Vous débutez en juin - juillet 2015

Bonsoir,

Me voilà donc abonnée à Linecoaching. Je suis ravie. Une nouvelle aventure commence pour moi. Je cherche à me défaire de ma relation cahotique avec l'alimention. Je souhaite établir un rapport serein avec la nourriture. Ce sera une victoire. Alors, oui, je vais être honnête avec moi-même et avec vous, j'aimerais aussi, tant que possible, perdre quelques kilos.

Je me présente :

- (jeune) femme de 34 ans, 1m60 et 72.5 kg

- maman d'un merveilleux bout de chou né en 2012 (on sent la maman très impartiale là et très humble aussi par la même occasion !)

- parcours assez difficile :

A partir de l'adolescence, je commence à prendre des kilos et me renferme sur moi-même préférant passer des heures au carré dans ma chambre en compagnie des livres plutôt que de sortir et faire avec les moqueries. Les kilos s'accumulent. Mon proche entourage n'est pas tendre partant de l'idée qu'utiliser des mots durs à mon encontre pourrait me faire réagir. Mais non. Pour autant, aucune solution ne se dessine. Mes propres parents laissent faire les choses sans même prendre en compte mon mal-être. A la majorité, je dis que je veux en finir avec ces kilos qui m'empoisonnent la vie. Mon père, assez bien portant aussi, se décide également. Nous consultons tous les deux un médecin qui nous prescrit un régime hyperprotéiné. Je perds rapidement grosso modo 20 kg en moins de deux mois. Je stagne assez facilement aussi. Bon, d'un autre côté, pour maintenir ce poids (qui me convient !) - je fais du 36 !!! hip hip hourra - je ne mange pas grand-chose. M'enfin, ça ne me dérange pas. Je suis surtout tellement contente d'être à l'image de celle que je veux être, "normale" à mes yeux car plus en lien avec les diktats de la minceur. Mais des soucis familiaux font que je perds le contrôle et je reprends mes kilos. Je fais avec. Je ne me sens pas bien avec ce corps mais je n'arrive pas à perdre. Faut dire que je ne fais pas l'effort. Quelques longues années plus tard, dégoûtée par celle que je suis (au niveau du corps, de mon image), je me lance dans un rééquilibrage alimentaire accompagnée par une diététicienne. Je me mets même à faire du sport moi, l'inconditionnelle non-sportive dans toute sa splendeur. Et, au final, j'y prends goût contre toute attente. Je perds du poids. Je me défais de 27 kg, je commence une stabilisation à 58 kg (taille 38), je me sens trop bien. Mon proche entourage me trouve trop "maigre", je ne corresponds plus à l'image de la petite rondouillarde qu'ils ont toujours connu. Ils connaissent mes efforts, savent par où je suis passée alors ils se taisent sur leur ressenti (je n'apprendrai que plus tard tout ça). La stabilisation non terminée, je tombe enceinte. Chouette moment mais je le vis mal car je vois les kilos s'accumulaient au fur et à mesure de la grossesse, je culpabilise alors même que je continue de faire attention. On me dit que c'est normal, mon corps stocke du fait d'avoir été "privé" de longs mois (perso, je n'avais pas ressenti la privation, je me faisais plaisir en mangeant équilibré). Je prends plus de 30 kg. Là, je me sens informe et difforme. Je ne m'aime pas. Quelques mois seulement après l'accouchement, je décide de reprendre mes bonnes habitudes alimentaires et sportives mais mon fils connait un souci de santé ; je compense (un de mes problèmes alimentaires). Je ne suis pas prête à faire attention pour le moment, je remets à plus tard quand je serai mieux dans ma tête. Seulement, après ça, je connais moi aussi des soucis de santé : immobilisation près de 6 mois donc arrêt maladie prolongé, hernie discale détectée et opération en urgence. Mauvais moment, je vis mal tout ça donc je prends ce que j'ai perdu de l'accouchement, cercle vicieux. Plus je me sens mal, plus je mange. La douleur n'est pas suffisamment traitée donc je compense aussi. Après l'opération, je dois faire une rééducation et, seulement après, je peux à nouveau faire du sport et, pour moi, vivre à nouveau. Je me réinscris en salle de sports. Je fais de nombreux efforts pour me muscler le dos et adopte de nouveau une alimentation équilibrée. Je consulte et fais une séance d'hypnose qui me permet de perdre 10 kg. Je m'inscris également à un coaching alimentaire, je suis suivie par une diététicienne : l'objectif est de manger ce qui fait plaisir (pas d'alimentation taboue) mais raisonnablement et d'analyser les EME pour s'en défaire. J'ai progressé mais pas suffisamment à mes yeux. En décembre, mes douleurs reviennent. Je suis traitée sous morphinique. Je suis immobilisée de nouveau mais de façon encore plus difficilie car je suis en fauteuil roulant cette fois-ci. Malgré ça, je ne prends pas de poids, je maintiens donc, quelque part, tout le travail réalisé a été bénéfique quand même. Mais, justement, tout ce que j'ai enclenché (je suis suivie par une psy également depuis le souci de santé de mon fils), démontre clairement une relation très difficile avec l'alimentation, relation dont je veux me défaire. Depuis seulement le début du mois, je vais un peu mieux, je fais de nouveau du sport tous les jours car je dois me muscler mais aussi par plaisir. Pour autant, cet équilibre est fragile car je suis encore sous morphine et un traitement très lourd. Le fait d'être à nouveau mobile me pousse à adopter, en plus du sport, une alimentation plus saine.

J'ai eu commencé à lire Zermati dans le courant de l'année scolaire dernière, j'ai adhéré à bien des propos et, du coup, j'ai voulu tenter l'aventure avec dans l'idée d'aller au-delà en matière d'assainissement de ma relation à la nourriture (travail commencé avec le précédent coaching alimentaire et que je souhaite approfondir) et de perdre les quelques kilos qu'il me reste de la grossesse et avec lesquels j'ai du mal à cohabiter.

Objectifs :

1- Relation sereine avec l'alimentation (1- car c'est le principal à mes yeux)

2- Perdre grosso modo 10 kg (ok, ça reste très important pour moi : je reste honnête !)

3- Etre bien dans mon corps et dans ma tête