et je passe à table sans avoir faim, mais je dîne quand même…
Comment contrer cela ? Je sais que je devrais attendre pour manger, prendre mon repas plus tard, voire ne pas le prendre si je n'ai pas faim au lieu de choisir la "facilité" : m'asseoir à table avec tout le monde et manger...
Je vois le problème, je pense que l’analyse bien, je sais que je n’ai pas faim ou que je mange pour répondre à une émotion mais…. Je n’arrive pas à trouver l’énergie ou la motivation nécessaire pour contrer cela ! D’où ce sentiment d’échec ou de faiblesse ou de paresse… bref, encore des émotions (négatives) et le retour du fameux : « Demain, j’arrête ! »
Et là je m'en veux car je sais que c'est possible de se faire confiance, j'ai toutes les cartes en main, mais je ne peux m'empêcher de penser que je maltraite mon corps à coups de trop-plein de nourriture, je le remplis sans arrêt et je sais qu'il me dit qu'il n'en pleut plus mais comment mieux l'écouter ?
J'ai des difficultés avec les exercices de pleine conscience, d'une part il faudrait pour cela que mes lascars me laissent plus de 2 minutes "en paix" , et d'autre part, quand j'ai le temps, j'ai du mal à me concentrer suffisamment...
Bref...j'ai l'impression en ce moment d'avoir 20/20 en théorie et 0/20 en pratique !!
Et là je vois que j'ai écrit un looong roman, désolée ... Merci à ceux et celles qui auront eu la patience de me lire jusqu'au bout !
Bonne journée !
Anne
Bliss, j'adore ta chanson !! La défusion, mon dieu, je n'en suis pas encore là hélas ! Je devrais y penser + souvent !!
RougeFoncé... je ne progresse pas beaucoup non plus... parfois même je me dis que je régresse (même si je sais, au fond, que ce que j'ai "acquis" et appris grâce à la méthode LC est là, bien caché !) Je stagne....
Mavo, Cilou-cile, Izabelle..... je vais essayer de les faire, ces pauses... C'est vrai qu'en y réfléchissant je me rends compte que souvent, "j'oublie" même de passer aux toilettes dans la journée... (merci mon périnée en béton ! lol !)
Plus sérieusement, je crois que dans le sentiment de culpabilité que j'éprouve vis à vis de mon mari "hyper actif à la maison" vient peut-être de la craine qu'il ne me voie comme moi je me vois dans ces moments là : paresseuse et inutile....
Là encore, je crois que j'ai toutes les cartes en main pour progresser, reste le déclic à avoir pour dépasser mes blocages, ce qui est possible puisque je les connais !
oui bien sûr, mais en tant que maman tu n'as pas à faire grand chose, sauf que c'est absolulment pas ce qu'on fait intuitvement
juste "être là" avec elle quand elle vit des émotions fortes, l'aider à accepter de les vivre simplement en ne cherchant pas à les faire disparaitre, les controler
juste être là, et dédramatiser sans minimiser
du style : je comprends, cette émotion est forte, c'est diffcile pour toi et puis être simplement avec elle
le but est qu'elle perde peu à peu l'habitude (spontanée) de lutter contre ses émotions
et n'oublie pas que tu peux la faire aider, aussi, pour ça, si besoin
Je vois une hypnothérapeute depuis plusieurs années maintenant, pas très régulièrement mais uniquement quand j'en ai besoin.
Je suis allée la voir la première fois pour discuter de mes soucis de poids, mais surtout de tous ce qui tournait autour des soucis de poids : la mauvaise image de soi, le manque de confiance en soi, les EME etc..
Au moment où j'ai commencé, je me suis vite rendue compte que le surpoids n'était qu'une conséquence de quelque chose de bien plus profond et l'hypnose m'a aidé, la thérapeute m'a aidé.
Comme pour toute thérapie, il est important d'avoir un bon contact avec le/la thérapeute et puis après une technique de thérapie ne convient pas forcément à tout le monde.
L'hypnose, c'est un truc qui me parle. D'abord parce que ça fait partie des thérapies brèves et que j'aime l'idée qu'on ne soit pas parti pour des années lumières et ensuite parce que je fais déjà une partie du travail moi-même et l'hypnose est un outil auquel je réponds bien et qui me permets vraiment d'aller plus loin dans mon raisonnement et dans la recherche de ma solution.
Et d'ailleurs, j'ai planifié une séance lundi prochain avec ma thérapeute. Le travail fait sur LC et avec la diététicienne m'a permis d'avancer c'est certain mais je sens bien qu'il y a des blocages dans la machine et je n'ai pas envie d'attendre que je finisse par trouver toute seule comment ca se débloque. J'ai ressens le besoin de passer à la vitesse supérieure autant que le besoin de décoincer la machine.
Verdict : lundi :-)
j'ouvre un nouveau post "réussite du jour" qui existe je crois ailleurs, mais j'en voulais un dans la partie "verte" non publique.
Alors ma réussite d'hier :
Soirée entre copine, notre "tradition" c'est l'abondance de dessert puisque chacune arrive avec son gateau à partager... ou un peu de salé parfois. Donc envie de tout gouter, beaucoup d'émotions en général. Et bien pour une fois j'ai su déguster malgré tout, prendre de petites parts de chaque truc, et manger surement au delà dema faim, mais sans arriver à des sensations physiques désagréables :-)
Et sinon j'en profite pour un premier petit bilan....voici maintenant 1 mois et 10 jours que j'ai commencé LC... je réussis à ne me peser qu'une fois par semaine, je suis globalement moins obsédée par mon poids et mon envie de maigrir . mes compulsions ont vraiment beaucoup diminué. Je sais qu'avec la RPC j'ai un outil utils, mem si je ne pratique pas quotidiennement. Mon poids lui n'a pour lme moment pas bougé, mais je n'aipas grossi non plus, alors que ces derniers mois avant LC je grossissais doucement mais surement. Voilà, ce n'est que le début de ma route. J'ai récemment réorganisé ma vie pour avoir plus de temps pour moi et cela devrait porter ses fruits fin octobre.
oui c'est sur IZA que les vieux réflexes ont la vie dure! mais nous sommes là pour arriver à les perdre et petit à petit nous y arriverons!! oui nous y arriverons!! (un peu de méthode coué ça fait pas de mal)
Merci pour vos réponses.
J'ai repris un peu du poil de la bête depuis l'écriture de mon billet. J'ai respiré, j'ai relativisé, j'en ai parlé et ça va mieux. Beaucoup mieux. Et je pense que c'était une étape (pas facile mais indispensable) dans l'acceptation de mon corps. Je l'observe tous les jours maintenant et bon, il n'est pas si horrible que ça. ;-) Je vais essayer de reprendre le body-scan ! (qui avait été un fiasco lors des premiers essais)
Donc voilà, j'avance, j'avance...
bonsoir,
ai résolu mes soucis de sommeil avc mp3 de C.André... c'est radical , je m'endors en l'écoutant, idem si je me reveille la nuit
douces nuits a ttes