des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
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Rikki, je pense aussi que dans la resistance à apprendre, il y a le fait de ne pas vouloir "dépasser" ses parents. Il en est peut-être de même avec le poids. Pour moi, c'est soit une continuité avec ses parents soit une opposition.
Bonjour Fred73,
Oui, je comprends très bien ce que tu veux dire, je suis en opposition avec mes parents, mais je vis la continuété. Quel dilemne!
Il faut l'affronter!
Bon courage.
Bonjour Rikki,
C'est intéressant ce que tu dis sur ton exaspération de la pleine conscience. Moi, les livres de Jon Kabbat-Zin, je les lis, les re-lis, ce sont mes livres de chevet ! Ils me procurent beaucoup de réconfort. En particulier "Au coeur de la tourmente, la pleine conscience". Par contre, je ne suis pas du tout sensible à la poésie qui est parfois écrite dans les bouquins de JKZ. Ca ne me parle pas…
J'ajoute qu'il y a actuellement de nombreuses recherches scientifiques très sérieuses qui démontrent les effets positifs de la méditation sur la santé, la capacité de concentration, la lutte contre la dépression, et plein d'autres effets, comme l'a très bien dit Bliss plus haut. La méditation de pleine conscience (mindfulness) est un sujet de recherche en plein essor, et les mécanismes en jeu au niveau du cerveau ne sont pas encore vraiment compris. A mon avis, on va en entendre de plus en plus parler dans les années qui viennent. J'avais lu un jour un chercheur en neurosciences dire qu'il pensait que dans quelques années, ce type d'"entraînement mental" deviendrait la norme, un peu à l'image de la pratique de l'exercice physique pour la santé, depuis les années 80.
Par rapport à "l'esprit critique" dont tu parlais. Je trouve que c'est deux choses différentes que de comprendre et de pratiquer la pleine conscience. Tu peux lire les livres encore et encore, comprendre la philosophie qui est derrière, mais ça ne remplace pas la pratique réelle. Une anecdote : depuis quelques temps, parfois le simple fait de me dire que "je suis en train de vivre le moment présent" produit en moi une joie profonde, et parfois, même quand je n'ai pas trop le moral. Je ne me l'explique pas, ça n'a rien de logique. Et le plus étonnant c'est que, avant de commencer la pleine conscience, je n'avais jamais compris ce que voulais dire "être dans l'instant présent". Ca ne voulait tout simplement rien dire pour moi, et je me "moquais" un peu des gens qui disaient ça : pour moi c'était du bla-bla. Aujourd'hui c'est mon quotidien, et ça m'a transformée. Et j'était loin de m'imaginer ça quand j'ai commencé.
Peut-être faut-il que tu explores au début, que tu te forces à faire tes sessions (session par session, jour après jour, sans te fixer des objectifs trop ambitieux), pour que tu puisses trouver ensuite ta propre "recette". Quand je me suis mise à la méditation il y a 10 mois, je ne jurais que par la RPC. Ca me faisait du bien, même si ce n'était pas facile. J'en faisais tout les jours. J'ai eu du mal à me mettre au yoga en pleine conscience, et puis un jour, je me suis mise à adorer ça et j'en faisait tous les jours. Même chose avec le body scan : j'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre, et puis un jour, je me suis mise à adorer ça. Dix mois après, je "vis" pleine conscience. Je fais assez peu de séances formelles, jamais de RPC (je trouve que la RPC, c'est difficile et ennuyeux, en effet. Je n'aime pas bien rester assise comme ça. Au bout d'un moment je ne sais pas trop comment placer mon dos. C'est un vrai effort). Parfois un body scan quand je sens que je suis tendue, parfois un yoga en pleine conscience quand je sens qu'il faut que je bouge mon corps. Mais surtout j'essaie d'être dans le moment présent le plus souvent possible.
Je précise que ma version du body scan se fait allongée. Peut-être que ça pourrait t'aider de la pratiquer comme ça ?
Désolée de faire si long...
Bonne continuation à toutes !
J'ai un livre de John Trucmuche-Machin. J'ai été extrêmement choquée en l'achetant : ce type a manifestement trouvé un bon filon, il vend des pages aux 3/4 blanches à prix d'or. Je ne sais pas comment je pourrais avoir confiance dans ce genre de petit malin.
Je n'ai pas du tout eu la même impression avec les livres de Christophe André : ça sentait la sincérité, pas le commercial et le "voici un aphorisme par jour pour remplacer les pensées pieuses du siècle dernier".
Je n'aime pas les séances de pleine conscience, elles me sont pénibles, mais je continue à venir ici, à écouter ma coach, à me dire que je dois abdiquer mon esprit critique et me laisser porter par tout cet élan vers la "littérature" de développement personnel. J'ai beaucoup de mal avec ces livres qui sont mal écrits, répètent beaucoup la même chose selon le principe du "plus je martèle, plus ça va sembler être démontré". Je pense que ma formation intellectuelle me prévient probablement trop contre ce type de choses. J'ai un bouquin comme ça sur la manière de manger. Il est tout simplement mortel à lire. Mais peut-être que si je me forçais à lire cette prose indigeste au lieu de continuer à savourer mon Proust de chevet, ça me ferait plus progresser, parce que l'ami Marcel, je l'adore, mais il ne m'a jamais fait perdre un gramme...
Quand ma coach me dit "vous vous blindez contre la pleine conscience parce que vous ressentez des émotions pénibles", ce qui me vient à l'esprit comme émotion liée à la pleine conscience, c'est l'exaspération, l'ennui et... l'envie d'éclater de rire devant le ridicule de la situation. Je n'arrive juste pas à prendre au sérieux toute cette affaire.
Et pourtant ! Pourtant, je sais que si j'arrivais à lâcher prise, à arrêter de réfléchir, d'analyser, de prendre de la distance, mais au contraire à accepter de me laisser embarquer dans ces trucs de gourous, je pourrais poser une part de responsabilité, abdiquer une part de culpabilité, et du coup aller de fait vers un mieux-être.
Donc, oui, sans doute devrais-je m'inscrire à un truc de groupe, je vais regarder ça. Ne serait-ce que parce que, effectivement, une fois que j'aurai payé pour m'asseoir sur un coussin et que tout le monde le fera, mon sens du social m'interdira de me lever et de partir au bout de 5 minutes.
Je tiens à remercier Rikki d'avoir su exprimer si bien ce que je pensais aussi sur la RPC et la difficulté à se laisser embarquer par "ces trucs de gourous", avis que je partage totalement, et même si j'ai acheté un livre de Christophe André et que je crois totalement que la psychologie est très importante, je reste assez hermétique à tout ce qui traite de développement personnel. Je ressens même de la honte à le lire dans les transports.
J'ai assez conscience que ce n'est pas justifié, que je reste fermée à ça parce que ça serait plonger mon regard dans tout ce qui ne va pas chez moi, tout ce que je refoule depuis des années, et quelque part j'ai peur de me confronter à ça et de lâcher prise (ah, ce fameux lâcher-prise...). Du coup, je fais EME sur EME, je mange n'importe quoi sans faim, et je suis en colère contre la terre entière en ce moment.
Je sens qu'il y a un cap à passer, mais je n'y arrive pas. Je tente de pratiquer la RPC tous les jours, dans les transports ou sur le chemin du travail (pour ne pas "perdre du temps", je vois bien que ce n'est pas la bonne approche, mais difficile...) et ça me détend un peu, je le sens, mais je ne sais pas quoi faire de mes pensées lors de la RPC (les combattre ? les mettre de côté ?).
Bref, contente de voir que je ne suis pas la seule à me poser des questions mais que d'autres sont passées par là et s'en sont sorties :-p
[quote=Lullabycrazy]
je crois totalement que la psychologie est très importante, je reste assez hermétique à tout ce qui traite de développement personnel. Je ressens même de la honte à le lire dans les transports.
J'ai assez conscience que ce n'est pas justifié, que je reste fermée à ça parce que ça serait plonger mon regard dans tout ce qui ne va pas chez moi, tout ce que je refoule depuis des années, et quelque part j'ai peur de me confronter à ça et de lâcher prise (ah, ce fameux lâcher-prise...). Du coup, je fais EME sur EME, je mange n'importe quoi sans faim, et je suis en colère contre la terre entière en ce moment.
Je sens qu'il y a un cap à passer, mais je n'y arrive pas. Je tente de pratiquer la RPC tous les jours, dans les transports ou sur le chemin du travail (pour ne pas "perdre du temps", je vois bien que ce n'est pas la bonne approche, mais difficile...) et ça me détend un peu, je le sens, mais je ne sais pas quoi faire de mes pensées lors de la RPC (les combattre ? les mettre de côté ?).
Bref, contente de voir que je ne suis pas la seule à me poser des questions mais que d'autres sont passées par là et s'en sont sorties :-p
[/quote]
Je crois comprendre ce que tu veux dire Lullabucrazy
je suis moi-même psychologue, donc très intéressée par la question et TRES hermétique à tous pleins de livres de développement perso que j'ai pu croisé dans ma vie (beaucoup)
De mon côté, j'ai aussi beaucoup de mal avec le développement perso en général (je ne pouvais même pas faire du yoga, je ne peux toujours pas) parce que souvent, c'est fumeux (enfin pas le yoga, mais certaines théories récentes montées de toutes pièces), c'est à dire c'est intéressant, parfois, si on veut, mais surtout en général ce n'est pas vraiment efficace, ou alors ponctuellement, pas de façon durable
il faut faire le tri..... dans le tri, j'ai laissé la plupart de choses de côté, et même Christophe André (pour moi, car je sais qu'il y a ici des fans, no offense)
ce qui me semble important c'est de garder au moins le principe de la pleine conscience : accueillir ses états intérieurs, tout simplement parce que ça c'est la base pour sortir des EME, ensuite on n'est pas obligé de s'asseoir en tailleur dès le petit matin si c'est pas notre truc, ça peut être tout à fait réalisé d'une autre façon
l'avantage des séances de rpc, c'est qu'on le fait "à froid" (avant que le ressenti difficile se pointe), et ça constitue une sorte d'habitude qui va se réveiller dans les situations critiques, mais sinon il y a d'autres façons d'accueillir ses ressentis, plein d'autres façons de prendre l'habitude de se connecter au moment présent, de ne plus courrir après les élucubrations de notre esprit, etc.
en revanche, accueillir ses ressentis c'est en effet un véritable changement très profond pour la plupart d'entre nous
mais une fois qu'on se lance, c'est plus facile que l'on peut l'imaginer, avant....
"Accueillir ses états intérieurs" et bien, j'avais lu " ses EBATS" Ce n'est pas faux! Parce que ça se démenène là-dedans!
Mais je résume : ( vous m'aidez beaucoup les filles, j'avance)
la RPC devrait servir à Accueillir ses ressentis, se connecter au moment présent, ne plus courir après ses élucubrations...
J'ai encore du chemin à faire...
Je ne sais pas ce qui m'a pris de t'évoquer dans mon précédent post Rikki.....Je dois être un peu maso ! 
[quote=Ederl]
Je viens de poster ça sur mon blog :
Donc @ Rikki, @ Lullabycrazy, @ oceaneclaer
C'est marrant comment les choses évoluent, en ce moment les passions se déchainent pour ou "à côté" de la pleine conscience, je dis pas contre mais à côté car les personnes à côté savent aussi que c'est un bloquage, quelque chose qui leur dit que ça pourrait les mettre en danger ??
Je comprends tout à fait le côté "oui, c'est du bla bla fait pour vendre", et je suis assez cartésienne mais en le pratiquant...., alors je me suis demandée du coup si c'était pas psychologique mais finalement je ne crois pas, la force du silence et de l'écoute de sois dans la Pleine Conscience, ce n'est pas si illogique que ça, imaginons un être qui toute le journée vaque à ces occupations, qui a une histoire, qui fait partie d'une race très dominante et moitié primaire tout en essayant d'aller au delà, et il y a la machine, celle qui compacte toute cette race, ou l'uniformisation est une de ses forces et aussi une de ces grandes faiblesses, le poid de l'habitude, le poid des repères, toutes ces notions ont leur rever positif - négatif, donc cette personne bien occupé autant concrétement que moralement, car je suis persuadée qu'on essaie toujours d'analyser de faire de son mieux (quoi peut-être pas certaine personnes !), de s'humaniser et arrivé à un moment de l'histoire où on est saturé par des informations visuelles, auditives, notre cerveau traite toutes ses informations à son rythme et n'arrête pas de penser, c'est une machine à penser et on nous demande de toujours prouver et en même temps on nous déresponsabilise pour notre sois disant sécurité, tout ça a à voir avec la mort..., dons cette personne on lui dit : hop là ne bougez plus et écoutez vous, avec l'habitude du brouhaha extèrieur et notre rythme de vie, c'est un peu difficile et ennuyeux, je suis ennuyeuse mais pourquoi ??? j'ai l'impression que je ne pense pas bien ! assez ! normalement ! je m'ennuie ce n'est pas anodin du tout, pour ma part c'est souvent l'ennuie qui me fait manger alors j'essaie d'analyser, à partir de moi et comme j'imagine que je ne suis pas la seule...On pense, il suffit de tendre l'oreille c'est ce que j'ai découvert avec les TCC et la PC me l'a confirmé mais cet ennuie vient chez moi d'une mauvaise estime de moi, de ne pas croire qu'il se passe toujours quelque chose en moi, je crois que c'est vide alors qu'en fait c'est du trop plein qui s'échappe, qui prend la fuite, car c'est dur de s'affronter pourtant ça doit être une des seules manière de s'accepter....la pleine conscience comme moyen d'acceptation, oui je crois...
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