La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour,
Je viens ici pour poser une question toute simple:
La RPC, est-ce vraiment obligatoire? Je m'explique:
J'ai finis la semaine passée la première étape la semaine passée, et la on me parle de RPC, je commence à faire le premier exemple de RPC:
On me dit de repenser à mes émotions négatives et tout. Déjà ca m'énerve, je suis presque toujours de super bonne humeur, et j'ai juste aucun problème à me déconnecter de mes problèmes (boulot) une fois le soir arrivé.
Bon je passe outre. J'essaie de faire les premières minutes, mais ca me rend vraiment fou. Entendre "Respirez au travers de vos pensées", déjà, ça ne veut rien dire, et je comprend pas l'intéret de juste écouter sa respiration.
Je suis quelqu'un de très terre à terre, très posé, et ce genre de truc a plus tendance à me mettre sur les nerfs qu'à me calmer.
En plus j'avais commencé dimanche, mais j'ai eu la malchance de pas cliquer suivant car je n'avais pas finis l'étape, et du coup, je peux pas mettre que j'ai commencé une date dans le passé!
En plus j'ai déjà lu le bouquin, je me suis inscris sur le site surtout pour suivre mes progrès et pour les outils que l'on me met en place.
Donc, est-ce vraiment nécessaire? Car j'ai vraiment pas l'impression que ça a les effets recherchés(j'ai fais la séance de 3min et de 10min), et ca me donne vraiment envie de plaquer la méthode tellement ça m'énerve de rien faire alors qu'il y a tellement de choses que j'ai envie de faire(et que j'ai déjà de courtes soirées du à mon job).
Messieurs,
je me posais une question ce matin en discutant avec une ex-copine de régime ;) qui a fait un by pass il y a un an.... si on faisait un peu la même démarche sans le "physique" ?
on réduit la taille de notre estomac en mangeant moins, alors que là on réduit la taille de l'estomac pour manger moins..... le résultat est le même enfin "normalement".....
Vu qu'elle mange beaucoup, beaucoup moins, elle a des compléments alimentaires..... pour éviter les carences, est ce qu'en suivant la méthode on devrait pas prendre des compléments également?
Il parait qu'on ne doit pas descendre trop bas au niveau des calories car on risque de regrossir ensuite..... jamais sous les 1200 cal, hors si je mange à ma faim réelle je serais en dessous, inévitablement.
Est ce un souci?
Je précise que je ne compte plus les calories, mais vieux réflexe, je les connais par coeur, donc je vois bien..... que c'est peu lorsque je respecte mes sensations....
En résumé, complément alimentaire ou pas, si oui, des conseils pour bien les choisir?
Si je mange trop peu, un risque pour l'après ou pas?
Merci d'avance
Liz
moi j'ai bénéficié (je choisi ce terme parce que c'est ce que je pense) d'un anneau gastrique et c'est vrai que l'on mange très peu mais plus souvent. Malheureusement par manque de suivi médical et psy on a dû me le retirer, car il avait perforé l'estomac. en ce qui concerne les compléments je prends de la Spiruline. Il y a tout dedans
Bonjour,
Je me questionnais à force de lire le forum sur l'origine de l'EME. En effet l'EME pour ma part est souvent accompagnée d'émotions négatives, mais il y'en a beaucoup aussi qui pour moi sont "naturelles" ou je pourrai dire EME = avoir envie de manger une gourmandise.
En effet je me demande si depuis le début de ma vie j'ai su manger sans EME (je précise que je suis obèse depuis 10 ans (j'ai 35 ans) et que j'ai toujours eu un poids dit "normal" avant cela):
- Bébé : un bébé pleure donc sa mère lui donne à manger, hors ce n'est pas à 100% un appel de faim, cela peut être un mal de ventre, les dents qui poussent etc. Donc déjà bébé là où l'on ne peut pas soi même se rassasier, c'est notre mère qui prend l'initiative. Par contre un bébé s'arrête de manger quand il est "rempli".
- Enfant : un enfant ne décide pas de l'heure à laquelle il va manger, mange en famille, et bien souvent on lui impose ce qu'il doit manger et/ou on peut le forcer à finir son assiette ou à manger ce qu'il n'aime pas.
- Ado : pour ma part à l'adolescence j'ai commencé à avoir de plus en plus de EME et je me permettais plus librement de manger tout et n'importe quoi à n'importe quelles heures (pas du tout régulièrement mais je pense que cela s'inscrivait déjà).
- Début adulte : On décide enfin plus de comment on veut manger, pour ma part cela a été la liberté de manger ce que je veux quand je veux (je n'ai jamais manqué je précise mais les gourmandises étaient toujours des moments de plaisir partagés en famille ou amis ou de soulagement pour moi).
- Adulte : -tout comme les autres périodes hors bébé- un rythme "non naturel" à mon gout s'inscrit dans le quotidien, le boulot, il faut commencer à telle heure, manger à telle heure, etc.
Bref je décris un peu ces périodes car je me dis qu'au final aujourd'hui je ne sais pas s'il existe des personnes qui arrivent à manger de façon libre et naturelle, par simple besoin, vous me direz qu'il n'est pas interdit de craquer de temps en temps et se faire plaisir avec du sucré ou du gras, mais selon le caractère et la sensiblité de chacun, cela peut être une véritable drogue et nous rappeler sans arrêt pour soulager une envie ou des émotions négatives. Je suis en train de me rendre compte à quel point on est piégé dans notre monde actuel, la liberté n'existe plus et en effet on veut maigrir sans en avoir besoin ce qui nous amène à ne plus savoir s'arrêter de manger alors qu'on en a besoin. A la tv on voit des physiques auxquels on veut ressembler, accompagnés de pub pour des produits de régime et de pub pour de la nourriture et des gourmandises. Aussi quand je regarde mon entourage , chacun a "sa petite drogue" que ce soit la nourriture, la cigarette, l'alcool, etc.
Ma question est donc : peut être retrouver un équilibre et une liberté dans la gestion de notre faim et de nos EME alors que nous n'avons jamais été libre d'EME depuis notre naissance?
Merci !
minuit : ma gorge et mon estomac sont inconfortables.
Mon dîner était diététique : est-ce de la faim ? c'est très rare à cette heure là.
Je choisis un sveltesse chocolat noir, mais dès le première bouchée je suis fixée ce n'est pas de la faim et pourtant je le termine. Alors c'est une eme mais pourquoi ? la journée a été globalement satisfaisante.
Je cherche .... et c'est la sensation au niveau de la gorge qui me met sur le piste
La gorge serrée c'était tout à l'heure à la fin du film Super 8 quand les enfants découvrent que leurs parents les aiment. C'est tjs cette situation qui pourrait me tirer une larme au cinéma ; quand ça finit bien pour des enfant qui se sentaient incompris et mal aimés. Allo maman bobo, pourquoi tu m'a tjs reproché d'avoir grossi à cause de ma naissance. Il faudra que j'en parle au Dr Apfel. Maintenant je vais aller dormir
07/07/2014
Merci pour vos commentaires ! en fait j'ai déjà perdu 1,4 kg sur les 2 gagnés pendant les vacances car je me suis mise à expérimenter la faim depuis le début de la semaine et j'ai nettement moins mangé ! j'ai également arrêté le rosé et certaines consommations (gâteaux, glaces...) que je retrouverais en d'autres occasions. Ceci associé au sport que j'ai repris + boire beaucoup plus en bureau, cela devrait le faire...
Bonjour,
J'ai commencé la méthode il y a presque 2 mois. J'en suis à l'étape de la dégustation. Pour le moment tout va bien (ou presque): j'ai tendance à perdre un kilo, le reprendre, le reperdre... En revanche il ya pas mal de changements dans mon comportement: je fais la paix avec le gras et le sucre. Avant, c'était rien.. ou tout (vive la compulsion). là, ça va; j'en prend plus, mais en général moins. je m'arrete avant d'avoir la sensation du trop. (bon, des fois je suis à la limite, mais je ne la dépasse plus comme avant). je sais qu'en fait même si j'ai une énorme faim, une petite quantité peut me suffire (mais j'ai du mal à respecter toujours cette petite quantité... j'ai tendanfce à manger encore trop. j en ai conscience, c'est déjà beaucoup).
Voilà, j'espère que je vais finir par perdre avec tout ça... calmement, tranquillement mais perdre...
mais j'ai quelques soucis. déjà le matin, jai du mal à m'organiser. je petit déjeune très tot. Et là la seule chose que je prend c'est un gros mug de café au lait (50/50).je n'arrive rien à manher d'autre. enfin, je peux manger autre chose. mais sans faim. donc je ne mange rien. Dans la matinée j'ai faim vers 10H... ( avec parfois une collation, parfois j'apprivoise cette faim). et le repas de midi est tard quand je suis au travail, plutot vers 13h. j'emmène mon déjeuner .. et en général il est frugal. je n'ai plus faim après...
sauf que voilà, après je rentre à la maison vers 17h. Et là je goute (je pense que c'est emotionnel, mais je mange, ou je reprend mon gros mug de café).. Et des 18h30..j'ai faim. Je commence à prépaper à manger pour la famille (en mangeant un peu au passage...), et vers 19h je mange. Dès que je fais pas attention; je mange trop, beaucoup. je me cale. Ou par inattention ou par peur d'avoir faim ensuite (je me couche vers minuit , une heure.. et je n'arrive pas à m'endormir si j'ai faim). Surtout, j'ai beaucoup de mal à manter dans le calme, en m'écoutant. J'ai 3 enfants, dont des jumeaux de 16 mois que l'on couche vers 20h15... et je n'arrive pas à attendre le moment ou ils sont couchés pour manger. je mange avant, dans le bruit, les cris... les discussions avec ma fille, mon mari... bref: du mal à penser à ce que je fais....
manger plus tard c'est impossible, j'ai trop faim.
une idée? Une collation après le gouter? Commenyt faites vous? parce que je pense que c'est ce repas du soir qui est la cause des kilos qui yoyottent... J ai du mal à réguler encore mon appétit.
Et cela finit par me stresser, parce que nous sommes en essai bébé.. Je sais qu'enceinte je ne maigrirai pas..mais j'aimerai prendre un peu moins que me sdeux autres grossesses: 24 kilos pour ma fille, que j'avais mis 3 ans à perdre.. et 29 pour les jumeaux dont il me reste encore 10 kilos à perdre...
je vais tenter... ;)!
Je suis dans la phase où je réduit mes portions, je trouve cela assez compliqué, je cherche les bonnes proportions, en plus ça tombe sur la mauvaise semaine car je vais bientôt être indisposée. De ce fait, il m'arrive d'avoir de grosses faims, alors que faire? Manger, oui mais quoi? (surtout que la balance a enfin baissé - 2 kg, alors je ne veux pas tout gâcher) Et puis pendant cette période j'ai vraiment cette impression de ne jamais être rassasiée. J'ai moins d'envies sucrées depuis que je prends de l'iode, mais j'ai faim.
Merci pour vos réponses.
Jodie.
Merci pour ces conseils Isabelle, j'en prends bonnes notes.
Jodie.
Bonjour,
J’ai commencé le programme il y a un mois et je trouve ça vraiment très intéressant. Mais concernant le parcours alimentaire, il y a une difficulté que je rencontre et à laquelle je ne trouve pas de réponse dans le site. C’est celle de la gestion des courses, de la cuisine et des menus, en intégrant bien sûr les contraintes sociales et familiales.
Je trouve ça très bien de se guider selon ses envies et je pense en effet que le corps sait parfaitement ce dont il a besoin si on apprend à l’écouter, mais je n’ai pas forcément sous la main les ingrédients et aliments qui me font envie à ce moment précis. Je tiens aussi à partager les repas avec ma famille, c’est un moment de cohésion familiale important pour moi. Je trouve ça difficile de gérer les courses, de jongler entre mes envies et la cuisine qu’il faut que moi ou mon compagnon fassions pour la famille.
En fait, je suis un peu coincée entre l’idée qu’il faut que je mange selon mes envies (et donc que j’aie à disposition une grande variété de produit, plus le temps de les préparer car je suis gourmande et n’aime pas du tout les plats précuisinés) et la nécessité de planifier un minimum les repas pour la famille.
De plus, je n’aime pas non plus beaucoup que chacun mange un plat différent, je ne trouve pas ça convivial, je trouve important l’idée de partage dans un repas. J’essaye donc de faire des repas qui plaisent aux enfants et qui correspondent à ce que j’ai envie de manger. Pas simple…
En fait, pour résumer, il y a deux contraintes que j’ai du mal à gérer :
- Il existe une incompatibilité que je n’arrive pas à résoudre entre la nécessité de planifier un minimum quand je fais les courses et les menus, et le caractère immédiat de la méthode, puisqu’elle repose sur la perception de sensations. Or c’est difficile de savoir de quoi j’aurai envie demain, ou même dans quelques heures.
- Je trouve difficile de concilier avec le programme certaines valeurs sociales et éducatives qui me semblent importantes :
- repas en famille : c’est primordial pour moi, je n’aime pas du tout que chacun mange dans son coin, ce qu’il veut et à l’heure qui lui convient. C’est un moment que j’apprécie particulièrement, où on discute, ou chacun s’exprime. J’insiste donc pour que les enfants viennent à table, se tiennent bien, ne grignotent pas juste avant, etc. Or ces obligations sociales sont les mêmes que j’ai identifiées et qui peuvent m’amener à manger trop ou quand je n’ai pas faim.
- Manger est pour moi quelque chose de très important, tant sur le plan gustatif que social. Je trouve important d’éduquer les enfants à la variété. Je ne les oblige pas à manger tout ce que je propose mais j’insiste généralement pour qu’ils goûtent à tout. Or si moi je peux manger ce que je veux en respectant mes envies et mes sensations et que c’est bon pour moi, il faut aussi que j’éduque mes enfants à ça. Comment gérer cette contradiction ?
Je ne sais pas si dans la suite du programme on travaille sur ces difficultés. J’aimerais bien avoir des conseils pratiques sur ces questions de base : Comment faites-vous les courses, planifiez-vous les menus, organisez-vous les repas tout en suivant la méthode ?
Merci !
Isades , même ta fille profite de LC par la même occasion c'est plutôt chouette quand on y pense ;-)
Bonjour,
Tout d'abord je souhaite vous remercier pour ce programme, c'est agréable de ne pas être culpabilisée !
J'ai quelques questions sur ce programme ?
1) Pour l'instant j'ai beau suivre scrupuleusement le programme je ne parviens pas à perdre du poids (j'ai commencé il y a environ 3 mois). Ma coach m'a appelée et m'a rassurée en me disant qu'il fallait du temps et que souvent les résultats se faisaient à partir de trois mois. Cependant lorsque je lis les témoignages, les autres personnes semblent perdre quelques kilos dès le début et c'est un peu frustrant. J'ai peur que cette méthode ne fonctionne pas pour moi et cela m'angoisse.
2) Le matin j'avais l'habitude de manger assez peu (un yaourt et quelques cuillères de céréales). Lors des exercices j'ai dû supprimer ce déjeuner et je me suis rendue compte que j'avais beaucoup plus faim le midi. Cela signifie-t-il que je dois supprimer ce repas qui n'était pourtant pas conséquent ?
3) En quelques années j'ai beaucoup grossi et cet été je dois voir des personnes qui m'ont connu avant. Cela m'angoisse beaucoup, existe-t-il des exercices pour éviter ce stress ? Je passerais quelques jours avec une amie et j'appréhende les repas et les baignades.
Je vous remercie par avance pour vos conseils.
Bien cordialement
Deborah
vous êtes marrantes les filles.....
je comprends votre besoin d'être rassurées et je vous assure que j'ai déjà lu plein de témoignages en ce sens, bien sûr que beaucoup de personnes perdent du poids après plusieurs mois (et notamment à l'étape satiété)
ceci dit, ça n'empêche, avec tous les témoignages du monde, on est quand même dans cette incertitude, genre "est-ce que ça va marcher pour moi???????"
cette peur, cette incertitude, on l'a tous, mais rien ne pourra jamais nous protéger contre elle, puisqu'on est vivant et que tout être vivant confronté à un challenge rencontre la peur
et quel challenge n'est-ce pas que de conquérir un comportement alimentaire à la fois naturel mais qui pour nous s'est éloigné depuis longtemps ou qu'on 'na jamais connu...
on pourrait penser qu'en perdant rapidement du poids, on serait rassurés, eh bien non, y'en qui perdent rapidement et qui disent "oh non mais c'est trop rapide, y'a un problème, je vais tout reprendre ensuite"
et si on perd lentement, on se dit " à ce rythme-là, franchement..."
bref on ne sera jamais contentes, car la peur trouvera toujours qqchse à se mettre sous la dent pour s'inquiéter
l'esprit humain est un roi de l'inquiétude, alors y'a qu'à faire avec....
à chaque fois que des inquiétudes concernant votre perte de poids viennent vous "travailler", remarquez-les simplement "ah tiens, vous voilà vous, les inquiétudes" et recentrez-vous sur les sensations de votre corps, dans le moment présent
il faut apprendre à lacher prise peu à peu avec toutes ces pensées de controle pour revenir dans la conscience du corps, ses vrais besoins, ses vraies envies
ça viendra peu à peu
Bonjour à tous !
Je cherche de l'aide concernant l'EME ZEN. J'ai commencé il y a 8 jours, les premiers jours se sont assez bien passés, je remarque que la RPC m'aide beaucoup, j'ai réussi à calmer directement mes EME ou au pire en mangeant un tout petit quelque chose avec 2 respi ça passait.
Seulement, depuis hier tout a basculé, j'ai recommencé à avoir des EME sans même faire l'effort de faire la RPC. Je dis faire l'effort mais c'est tellement plus fort que ça. C'est comme si mon corps appelait et ne me laissait pas le choix, et comme si ma tête savait qu'elle ne devait pas faire la RPC car ça allait marcher, donc l'EME est très puissante et j'ai craqué plusieurs fois en mangeant beaucoup et vite, sans me laisser l'option de faire de la RPC...
Je me demande si c'est vraiment un manque de volonté ou si c'est plus fort, ou si peut être il me faut quelque chose en plus pour tenir sur le long terme ?
Merci d'avance de votre aide et de vos réponses.
Bonne après-midi ;)
il m'est arrivé exactment la même chose au début
et par la suite je me suis aperçue que c'était parce que j'utilisais l'EME-Zen comme un moyen de "controle"
je controle mes EME, tout va bien...
sauf que..... non
au bout de qq jours, notre besoin de calmage passe "en force" et on ne peut plus faire de RPC du tout, de peur d'être "privé" de notre calmant (dont on pense avoir impérativement besoin)
je pense que c'est le principal piège de l'EME-Zen
Quand on a beaucoup d'EME, c'est souvent que l'on cherche "trop" à controler ses émotions, ses états intérieurs, ce que l'on vit... on chercher généralemetn beaucoup à calmer des émotions, à trouver une sorte de calme intérieur
alors quand on aborde l'EME-Zen avec cette attitude, on a tendance à nouveau à l'utiliser pour se calmer
ça marche au début et puis bing...... les EME empirent et deviennent plus fortes
comment faire pour ne pas basculer dans l'EME-Zen en mode controle?
eh bien tout d'abord faire VRAIMENT une place à l'émotion difficile ou ressenti désagréable ou inconfort physique qui nous travaille
bien souvent, au début, on respire, on a l'impression que ça "chasse" le sentiment pénbile, pas besoin de manger, tout va bien....
eh bien non..... tout ne va pas bien
tant qu'on reste dans l'optique, l'envie de "chasser" le sentiment pénible, on reste dans un fonctionnement d'EME, de controle émotionnel, de lutte contre ses émotions
et à force de lutter et d'êttre à bout de force on finit par se pencher sur une arme de destruction massive d'émotions désagréables : le chocolat (ou autre si affinité) !!!!!
c'est vraiment important de faire VRAIMENT un place à l'émotion désagréable, s'autoriser à la vivre quelques instants, même si elle est désagréable, en prenant ce moment, dans l'espace de respiration pour véritablement accueillir ce ressenti
accueillir un ressenti désagréable c'est vraiment contre-intuitif (j'ai d'ailleur créé un fil de discu là-dessus dans le forum Surmonter les diff du quotidien)
mais quand on le fait, on s'aperçoit que ce n'est pas la mer à boire
genre : oui, je me sens nulle là maintenant tout de suite, oui j'aurais envie que ça s'arrête là maintenant tout de suite, mais je choisis de m'y confronter quelques minutes, parce que peut-être que se sentir nul qq instants finalement c'est pas si grave que ça
ensuite, APRES l'espace de respi, on "revient" dans notre quotidien et éventuellement on choisit de se réconforter
mais on n'utilise pas a priori l'EME-Zen pour ne pas manger, pour "controler"
l'EME-Zen n'est pas un outil de controler destiné à nous rassurer, à calmer nos incertitudes, genre j'ai mon bazooka sous le bras, avec l'EME-Zen je dégomme toutes les EME
l'EME-Zen c'est entrer dans un autre fonctionnement l'espace d'un instant, le fonctionnement de la RPC où on n'agit plus, on n'est ni warrior, ni combattant, simplement on "est" comme on est, sans rien y changer
on ressent ce qu'on ressent, sans que ça nous paraisse si problématique, parce que c'est passager
comme un océan qui observerait ses propres vagues et qui dirait : tiens y'a du mouvement aujourd'hui......
ensuite on peut toujours manger un peu, ou ne pas manger, peu importe.....
ce qui importe, dans ce travail pour sortir de l'alimentation émotionnelle, c'est d'avoir pris ce temps-là, pour vivre l'émotion avant que de l'éviter en mangeant
c'est donc un travail qui se construit peu à peu
tous ces moments de confrontation font qu'à un moment donné, on n'a plus envie de manger pour se calmer
au bout d'un certain temps, ça devient automatique, quand ça ne "va pas" au lieu de manger direct, comme avant, eh bien direct, on se demande, à soi-même, ce qui ne va pas, et on reste simplement présent à soi-même, disponible
bon j'arrête-là mon pavé j'espère que ça t'aura éclairé, parce que je suis passée par là donc je te comprends
[quote=Kaylee]
Je pense qu'il faut absolument, pour calmer ma colère, que "j'apprenne à accepter les choses que je ne peux changer"
[/quote]
Bonjour Kaylee,
Je te livre ce qu'avait écrit une LCoachée sur la colère, car ça m'avait bien aidé (et c'est encore très souvent le cas, car la colère, chez moi, est une émotion pas facile facile à gérer, du fait de mon éduction, je pense): ce n'est pas parce qu'on est en colère que l'on a obligation d'agir (se venger, crier, exprimer sa colère, taper du poing sur la table....etc.). Je ne sais pas si cela t'aidera mais moi, je sais que ça m'a beaucoup soulagé. La colère, elle est toujours légitime, si on la ressent, pas de souci, mais on peut se laisser envahir par cette émotion et n'en rien laisser paraitre, si c'est ce que l'on souhaite.
Si elle déclenche des pensées automatiques du style "si tu t'écrases, tu es nulle, tu ne sais pas te faire respecter", la RPC et la défusion permettent de prendre conscience que ce ne sont que des pensées, qui ne doivent en aucun cas nous dicter notre conduite. Mieux, après tout ce travail, on réagit finalement vraiment comme on le voudrait: parfois on laisse glisser, et parfois on réagit, avec tact et diplomatie, mais on réagit. Et voilà
Et attention: accepter ne veut pas dire se résigner, ce n'est pas parce qu'on accepte les choses qu'on ne peut pas changer, que ça veut dire qu'on est d'accord. Mais on peut continuer de vivre notre vie avec tous ses désaccords, ce ne seront pas les premiers!