L'émotion qui toque à ma porte
Voilà une idée de fil qui vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil en dessous "accueillir une émotion"
on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message
on peut noter l'émotion (sensation physique si il y en a)
et le message
si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message
et si du coup elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps
J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles
si on se contente d'observer, de voir, de penser, on ne fait pas le vrai travail d'amélioration de notre tolérance émotionnel
le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :
l'acceptation émotionnelle
c'est du vécu!
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
je parle de culpabilité parce que j'étais incapable de manger pour me réconforter: les pensées me venant à l'esprit après avoir avalé le fromage, c'"tait "t'aurais pas dû", ou encore "tu vois, tu gâches tout!" c'est de ta faute si t'es grosse !!!
L'angoisse, c'st que justement, j'étais dans la tentative de contrôle de cette culpabilité: j'ai pas envie de ressentir trop de culpabilité, je sais qu'après c'est un cercle vicieux, donc me poser et respirer, c'était effectivement une "victoire" petite, mais réelle sur la frénésie alimentaire du moment.
izabelle mar 27/06/2017 - 09:34papaye971 mar 27/06/2017 - 08:20des pensées m'ont inondé la tête mais tellement différentes les unes des autres... du coup, je n'ai saisi aucun message.
Mais j'ai voulu lutter tout de même contre le réconfort par l'alimentation, et j'ai respiré, encore et encore.
c'est super que tu aies respiré, mais évite de "lutter" contre le réconfort par l'alimentation
il y a des moments où, certes, cela n'est pas le réconfort, mais l'anesthésie que l'on recherche
cela est en effet regrettable et la respiration peut nous aider justement à être déjà présent à nous-même
mais se réconforter par la nourriture est quelquechose qu'il faut au contraire travailler, pour le faire dans les règles de l'art
bien sûr cela ne sera ni une anesthésie ni un soulagement total, mais un geste envers soi-même, un lien privilégié avec le côté réconfortant de la nourriture
de mon côté je me prends un carré de chocolat, je m'assieds dans mon canap (ou plutôt je m'allonge), je le déguste pendant 5 bonnes minutes sans rien faire d'autre
si je sens que j'ai besoin encore, je reprends un autre carré et ainsi de suite
cet entraînement au réconfort est fondamental
bien sûr cela n'anesthésie pas, mais cela nous permet de trouver un nouveau lien avec la nourriture-réconfort
sortir de l'interdiction pour véritablement en faire un réel réconfort, dans le présent et dans la dégustation
je me suis effectivement déjà entraîné au réconfort par la nourriture, mais hier soir c'était violent, et avant de penser à me poser et respirer, j'ai avalé une mozzarella entière... comme une voleuse, en une fraction de seconde!
et j'ai vu la violence de cette frénésie alimentaire, j'ai préféré respirer, plutôt que de culpabiliser car je n'éatitas pas capable de me réconforter avec un aliment... je n'ai rien dégusté, j'ai englouti... et c'est allé si vite, que une fois terminé j'ai décidé peut être par culpabilité et angoisse que ça continue de me poser...
papaye971 mar 27/06/2017 - 08:20des pensées m'ont inondé la tête mais tellement différentes les unes des autres... du coup, je n'ai saisi aucun message.
Mais j'ai voulu lutter tout de même contre le réconfort par l'alimentation, et j'ai respiré, encore et encore.
c'est super que tu aies respiré, mais évite de "lutter" contre le réconfort par l'alimentation
il y a des moments où, certes, cela n'est pas le réconfort, mais l'anesthésie que l'on recherche
cela est en effet regrettable et la respiration peut nous aider justement à être déjà présent à nous-même
mais se réconforter par la nourriture est quelquechose qu'il faut au contraire travailler, pour le faire dans les règles de l'art
bien sûr cela ne sera ni une anesthésie ni un soulagement total, mais un geste envers soi-même, un lien privilégié avec le côté réconfortant de la nourriture
de mon côté je me prends un carré de chocolat, je m'assieds dans mon canap (ou plutôt je m'allonge), je le déguste pendant 5 bonnes minutes sans rien faire d'autre
si je sens que j'ai besoin encore, je reprends un autre carré et ainsi de suite
cet entraînement au réconfort est fondamental
bien sûr cela n'anesthésie pas, mais cela nous permet de trouver un nouveau lien avec la nourriture-réconfort
sortir de l'interdiction pour véritablement en faire un réel réconfort, dans le présent et dans la dégustation
reborn60 lun 26/06/2017 - 19:01J'attends de mettre une bonne nuit sur cette journée que j'ai traversée fatiguée, sujette aux angoisses, ce qui a provoqué des envies de manger comme je n'en ai pas connu depuis le début du programme.
L'étape sur les Envies de Manger Emotionnelles que j'ai entamée ce week-end y serait-elle pour quelque chose ?
Je me sens toute bousculée. A suivre...
se sentir bousculée n'est pas forcément mauvais, mais attention tout de même dans cette étape, on peut avoir la tendance, insidieusement, d'utiliser les outils proposés pour "contrôler" nos envies de manger
dans ce cas, il peut y avoir des compulsions à la clé
c'est pourquoi il convient de rester vigilant sur son attitude face à ces nouveaux outils : les utilise-t-on véritablement pour se mettre en accord avec soi-même et accepter nos émotions sans chercher à les modifier
ou bien seulement dans le but de contrôler ses envies de manger, donc son poids, donc sa vie
il est parfois aussi difficile de porter un regard bienveillant sur son comportement alimentaire
cela peut parfois déclencher des tentatives de contrôle plus ou moins fort
ce qui débouche ensuite sur des compulsions
comment tu l'as vécu ce début d'étape? dans ton rapport à toi-même et ton alimentation?
hier soir, je me suis retrouvée hyper agitée en début de soirée... avec des pulsions alimentaires très fortes .
J'ai respiré en pleine conscience, j'ai ressenti des tensions à plein d'endroits dans mon corps.
je ne sais pas exactement pourquoi... je ne sais pas quelle émotion...
des pensées m'ont inondé la tête mais tellement différentes les unes des autres... du coup, je n'ai saisi aucun message.
Mais j'ai voulu lutter tout de même contre le réconfort par l'alimentation, et j'ai respiré, encore et encore.
Puis je me suis couchée.
Ce matin, je me sens reposée.
Bonsoir Evelyne,
ah ces jours de fatigue où on mange au lieu de dormir !
J'espère que ta nuit éloignera les angoisses,
bonne soirée,
Adonon
Bonsoir papaye971, et bonsoir aux autres personnes présentes,
Tu trouves une issue heureuse à cet épisode, mais tu attribues le choix de cette issue à la culpabilité et à l'angoisse ? Ne serait-ce pas plutôt une sacrée victoire personnelle sur la culpabilité et l'angoisse? Le mot "victoire" me gêne un peu, on dirait un combat contre ce que tu ressens, mais disons que tu les as détournées astucieusement, non ?
Bonne soirée
Adonon