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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

Courage Redgine's. Plein de bonnes pensées!

Si ton âme a si faim, c'est que tu es vivante!!!

Visiblement, c'est tout ce dont tu as manqué, depuis si longtemps qui revient en force. On ne peut pas nier nos besoins profonds, ils finissent toujours par se rappeler à nous. Mais, au moins, quelle chance: tu sais ce dont tu manques et dont tu as besoin!

Note toutes ses choses dont tu as si désespérant besoin, accroche les sur le frigo, en post-it sur ton ordi...relis-les tous les jours, note comment tu viens peu à peu nourrir ces besoins, que cela te guide pour cette année à venir!

Qu'est-ce que tu peux faire dans les prochains jours pour nourrir ses besoins? Passer du temps avec ta meilleure amie, prendre rendez-vous pour un bon massage? Réfléchis et dis-nous!

Si tu ne l'as pas encore, commande-toi "Femmes qui court avec les loups".

En attendant, je t'envoie plein d'amour et de tendresse. Bisous

Mon inconfort du moment c'est ma petite de 1 mois qui a un gros rhume depuis un mois, je flippe de devoir retourner aux urgences, je ne veux pas qu'elle ait une ponction lombaire et une sonde dans le nez :(

oh là pas facile ça, j'espère que ta petite va vite guérir

et moi qui m'inquiète d'un rien....

hier j'ai eu un gros coup de stress car j'ai cru que j'allais tomber en panne sèche

ensuite j'ai eu une grosse montée de colère (deuxième jour de suite) et je me suis énervée contre des gens

du coup juste après j'ai appuyé sur le champignon et j'ai eu peur de m'etre pris une prune...

et ce matin je m'inquiète pour un possible problème de santé que j'aurais

je pense ne pas avoir grand chose, mais mon inquiétude  part au quart de tour, et très très fort

en ce moment c'est pas trop trop calme à l'intérieur donc....

De retour parmi vous après une semaine de vacances. L'atterrissage est un peu rude!

Ma vieille maman que j'ai été chercher aujourd'hui à la maison de retraite: Elle était complètement déprimée (marre de la vie, pleurs), très fatiguée. J'ai fait ce que j'ai pu, mais rien à faire pour lui remonter un peu le moral. De plus, sa démence progresse. Ce n'est plus seulement la mémoire qui est atteinte, mais ses propos qui perdent en cohérence. Alors quand je l'entends dire: "C'est dur d'être toute seule, et de ne pas avoir d'enfants", moi qui fais tout ce que je peux, pour aller la voir assez souvent, pour qu'elle ne se sente pas seule, c'est un peu dur à entendre! (même si je sais qu'elle n'est pas très cohérente avec ma raison, dans mes tripes, j'ai mal)

A mon retour de la maison de retraite, après un petit échange avec mon fils de 19 ans (je vous fais grâce de l'échange), je me suis entendue dire que "de toutes façon, il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas", le tout dit avec un air supérieur et dédaigneux (genre mauvaise mère qui ne comprend rien à rien, alors que cela fait des lustres qu'il ne communique quasiment plus avec nous malgré tout ce qu'on peut faire)

Alors c'est vrai que ce soir, la coupe est pleine, et la souffrance est revenue. Je me sentais tellement bien après mes vacances! Bref, bonjour l'atterrissage, et malgré un peu de RPC et après avoir regardé tout ça en face... et bien, ça fait toujours mal!

Demain sera un autre jour, et avec une belle fête de prévue, j'espère que ça va repartir dans un meilleur sens pour moi, au dedans.

oh là là je compatis

je me rappelle quand ma mère a accompagné la sienne dans ce genre de moments, sa souffrance était très très intense, c'est vraiment très dur à vivre cette rupture du lien qui vous attache à votre mère, lien qui a fondé beaucoup de choses dans une vie

même si on sait que c'est la maladie, à vivre c'est vraiment très très dur

alors si ton fils vient t'en rajouter une couche derrière.....

plein de bonnes pensées pour toi !

Merci Izabelle pour ton petit mot de soutien. Il y a des jours comme ça où on est content d'aller se coucher pour essayer de passer à autre chose. D'ailleurs je n'ai pas pu m'endormir avant une heure avancée de la nuit, et j'ai fait un "goûter-EME" bien copieux et bien sucré, en sachant pourquoi! Plus moyen de fermer les yeux sur nos fonctionnements avec ce satané site!wink

Mon inconfort est de ne pas savoir si je fais bien de continuer cette relation ou tout nous sépare...

Coucou Lua Nova, je prends déjà des fleurs de bach par mon ostéopathe. Et je le revois bientôt.  Toute la famille est passé entre ses mains. Merci pour ce petit mot.

Voilà, Noël et les préparatifs sont passés. Tout ça m'avais bien occupée avec le boulot et l'association dont je suis adhérente. Mais depuis hier, c'est comme si j'étais redescendu sur terre. Je pleure et me sens avide de quelque chose. Mais je ne sais pas de quoi. Je mange beaucoup, mais rien n'y fait, pas de consolation, pas de soulagement, et de fait je culpabilise. C'est comme une descente après la drogue qui fait planer. La réalité reprend ses droits. J'ai un besoin irrésistible de connexion, d'échange, de sécurité, de réconfort et de tendresse. Et je n'arrive pas a me le donner à moi même, ou pas assez.  C'est un peu comme la nourriture, je suis goulue, j'en veux beaucoup car en manque pendant de longues années. J'en veuxplus, comme si j'avais besoin d'en être immergée, d'en avoir une overdose. J'ai un besoin physique de l'autre, de sentir quelqu'un de vivant, d'ouvert, de nouveau.

Bref, je suis en peu anbivalente, et contradictoire.

 

je te comprends tout à fait Redgine, et tout le monde est ambivalent, c'est la nature même du psychisme

c'est super que tu ais fait de la place en toi-même  pour  cette tristesse  de ce manque profond de connexion d'échange et de tendresse

c'est une valeur très importante pour toi,  et rien ne peut être plus douloureux que de voir nos valeurs  "contrariées"

c'est d'ailleurs souvent pour ça qu'on s'en éloigne, soi-disant pour se protéger, mais cela nous rend bien plus malheureux encore

 

tu  peux te féliciter d'avoir su créer ces doux moments de retrouvailles et de partage à Noël,  après c'est dur quand ça s'arrête oui, et cela te renvoie sans doute à la douleur du manque de connexion au quotidien

 

je te comprends, car ayant moi aussi la connexion comme valeur principale, cela nous rend en qq sorte  "dépendant" de la présence des autres et leur réceptivité à ce qu'on leur propose

et cependant je m'aperçois que c'est en cultivant la connexion au quotidien que je suis le plus heureuse

 

par exemple je fais les courses  je regarde les gens dans les yeux, qu'ils soient réceptifs ou non tant pis, mais agir dans le sens de cette valeur, même si elle est en "souffrance",  cela permet de prendre positition pour cette valeur-là

j'ai remarqué qu'en nourrissant cette valeur au quotidien, même si parfois je me sens seule (et pourtant j'ai un mari affectueux, mais tu vois ça n'empêche pas, on en veut toujours plus), eh bien  à certains moments, par exemple pour moi hier, tout cet amour me revient genre  "en pleine figure"  et là c'est le bonheur

j'ai observé ça depuis que j'ai admis la connexion comme ma valeur principale et qu'au lieu de m'en protéger je la cultive du mieux que je peux par des toutes petites choses et aussi des grandes choses

oui cela me fait souffrit lorsqu'un ami ne répond pas à mes messages, je souffre même atrocement, mais j'ai aussi un bonheur d'autant plus intense quand soudain la vie m'offre ces moments de bonheur pur

 

 

 

sinon mon inconfort d'hier, juste avant ce beau moment,  une big  crise de nerfs, je suis montée dans les tours, mais bien....

et j'ai poussé ma gueulante envers mon mari, ça l'a surpris, ainsi que l'état dans lequel je peux me mettre pour ce qui lui semble insignifiant

en tous cas j'ai réussi tout de même et malgré une colère gigantesque qui montait,  à m'exprimer clairement et de façon très affirmée

j'ai eu du mal à faire de la place à la colère en moi, mais pleine conscience + dire les choses  m'ont beaucoup aidée à la vivre au mieux

de plus j'avais conscience de tous mes niveaux de colère en même temps  ce qui je pense m'a permis de la vivre en pleine conscience et ne pas avoir trop peur de ça