Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Bonjour les filles, me voilà de retour après plusieurs jours d'absence sur mon site et un de mes fils favoris (j'aime bien me plaindre :p)
Pour l'instant, j'ai tenu compte de ce que vous m'avez dit; j'ai acheté un brumisateur d'huile essentielle pour l'endormissement, j'ai aussi acheté de l'homéopathie à donner le soir. Les filles me demandent aussi des bouillottes.Je vais essayer le coup du doudou sur le ventre... Pour l'instant, je ne vois pas d'amélioration, sauf que moi, j'ai envie de m'endormir dans la chambre des filles. Lol
Mais il faut le temps, cela ne va pas se résoudre d'un coup de baguette magique...
Ma mère est venue et fait rarissime, j'ai eu droit à quelques compliments sur mon physique pour la première fois de ma vie. Au bout de 43 ans, c'est notable!!!
Mais, j'ai eu aussi floppées de critiques car je fais forcément moins bien qu'elle, je suis nulle en rangement, etc et toujours cette pression incidente pour que je fasse un régime...Comme si j'étais de la pâte à modeler sur lequel on peut imprimer quelque chose. Et qu'elle ne peut pas s'empêcher de faire remarquer tout ce que je fais mal à mes nounous, ma femme de ménage et à moi, avec un plaisir exagéré... Je sais que ma mère est ambivalente et peut carrément être perverse, mais cet acharnement à vouloir dominer et briller au dépens de l'autre me dépasse, je n'en vois pas l'intérêt mais elle apparemment y prend plaisir .
Même si les rapports sont beaucoup plus sereins depuis un an ou deux, elle est n'est restée que quatre jours, j'étais contente qu'elle arrive et contente qu'elle reparte!...
ah là là....
mes résultats d'analyse sont plutôt rassurants, j'avais bien une infection mais qui normalement devrait bien se soigner avec la dose d'antibios que j'ai pris, mais j'ai toujours des douleurs qui ne s'améliorent pas, j'ai l'échographie prévue jeudi, c'est tout de même dans une semaine....
alors j'ai pris rdv d'ostéo en urgence et je pense au moins qu'à défaut de m'aider, ça m'aidera à tenir, car c'est toujours embêtant d'avoir mal et devoir attendre, personnellement j'ai peur que ça empire
pas trop envie de finir aux urgences et en même temps pas envie non plus de m'affoler pour rien (ça c'est râté mais bon)
voilà sinon pour les AD je suis d'ac avec mavo, c'est un médoc formidable, mais à réserver pour les cas où on en a vraiment besoin, un peu comme tous les médocs finalement
j'ai personnellement pris des anxiolytiques une fois dans ma vie, pendant 1 mois et ça m'a aidé, ensuite j'ai réaorganisé ma vie pour vivre différemment et ne pas retomber dans le même schéma
Je suis d'accord avec toi Izabelle. Moi aussi, j'ai eu recours aux antidépresseurs à une époque de ma vie où je ne trouvais plus de solution et où je m'enfonçais dans un trou sans fond. Et je ne regrette pas, car ils m'ont permis de déprogrammer mon cerveau qui était en mode "je buggue et je ne trouve pas la sortie". Par contre, pendant et après ce traitement, je me suis faite suivre, j'ai réfléchi à ma vie, à ce qu'elle était devenue, et j'ai changé des choses pour ne pas retomber dans mon trou. J'ai eu de la chance, ça a marché, et ça a même été un élément déclencheur pour un beau changement de vie. Mais ça a pris de longues années.
Alors loin de moi l'idée de critiquer ces médicaments. Ils peuvent aider à vivre l'insupportable en le rendant supportable, et en attendant qu'on retrouve des forces pour reprendre notre vie en main.
Lylyoz, les forums sont pour tous et toutes. La hiérarchisation n'existe pas, car non sommes tous et toutes uniques, donc différents et différentes, les inconforts idem.
Ton angoisse et toute ausi réelle et légitime que la mienne. Elle nous prend au ventre et nous serre au coeur de la même façon, seule l'origine est différente. Et l'origine, à mon sens, n'est pas importante. Ce n'est pas elle à mette en lumière. Mais le ressenti physique et émotionnel. Et ce que l'on fait avec ensuite. Puis on remonte à la source, ou pas.
Et dans tous les cas, vivre et traverser l'inconfort, pour se réaliser, de façon fructueuse ou pas. Et on pourra recommencer suivant le résultat. Faire, se mettre en mouvement pour avancer, il n'y a pas d'autre moyen je crois.
J'espère que la "suite" de ton inconfort te sera propice tout de même. Et je compatie à ton incertitude que tu as vécu.
Car mon inconfort d'hier, qui m'a pris la tête façon stéréo malgré RPC 2 fois 10mn, c'est je lui téléphone, je lui téléphone pas ? Je lui téléphone, je lui téléphone pas ? J'ai pris mon portable et mon courage, et j'ai appellé. Crachouillis et coupure. flute, j'étais bien avancée !
Donc mon inconfort d'aujourd'hui : je lui téléphone, je lui téléphone pas ? Est-ce bien utile ?
Je vais me peremettre de prendre part au débat sur les AD. Vos témoignages m'ont interpellé
Je pense que le corps est une formidable machine pourvu qu'on le laisse faire...Ce qui est certains c'est qu'on est tous câblés différemment et qu'un coup de pouce peut aider à sortir la tête de l'eau et il peut y avoir plusieurs formats notamment les AD. Chacun fait comme il peut.
Je vous encourage à aller voir ce site en googlelisant-> Forme et santé idéale d'Hannah Sembély
Il y a pas mal d'articles sur le décodage biologique, la dépression (qui peut-être aussi un bénéfice même si à priori on ne le voit pas), mais aussi des choses plus cool avec un message et des solutions délivrées.
Ceci étant dit, mon inconfort du jour est vraiment trivial comparativement à ce que je peux lire.
Du coup, je me sens un peu mal à l'aise de le poster mais je vais tout de même le faire pour m'aider à le vivre.
Je suis angoissée, je le resssens dans le ventre en premier lieu, je me pose la question si je dois envoyer un message, pas l'envoyer... Finalement, je l'ai fait et l'angoisse stagne.
Maintenant que je l'ai fait, je me dis que c'était une erreur mais ça je viens d'en prendre conscience uniquement parce que je l'ai fait.
Bonjour à toutes,
Merci et bravo, Stephalille, pour venir exprimer avec sincérité ton ressenti sur le sujet, ce n'est pas un sujet très simple à aborder. J'ai lu les derniers billets du fil... je ne sais pas si les AD étaient vraiment pointés du doigt. Je crois surtout qu'il n'y a pas de règle en la matière, mais autant de situations particulières...
Il y a incontestablement des situations de "maladie", au sens "dérèglement physiologique" (j'espère employer des mots justes, je ne suis pas médecin !), pour lesquelles la réponse chimique est indispensable. J'imagine que ce n'est pas une situation facile ou agréable à vire, à accepter. J'en suis témoin pour une proche, qui doit être sous traitement à vie également. Si c'était pour du diabète ou pour de l'hypertension, cela poserait moins de problème. Mais dire qu'on doit prendre du proza*** tous les jours toute sa vie, c'est moins évident. Et pourtant, c'est vital pour elle.
Et puis il y a les accidents de vie qui font qu'on peut s'interroger sur un recours aux médicaments : là encore, à chaque situation correspond une réponse, il n'y en a pas de bonne ou mauvaise. A voir avec soi-même, avec son médecin : parfois on a envie de faire sans, parfois il faut faire avec.
Merci Lauvie pour la référence TED, j'irai voir un peu plus tard.
Bon courage à toutes pour ces inconforts, pas faciles à gérer...
Bien que je comprenne vos points de vus lorsque vous revendiquez le droit de vivre vos sentiments douloureux, deuil, tristesse, colère ...je profite de ce fil pour exprimer l'inconfort dans lequel ça me plonge de voir les antidépresseur pointés du doigts. C'est vrai que les français en prennent beaucoup (plutôt mes anxiolytiques que les AD d'ailleurs) et que l'on n'a pas envie d'avoir à en prendre en jour. Synonymes, de dépression, d'échec et de dépendance, ils ont mauvaise presse et l'on avoue rarement puobliquement que l'on prends des antidépresseurs.
Pour ma part, victime d'un burn-out il y a un peu plus d'un an, je n'étais pas en état de discuter des prescriptions médicales que j'ai reçues. Mon cerveau ne fonctionnait plus très bien (c'est u neuphémisme!) et je ramais doirt dans le mur.
OUI je prends des AD depuis 15 mois maintenant. J'ai même doublé mon traitement cet été, période de détente parait-il. A priori, je suis partie pour en prendre toute ma vie puisqu'ils font partie du traitement de la fibromyaligie que l'on m'a diagnostiquée récemment. Et oui, je suis mal à l'aise avec ça, avec le regard porté sur ce traitement "des faibles". J'aimerais arrêter de prendre des géllules quotidiennement, d'être épuisée dès le début de l'après-midi. Honteuse finalement d'être abonnée aux inhibiteurs de capture de la sérotonie, mêm si l'on m'a expliqué qu'il n'y avait aucune honte à avoir des synapses défectueuses.
Comme Redgine, on dit de moi que je suis toujours souriante, prompte à proposer aide et sourires à ceux qui m'entourent. Ils n'ont pas besoin de demander, je suis tellement à l'écoute des autres que je ne sais pas ce que c'est que m'écouter. Alors savoir, si j'ai faim, pas faim, encore faim, plus faim ...c'est bien loin de mes préoccupations.
Je suis désolée et aussi assez contente d'avoir réussi à écrire ce petit coup de gueule. Bravo à celle qui tracent leur route, et j'espère en être, chacune à notre manière, avec son inconfort du moment.
Aie, Lua Nova, je connais ça. Il y a des périodes où ça m'arrive tellement souvent que j'hésite même à me coucher, parce que j'ai peur d'attendre sans fin, ça m'énerve. C'est comme un cercle vicieux.
J'espère que tu ne sentiras pas trop la fatigue aujourd'hui, et que dès ce week end, tu récupéreras.