FRACTIONNEMENT / RELOADED !
Hello,
Aller, je me lance, je tente le fractionnement. Et c'est je crois ce que j'appréhende le plus.
Cela fait 2 ans que je suis sur le site, j'ai même pas fini le parcours (pas bien) et j'ai sauté le fractionnement. J'avais bloqué à l'époque sur l'étape et j'étais en rage. Le sentiment que je me punissais... Vraiment, il ne fallait pas me mettre une troconneuse dans les mains à ce moment là, j'aurais fait un carnage. Ouh!
Depuis quelques temps, depuis la journée de thérapie avec notre docteur Z je crois, j'ai le sentiment de redécouvrir la méthode et de me l'approprier. C'est étrange comme sentiment, comme si j'avais fait le focus alors qu'avant je regardais en gros... Etrange et très agréable :) L'impression de grandir quoi :)
Pour la toute première fois je crois (ah non la deuxième) j'ouvre un post moi-même, dans une étape. (J'avais même pas pris conscience de l'organisation du forum !Une vraie taupe la fille !)
Je crois que j'avais mal abordé le fractionnement, et aussi que je le faisais mal. En refusant de prendre les collations par exemple.
Le post "Fractionner me zenifie" m'a fait du bien, me dis que ça peut être l'occasion de me faire plaisir :)
Je crois que je commets des erreurs euh techniques disons. Je vais donc relater ici mon expérience, quotidiennement (attention, ça risque d'être palpitant), et si vous passez dans le coin chers membres de LC, vos retours sont les bienvenus ! !
Par exemple Izabelle, j'ai lu que la satiété était une absence de signaux, et que c'était pas dans la bouche, ben j'avais pas percuté :) Merci !
Aller, @+ dans le bus
PS: on est lundi, ça me fait rire :) Les bons vieux réflexes, lundi je m'y mets... :) Mais pourquoi pas?
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ro la la la la...
Bon suis un peu décontenancée par cette première journée de fractionnement. Elle ne s'est pas super mal passée, mais je sais pas, je me sens drôle.
Alors côté faits :
- Le matin, j'ai eu faim (ce qui m'arrive pas souvent). Du coup j'ai pris un petit bout de pain et qu'un un seul bout. Donc j'ai réduit la taille. Ca allait. Pas mangé jusqu'au déjeuner.
- Au déjeuner : me suis fait super plaisir, un bon petit riz lentille légumes à l'indienne (épices et coco, miam) et quand je me suis servie le truc, me suis dit que j'en aurais jamais assez. J'avais réduit de moitié. Quelle ne fut ma surprise quand j'ai réalisé que j'avais suffisamment mangé !
J'ai eu faim à 18h (ce qui ne m'arrive jamais) et j'ai pris une pomme qui m'a laissée bien sceptique
- Diner vers 20h45, un plat de pates, et pis depuis, je tourne en rond.
Côté analyse :
- Je suis stupéfaite d'avoir assez mangé à midi. Je n'ai pas resenti les mêmes sensations habituelles, c'est à dire le ventre bien plein, mais j'ai fait attention à la disparition des sensations de faim et c'était net. J'ai pu dire que j'avais assez mangé, sans savoir comment in fine. Destabilisant mais agréable. Je crois que c'est lié au fait que mon repas était satisfaisant, au niveau du goût
- En revanche, je suis totalement insatisfaite ce soir. Je crois que c'est de la faim, mais est-ce possible ? j'ai bien mangé pourtant ! Je ne peux pas avoir faim avec ce que j'ai mangé, ou bien? Pourtant c'est quoi cette brulure dans l'estomac?
.............................
Du coup je viens de manger et j'ai trop mangé. Une compulsion clairement. Je me sens au bord de l'écoeurement... non je suis écoeurée. Physiquement (nausée), et mentalement.
Je comprends pas, je comprends pas... pourquoi? Je me suis dit que j'avais besoin d'une présence. J'ai pensé, mais ça me semblait fou, que je mangeais pour ressentir une présence. (La sensation de trop ; trop = présence, je ressens quelque chose) et pffffffff j'ai pensé à ma mère, au fait que jamais nous ne prenions nos repas ensembe, jamais, à l'exception de quand on avait du monde, quand on invitait, sinon, ben j'étais toujours toute seule à mon repas, elle m'avait préparé le repas, mais je prenais seule, toujours...
alors quoi? Une excuse ? Une vérité qui éfleure?
Je suis décue d'avoir craqué en compulsion, tourneboulée par ce que je ressens, désamparée par les souvenirs qui se font jour... je comprends rien et pfffffff
bref.
et c'était fractionnement day 1. Ca promet...
rassure-toi c'est normal!
bravo d'avoir pu aussi bien t'observer
ce sont certainement des angoisses liées au fait de manger moins..... ces angoisses t'ont travaillé la journée, et le soir ça te tombe dessus, avec cette EME de fin de diner
te centrer sur tes ressentis t'a permis de comprendre que cette angoisse lié à la nourriture est lié à ce sentiment d'abandon ou de manque de présence de ta mère
ne cherche pas à COMPRENDRE, essaie juste d'apprivoiser cette émotion d'angoisse et d'abandon, juste l'accueillir un moment, rester avec toi-même, présente à toi-même vis à vis de ce que tu ressens dans ce diner et les souvenirs
si c'est trop difficile à supporter, tu peux faire appel à la défusion par rapport à ce souvenir douloureux, en donnant un nom à cette histoire de "la petite fille abandonnée qui prend son repas toute seule"
donc aujourd'hui, essaie d'accueillir tes peurs-angoisses-pensées liées au fait de manger moins, sans les suivre, sans cogiter, juste en les étiquettant "inquiétudes concernant la quantité de nourriture", et puis en te centrant sur une sensation, comme tu l'as fait hier midi, sur le goût.....
le soir, accueille à nouveau cette angoisse, qui se mélange à cette angoisse-souvenir, sois présente à la petite fille en toi qui se sent "toute seule", et maintiens cet état d'accueil le temps qui te semble supportable
ensuite éventuellement tu peux te réconforter en pleine conscience, d'un aliment qui symbolise la chaleur de ta mère, les bons souvenirs....
courage à toi, je pense à toi
moi aussi hier fractionnement.... j'ai aussi eu des angoisses de manger moins, à chaque fin de repas, j'ai failli comme d'habitude manger une barre de chocolat en plus, et puis bon je me suis dit : tu la mangeras si tu as faim dans la soirée, ok t'es angoissée, mais tu es capable de vivre cette angoisse si tu ne luttes pas contre
l'important dans cette expérience, ce n'est pas de réussir à manger moins, peut-être, mais de se confronter à ces peurs et d'apprendre à les vivre, car plus on les vit, plus elles perdent de leur force et de leur raison d'être, puisqu'elles sont périmées...
Hello Izabelle,
Merci de ta réponse et de l'attention que tu prêtes à tout ça. .. Ca = ce truc là débile, mes petits états d'âmes, ces excuses et autres bêtises pour rester polie... Bon je constate que je suis en colère (contre moi-même), dépitée et que j'ai honte d'écrire tout ça, de vivre tout ca, non mais d'écrire sur ça alors que c'est rien, des pacotilles, je me rgarde le nombril et fais des montagnes de pas grand chose, en trouvant des excuses et des subterfuges, pour emballer tout ca et ne pas regarder la réalité telle qu'elle est, je suis faible, nulle, sans volonté et cherche des prétextes à mon non tempérament, et faiblesse de caractère... bref, si ce n'était pas respect des autres filles, je crois que je recracherai ici toutes les horreurs que j'ai pu entendre sur les gros...
Alors tu vois, que tu prennes la peine de lire, de me répondre, avec bienveillance en plus, ben, ça me retourne... Et ca me fait honte.
Bon je constate cela. Colère, honte, culpabilité, grossophobie intégrée et violence contenue (je pourrais je crois me distribuer des gifles, ça m'est déjà arrivé au demeurant). Bon bon. Si ça a cette ampleur, c'est que c'est pas rien. Il y a quelque chose.
J'ai le sentiment d'être dans Goldorak tu sais? Minos, c'était un espèce de dieu méchant, et son visage s'ouvrait et là sortait un autre lui, opposé et l'un et l'autre parlait et s'affrontait à tour de rôle. Ben là c'est pareil. J'écris un truc et tout de suite derrière l'autre arrive et veut démonter... Comme quoi Soleluna, je l'ai bien choisi mon pseudo
Essayons de concilier les deux.
Oui peut-être que ce sont des excuses. Mais le fait que je me mette ainsi en colère indique un enjeu.
Et, que ce soit vrai ou pas, j'aime pas le gros. Pas tant son corps (qui est une résultante) que sa manière de se laisser aller et la mollesse etc. Cf le discours de D**k*n. Et ca c'est nouveau, cette prise de conscience. Donc je m'aime pas. Et me déprecie en tant que personne pour la manière dont je me comporte. Simultanément j'ai envie d'hurler que tout ça est l'expression d'une douleur et qu'on a pas le droit de juger ainsi... Bref, Y'a du boulot...
Si j'en reviens à ce que tu écris Izabelle, j'arrive pas à défusionner, parce que je fusionne pas. C'est à dire que ces pensées ne sont pas là en tant que telles. C'est par "hasard" que j'a fait l'association d'idées. Sinon je n'ai aucune pensée, si ce n'est un impératif absolu de manger. Si c'était des pensées je crois que j'arriverai mieux à jouer avec et à les garder dans un périmètre. Mais là je sais pas ce qui se cache derrière. Y'a que l'aliment qui reste. Donc l'angoisse et l'abandon je la ressens pas en tant que telle... Juste cet impératif
Ton analyse tient tout à fait la route, je la crois juste. Je suis angoissée de moins manger... Il faut que je revienne plus tard ici, réfléchir et accueillir tout ça. Là je dois partir au travail.
Juste, puisque je me suis engagée à le faire, ma 2e journée de fractionnement :
Hier, déjeuner picorage boulot. Pas mangé grand chose, en même temps c'est difficile à dire puisque c'était un pot et que je mangeais pas sur assiette. Je pense quand même avoir réduit la taille de l'unité. J'ai bossé par la suite, pas de pensées.
L'aprem sorte de malaise vers 17h30 (suées etc). Mangé une collation. Qui m'a suffit, c'était pas trop, juste bien.
Et le soir, j'avais décidé de pas manger, puis je me suis laissée embarquée dans le diner avec mon chéri. J'ai donc mangé sans faim. Mais pas trop. Et derrière EME sucrée en soirée. Couchée hyper tard et pas très fière de moi.
Honte d'écrire tout ça, mais je veux aller jusqu'au bout de l'expérience et me montrer telle quelle.
Pétard!
Soleluna,
Tu as honte d'écrire tout çà, honte de pleins de choses mais moi çà me plait bien ce que tu racontes car çà me fait réfléchir et cela me donne des pistes par rapport à mon cas. En plus la référene à Goldorak et à ce dieu dont le visage s'ouvrait en deux comme une porte à double battants, je m'en souviens moi aussi et cela me laissait déja perplexe à l'epoque... Continue çà m'interresse! Le fractionnement n'a pas été evident pour moi non plus....
eh bien Soleluna, ça fait du bien quand ça sort, non?
le gros apparait comme faible et se laissant aller, et pourtant... au fur et à mesure je me rends compte que c'est tout le contraire
il s'agit souvent de personnes qui ont une volonté très forte, beaucoup trop forte
un volonté de maitrise si forte qu'ils veulent maitriser tout ce qu'ils ressentent (et parfois ce que ressentent les autres), et que ça soit le calme plat, à l'intérieur
mais la vie, ça n'est pas le calme plat
et ils se retrouvent à vouloir arrêter à mains nues le TGV de leurs émotions
justement ils n'ont pas vraiment conscience de leurs émotions, leurs pensées
ils sont tellement "forts" qu'ils mettent tout ça sous cloche
la seule faille, c'est leur anxiolytique, la nourriture..... qui devient le médicament universel, réflexe, à chaque fois qu'un ressenti désagréable voudrait prendre le devant de la scène intérieure
que tu n'en ais pas conscience c'est normal, ça veut dire que tu es très forte, très volontaire
malheuresuement dans un domaine où ça ne fonctionne pas
on ne peut pas maitriser ses ressentis
comme dirait Chevalier et Laspalès (un running gag de ma famille ) : "y'en a qui ont essayé.... ils ont eu des problèmes...."
ben les problèmes c'est ça : on est dépendant à notre anxiolytique, les EME en pagaille qui nous rendent malheureux, au delà des dégats qu'ils causent sur notre santé, simplement malheureux parce que ce n'est qu'un palliatif...
je suis comme toi, pendant bien longtemps je n'ai eu absolument pas conscience des ressentis qui me poussaient vers la nourriture
en effet, ce sont des ressentis, parfois ça prend la forme de pensées, mais dans mon cas, je ne pense pas avec des mots, plus avec des images, donc c'est bien difficile à repérer....
j'ai quand même repéré, peu à peu, en m'autorisant à ressentir un peu des trucs pas glorieux, que :
quand je me sentais en échec... je mangeais
quand je me sentais rejetée.... aussi
quand je me sentais dans l'incertitude ou ballotée... idem
ce sont ça les ressentis, tellement "dangereux" qu'il faudrait à tout prix les faire disparaitre, en utilisant la nourriture sans passer par la case conscience
pour moi les pires producteurs d'EME c'était bien ce que je n'assumais pas, ceux dont j'avais honte
par exemple le sentiment d'incompétence (vous pensez... non non moi je suis une pro)..... grosses EME quand j'essaie de le combattre
la peur "non non tout va bien, je suis zen"
l'excitation "non non je suis calme, super calme, le calme incarné" en fait une pile électrique...
le sentiment d'impuissance, d'échec
le sentiment de rejet, d'exclusion
le sentiment de perte de maitrise
tout ceci revient peu à peu à la conscience quand on s'autorise à ressentir ça, on s'autorise à ne pas être la personne qui est toujours dans un état intérieur stable et contrôlé
mais avant ça, c'est plutôt l'impulsivité alimentaire, se jeter sur la nourriture pour ne surtout pas avoir conscience
dans ces moments-là, l'EME-zen nous rend fou, ainsi que toute personne bienveillante (ou non) essayant de te dire de te confronter à tout ça
tous ces ressentis, tu veux les fuir parce que tu en as peur ou parce que tu les juges indignes (alors que ce n'est que la nature humaine et que tout le monde les ressent, mais tout le monde le cache)
cela est alors très énervant qu'on vous dise "accueillez ces gentils petits ressentis, ils ne sont pas méchants..." ;-)
mais pourtant c'est vrai, ils ne sont pas méchants
certes au début, on ne sait pas "ce que c'est"
dans ce cas peu importe, il suffit d'accueillir simplement "ce qui est" en nous, sans vouloir changer les choses, juste vouloir le supporter un moment
bref, je me perds moi-même dans tout mon discours :-) j'espère en tous cas qu'il te sera utile
il ne s'agit pas de se regarder le nombril, bien au contraire, mais de porter un regard en soi-même
normalement ce regard devrait être automatique, or parfois cela ne l'est pas, on a pris de mauvaises habitudes
il ne s'agit que d'un réflexe à reprendre, mais ça ne fait pas "perdre de temps", ça fait juste peur au début
ce qui prend du temps et qui nous épuise, c'est quand on lutte, quand on veut "à tout prix" maintenir un "nous-même" créé de toutes pièces au lieu d'être simplement nous-même
ouh-là ça devient philosophique, là....
allez, courage à toi Soleluna
Oh lala, Soleluna, pourquoi tant de haine pour toi? apres tout, qu'as tu fait, a part manger tes emotions??? et tu sais bien qu'il ne s'agit pas de volonté, de nullitude (bon , la nullitude, je connais, enfin, ça passe quand meme peu a peu..)
ne serais tu pas en pleine crise de perfectionisme, de tout ou rien? puisque je ne maigris pas , que je ne suis pas supermince, que je ne fais pas tip top l'exercice du fractionnement (qui en stresse plus d'une, au passage) donc je suis nulle, pas bonne a aimer?
non, non et non! tu es juste en phase d'experimentation et tu as le courage de venir nous en parler!
je t'admire beaucoup pour ton courage
bonne journée!!!
moi aussi, je vais te suivre avec plaisir !
bravo c'est chouette
c'est marrant parce que j'avais aussi l'intention de m'y remettre cette semaine
j'ai l'impression d'avoir un peu "perdu" cette sensation que je suis censée avoir en fin de repas, ou au choix d'en avoir un peu peur...
il est temps de m'y confronter et dédramatiser
merci de venir nous raconter ton expérience!
(et ne réduis pas trop!!!)
@Noelle: pourquoi tant de haine pour moi? Mais parce que ca fait 40 ans que je mange mes émotions comme tu dis ! C'est pas 2 ans de LC, c'est 40 ans de vie... Il serait peut-être temps de passer à autre chose non? En plus je suis pas bête, je regarde en moi, je travaille sur moi, seule ou accompagnée, je tente des choses et pis voilà toujours pareil... Alors parfois oui, ça me met en colère et je me déteste... Non, je suis pas en crise de perfectionnisme, c'est vraiment l'accumulation des expériences d'échec, sur un temps très long, qui m'a plongée dans cette colère et cette haine de moi. Après j'ai conscience que cette haine, elle peut être destructrice. Mais c'est important qu'elle s'exprime, que je la regarde et que j'aille au-delà. C'est ce que je tente ici.
@Izabelle: oui tu as raison, ça fait du bien quand ca sort. Même si c'est douloureux. Mais douleur et plaisir sont les deux faces d'une même et seule pièce. Je suis bien trop à la recherche du plaisir pour ne pas accepter la douleur :)
Je demeure interdite et comme en arrêt devant ce que tu écris sur le gros. Je te crois dans le juste (très juste) et reconnais cela d'autant plus que je le sais au fond de moi. Lorsque j'ai découvert LC il y a 2 ans c'était via des vidéos promo sur youtube et j'ai été bouleversée par celle du docteur Z "maigrir, une affaire de volonté"? De la même manière j'ai été bouleversée lorsque, lors de la journée de thérapie du mois d'avril, le docteur Z a dit, entre deux choses et discussions je crois qu'il avait de l'admiration pour ces patients et leur détermination à aller de l'avant, leur force, face à toute la douleur... j'en avais les larmes aux yeux.
Oui tu as raison Izabelle, je suis quelqu'un de très volontaire, de très fort et de très solide. C'est ce qu'on dit de moi et c'est la raison pour laquelle j'ai été recrutée d'ailleurs ! :) Et cette force va de pair là encore avec la fragilité.
Je ne me perds pas dans ton discours au contraire, j'arrive très bien à suivre ces méandres, c'est comme s'il m'était familier :) Je le reconnais en quelque sorte.
@Montdor : merci pour ton message, il m'apporte lui aussi du réconfort. Le fait que ça serve atténue la culpabilité / honte / sentiment d'impudeur tout ça :) Ah et j'ai regardé sur le net, c'était Minas et Minos! Les biens nommés ! Mdr :)
@Lavienrose: oui, je ne m'interdis pas de manger, mais l'optique de moins manger par rapport à d'habitude m'a plongée dans le tumulte! Mais tu as raison, j'ai repéré que la satisfaction alimentaire était essentielle pour moi. Et qu'il faut que je me mitonne un truc bien bon :) Ce que je fais avec plaisir. Dès lors que j'ai le temps :)
A toutes : un grand merci. J'ai l'impression de ne pas être seule, et de ne pas être totalement débile in fine. On progresse :)