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L'émotion qui toque à ma porte

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
17 juin 2016 à 09h

Voilà une idée de fil  qui   vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil  en dessous  "accueillir une émotion"

on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message

on peut noter l'émotion   (sensation physique si il y en a)

et le message

si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message

et si du coup  elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps

 

 

 

J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles

si on se contente d'observer, de voir, de penser,   on ne fait pas le vrai travail  d'amélioration de notre tolérance émotionnel

le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :

l'acceptation émotionnelle

 

c'est du vécu!

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617 commentaires
10/08/2017 - 23:14

 Bonsoir Evelyne smiley

reborn60 mer 09/08/2017 - 13:54      ...J'ai choisi la formule grasse et salée, pas envie de tenter avec le sucré, même le chocolat, mon ami wink.

Moi aussi j'ai préféré ne pas prendre le chocolat. Je l'aime trop. Et ça doit rester mon doudou ! 

 

reborn60 mer 09/08/2017 - 13:54     ...Et de l'étonnement in fine en constatant que je me lasse de cet aliment et que j'en consomme moins que ce qui est indiqué, la quantité baissant même au fil de l'expérience.

J'ai eu la même surprise que toi. J'avais choisi des "potatoes" avec de la mayo. Donc comme des pommes de terre cuites sous la braise mais qui auraient étaient ensuite plongées dans une friture... avec de la mayo parce qu'il fallait que ce soit "bien gras salé".
Et bien manger mes potatoes tous les midis, ça a fini par me lasser. Et sur les 100 grammes, au bout des 4 jours, il en est resté de plus en plus. Je finissais même par jeter alors que je n'aime pas jeter la nourriture.
Je m'arrêtais de manger en ayant encore faim, mais plus faim de potatoes... J'ai choisi de ne plus manger, je n'en avais plus envie.

J'avais atteint le fameux rassasiement spécifique.

Et cerise sur le gâteau, maintenant lorsque j'en prends, une petite quantité me suffit.
Et comme je le disais, ça n'a plus le goût du trop peu, il m'arrive même d'en laisser. smiley

 

 

10/08/2017 - 22:29
adonon mar 08/08/2017 - 21:52    ... ces fameux aliments tabous sont un problème pour beaucoup d'entre nous, on dirait. Ce n'est pas pour rien qu'ils sont dans le programme, si j'en crois les différents témoignages qui  montrent comment ils ont perdu leur côté tabou pour parfois devenir juste réconfortants. Je l'espère en tout cas !

Je me dis que les aliments tabous ne sont pas forcément des aliments appelés à devenir aliments "réconfortants".

Au départ, ils sont devenus tabous parce trop riches, on a peur de trop se laisser aller en commençant à en manger. On s'interdit de les manger. Du coup, on s'en prive, on les  met à l'écart, on les diabolise... Et quand l'un d'entre eux nous tombe sous la main, c'est la perte totale de contrôle... 

Avec LC, l'aliment perd son côté tabou, on s'autorise alors à le consommer lorsqu'on en a envie et du coup dans des quantités raisonnables, puisque ce ne sont plus des aliments interdits.
Avec la dégustation, l'attention, la lenteur, on apprend à les apprécier, à les apprivoiser.
Ils redeviennent des aliments ordinaires. On n'est plus dans la restriction. On ne culpabilise plus.

Moi je m'interdisais le coca-cola "original" sous prétexte que ça n'était pas bon pour la santé, trop sucré, trop chimique, trop riche... Du coup, je me rabattais sur du coca light ou zéro ou stévia que je trouvais bizarres... Avec LC, je m'autorise avec beaucoup de plaisir le coca "normal" et curieusement ma consommation a considérablement diminuée. 
Je me fais plaisir avec un petit coca bien frais dans la soirée. Et le plus souvent la petite bouteille de 25 cl fait 3 à 4 jours. Idem pour l'orangina...

Il m'arrive même de la sortir et de la retrouver en fin de soirée sans l'avoir touchée et avoir préféré l'eau.

 

Mon véritable aliment "réconfortant" est le chocolat noir... J'adore... J'en prends quasiment tous les jours au dessert ou bien à 4 heures ou bien en début de soirée à la place de mon coca...
Au début j'ai eu peur de le choisir comme aliment réconfortant.

Je peux dire qu'il était en fait tabou. Parce que je craquais vraiment trop dessus lorsque j'avais des problèmes, lorsqu'on m'embêtait ou lorsque je m'ennuyais.
En plus je culpabilisais énormément lorsque j'en prenais ne serait-ce qu'un morceau. Je n'ai jamais mangé une tablette entière.
Mais à chaque fois j'entendais une petite voix qui me disait : "c'est n'importe quoi, comment veux-tu, après tu te demandes pourquoi...".
Maintenant, je le déguste lentement avec les yeux, le nez, la bouche... je le savoure, je le laisse fondre... En plus, le chocolat c'est ma "madeleine de Proust". Source de souvenirs, de bien-être, de plaisir.

Je me suis entraînée à l'utiliser dans des périodes assez calmes psychologiquement (comme on nous le conseille). Donc chocolat et EME-zen et RPC.
Et le fait de l'avoir utiliser sur de "mini" EME, il a vraiment rempli son rôle lorsque j'ai eu une grande EME qui a tourné à la compulsion alimentaire. C'était ma dernière crise de boulimie.
La technique de l'EME-zen a pu jouer son rôle et qui m'a permis de calmer le jeu.
Et j'espère que ça va continuer smiley

Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps... Mais quand je vois le résultat, je me dis que ça valait la peine wink

Tout ça pour dire Adonon, que tu as bien raison de prendre ton temps. Tu verras tu récolteras les fruits.

Il faut savoir prendre son temps sur les étapes, les exercices pour se les approprier... 

 

09/08/2017 - 13:54

Bonjour,

Chris, j'en suis à l'étape du rassasiement gustatif, à l'exercice qui consiste à remplacer le déjeuner par un aliment bien calorique (le même pendant 4 jours).

J'ai choisi la formule grasse et salée, pas envie de tenter avec le sucré, même le chocolat, mon ami wink.

Finalement, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd'hui (jour n° 4), ça s'est plutôt bien passé, pas d'anxiété mais plutôt de la curiosité.

Et de l'étonnement in fine en constatant que je me lasse de cet aliment et que j'en consomme moins que ce qui est indiqué, la quantité baissant même au fil de l'expérience.

Adonon, l'anxiété que j'évoquais auparavant est juste l'observation d'émotions désagréables qui me traversent par moment et que j'observe plus qu'avant depuis que j'ai débuté le programme.

J'apprends petit à petit, comme avec les pensées, à en prendre note, et à les laisser aller et venir. Ca ne marche pas toujours, mais ça reste des épisodes légers qui déterminent de moins en moins mon humeur globale.

A +.

Evelyne

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
08/08/2017 - 21:52

Bonsoir, 

je lis vos messages avec intérêt. Evelyne, Chris, ces fameux aliments tabous sont un problème pour beaucoup d'entre nous, on dirait. Ce n'est pas pour rien qu'ils sont dans le programme, si j'en crois les différents témoignages qui  montrent comment ils ont perdu leur côté tabou pour parfois devenir juste réconfortants. Je l'espère en tout cas !

J'en suis normalement dans le programme aux EME-zen, mis pour le moment je ne le fais pas : je continue de déguster chaque jour un aliment tabou hors EME, peut-être qu'à la prochaine EME je me lancerai dans les 7 jours de ce carnet.

Evelyne, j'espère que le moral remonte après ces moments d'anxiété autour du carnet. Je comprends que ça génère un malaise : pour moi, ça tourne à l'obsession, c'est comme me ramener sans cesse à la nourriture puisqu'il faut remplir  le carnet. Alors si je sens que ça génère un malaise, je l'arrête (activité libre), ou je diffère. Le programme peut générer de l'inconfort dans la mesure où il nous confronte à certaines choses difficiles, mais s'il devient une source d'anxiété, je choisis de l'aménager, sinon c'est la spirale incluant des EME qui s'enclenche !  Donc, pour moi : accueillir un malaise, oui, mais dans une certaine mesure, botter en touche reste possible. Du temps, encore du temps...

Bonne soirée à vous !

Adonon

08/08/2017 - 20:57

Bonsoir Evelyne  smiley

reborn60 mar 08/08/2017 - 20:09       ... As-tu lu Russ Harris "le piège du bonheur" ?

Ce livre est aux pensées et émotions ce que Linecoaching est à l'alimentation, une méthode autour de l'acceptation.

Non... Mais j'ai vu qu'Izabelle et toi en parlez souvent !

08/08/2017 - 20:55
reborn60 mar 08/08/2017 - 20:03  ...   J'ai accueilli un certain malaise, mélange d'anxiété et de frustration...Comme toujours lorsque je remplis un carnet alimentaire, je suis bousculée.

 C'est curieux cette sensation. Pour ma part, ce sont surtout mes premiers carnets qui m'ont déstabilisée. Je me posais des tas de questions mais pas d'anxiété, ni de frustration.
Pour moi, le carnet est essentiel pour garder le cap. Passé un temps, je tenais tous les carnets. C'était long.
Je ne remplis plus que le carnet repère. Il recoupe un peu tout : la faim, la satiété, les EME...

reborn60 mar 08/08/2017 - 20:03  ...C'était aujourd'hui mon 2ème jour (sur 4) de consommation d'un aliment à haute densité calorique en lieu et place de mon déjeuner et j'ai expédié ça vite fait mal fait, sans pleine conscience avant, sans dégustation, avec à la fin de la frustration, alors qu'hier le même exercice s'était bien déroulé.

C'est certainement le but, me montrer que finalement, cet aliment dit tabou doit être replacé à sa juste place et n'a pas le pouvoir que je lui conférais ?

Tu en es à quelle étape ?

La dégustation d'un aliment tabou revient assez fréquemment dans diverses étapes. 

Je me souviens que je n'en pouvais plus de l'aliment que j'avais choisi. Je devais le préparer en quantité suffisante pour m'arrêter volontairement alors qu'il en restait dans le plat.
Au fur et à mesure que les jours passaient je réduisais les quantités. Qui plus est je n'avais aucune envie d'en manger une heure plus tard même en ayant faim.

Par contre finalement, je consomme maintenant cet aliment de façon plus modérée... Alors qu'avant, il avait toujours le goût du trop peu. 

Ces exercices avec les aliments tabous m'ont donné du fil à retordre... J'ai arrêté, j'ai recommencé, j'ai relu le protocole et les conseils...

Bonne continuation smiley 

08/08/2017 - 20:09

Un petit coucou à toi Chris. As-tu lu Russ Harris "le piège du bonheur" ?

Ce livre est aux pensées et émotions ce que Linecoaching est à l'alimentation, une méthode autour de l'acceptation.

Belle soirée à toi.

Evelyne

 

08/08/2017 - 20:03

J'ai accueilli un certain malaise, mélange d'anxiété et de frustration...Comme toujours lorsque je remplis un carnet alimentaire, je suis bousculée.

C'était aujourd'hui mon 2ème jour (sur 4) de consommation d'un aliment à haute densité calorique en lieu et place de mon déjeuner et j'ai expédié ça vite fait mal fait, sans pleine conscience avant, sans dégustation, avec à la fin de la frustration, alors qu'hier le même exercice s'était bien déroulé.

C'est certainement le but, me montrer que finalement, cet aliment dit tabou doit être replacé à sa juste place et n'a pas le pouvoir que je lui conférais ?

Le temps tristoune (ciel gris et pluie toute la journée) y est peut-être aussi pour quelque chose même si je n'ai aucune prise sur la météo.

Y aurait-il quelque chose à voir globalement avec le contrôle pour moi aujourd'hui ?

Evelyne

08/08/2017 - 18:40

La tristesse et la joie viennent de toquer à ma porte... sadJe les ai accueillies en PC. et j'ai senti les larmes monter !

08/08/2017 - 16:47

Oh Papaye  ... plein de courage pour tous ces ressentis qui toquent en pagaille  à ta porte.

Bravo en tous cas d'avoir aussi bien décrypté la situation ... ah la la comme on à vite fait parfois de tirer des conclusions du type les autres aiment plus untel  car NORMAL moi je suis plus nulle que toute l'humanité sur tous les critères possibles 

Sois gentille avec toi. Plein de bienveillance avec la chouette personne à l'intérieur épuisée de tout mener de front