des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
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Oui,j'avais bien compris que la méditation assise sur mon coussin ( ça vient du yoga que j'ai beaucoup pratiqué) était cousine de leur RPC. Mais justement qu'est-ce que ça doit m'apporter en plus la RPC et quel rapport avec le poids? Moi,j'en attendais beaucoup, mais je crains de passer à côté. A moins... A moins que vous ayiez des solutions? Je suis pleine de bonne volonté et de capacité aussi mais je stagne dans la médiocrité...
[quote=oceaneclaer]
je stagne dans la médiocrité...
[/quote]
Quelqu'un qui écrit d'aussi beaux témoignages que les tiens, si humains, si francs, si sincères, n'a rien à voir avec la médiocrité, désolée de ne pas être d'accord avec toi!
Ah ben ça c'est gentil! ça redore l'image....
Ah, juste un dernier mot avant de partir : Bliss, merci de prendre le temps, même dans le noir et sur un téléphone portable, de répondre à mes états d'âme ! C'est vraiment très généreux de ta part.
Mandala, merci beaucoup pour ta longue réponse !
Je suis, paradoxalement, assez convaincue au fond des bienfaits de la pleine conscience. Je sais, je sais, on ne dirait pas, mais si. Ce qui ne m'empêche pas de penser que le Dr R-Z (décidément, impossible de me rappeler son nom, je fais un blocage, là) a trouvé un filon et se fait une fortune avec son truc. Mais bon, ce n'est pas parce que quelqu'un exploite un filon que ledit filon est mauvais !
J'ai suivi l'année dernière une formation pour devenir rééducatrice en écriture avec quelqu'un que je n'ai pas du tout apprécié, dont je n'aimais ni l'approche, ni la manière d'enseigner, ni l'attitude personnelle, ni rien en fait. Mais je reste persuadée que la méthode qu'elle enseigne est une bonne méthode, et je suis contente d'avoir tenu le coup et d'avoir plus ou moins réussi à l'acquérir et la comprendre, cette méthode, pour pouvoir à mon tour l'exercer. Il est vrai néanmoins que je ne la comprends "en profondeur" que depuis que j'exerce, et que bien des mots ne prennent leur sens complet qu'avec l'expérience.
Je suis tout à fait convaincue que j'ai besoin, à l'étape où j'en suis, de trouver une "entrée" dans la pleine conscience, car je lui tourne autour depuis le début de LC, je la critique un peu comme un ado critique ses parents, titille, provoque, pour voir si ça résiste, si ça tient le coup, si ça vaut la peine d'essayer de devenir adulte comme eux.
Bref, je suis assez convaincue intellectuellement, même si je résiste encore un peu pour la forme, et je cherche la manière dont je pourrais y arriver de manière durable. Seule, j'ai vraiment du mal, mais peut-être que finalement, "with a little help from my friends"...
Je ne perçois pas la poésie qui se dégagerait de ces textes, mais je n'aime pas non plus les haïkus, et l'un de mes auteurs préférés est Proust, alors peut-être que les grandes bavardes comme moi ont du mal avec la concision ! 
Lorraine, je sais que tu as raison, mais j'ai du mal à l'admettre.
Bon, à part ça, j'ai parlé à ma coach, qui m'a dit exactement ce qu'elle était censée me dire, à savoir qu'il fallait que je me botte le train (elle a été beaucoup plus polie) et que je m'y re-mette au lieu de rester à geindre, et du coup ce matin les 2 kg incriminés avaient eu la politesse de s'évaporer dans la nature. Je considère qu'ils étaient un avertissement, du type "fais gaffe, sinon tu vas tout reprendre". J'espère qu'ils auront l'élégance de ne pas réapparaître si l'avertissement a été entendu.
Mon objectif, puisqu'il m'en faut un, est de stabiliser mon poids actuel jusqu'au printemps prochain. Sans doute au printemps pourrai-je renouveler l'exploit du printemps dernier, à savoir perdre 13 kg avec Linecoaching. Faire cela en hiver me semble, pour moi, déraisonnable. Normalement, en hiver, je grossis. Donc, avec LC, si je stabilise, c'est gagné.
De toute manière, je n'en ai pas fini avec la méthode, vous m'avez sur le dos pour un bon petit moment encore, vous pouvez me croire ! 
Je viens de poster ça sur mon blog :
Donc @ Rikki, @ Lullabycrazy, @ oceaneclaer
C'est marrant comment les choses évoluent, en ce moment les passions se déchainent pour ou "à côté" de la pleine conscience, je dis pas contre mais à côté car les personnes à côté savent aussi que c'est un bloquage, quelque chose qui leur dit que ça pourrait les mettre en danger ??
Je comprends tout à fait le côté "oui, c'est du bla bla fait pour vendre", et je suis assez cartésienne mais en le pratiquant...., alors je me suis demandée du coup si c'était pas psychologique mais finalement je ne crois pas, la force du silence et de l'écoute de sois dans la Pleine Conscience, ce n'est pas si illogique que ça, imaginons un être qui toute le journée vaque à ces occupations, qui a une histoire, qui fait partie d'une race très dominante et moitié primaire tout en essayant d'aller au delà, et il y a la machine, celle qui compacte toute cette race, ou l'uniformisation est une de ses forces et aussi une de ces grandes faiblesses, le poid de l'habitude, le poid des repères, toutes ces notions ont leur rever positif - négatif, donc cette personne bien occupé autant concrétement que moralement, car je suis persuadée qu'on essaie toujours d'analyser de faire de son mieux (quoi peut-être pas certaine personnes !), de s'humaniser et arrivé à un moment de l'histoire où on est saturé par des informations visuelles, auditives, notre cerveau traite toutes ses informations à son rythme et n'arrête pas de penser, c'est une machine à penser et on nous demande de toujours prouver et en même temps on nous déresponsabilise pour notre sois disant sécurité, tout ça a à voir avec la mort..., dons cette personne on lui dit : hop là ne bougez plus et écoutez vous, avec l'habitude du brouhaha extèrieur et notre rythme de vie, c'est un peu difficile et ennuyeux, je suis ennuyeuse mais pourquoi ??? j'ai l'impression que je ne pense pas bien ! assez ! normalement ! je m'ennuie ce n'est pas anodin du tout, pour ma part c'est souvent l'ennuie qui me fait manger alors j'essaie d'analyser, à partir de moi et comme j'imagine que je ne suis pas la seule...On pense, il suffit de tendre l'oreille c'est ce que j'ai découvert avec les TCC et la PC me l'a confirmé mais cet ennuie vient chez moi d'une mauvaise estime de moi, de ne pas croire qu'il se passe toujours quelque chose en moi, je crois que c'est vide alors qu'en fait c'est du trop plein qui s'échappe, qui prend la fuite, car c'est dur de s'affronter pourtant ça doit être une des seules manière de s'accepter....la pleine conscience comme moyen d'acceptation, oui je crois...
Bonjour Ederl et à toutes,
Ca me fait penser à un film avec Yves Montant, peu de temps avant sa mort, Le Papé, où l'un des figurants,(désolée c'est un peu loin) se considérait comme une coquille vide. Ce film a été une "révélation" si je peux m'exprimer ainsi. Je me considérais comme une coquille vide!
J'ai vécu un bon moment avec ce sentiment très déprimant, il faut le dire Soit, j'essaie de redresser la barre. J'y parviens momentatément, mais chassez le naturel, il revient au galop.
Alors, il y a ce que l'on perçoit des autres, et ce que l'on perçoit de soi-même, qui est quand même fluctuant en fonction de notre environnement intérieur etextérieur. Alors des fois on est bien, des fois on est moins bien, et on se débat dans les méandres de notre moi intérieur.
La RPC que j'essaie d'appliquer régulièrement, 1 à 2 fois par jour, me permet de me remettre à flot, d'accepter ces états d'âme destructeurs qui effectivement arrivent à me traverser sans me déclancher des émotions destructrices. Accepter! Là est le maître mot. Ne pas juger, ni se juger, comme on a si souvent l'habitude de la faire. Enfin, on découvre que notre cerveau nous joue des tours et que ce que l'on imagine n'a rien à voir avec l'environnement qui nous entoure, lorsque l'on comprend cela on est vraiment en adéqution avec nous-même. Cependant, ces "vérités" ne sont encore qu'épisodiques, il faut s'atteler à la tâche, tant que cet état d'âme n'est pas ancré dans notre fort intérieur. Il suffit parfois de si peu pour que tout ce que nous avons engrangé s'efface devant nos "démons".
Alors combattons ensemble, car c'est bien çà qui nous rassemble ici!
Bonne soirée.
Si la pleine conscience est une corvée comme la vaisselle, une façon toute naturelle de t'y mettre est la suivante.
Régulièrement, demande-toi "Est-ce que je suis connectée à ce que je fais, là tout de suite ?"
Cela "allume" ton moi observateur. Il y a ensuite 4 cas de figure
1) C'est agréable et tu es connectée
2) C'est agréable et tu es déconnectée
3) C'est désagréable et tu es connectée
4) C'est désagréable et tu es déconnectée.
Dans tous les cas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, il est mieux (ie plus simple pour la suite, pour pouvoir agir selon tes choix de vie) d'être connectée.
En te posant cette question, si la réponse est "non, je ne suis pas connectée", respire en te disant "Je me connecte à mon environnement, à moi-même, au présent."
Il suffit parfois de quelques respirations. Se sentir vivante, tout simplement, parce que nous sommes des animaux, des animaux qui lisent Proust, un autre animal. :) (Perso je préfère Flaubert comme bavard, et en poésie, j'aime la concision façon Supervielle, car j'aime les auteurs qui ont les pieds bien ancrés sur terre, mais ça ne me ravale pas au rang du singe :) notre sous-estimé cousin.)
Autre chose sur ton avant-dernier message : Il ne s'agit pas de lire "des bouquins de développpement personnel" complètement nunuches comme il y en a tant (style Denis Boulay, le coach de Fais pas ci, fais pas ça, qui me fait bien rire).
Il s'agit de comprendre une école de psychiatrie, variante Thérapies Comportementales et Cognitives, tout ce qu'il y de plus scientifique, dans sa sous-branche l'ACT. C'est pas de la littérature (et si tu lis le bouquin de Harris que tu as curieusement offert à ton mari, tu t'apercevras qu'il est mal traduit, mais tu t'en foutras un peu). Quand tu lis un livre de jardinage, tu ne t'attends pas à du Proust. C'est pas à une prof des Ecoles que je vais apprendre ce qu'est un type de texte. :)