L'émotion qui toque à ma porte
Voilà une idée de fil qui vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil en dessous "accueillir une émotion"
on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message
on peut noter l'émotion (sensation physique si il y en a)
et le message
si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message
et si du coup elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps
J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles
si on se contente d'observer, de voir, de penser, on ne fait pas le vrai travail d'amélioration de notre tolérance émotionnel
le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :
l'acceptation émotionnelle
c'est du vécu!
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un peu perdue en cette fin d'aprem... rien de grave, juste que cela faisait des mois qu'on était nombreux dans cette maison... et pis là, mes filles sont parties 2 nuits chez une copine.
le vide... ça fait du bien, ça fait bizarre...
Alors je me pose, je ne fais rien. je savoure le silence...
et pis d'un coup, je trouve que c'est trop silencieux.
Et pis voilà, mon moment de pose est suffisant... je me relève, je me trouve une autre occupation.
mon réflexe habituel me chatouille: et si j'appelais une copine, si on sortait ce soir prendre un verre... et non, et si je restais seule pour une fois!
Ah cette solitude, elle est si bonne, mais quand même si angoissante!
bravo Päpaye
excuse-moi Choucathou pour cette confusion! bravo d'y voir clair et garder ton cap parmi des avis médicaux pas toujours convergents
il me semble essentiel d'écouter aussi notre intuition pour ne pas se sentir totalement perdu dans le dédale de la médecine
je suis heureuse de te lire si détendue Choucathou! quelle belle progression!
je t'envoie plein d'ondes positives... plein de courage pour réussir à cadrer ta fille et garder son contact!
Merci Izabelle pour ton message! Oui j'essayerai la prochaine fois de vivre la culpabilité en pleine conscience sans la chasser... c'est angoissant!!! lol
Aujourd'hui je suis heureuse, je le sens en moi, car j'ai l'impression que les nuages qui pesaient au-dessus de ma tête disparaissent peu à peu, que je vois plus clair... Physiquement, j'ai moins de lourdeur dans la tête, et surtout la pêche qui revient! comme un élan de réactivité!
vous savez, quand les tâches de la "to do list" sont cochées les unes après les autres, j'aime cette sensation où je me sens débloquée...
Bravo Papaye, on sent que qqch se débloque, c'est génial pour toi.
hello Isabelle
j'ai trouvé le livre dont tu parles sur internet et je vais l'acheter dans quelques jours . Merci pour la référence. Je vois que l'auteur est un grand spécialiste de l'ACT. Mon intention était d'en apprendre plus sur cette forme de psychothérapie. Voilà qui sera fait.
Mon psychothérapeute actuel n'utilise pas les thérapies comportementales. On discute, on analyse à deux, on fait la jonction avec le passé, on voit les répétitions des mêmes tranches d'histoire. Je dépose aussi mes émotions fortes au sujet de ma fille et je veille à ce que l'urgence ne prenne pas le pas sur le travail de fond.
Je trouve des fils conducteurs à travers mon histoire et je vois justement comme le problème de mettre mes limites est crucial pour moi et tu en as souligné l'importance ailleurs sur le forum (je ne m'y retrouve plus dans les sujets).
Je fais le lien entre ma relation hyperphagique à la nourriture et d'autres compulsions que j'ai.. je comprends que toutes mes compulsions se travaillent en même temps car le processus profond est le même.
Mais pas de travail de front avec la nourriture , je travaille ça ici sur LC.
Merci d'ailleurs à vous tous ( où êtes vous Messieurs?) et toutes de m'accompagner sur mon cheminement vers la paix avec la nourriture et mon corps
Bonne fin de journée
Choucathou.
Choucathou mer 28/06/2017 - 08:29Mon objectif est de savourer ma nourriture réconfort et de continuer à manger aussi quand j'ai faim, comme je le fais déjà, en dégustant un peu et en écoutant ma faim et ma satiété.
Merci Izabelle de l'énergie que tu investis dans ton rôle de coaching sur le forum. Ton investissement personnel m'est précieux.
merci aussi à tous ceux et toutes celles qui m'ont lue ici et me soutiennent à travers leurs réponses.
c'est un bel objectif, tu as bien raison 80kg c'est très bien
et puis tu "sais" par expérience qu'à ce poids là tout se passe bien
bravo de te centrer essentiellement sur le réconfort, le goût
c'est cela l'essentiel
c'est cela qui nous maintient dans le présent
et se raccrocher au présent est la seule façon de passer ces "caps" difficiles de vie
est-ce que tu as lu le livre de Russ Harris qui s'intitule "le choc de la réalité"?
il est traduit en français et il est spécialement écrit pour les moments où la vie est dure
c'est un de ses meilleurs livres je trouve
il a été personnellement confronté à un important choc de vie, donc c'est vraiment du vécu et c'est vraiment une bouée de sauvetage
je l'ai moi-même appliqué sur des chocs de vie moins durs sans doute, mais ce sont les miens et j'ai trouvé ça vraiment extraordinaire
oups Izabelle ,je vise 96 kg et pas 80 !!!! lol de chez lol
je pars de 118 kg donc en perdre 20 ça en fait 96 à peu près.
80 kg, c'était le poids que la généraliste me voyait bien atteindre avec la chirurgie bariatrique mais je ne veux pas de cela. Trop dangereux et c'est sûr que tout flotte flasquement (!) à ce stade là.
Ma gastro-entérologue a dit que l'affaire était classée, pas de chirurgie car je suis hyperphagique.
En me conseillant la chirurgie,ma généraliste ne tient pas compte de la réflexion de ma gastro-entérologue.
Et moi je sais qu'en soignant mon hyperphagie je vais maigrir sans régime ni chirurgie.
Je sais qu'à 96 kg je serai encore toute ronde mais en meilleure santé c'est sûr et je m'aimerai physiquement car je n'aime pas la minceur pour une femme . Et c'est tant mieux pour moi... et pour mon ami :-) :-) :-)
bonne fin d'après -midi
Choucathou.
Choucathou mer 28/06/2017 - 08:29Avec ma fille,je me protège de son agressivité en maintenant de la distance avec elle quoiqu'une fois que j'aie pansé mes blessures suite à une de ses crises agressives (insultes, coups, méchanceté), mon amour maternel m'incite à reprendre contact avec elle.
ce n'est pas du masochisme de ma part; mais c'est ma fille, ma "petite" fille et elle souffre pour être "méchante" comme ça. Elle souffre énormément.
bien sûr c'est bien que tu restes en contact, mais par contre il te faut beaucoup la cadrer, lui parler franchement, ne pas "encaisser"
tu ne dois pas être son punching ball,
être présente, être aimante : oui
mais se faire respecter
tout simplement en recadrant, en disant non, en coupant le lien temporairement quand tu sens qu'elle cherche un punching ball
car ce cadrage l'aidera certainement énormément, en plus
toujours opposer un non, un cadre, dès qu'elle dépasse les limites
sans attendre rien d'autre de sa part à elle, mais poser ce cadre pour toi
pour respecter ton besoin de respect
papaye971 mer 28/06/2017 - 07:11je parle de culpabilité parce que j'étais incapable de manger pour me réconforter: les pensées me venant à l'esprit après avoir avalé le fromage, c'"tait "t'aurais pas dû", ou encore "tu vois, tu gâches tout!" c'est de ta faute si t'es grosse !!!
L'angoisse, c'st que justement, j'étais dans la tentative de contrôle de cette culpabilité: j'ai pas envie de ressentir trop de culpabilité, je sais qu'après c'est un cercle vicieux, donc me poser et respirer, c'était effectivement une "victoire" petite, mais réelle sur la frénésie alimentaire du moment.
tu as bien fait de te poser, oui en effet
c'est même assez fortiche de le faire en ayant mangé une mozza (je sais ce que c'est) et avec la culpabilité
n'essaie pas de contrôler cette culpabilité, simplement essaie de la ressentir en pleine conscience
c'est à dire tu observes ces pensées-là, qui viennent, mais tu ne t'y accroches pas et tu vas chercher à ressentir la culpabilité dans ton "corps"
ce qui va te mettre au plus près de l'émotion, loin des mécanismes de controle de la pensée
je l'ai fait sur la culpabilité et je peux te dire que c'est une expérience géniale
c'est très dur de se mettre au contact de la culpabilité, car on a tendance à la combattre
comme tu dis tu n'avais pas envie de la ressentir
mais la ressentir en pleine conscience c'est qqchse d'extra
au début on a peur, mais si on se lance on s'aperçoit que la culpabilité est un simple panneau indicateur qui nous indique : le bien, le mal
elle est bienveillante aussi,
contrairement à nos pensées dénigrantes qui ne viennent que de notre cerveau qui veut contrôler
toi qui est assez expérimentée dans l'acceptation émotionnelle, je t'encourage à faire l'expérience la prochaine fois de la culpabilité en pleine conscience, tu verras, ça vaut le coup!
et c'est assez fascinant de switcher de "mode" (faire => ressentir) dans ces moments où nos pensées de contrôle son très très fortes
pour moi la rencontre en pleine conscience avec la culpabilité a été qqchse de formidable
et cela ne m'empêche pas d'en ressentir encore régulièrement d'ailleurs
mais mon rapport à elle est totalement modifié
elle reste bien sûr désagréable de prime abord mais.... une autre expérience est toujours possible
Bonsoir Papaye,
C'est normal que la solitude te pèse... Mais ce ne sont que deux petits jours. Pourquoi ne pas mettre de la musique.
Pourquoi ne pas en profiter pour penser à toi, être un peu égoïste : te chouchouter, aller nager, lire un bon bouquin, regarder un bon film...
Ou bien mettre de l'ordre dans la maison en profitant de l'absence des filles pour ranger, trier, nettoyer...
Fais selon ton envie du moment.