La satisfaction alimentaire
depuis quelques jours je m'entraîne à porter attention à ma satisfaction alimentaire
à savoir : j'ai faim
je prends mon repas, et à chaque plat je sens vers la fin cette satisfaction qui fait que je passe au plat suivant
c'est plus que le rassasiement, c'est la satisfaction, qui a une composante émotionnelle bien sûr
en même temps c'est lié au rassasiement évidemment, mais cela me semble plus global que ça
dans mon cas, cela ne vient que si je mange ce dont j'ai envie au moment de commencer à manger
je me suis mise à l'observer après avoir remarqué que parfois j'étais satisfaite mais je continuais au delà en écoutant ma tête, frustration, rebellion, etc
alors je me suis dit que j'allais me centrer sur cette satisfaction et lui faire plus de place
hier soir : une belle satisfaction alimentaire
ce midi : idem (il faut dire que j'ai mangé le même dessert )
et vous, voulez-vous aussi vous entraîner à porter attention à cette satisfaction alimentaire?
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En fait, j'ai besoin d'analyser les choses pour ensuite me laisser aller à les ressentir.
Et lorsque j'accepte de les ressentir alors j'en garde le souvenir.
En fait là c'est comme si j'étais au bord du vide. Je ne sais pas vraiment ce que je vais trouver.
Cela peut sembler exagéré mais c'est mon ressenti. Je sais que seul le premier pas coûte.
Une fois que se sera fait, je serai peut-être surprise de me relire.
[quote=minifouine]
Cette fois , j'ai préféré bien analyser tout le protocole avant de me lancer pour être sûr que rien ne m'échappe.
Depuis que j'ai commencé cette étape, début janvier, je me heurte à des difficultés.
Toute cette étape sur la satisfaction alimentaire est très difficile.
L'aliment calorique devient prétexte à expérimenter... Mais en fait c'est surtout la satiété que l'on travaille.
Je me demandais si ta difficulté dans cette étape ne résidait pas dans le sentiment de culpabilité à éprouver de la satisfation ou bien encore d'avoir peur de ce rassasiement, et si tel est le cas, pourquoi ? Est-ce qu'inconsciemment tu associes la satiété au "trop manger" ou à quelquechose d'interdit, que tu ne mériterais pas ou autre ? [/quote]
Je ne crois pas éprouver de culpabilité à trouver la satisfaction dans ce que je mange. Je suis persuadée qu'il vaut mieux manger quelque chose qui nous satisfait pleinement par la vue, l'odeur, le goût, la quantité, la longueur en bouche... qu'un aliment qui ne nous apporte aucun plaisir si ce n'est ne plus avoir faim.
Le plaisir doit être au rendez-vous...
Maintenant comme je te le disais le rassasiement est une sensation très nouvelle pour moi. Je l'apprivoise petit à petit.
Peur du rassasiement ? Peut-être si on considère que c'est le signal de la fin. Signal qu'il faudrait respecter.
Jusqu'à présent, je n'associais la satiété à rien. Tout juste à une définition. Et encore... Je ne l'associe ni au "trop manger, ni à l'interdit, ni à quelque chose que je ne mériterai pas"... Seulement à rien.
Justement j'espère que mon travail sur LC me permettra de donner du sens à ce mot. Et je sais que c'est en expérimentant la satiété que je finirai pas la rencontrer et par la ressentir.
La seule chose qui donne du sens à cette sensation pour moi, c'est lorsque je vois ma famille, mes neveux et ma nièce arrêter de manger en disant "non je n'ai plus faim, je n'ai pas envie". C'est une capacité que j'admire... Mais chez eux, c'est naturel. Ils ont faim, ils mangent. Ils n'ont pas faim non... C'est tout simple...
[quote=minifouine]... Et j'ai peur de reprendre quand même un peu en passant 4 jours à manger un aliment calorique tous les midis plus la collation qui suit...
Ah nous y voilà, la peur de la balance, la belle affaire ! Et la régulation dans la semaine ou les 10 jours suivants, ça ne te dis rien, déjà oubliée ? Non, je ne le crois pas venant de toi qui à l'air de suivre le programme scrupuleusement et à qui pas grand chose n'a l'air d'échapper...[/quote]
Oui, oui, tu as raison, la régulation sur les 10 jours... Et pourtant ça je le sais.
Et si, bien des choses m'échappent et c'est très bien comme ça.
[quote=minifouine]
Ensuite, je remettrai tout ça sur le métier.
Toutes ces sensations, satiété et satsifaction, sont encore très fragiles chez moi.
Le progamme ne s'arrêtera pas brutalement, tu auras toujours la possibilité de rester pour consolider les acquis... [/quote]
Je sais bien que le programme ne s'arrêtera pas comme ça, brutalement. J'ai encore pas mal de défis à relever, donc beaucoup d'excercices pour renforcer mes acquis. Je n'ai pas encore résolu tous mes problèmes quant à mon comportement alimentaire. J'ai encore du pain sur la planche !
Mais peut-être ai-je un peu peur d'arriver à son terme... Même si ce n'est pas pour demain...
Encore merci, Minifouine, d'avoir échangé sur ce thème.
Avec plaisir chris.
Bonne soirée.
En définitive, utiliser la satisfaction alimentaire pour que le comportement alimentaire devienne instinctif et ne soit plus réfléchi, raisonné.
Ne pas chercher à respecter des règles extérieures (ce qu'il faut manger ou non) mais être à l'écoute des mes sensations pour répondre aux besoins de mon corps.
Se concentrer non pas sur la quantité de ce que consomme mais sur la satisfaction que j'en tire.
Rechercher la satisfaction alimentaire pour :
- mieux ajuster les quantités d'aliment et donc mieux ressentir la satiété.
- ressentir quelle quantité me satisfait pleinement et donc mieux ressentir le rassasiement specifique.
- trouver la satisfaction dans le plaisir et non pas dans le trop plein.
[quote=chris]En définitive, utiliser la satisfaction alimentaire pour que le comportement alimentaire devienne instinctif et ne soit plus réfléchi, raisonné.wink
Ne pas chercher à respecter des règles extérieures (ce qu'il faut manger ou non) mais être à l'écoute des mes sensations pour répondre aux besoins de mon corps.
Se concentrer non pas sur la quantité de ce que consomme mais sur la satisfaction que j'en tire.
Rechercher la satisfaction alimentaire pour :
- mieux ajuster les quantités d'aliment et donc mieux ressentir la satiété.
- ressentir quelle quantité me satisfait pleinement et donc mieux ressentir le rassasiement specifique.
- trouver la satisfaction dans le plaisir et non pas dans le trop plein. [/quote]
Bonsoir chris,
Bravo ! Et à présent que tu as bien "cérébralisé" le truc, tu vas pouvoir passer à l'expérimentation et vérifier tout ça !
Peut-être qu'il te fallait avoir cette réflexion pour faire tomber tes réticences ?
Alors, où en es-tu aujourd'hui, as-tu commencé ?
[quote=minifouine]... Bravo ! Et à présent que tu as bien "cérébralisé" le truc, tu vas pouvoir passer à l'expérimentation et vérifier tout ça !
Peut-être qu'il te fallait avoir cette réflexion pour faire tomber tes réticences ?
Alors, où en es-tu aujourd'hui, as-tu commencé ? [/quote]
Oui, Minifouine, C'est comme ça.
Cette fois , j'ai préféré bien analyser tout le protocole avant de me lancer pour être sûr que rien ne m'échappe.
Depuis que j'ai commencé cette étape, début janvier, je me heurte à des difficultés.
Toute cette étape sur la satisfaction alimentaire est très difficile.
L'aliment calorique devient prétexte à expérimenter... Mais en fait c'est surtout la satiété que l'on travaille.
Et pour moi, la satiété est une sensation nouvelle. J'apprends à la réconnaître, à l'apprivoiser.
Je la reconnais parfois, j'essaie alors de la respecter mais c'est encore difficile.
C'est encore un acte réfléchi pas un acte instinctif.
Et j'ai peur de reprendre quand même un peu en passant 4 jours à manger un aliment calorique tous les midis plus la collation qui suit...
Mais je pense avoir trouvé un début de solution.
J'en ai parlé avec mon thérapeute ce vendredi.
Je peux décider de ne pas continuer à manger, choisir de ne pas manger même si j'ai encore faim... Déjà ne pas prendre de collation... Puisque je ne suis pas obligée de manger ce dont je n'ai pas envie,
Je peux choisir de ne pas manger pour manger, de ne pas me remplir pour me remplir.
il y aura bien un repas "suivant", en l'occurence le soir, où je pourrai manger ce dont j'ai réelement envie. Après tout, un petit jeûne de quelques heures ne peut pas faire de mal.
Pourquoi s'obliger à manger un truc dont on n'a pas envie ou plus envie.
Je passe à l'action la semaine prochaine, soit lundi 20 février.
Ensuite, je remettrai tout ça sur le métier.
Toutes ces sensations, satiété et satsifaction, sont encore très fragiles chez moi.
Je crois qu'une bonne partie du problème que je rencontre vient du caractère "obligatoire" ou comme tu dis du côté strict de l'étape sur la satisfaction alimentaire.
Manger obligatoirement un aliment et toujours le même même si j'ai encore faim, même si je n'en peux plus de le voir...
En fait, je n'aime pas manger ce qui ne me fait pas envie.
Je n'aime pas manger par obligation = manger ça et de toute façon, c'est comme ça il n'y a rien d'autre.
Je n'aime pas qu'on m'oblige à manger quelque chose. Que l'on me force.
Le vrai problème est là... Tout ça me rappelle en fait de très mauvais souvenirs...
Beaucoup d'émotions qui refont surface...
Bon j'arrête, j'ai faim et on m'attend !
[quote =chris]Je crois qu'une bonne partie du problème que je rencontre vient du caractère "obligatoire" ou comme tu dis du côté strict de l'étape sur la satisfaction alimentaire.
Manger obligatoirement un aliment et toujours le même même si j'ai encore faim, même si je n'en peux plus de le voir...
En fait, je n'aime pas manger ce qui ne me fait pas envie.
Je n'aime pas manger par obligation = manger ça et de toute façon, c'est comme ça il n'y a rien d'autre.
Je n'aime pas qu'on m'oblige à manger quelque chose. Que l'on me force.
Le vrai problème est là... Tout ça me rappelle en fait de très mauvais souvenirs... enlightened
Beaucoup d'émotions qui refont surface...
Bon j'arrête, j'ai faim et on m'attend ! [/quote]
Prends ça comme un challenge à relever, pour la bonne cause qui plus est et dis-toi qu'il y a forcément des enseignements "concrets" à tirer de cette expérience ou disons ce passage "obligé" dans le programme...
Ce fil semble correspondre à mon attente actuelle.
Je pars à la recherche de la satisfaction alimentaire.
Celle qui va me permettre de m'arrêter à satiété en étant à l'écoute de mes sensations.
Pour pousuivre le programme, je dois choisir un aliment "à forte densité calorique" (Etape sur la Satisfaction alimentaire).
En fait, un aliment qui viendra remplacer mon déjeuner... Un plat que j'aurai ENVIE de consommer au déjeuner, pendant 4 jours d'affilés... et qui tiendra lieu de colation une heure plus tard si par hasard j'ai à nouveau faim avant le prochain repas.
L'aliment doit être obligatoirement le même pendant ces 4 jours : ça mérite réflexion.
Je viens de relire le protocole et notament :"Laissez passer au moins une heure et attendez la réapparition d'une Bonne Faim : à ce moment-là, vous devrez remanger l’aliment que vous avez choisi pour cette expérience. Vous n’avez pas la possibilité de changer d’aliment. Souvenez-vous en, car cela modifiera votre état d'esprit au moment du déjeuner."
Je suis perplexe. Cela doit permettre de constater les effets sur les sensations de rassasiement et les appétits spécifiques ! Tout un programme... Je sais, je sais, je suis sur LC...
Il est également précisé : la quantité "doit être suffisante pour couvrir votre faim dans la journée et même au-delà. Il est nécessaire que les quantités soient telles que vous ne puissiez manger entièrement votre aliment et qu’il en reste une certaine quantité à la fin de la journée. Dans le cas contraire, il ne serait pas possible de connaître la raison de l’arrêt de la consommation : le rassasiement ou l’insuffisance de nourriture."
Bref, je pense que le mieux est un bon petit plat bien calorique, bien goûteux... puisque bien sûr il faut déguster, apprécier...
Respecter les sensations de faim, le rassasiement...
Donc tant qu'à faire préparer une bonne marmite pour 4 jours..., et ça m'étonnerait que la famille ait envie de se joindre à moi pendant 4 jours, pour partager le même plat et uniquement ce plat.
Je me laisse le temps de trouver un plat familial qui me permette de vivre au mieux cette nouvelle étape sur la satisfaction alimentaire...
Bonjour chris,
[quote = chris]Cela fait quelques jours que je fais plus rien. Je me traine.
C'est pas bien ça ! La dernière fois que ça m'est arrivé il m'a fallu pas mal de temps pour me réinvestir dans LC.[/quote]
Un peu d'indulgence, tu me disais l'autre jour qu'il fallait parfois s'accorder des "sas" pour mieux repartir ensuite => peut-être en as-tu besoin aujourd'hui. Tu as bien avancé ces derniers temps, je suis sûre que ce petit coup de mou ne va pas durer.
[quote=chris]Pour pousuivre le programme, je dois choisir un aliment "à forte densité calorique". (Satisfaction alimentaire)
En fait, un aliment qui viendra remplacer mon déjeuner... Un plat que j'aurai ENVIE de consommer au déjeuner, pendant 4 jours d'affilés... et qui tiendra lieu de collation une heure plus tard si par hasard j'ai à nouveau faim avant le prochain repas.
L'aliment doit être obligatoirement le même pendant ces 4 jours.
ça mérite réflexion.[/quote]
Je me souviens a avoir fait cet exercice avec le Dr Apfeldorfer il y a quelques années et j'avais choisi un aliment tabou : la pâtisserie et en l'occurence le millefeuille.
[quote=chris]Je viens de relire le protocole et notament :"Laissez passer au moins une heure et attendez la réapparition d'une Bonne Faim : à ce moment-là, vous devrez remanger l’aliment que vous avez choisi pour cette expérience. Vous n’avez pas la possibilité de changer d’aliment. Souvenez-vous en, car cela modifiera votre état d'esprit au moment du déjeuner."[/quote]
C'est assez strict en effet !
[quote=chris]Je suis perplexe. Cela doit permettre de constater les effets sur les sensations de rassasiement et les appétits spécifiques ! Tout un programme... Je sais, je sais, je suis sur LC...[/quote]
En fait, je crois que cela sert à travailler sur le rassasiement gustatif et à faire prendre conscience que nous avons besoin d'une alimentation diversifiée. Au fur et à mesure de l'expérience on doit s'apercevoir que l'envie de cet aliment décroît et que la quantité que l'on en mange également...
[quote=chris]Il est également précisé : la quantité "doit être suffisante pour couvrir votre faim dans la journée et même au-delà. Il est nécessaire que les quantités soient telles que vous ne puissiez manger entièrement votre aliment et qu’il en reste une certaine quantité à la fin de la journée. Dans le cas contraire, il ne serait pas possible de connaître la raison de l’arrêt de la consommation : le rassasiement ou l’insuffisance de nourriture."[/quote]
Là aussi c'est pas coton ! Mais ne faut-il pas faire confiance à nos experts ?
[quote=chris]Bref, je pense que le mieux est un bon petit plat bien calorique, bien goûteux... puisque bien sûr il faut déguster, apprécier...
Respecter les sensations de faim, le rassasiement...[/quote]
A toi de voir => un plat cuisiné ou bien un aliment unique salé ou sucré à haute teneur en calorie, voire un aliment tabou si tu en as !
[quote=chris]Donc tant qu'à faire préparer une bonne marmite pour 4 jours..., et ça m'étonnerait que la famille ait envie de se joindre à moi pendant 4 jours, pour partager le même plat et que ce plat.[/quote]
Par exemple...
Bon courage pour cette étape qui semble te poser question et bonne journée !
[quote=minifouine]
[quote=chris212]...Mais je pense avoir trouvé un début de solution.
J'en ai parlé avec mon thérapeute ce vendredi.
Je peux décider de ne pas continuer à manger, choisir de ne pas manger même si j'ai encore faim... Déjà ne pas prendre de collation... Puisque je ne suis pas obligée de manger ce dont je n'ai pas envie,
Je peux choisir de ne pas manger pour manger, de ne pas me remplir pour me remplir.
il y aura bien un repas "suivant", en l'occurence le soir, où je pourrai manger ce dont j'ai réelement envie. Après tout, un petit jeûne de quelques heures ne peut pas faire de mal.
Pourquoi s'obliger à manger un truc dont on n'a pas envie ou plus envie.[/quote]
[quote=minifouine]Je pense que c'est biaiser l'exercice, mais cela n'engage que moi ! T'a-t-on forcé plus jeune à manger des choses dont tu n'avais pas ou plus envie, à terminer ton assiette, te souviens-tu si ta nourriture était diversifiée ? Pour ma part, il y peu d'aliment que je n'aimais pas et nous mangions très varié, donc peut de risque de se lasser. Ma mère ne me servait pas ce que je n'aimais pas et le remplaçait par autre chose systématiquement, je mangeais donc parfois différemment du reste de la famille. De plus, elle nous servait "juste", quitte à ce que nous en redemandions => alors par contre, là il nous fallait terminer nos assiettes...
Moi je comprends ceci : tu vas à priori manger un aliment que tu as choisi, donc qui te fait plaisir => si à un moment donné tu n'en as plus envie, tu t'arrêtes de manger, mais si tu as encore une petite faim, tu attends à nouveau la bonne faim et tu repasses à table => normalement l'aliment devrait à nouveau te faire envie => tu ne peux tout de même pas en être lassée aussi vite ! Est-ce qu'il ne t'arrive pas parfois de manger la même chose à midi et le soir, est-si dramatique ? Je pense vraiment qu'il faut essayer et non être dans l'anticipation de ce qui pourrait être, ou pas d'ailleurs ! Peut-être que cette étape sers aussi à être mis face à la frustration de manger toujours la même chose sans avoir le choix, sauf que là on le fait "volontairement" pour tester, ce ne sont que 4 petits jours chris... Est-ce que cela va être gérable, favoriser des EME, qui sait ? Tu me raconteras j'espère ![/quote]
Tant que j'étais à la maison tout allait bien... Mes parents ne nous ont jamais forcé à manger, ni même à finir notre assiette... Alimentation de style à la fois méditérranéen et lyonnais : traditions faimiliales. L'un vient équilibrer l'autre. Et pourtant, j'ai toujours été très difficile pour la nourriture. J'ai attendu d'avoir plus de 20 ans pour découvrir avec plaisir la ratatouille, le melon, la soupe de poisson, les cardons et j'en oublie...
Mon frère, lui, ne mangeait pas de viande. Ma maman la remplaçait par du gruyère sur les conseils de notre médecin de famille. Maintenant, il en mange sans problème.
Souvent, papa disait "8 jours sous une benne" mais ça s'arrêtait là... et c'était plus sur le ton de la plaisenterie.
J'ai rencontré des difficultés à l'extérieur lorsque je mangeais à la cantine scolaire... Une horreur ! Je n'ai jamais pu comprendre comment on pouvait manger du salé avec du lait ou de la crème. A la maion, jamais de sauce béchamel ou autre... Même encore maintenant, je n'aime pas, je n'apprècie pas.
Minifouine, je comprends ce que tu dis... Mais même si j'aime l'aliment que je vais choisir pour l'expérience, si le premier jour je n'aurai sûrement pas de problème pour remanger le même plat si j'ai encore faim, je ne suis pas certaine que ce soit le cas les jours suivants. J'aime varier les plaisirs surtout pour l'alimentation.
Si bien sûr, il m'arrive de manger le même plat quelques jours d'affilés surtout en hiver pour les plats familiaux. Quasiment jamais midi et soir.
Mais dans ce cas, on prend un dessert, un bout de fromage également. Là il n'y aura rien d'autre !
La frustration est dans l'obligation de manger obligatoirement ce plat et rien d'autre même une heure plus tard... Comme tu dis 4 petits jours !
Cela risque-t-il de favoriser les EME ? J'espère qu'après toutes ses interrogations elles seront moindre...
Je suis d'ors et déjà dans l'émotionnel. Mais le fait d'avoir verbaliser, tout cela m'aidera à relativiser.
Bonne fin de journée