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bonjour les filles,
Je reviens sur le site après une période sans LC. je pense que je suis toujours en mode "tout ou rien". Là c'était c'était le rien ...Mais pas tout à fait quand même; la culpabilité de manger à presque disparu et quelques bonnes habitudes prises sont restées.
Finalement, j'ai juste repris le poids perdu, pas plus. Ouf.
De vous relire (j'ai du retard qu'il faut que je comble !), ça me rebooste. je recommence tout, pas à zéro puisque j'ai déjà intégré quelques notions mais avec plus de constance.
Allez hop, je vais faire du vélo !!!
A plus tard !
Tout à l'heure, j'ai dégusté une bonne bière bien fraîche en Pleine Conscience, la première bière et la première fois que je bois quelque chose d'alcoolisé depuis que je suis inscrite sur LC. Avant de l'ouvrir, je me suis cependant demandé si c'était de la soif ou si je remplaçais une EME par une bière.
Je suis partie en ville en tout début d'après-midi, donc j'ai arrêté de boire de l'eau en fin de matinée pour ne pas avoir envie d'aller aux toilettes en ville, échapper au cylcle infernal de "j'ai envie de faire pipi, donc je rentre dans un café et je commande quelque chose à boire pour avoir accès aux toilettes". Vu que le Quart Vittel est vendu aux terrasses à un prix prohibitif, qui sait, je me serais peut-être laissé tenter par quelque chose de sucré ?
Donc je pense que mon envie de bière bien fraîche était tout simplement de la soif !
Bonjour Kaylee,
Tu sais parfois je demande simplement dans un café : "est-ce que je peux aller à la toilette?" et on me répond oui et après je demande combien je dois et ce que je dois parfois payer est beaucoup moins cher qu'une consommation.
Bien à toi,
Neige 64
Oui, effectivement, point de vue diurétique, la bière est pire que l'eau. Mais la bière, je l'ai savourée en rentrant, dans mon jardin frais.
Neige, dans la ville où j'habite, quand tu rentres dans un café et que tu demandes les toilettes, on te répond sèchement qu'elles sont réservées aux consommateurs...
hello tout le monde !
fait plaisir de voir revenir du monde des vacances !
Susiba : je trouve aussi que la réponse d'izabelle est très bien venue ! j'étais un peu déroutée par ta situation pour ma part...
il me semble qu'il ne s'agisse pas d'aller chercher un stress à tout prix dans ce qui nous fait manger (encore qu'en ce qui me concerne, j'ai pas besoin de le chercher tellement il est évident ! même si je peux aussi manger par simple gourmandise !)
mais plutôt de se rapprocher petit à petit de ce qu'on ressent intérieurement quand on fait presque malgré nous quelque chose dont on sent bien que ça nous fait du mal. Comme toi par exemple qui va te laisser tenter par un truc juste entre aperçu auquel tu ne peux résister même si tu sais que ton corps à la longue va mal le vivre (problème de santé je crois).
On sait qu'il y a quelque chose qui ne colle pas la dedans, on le sait et on le sent. et de toutes façons ça nous fait vivre des choses pas simples ça aussi , le fait d'être passé à l'acte de manger et de manger trop alors qu'on sait qu'on n'a pas faim mais un besoin irrépressible de le manger..; on peut culpabiliser, se faire des reproches....l'idée est de sortir de ce cercle infernal
ce qui est intéressant dans cette histoire, ce n'est pas le fait de ne pas manger finalement ( ça c'est de la restriction si j'ai bien compris) je trouve que dans la méthode ils insistent bien là dessus. Non l'intéret c'est de faire une pause avant de le faire, pour essayer de voir ce qui se passe en nous qui nous pousse à le faire. Il ne s'agit même pas au début de forcément comprendre, mais juste de sentir ce qui se passe en nous à ce moment d'envie irrépréssible et après l'avoir assouvie si on a mangé finalement. Pour sentir la différence. c'est ces sensations qu'on perd au fil du temps quand on se remplit systématiquement. En faisant cette pause, des idées peuvent nous venir plus ou moins clairement, plus ou moins rapidement selon les moments ou selon chacun de nous sur ce qui nous pousse à le faire. c'est en pratiquant que petit à petit te viendront tes propres réponses sur ce qui te pousse à manger ce truc qui t'as fait envie... enfin je le crois...
pour ma part même si je pense l'avoir à peu près bien compris, je n'arrive pas vraiment à m'appliquer dans cette partie du programme, je le reconnais, c'est même le truc qui me pause aujourd'hui le plus de problème à faire...
je suis convaincue de son bien fondé, je repère très clairement les situations qui me stressent et me font manger de trop pour me "récupérer" mais j'arrive rarement à me poser volontairement avant, comme si mon corps et mon esprit, bien d'accord pour une fois, s'entendaient à résister à ce qu'ils enregistrent malgré moi comme un empèchement à se satisfaire simplement et facilement comme d'habitude..
par contre je reste tout de même plus attentive à ne pas trop dépasser ma satiété même dans ces moments là.
un autre effet bénéfique, c'est qu'au lieu de me gaver de n'importe quoi comme le fromage rapé dans le frigo, j'ai prévu au moins un truc bon à manger que je vais un peu plus déguster avec une portion prévue à l'avance (pas forcément petite mais pas énorme,) par exemple aujourd'hui et depuis plusieurs jours, au boulot c'est de nouveau très difficile avec des décisions difficiles à prendre et qui ne dépendent pas que de moi en ce moment..; je sais que je suis en grande tension mais que je ne peux y échapper pour l'instant..; du coup j'ai prévu mon risque d'eme de ce soir et au lieu de me jeter sur le frigo, j'ai décidé de me faire un repas que je n'ai pas fait depuis mon enfance : un diner suisse ! chocolat chaud et brioche !
je sais que je vais me faire plaisir, que ça ne rentre pas dans les critères diététiques pour quelqu'un en surpoids comme moi, mais manger un repas ordinaire avec ensuite un peu plus de fromage, puis un yaourt de plus, puis en finissant les biscuits secs, puis les abricots.... etc etc..; ça sera pas mieux ! donc repas plaisir spécial eme !
je sais que le gateau tropézien prévu pour petite eme dans mon congèl de puis 15 jours coupé en deux (et pas touché depuis) n'y suffira pas... je prévois ...à midi repas simple, avec quelques biscuits apéro (un peu plus que j'avais prévu pourtant car pas résisté, eme trop forte) achetés bien consciemment...; demain j'aurai moins faim, je le pense vraiment et ma journée étant prévue plus calme, je régulerai un minimum...
c'est mes petits arrangements avec le programme en ce qui me concerne...
Kaylee, en ce qui concerne ta bière fraiche, je ne sais pas s'il s'agit de soif, ou d'envie gourmande ou d'eme, mais tout de même une bière fraiche quand il fait chaud, c'est bien désaltérant ! mais par contre pour donner envie d'aller aux toilettes, c'est bien pire que l'eau je trouve !
bon courage à toutes
Josépha,
Il n'est pas anormal de vouloir se calmer avec la nourriture, ce qui est anormal c'est de ne pas y arriver. C'est ce qu'on appelle des troubles du réconfort. Ces troubles sont là quand on n'est pas sereine vis à vis de la nourriture, qu'on est encore en restriction cognitive. La restriction cogntive va bien au-delà de ce que l'on croit, ele va se nicher partout comme dans "ça ne rentre pas dans les critères diététiques pour quelqu'un en surpoids comme moi". Lorsque l'on mange en vue de se calmer émotionellement et que l'on pense du mal de ce que l'on mange (je sais que c'est pas bien de manger du chocolat), on va générer un inconfort émotionnel supplémentaire, que l'on va chercher à calmer en mangeant et on n'y arrive pas et on compulse.
La pleine conscience pratiquée d'abord à froid 10 mn chaque jour, deviendra un automatisme lorsque l'EME arrivera. La pleine conscience ne fera pas disparaitre l'émotion et son inconfort, elle permettra juste d'augmenter son inconfort émotionnel.
Lorsque les EME et les prises alimentaires qui en découlent sont fréquentes on arrive à ne pas prendre de poids si on arrive à réguler les repas suivants en fonction de sa faim. Mais bien sur chacun fait du mieux qu'il peut. Rien n'est facile, pour personne.
As-tu commencé à travailler sur tes émotions ?
bonjour Capuccino
merci pour les précisions que tu amènes dans ta réponse. je vois que je ne me suis pas si clairement exprimé que je pensais.
tu dis plus clairement ce que je tentais de dire.
Je suis d'accord il n'est pas anormal de manger pour se réconforter d'un inconfort lié à un stress quelquonque. C'est d'ailleurs ce que j'ai tenté d'expliquer avec mon exemple. Me réconcilier avec cette manière de me réconforter, mais me réconforter pour de bon, en me faisant plairir, et en évitant de me culpabiliser derrière. Tu as raison ce qui est anormal c'est de ne pas arriver à se réconforter surtout parce qu'on en culpabilise.
L'exemple que tu reprends dans ce que j'ai dit , c'est justement le genre d'idées dont je me débarrasse peu à peu avec LC. Je sais bien que ce n'est pas parce que je suis en surpoids que c'est mal de manger des trucs caloriques. Je le sais parfaitement et sans ambiguité avec ma tête, néanmoins ça prend un peu plus de temps de faire disparaitre les vieux réflexes et complexes.
je suis persuadée que malgré les excès, on peut se réguler sur un temps plus long, j'ai aussi remarqué que me concernant, une EME n'arrive pas seule sur certaines périodes et qu'il me faut plusieurs jours pour me régulariser. j'ai aussi expérimenté de puis LC que globalement ça fonctionne parce que si je reprends un peu de poids, je ne le garde pas actuellement dans la durée.
Concernant la pleine conscience je suis aussi totaleemnt d'accord avec toi, j'arriverai plus facilement à l'utiliser régulièrement lors de mes prises alimentaires compulsives si je parviens à la pratiquer plus régulièrement hors situation;
Et c'est le hic? j'ai fait bien avant LC le stage complet d'initition à la pleine conscience, je l'a pratiquée régulièrement pendant des mois et ai peit à petit laché. A ce jour avec LC j'ai pu m'y remettre sporadiquement mais j'ai du mal à reprendre le rythme régulièrement même si je mesure commeje suis mieux quand je pratique régulièrement...
Pour l'instant je trouve pas encore le déclic, alors je fais quand je le sens en essayant là aussi de ne pas me culpabiliser mais d'avancer tout doucement. Je pense déjà qu'il me faudra plus que les 6 mois prévus il m'en faudra sans doute plus pour assimiler tout ça durablement et sans doute reprendre à un moment tout depuis le début afin de vraiment m'imprégner.
je ne sais pas exactemetn de quooi tu parles quand tu me demandes si j'ai déjà travaillé sur mes émotions ? s'agit il d'une étape de LC ? si c'est le cas non , je ne crois pas... par contre je reconnais plutôt bien mes émotions en cause dans les EME , aussi parce que c'est un travail de fond que j'ai mené déjà à plusieurs reprises dans ma vie et que ça fait aussi un peu partie de mon travail de les identifier au fur et à mesure..; du coup j'ai appris aussi avec le temps que c'est une chose de reconnaitre ce qui nous agite, c'en est une autre de pouvoir faire avec en continu...ça serait trop facile !
merci en tout cas de tes remarques qui contribuent à me clarifier.
[quote=chikapou "Et là, j'ai faim ? Non ? Alors bingo va pour un tour en vélo ! Et là j'ai faim ? Oui ? Alors youpla va pour une glace panna cota !" Et puis y a pas à dire, manger frais, gai et goûteux, prendre le temps de tout choisir au marché, de préparer, de partager, dans la détente totale et la bonne humeur, sans contrainte d'heure, ça change quand même la vie ! En l'occurrence, ça change aussi le résultat sur la balance : manger bon + bouger + s'écouter = 4kg en moins en rentrant, et du coup -6kg en tout depuis mes débuts sur LC... ![/quote]
super!! bravo pour l'écoute de soi sans prise de tête, c'est bien comme ça que ça fonctionne le mieux
[quote=NEIGE06]
plein d'émotions qui surgissent et j'ai l'impression de ne pas savoir les accepter ou faire en sorte qu'elles passent vite et ne reviennent plus.
[/quote]
si plein d'émtions surgissent, c'est surement qu'elles ont une raison d'être là
ne pas savoir "encore" les accepter c'est normal, mais c'est déjà super d'avoir envie de te diriger vers ça
là où je vais te décevoir, c'est vraiment te dire qu'elles reviendront TOUJOURS
la tristesse, la colère, la joie, la peur et tout ça font partie de l'expérience humaine, et ce qui m'en a convaincu est de voir des gens richissimes, mener des vies soi-disant de reve, eh bien ils sont toujours tristes, en colère, peur, etc..... ils sont peut-être moins joyeux en revanche !!!!
l'être humain, si tu observes, a régulièrement des émotions négatives, et si elles sont là, c'est pas juste pour nous embêter, mais parce qu'elles nous aident à vivre notre vie
alors certes elles sont désagréables parfois, mais quand on les réapprivoise, elles deviennent précieuses
plus besoin de les faire disparaitre
plus besoin de manger pour les faire disparaitre
mais dans le temps bien sûr, ça tu l'as bien compris