Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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eh bien comme convenu je viens vous donner des nouvelles de mes EME du soir
c'est bel et bien fini !
pas d'EME ce soir, pas du tout
je ne suis plus en lutte contre ce ressenti, je n'ai plus besoin de lutter contre
d'ailleurs, c'était bête de lutter contre, puisque ne luttant plus contre eh bien je me sens beaucoup mieux, c'est surtout un ressenti du passé finalement
mais bon c'était tellement douloureusement inscrit dans le passé que c'était bien bien refoulé
ça fait du bien de ne pas avoir à s'alourdir pour se "calmer" d'un vieux truc qui nous travaille inconsciemment 
c'est chouette Lylyoz!!! je suis super contente de ton évolution
oui, tu as tout compris : les EME sont nos amies
pour moi ce sont de gentils toutous de "garde"
moi elles me préviennent que je ressens qqchse contre lequel je me suis mis en lutte
je dois dire que ç m'arrive de moins en moins
mais à chaque phase c'est en effet un ressenti de plus en plus ancien, de plus en plus refoulé...
et c'est autant d'émotions que je réintégre et qui enrichissent beaucoup ma vie
depuis qq mois, elle a tellement changé ma vie relationnelle, que vraiment je ne regrette pas d'avoir réintégré peu à peu toutes ces émotions refoulées
je suis en effet persuadée que toutes nos émotions ont une utilité, elles nous guident
mais en revanche on n'est en aucune façon obligée de le prendre au pied de la lettre et de les suivre, car il est bien plus gratifiant de se dirigier selon nos valeurs
par exemple j'ai un sentiment qui m'est très douloureux pour l'avoir beauocup vécu durant l'adolescence et l'enfance, c'est le sentiment d'exclusion
maintenant j'ai compris à quel point ce sentiment me guide pour aller vers la chose la plus importante finalement pour moi dans la vie : l'amitié
c'est un guide, c'est un peu douloureux, comme un chien de berger qui mord un peu les mollets des brebis.....
mais cela a du sens
et je pense que nous les mangeurs émotionnels, pour pouvoir vraiment réintégrer nos émotions et leur faire une place, nous avons besoin de leur trouver du sens
en tous cas moi c'est ce qui fait toute la différence
[quote=izabelle]
par exemple j'ai un sentiment qui m'est très douloureux pour l'avoir beauocup vécu durant l'adolescence et l'enfance, c'est le sentiment d'exclusion
maintenant j'ai compris à quel point ce sentiment me guide pour aller vers la chose la plus importante finalement pour moi dans la vie : l'amitié
c'est un guide, c'est un peu douloureux, comme un chien de berger qui mord un peu les mollets des brebis.....
mais cela a du sens
et je pense que nous les mangeurs émotionnels, pour pouvoir vraiment réintégrer nos émotions et leur faire une place, nous avons besoin de leur trouver du sens
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Comme tout ça est intéressant !
Merci Izabelle, j'y vois des tas de pistes à suivre.
Et moi aussi j'adore cette image du chien qui mord un peu les mollets ! 
Tiens, je ne savais pas que les brebis avaient des mollets... je pensais qu'elles avaient des pattes 
Ce soir, je réfléchis à mes EME, je les cherche. Ce que je constate, depuis environ 2 mois, c'est que les contrariétés importantes me coupent l'appétit alors qu'avant dans de telles circonstances (voir "l'inconfort du moment") je me serais empiffrée copieusement. Je commence enfin à comprendre que me goinfrer ne résoud pas les problèmes... Bien sûr, j'ai encore des EME, mais elles n'ont rien à voir avec des contrariétés.
Moi qui ai jusqu'à LC fonctionné avec "ça va mal, bouffons pour oublier ça" et "youpi, ça va bien bouffons pour fêter ça", je suis agréablement surprise : les rares fois où me vient à l'esprit de "bouffer pour fêter ça", j'arrive, avec la RPC, à reporter le moment à plus tard, voire à le faire disparaître.
En revanche, je constate des EME de gourmandise, une envie de me faire plaisir sans aucune raison particulière, une envie soudaine de manger ceci ou cela par gourmandise. Ce sont toujours des aliments qui faisaient partie des restrictions, des aliments considérés comme tabous.
Je craque en pleine conscience, sans culpabiliser.
Ce que j'espère, c'est que ça va durer !
[quote=Kaylee]
Tiens, je ne savais pas que les brebis avaient des mollets... je pensais qu'elles avaient des pattes
Ce soir, je réfléchis à mes EME, je les cherche. Ce que je constate, depuis environ 2 mois, c'est que les contrariétés importantes me coupent l'appétit alors qu'avant dans de telles circonstances (voir "l'inconfort du moment") je me serais empiffrée copieusement. Je commence enfin à comprendre que me goinfrer ne résoud pas les problèmes... Bien sûr, j'ai encore des EME, mais elles n'ont rien à voir avec des contrariétés.
Moi qui ai jusqu'à LC fonctionné avec "ça va mal, bouffons pour oublier ça" et "youpi, ça va bien bouffons pour fêter ça", je suis agréablement surprise : les rares fois où me vient à l'esprit de "bouffer pour fêter ça", j'arrive, avec la RPC, à reporter le moment à plus tard, voire à le faire disparaître.
En revanche, je constate des EME de gourmandise, une envie de me faire plaisir sans aucune raison particulière, une envie soudaine de manger ceci ou cela par gourmandise. Ce sont toujours des aliments qui faisaient partie des restrictions, des aliments considérés comme tabous.
Je craque en pleine conscience, sans culpabiliser.
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super! voilà un rapport sain à ses émotions et ses EME
les EME sont normales quand elles sont occasionnelles comme ça, il suffit ensuite d'écouter son appétit pour que le corps régule tout seul
[quote=izabelle]
je suis en effet persuadée que toutes nos émotions ont une utilité, elles nous guident
c'est un guide, c'est un peu douloureux, comme un chien de berger qui mord un peu les mollets des brebis.....
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@izabelle : j'aime beaucoup l'image que tu emploies pour parler de ces émotions. Bien trouvé ! :-)
Au plaisir de te lire !
Tiens une EME s'est pointé pour changer et je me suis empiffrée. Du coup moral dans les chaussettes.
Vu la fatigue intense de la journée et mon incapacité à accepter cette fatigue dans le corps, c'était à prévoir. Les yeux qui font mal, le manque d'énergie toute la journée. Du coup, j'aime que les choses aillent vite et evidemment ma patience est mise à rude épreuve. Accepter ça j'en suis encore loin...
Par ailleurs, incertitude de savoir qui allait débarquer à l'improviste ce soir et aucune envie de voir du monde. Je suis en mode associale, oui parfaitement! Finalement personne n'est passé ouf!
Par ailleurs, un sentiment diffus dans le corps, impossible donc à le localiser de façon précise et ça c'est très inconfortable pour moi.
Je n'ai plus mes MP3 avec tous les enregistrements parce que mon i pod est passé à la machine et sans ce repère je me sens pas très bien.
Bref pas la grosse forme.
courage à t oi Lylyoz j'espère que ça ira mieux aujourd'hui
pour moi EME aussi hier soir, à mon avis une certaine décompression d'avoir du gérer deux pré-ados pendant une journée (pourtant les plus sages au monde !!!)
et puis de la culpabilité aussi beaucoup, un sentiment de manque aussi
la bonne nouvelle c'est qu'en plein EME, j'avais en tête ce tchat récent de JPZ que Keri a mis sur son blog
je me suis efforcée d'accepter totalement d'avoir cette EME et aussi de déguster pleinement
du coup, j'ai bien senti, très fortement même, la satisfaction, même si l'EME était importante, ce n'était pas une fuite en avant, j'ai senti le moment où la nourriture ne m'apportait plus de réconfort, et je me sentais vraiment "réconforté"
bon certes je n'ai pas eu faim au petit dej mais ça c'est pas grave !!!!
vive la régulation et je vous conseille de lire ce tchat sur le blog de Keri si vous ne l'avez pas lu
EME cet AM qui s'est tranformé en une bien belle compulsion. Je repère c'est toujours le même type de pensée qui tournent et me font basculer.
Généralement lié à mon ex, ou liés à des amitiés perdues. Bref c'est lié à la perte et finalement au vide de plus en plus béant dans ma vie. Je n'arrive plus à m'attacher. Ca m'a fait trop mal. On ne peut pas dire par ailleurs que m'attacher était une de mes qualités première et pour moi c'était une prise de risque énorme.
Mais d'un autre côté la partie raisonnable de moi essaye de me entendre que les gens vont et viennent, la vie est ainsi faite... D'autres s'y attardent un peu plus c'est tout.
Rien dans le corps, juste des pensées.
Je n'ai pas faim mais c'est l'heure du dîner. Objectif, sentir la frustration que ça me provoque.
Je devrai préparer à manger mais dans ce cas là la cuisine est un peu la pièce maudite. Du coup, je mets tout le monde au diapason, pour le moment je ne suis pas en mesure de m'en occuper.
J'ai la surcharge de mon EME sur le ventre.
De retour:
Ce soir, j'ai donc préparé ce repas. Re EME re compulsion... prévisible. Déception :(
@Izabelle,
Finalement je me demande si toutes ces EME ne sont là pas pour nous libérer de ce qu'on a vécu plus tôt. C'était ma petite réflexion.
Ainsi, au lieu de les voir comme ennemies, je peux enfin les envisager comme amies.
Je suis entrain de toucher du doigts que toutes les émotions ont un rôle nécessaire même si pour certaines ça me semble encore obscures.
En tout cas, merci d'av oir mis en lumière ce que Keri avait relevé du chat de JP Zermati, car pour la 1ère fois, j'ai accepté d'aller manger en conscience lorsque j'étais en EME . J'ai nommé le sentiment que j'avais et du coup pas de dérapage monstre.
Tu nous tiendras au courant de comment ça s'est passé pour toi ce soir?