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Mon inconfort du moment.....
Linecoaching au quotidien
Se motiver au quotidien
10 oct 2013 à 14h
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Eh oui, quand je fais ça, je me trouve pathétique, et en même temps, je me regarde et je souris un peu de moi même (avec dérision, mais aussi gentillesse)
Izabelle, je tiens à te rappeler que ce fil est là pour y noter nos inconforts. Tu ne te plains pas, tu exprimes et la communauté est là pour te lire, toi comme les atres.
Il semble que ton inconfort est plus qu'un inconfort. Tu paraist handicapée par ces douleurs inexpliquées, c'est normal d'avoir envie d'en parler de partager pour trouver une explication. Ton témoignage me touche et je tiens à t'envoyer plein d'ondes positives pour t'aider à patienter avec ce corps qui te parle.
Fidzie, je suis soulagée de voir que mes écarts de nourriture sont normaux. Je vois que tu es sur le forum depuis assez longtemps ce qui signifie qu'on ne se débarasse pas de ces moments mais qu'on vit avec. J'ai beau le lire souvent, les témoignages me convainquent plus.Tu semble ne pas avoir de difficulté à écire sur u forum que tu as trop mangé..moi je me cahce, je recouvre le bac de glace vide dans la poubelle par des mouchoirs et autres déchets moins culpabilisants au cas ou mon compagnon trouverait que la poubelle est bien rempli d'emballages vides depuis qu'il est monté pour travailler hier c=soir.
Je culpabilise encore et encore. J'ai honte d'être comme ça. J'essaie de suivre le programme mais je me juge incapable de faire les choses sur le "long" terme. Pourtant une journée en sautant un repas, c'est pas la mort, non. Ben je ne le fais qu'à moitié ;..peur de quoi, de maigrir ?
merci les filles!
Stephalille, tu as honte d'être comme ça, et tu as peur de ne pas y arriver, mais j'ai l'impression que tu te mets trop la pression
le principe du programme n'est pas de pouvoir faire une journée bien, mais bien d'engranger de nouvelles compétences à long terme
c'est la seule solution pour que notre perte de poids soit durable
c'est pourquoi lorsqu'on se focalise sur le "bien faire" voire "tout bien faire", on se met la pression, mais dans le fond cette pression nous incite ensuite à ..... relacher la pression en mangeant (pour se récompenser)
il me semble déjà nécessaire que tu acceptes ton mode de défense actuel, l'alimentation, et que tu ne considères pas ça comme une tare
après tout, combien de millions de personnes utilisent la nourriture pour se réconforter? des millions car c'est normal
sur ces millions là, il y a quelques millions pour qui le système s'est un peu enrayé et qui n'arrivent plus vraiment à se réconforter avec la nourriture finalement, et ça donne des troubles du comportement alimentaire
c'est notre cas, nous sommes des millions, alors pas de quoi se fouetter
simplement mettre en place les choses, c'est ce que tu es en train de faire
mais j'insiste sur la nécessité de changer de "paradigme"
ici, il ne faut pas chercher à "tout bien faire pour perdre du poids et avoir l'impression qu'on maitrise"
mais bien à se réconcilier avec ses sensations, son expérience du moment, bref accepter de vivre et ressentir, même si ressentir n'est pas toujours facile, parce que c'est fort, parce qu'on ne maitrise pas, parce qu'on ne sait pas
il faut prendre son temps et entreprendre ce chemin de réconciliation avec soi-même, et avec son expérience intérieure
c'est pourquoi tu vois dans les carnets toujours OBSERVER, en observant, on développe une nouvelle relation avec son expérience intérieure, on sort du jugement sur soi pour simplement observer
la pleine conscience est aussi fondamentale, pour apprendre à être dans le présent, pouvoir peu à peu faire de la place à son expérience et se rendre compte que pour être terriblement humaine, elle est terriblement normale et qu'il n'y a pas lieu de lutter, de vouloir tout controler, tout maitriser
alors certes c'est un peu long, mais les répercussions sont telles que ça vaut vraiment le coup
essaie d'entrer en amitié avec toi-même, t'observer avec bienveillance, essayer de te réconforter avec de petites quantités de choses que tu apprécies, au début tu n'y arriveras sans doute pas, mais c'est en pratiquant qu'on progresse et tout le forum est avec toi pour t'aider en ce sens !
Thérapie ACT, ça me plait bien ce concept ... faudrait juste que j'arrive à réellement me mettre à la pleine conscience, j'oublie un jour sur deux ... et je culpabilise, ce qui est loin d'être le but !
Mon inconfort du jour : j'ai grignoté pas mal en fin de déjeuner alors que je n'avais plus faim, puis dans l'après-midi, idem ce soir au diner ... j'ai beau chercher, je n'ai pas plus de soucis que d'habitude, ni plus de stress, c'est la routine habituelle au travail ... (de l'utilité de pratiquer la pleine concience, je sais ;-) ) et tout doit aller tellement vite que l'image refuge m'échappe complètement ...
Et puis, à l'instant, l'illumination : à cette date d'habitude, je suis censée avoir mes régles, mais comme je suis en pré ménopause, c'est une fois sur deux, mais là, je pense que c'est comme si mon corps s'en souvenait ...
Bref ... et dire que lorsque j'étais ado, j'en rêvais de cette ménopause, tant je trouvais tout ça galère ... jamais contente !
si la thérapie ACT te parle, tu peux lire les livres de Russ Harris (principlement le piège du bonheur et le choc de la réalité), qui sont des pratiques pour grand public sur la base de cette thérapie
le piège du bonheur est un bon début et surtout dans le rapport aux pensées
mes inconforts du moment :
mal de partout, je ne guéris pas et je ne sais ni pourquoi ni comment, ni quoi faire, les médecins aussi d'ailleurs
de plus j'ai pris hier un nouveau médicament que je n'ai pas du tout supporté, j'ai maintenant la nausée en plus
pardon pour le tableau, mais pour être inconfortable c'est inconfortable tout ceci
sur le plan physique certes, mais aussi émotionnel car ça fait un mois que je suis malade, 15 jours que je ne peux plus marcher ni travailler
voilà voilà (en même temps y'a pire c'est sûr)
Izabelle, je suis de tout coeur avec toi. On sent comme tu aimes ton travail dans tes posts, et ça doit être difficile pour toi, non seulement de vivre la douleur et l'inconfort physique, mais en plus l'arrêt de tes activités professionnelles pour l'instant. Tu ne peux même plus marcher, dis tu? Et puis je sais aussi que dans la souffrance physique, on peut se sentir tellement seule, car on est seule à le vivre, et puis on ne peut pas la partager, l'expliquer aux "bien portants" autour de nous, et puis on a peur de trop se plaindre... Alors viens nous voir et poster des messages autant que tu veux. Bon courage à toi, vraiment!
merci Noellie
je serais plutôt du genre à me plaindre en fait
je m'aperçois que je suis une petite nature face à de tels inconforts
il faut dire que ça prend des proportions telles
j'essaie de travailler a minima tout de même depuis lundi, c'est très souffrant, mais n''ayant aucune indemnisation non plus en arrêt de travail.... un inconfort de plus en fait je vais avoir une sacrée perte de revenus sur janvier et février (et après, qui sait)
devoir aussi recaser tous les rendez-vous ce qui est absolument impossible
les nouveaux patients qui m'appellent je les case dans plusieurs semaines, mais je passe mon temps à annuler des rendez-vous, ce qui n'est pas bon aussi pour mes pantients
bref, merci de me laisser me plaindre un peu....
Bonjour les filles,
Oui, je suis d'accord sur un principe d'égalité: 8 ou 10 ans d'écart, cela ne me dérange pas, mais là, ce sont des gamins de 20 ans!!! Ca doit être mon côté maternel qui les attire. Au secours!;)
Lylyoz, comment digères-tu la mauvaise nouvelle pour ton job?
Aujourd'hui, je ne travaille pas. J'ai donc fini des copies. Inconfort de me rendre compte que mes élèves ne retiennent rien et font encore les mêmes erreurs qu'en début d'année sur des choses que nous avons pourtant vu et revu. C'est surtout de l'inquiétude pour eux, et en même temps, cela me remets un peu en question, je me demande forcément si je ne pourrais pas en faire plus pour les pousser à travailler, mais en même temps, cela ne dépend pas que de moi... Cette année, j'ai des élèves moins motivés voire pas du tout, et du coup, mon envie de travailler par moments en prend un coup, hier, je n'avais pas du tout envie d'aller travailler, même si je m'y suis sentie bien une fois que j'y étais.
Quand on ne sent pas bien, cela n'aide pas...
Je m'énerve toujours contre mon ex muet. Cela fait deux jours que je lui mets un peu plus la pression pour qu'il me dise au moins qu'il ne veut plus me voir en lui envoyant un texto et en lui laissant un message sur son répondeur. Cela me fait ponctuellement du bien. Cela va bien finir par passer cette colère qui m'habite, en tout cas, cela prouve bien qu'il n'était pas à la hauteur de mes attentes.
Pour mes frères, je me suis calmée. Je ne sais pas pourquoi par moments nos rapports me sont difficiles. C'est tellement plus facile quand je suis réaliste et je ne m'attends à rien de leur part!
Bref, je me sens un peu seule bien, que du coup, je sollicite davantage mes amies pour compenser.
@Orange Cadnium,
Il m'a fallu une petite journée pour m'en remettre. Bon il faut dire que j'avais décroché 2 boulots la même semaine. Celui-ci c'était pour compléter l'autre.
Et puis, j'ai d'autres opportunités qui s'offrent à moi en fait. Ca me pousse à être encore plus débrouillarde et créative.
Alors, on peut dire que je suis sur le chemin pour m'en remettre. D'ici un petit moment la pillule sera digéré ;-)
Bon courage pour tes inconforts.