Pour bien entrer dans la démarche, changer sa façon de penser
Le moins évident, quand on commence Linecoaching, c'est le changement en profondeur de sa façon de penser
façon de penser son alimentation
façon de penser son corps
façon de se penser soi-même
et surtout….. de se ressentir
en fait, Linecoaching est réussi quand on passe de la pensée au ressenti
car la pensée sera toujours du contrôle, même si elle porte sur la faim et la satiété, même si on pense sa dégustation
ressentir, par contre…… c'est s'autoriser à être soi, c'est laisser véritablement les rênes aux systèmes de régulation de notre corps, c'est vivre aussi plus intensément
notre mental est plutôt effrayé à l'idée de laisser les rênes, bah bien sûr il est hyper contrôlant
c'est pourquoi il est réellement important d'en prendre conscience afin de ne pas aborder Linecoaching comme un "régime", ce serait alors un régime de la faim et de la satiété
un régime, c'est "tout bien faire comme il faut et alors je maigris, je me sens mieux et tout va bien"
une belle illusion de notre mental….
généralement ça ne marche pas, ou ça ne dure pas
parce que c'est une illusion
parce qu'on n'est pas des machines, mais des êtres complexes et multidimmensiionnels
et c'est notre complexité qui fait notre charme….. et nos émotions aussi, c'est dans le pakage ;-)
Pour bien aborder Linecoaching il est essentiel, déjà, de
- faire confiance
- lacher nos objectifs de perte de poids pour l'instant, car cela nous fait rester automatiquement dans le mental et entretient les compulsions
- communiquer, parler, utiliser les forums, ne pas rester seul dans son coin
- apprendre à aimer ses envies, ses impulsions
- se traiter comme on le ferait avec son propre enfant, avec amour, beaucoup d'amour
- se faire du bien, apprendre le plaisir
- s'autoriser à ressentir et se féliciter quand on le fait
- se brancher à la gratitude et tout ce qui nous fait vibrer profondément
tout ceci afin d'entamer le changement dans le rapport à nous-même
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Toujours tiré du chat d'hier, un autre partage autour de SATIETE et RASSASIEMENT :
"C'est là un des (rares) points de désaccord entre le Dr Zermati et moi.
Lui considère que la satiété consiste en la disparition des signaux de faim, et moi je définis la satiété comme la fin du désir de manger (c'est la définition traditionnelle, des manuels de physiologie, en fait).
Si bien que pour le Dr Z., la satiété précède le rassasiement, alors que pour moi, la satiété survient après que le rassasiement global (différent du rassasiement gustatif dont on vous parle dans le programme) ait fait son apparition. En fait, sur le plan pratique, ça n'a que des conséquences des plus limitées.
De mon point de vue, on ne perçoit pas l'apparition de la satiété parce qu'elle est une non faim, une non sensation. On perçoit le rassasiement global qui est une sensation globale de satisfaction, avec le sentiment qu'on a probablement assez mangé pour aller jusqu'au repas suivant.
Le rassasiement global est de nature conditionnée et dépend du fait qu'on a des repas réguliers (là dessus, Z et moi sommes d'accord). Les personnes qui ont des dérèglements alimentaires perdent assez facilement cette sensation, qui est alors à reconstruire.
Le rassasiement gustatif, c'est autre chose: c'est une disparition du plaisir gustatif à manger un aliment désiré. Dans un repas, quand le rassasiement gustatif arrive, on passe alors au plat suivant (si, de mon point de vue, on a encore faim). Il est facile à percevoir, car immédiat en bouche. C'est pour cela qu'on insiste sur ce type de rassasiement. Mais les 2 types de rassasiement ont 2 fonctions différentes."
Autant j'ai avancé sur la question du plaisir gustatif, autant c'est toujours compliqué pour le rassasiement global. A travailler...
Coucou Reborn,
Je suis un peu comme toi, la notion de rassasiement gustatif est pour moi plus aisée à repérer car j'ai déjà depuis longtemps l'habitude de 'mastiquer" mes bouchées très longuement par contre je ne suis pas vraiment encore au point avec le rassasiement global et la satiété. Pour moi ce sont des notions très proches et j'aurai tendance à me dire que la satiété est un peu un état de bien être après le repas et le rassasiement le moment où on assez mangé pour que la faim ait disparue. Je ne sais pas si mes "pseudo définitions" sont sensées... j'essaie de m'y raccrocher pour avancer doucement. Qu'en penses-tu ? Ne suis-je pas à côté de la plaque ?
Je vais regarder de plus près le chat, j'aurai bien aimé y participer mais les horaires ne convenaient pas (c'est un peu le pb, je ne suis pas toujours dispo aux horaires des chats ou alors, je l'avoue, j'oublie !)
Belle journée à toi et merci pour ce partage,
Véro
Bonjour,
Envie de partager une réponse du Doc GA apportée hier dans un chat et relative à la restriction cognitive. Une réponse qui a apporté chez moi une prise de conscience et donc un possible changement...
Je le cite :
"Pour sortir de la restriction cognitive, pour abandonner le contrôle volontariste, il faut sauter le pas et laisser la main au contrôle physiologique.
Or celui-ci ne fonctionne pas sur le même principe que le contrôle volontariste.
Le contrôle physiologique (qui fonctionne dès lors qu'on mange en écoutant le plus souvent ses sensations alimentaires de faim, de rassasiement et ses appétences) est d'une grande souplesse.
Il ne vous empêche pas de manger sans faim ou plus que votre appétit. Simplement, un peu plus tard, il corrige: il coupe ou retarde l'arrivée de la faim, avance celle du rassasiement, oriente les choix alimentaires différemment. Le problème, souvent, est dans cet "un peu plus tard".
Ce peut être une correction au prochain repas, mais chez certaines personnes la correction ne se fait que 2 ou même 3 jours plus tard. Il faut donc avoir confiance...
Je sais que ce n'est pas facile et qu'on a tendance à revenir à la restriction cognitive lorsqu'on constate que cela ne se corrige pas immédiatement, et que le poids semble osciller, un coup dans le bon sens, mais aussi un coup dans le mauvais sens."
Bon, ben voilà, passer la main du mental (restriction cognitive) au corps (écoute des sensations), se permettre de manger sans faim ou au-delà de sa faim et laisser le temps corriger tout ça.
Laisser le temps faire son oeuvre donc, ne pas donner libre cours à nouveau à la culpabilité qui amène à nouveau la restriction cognitive, et l'entrée dans le cercle vicieux bien connu.
Simple non ?
Euh, à la lecture, oui, maintenant me reste à m'imprégner de tout ça.
Belle journée à la communauté.
Evelyne
Bonjour Izabelle et tout le groupe,
Je viens de lire certains de vos messages et je m'y retrouve bien. J'ai aussi une vie bien remplie, je fais beaucoup de bénévolat, j'ai un jardin, je m'occupe d'une AMAP et 4 grands enfants (il n'y en a plus que 2 qui sont à la maison, un étudiant et une lycéenne, les deux grands vivent leur vie). J'ai démarré le programme en mai après moult régimes plus ou moins concluants mais toujours à terme avec une reprise de poids. Alors je me suis stop ça suffit, ces régimes te font souffrir et te malmènent. Je pense que j'ai choisi un chemin certainement plus long, avec pour l'instant des résultats sur la balance pas top, mais sûrement plus harmonieux et respectueux de ce que je suis. J'espère qu'avec votre aide et vos petits messages, j'y arriverai. Je vais me laisser du temps et être bienveillante envers moi (je le suis toujours envers les autres mais moins avec moi :)).
Belle journée ensoleillée à vous toutes
Véro
Bonjour Véronique et le groupe.
Je crois aussi qu'il ne faut pas, en plus des nombreuses obligations qui pèsent sur nos épaules et viennent alourdir notre silhouette par la même occasion, en rajouter comme suivre un régime. Maintenant, ne nous leurrons pas manger bien, manger bon et en conscience suppose qu'on y passe un peu de temps. Mais là aussi, il faut savoir doser et dire stop quand on sature. Faire plus simple, et se faire aider aussi pour garder du temps pour soi, pour ne pas subir cette pression qui est tant préjudiciable.
Avec LINECOACHING aussi j'apprends, à doser : Au départ, j'avais envie de tout tester et finalement, çà n'était pas toujours bénéfique. Maintenant, je choisis un défi ou une activité après l'autre et si je reste un peu éloignée du programme, je n'en fais pas un drame. J'ai achevé mon parcours alimentaire et je me concentre sur le parcours forme en ce moment.
Je sais que j'ai encore du chemin à faire, mais c'est en prenant mon temps et, aussi en me consacrant à d'autres aspect de ma vie et de ma personne, que je réussirai à changer mon comportement avec la nourriture et lui rendre la place qu'elle doit avoir, ni plus, ni moins.
En attendant, je vis ronde et je n'attends plus de perdre 5 ou 20 kg pour m'autoriser à faire ceci ou cela.
Bon dimanche à toutes.
.;
Bonjour Izabelle et tout le groupe,
Je viens de lire certains de vos messages et je m'y retrouve bien. J'ai aussi une vie bien remplie, je fais beaucoup de bénévolat, j'ai un jardin, je m'occupe d'une AMAP et 4 grands enfants (il n'y en a plus que 2 qui sont à la maison, un étudiant et une lycéenne, les deux grands vivent leur vie). J'ai démarré le programme en mai après moult régimes plus ou moins concluants mais toujours à terme avec une reprise de poids. Alors je me suis stop ça suffit, ces régimes te font souffrir et te malmènent. Je pense que j'ai choisi un chemin certainement plus long, avec pour l'instant des résultats sur la balance pas top, mais sûrement plus harmonieux et respectueux de ce que je suis. J'espère qu'avec votre aide et vos petits messages, j'y arriverai. Je vais me laisser du temps et être bienveillante envers moi (je le suis toujours envers les autres mais moins avec moi :)).
Belle journée ensoleillée à vous toutes
Véro
Merci Chris pour l'info, je vais voir pour faire comme ça la prochaine fois que je voudrais participer aux chats "d'experts" et que je ne pourrai être dispo.
Bonne soirée
Véro