Mes exercices du quotidien
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Voilà qui constitue un défi pour moi qui ait toujours fait de grosses bouchées : ensuite seule solution => l'engloutir assez vite
Je me suis aperçue que c'est en partie pour que les gens ne puissent pas voir tout ce que je mange (faire disparaitre vite fait et manger plus...)
ce sont des automatismes bien ancrés
c'est donc un défi majeur pour moi les petites bouchées, cela m'oblige à :
- mettre de la conscience au lieu du pilote automatique
- me confronter à mes peurs de "pas assez" et ma honte de "trop"
ah c'est essentiel les petites bouchées : dégustation, plaisir et le rassasiement est au rendez-vous...
ah c'est essentiel les petites bouchées : dégustation, plaisir
et le rassasiement est au rendez-vous !
Comme pas mal d'entre vous j'imagine, je suis trop "speed" en général, c'est pourquoi je n'aime pas faire de la pleine conscience, et c'est pourquoi j'engloutis toujours et encore beaucoup trop mes assiettes
donc petit défi que j'ai commencé ce matin au petit déj : je m'étais fait une crêpe que j'ai fourrée à la banane et aux noix, miam miam….
eh bien j'ai reposé la crepe entre chaque bouchée et j'ai maché chaque bouchée, sans compter, mais jusqu'à ce que je n'ai plus rien dans ma bouche
en me concentrant sur le goût, comme ça on s'ennuie moins….. en imaginant que je tire force et vie de cette nourriture
alors j'ai réussi ce matin !!!!
et en cours de journée ou je deviens de plus en plus speed????? on va essayer!
en fait je viens de m'apercevoir d'une technique qui marche bien mieux pour moi : faire de plus...
en fait je viens de m'apercevoir d'une technique qui marche bien mieux pour moi : faire de plus petites bouchées
je fais par réflexe d'immenses bouchées, mais je n'en avais pas conscience, il a fallu que deux personnes me le disent
à partir de ce moment là c'est inconfortable de macher
du coup j'essaie de faire simplement de plus petites bouchées (en imitant ma fille qui picore) et alors c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus facile....
j'aimerai bien ton retour là dessus, pour savoir si c'est seulement moi ou si les gens speed ont tendance à faire de trop grosses bouchées
thaly Abonné ...Par contre je me demande comment faire au moment d'un autre repas que nous prenons...
thaly Abonné ...Par contre je me demande comment faire au moment d'un autre repas que nous prenons quasi systématiquement en famille (avec mon mari et mes deux ados). je ne me vois pas m'isoler car ce sont des moments en famille et je veux en profiter. Comment faire alors pour passer à table, sans manger... Avez vous des astuces? Comment procédez vous? merci d'avance pour vos réponses
Passer à table sans forcément manger... Expliquer simplement que pour le moment on a pas faim. Prendre une petite "bricole"... La tasse de tisane, pourquoi pas.
C'est ce que font mes neveux ! Si au moment du repas ils n'ont pas faim, ils le disent et préfèrent attendre. Si nous sommes en famille, ça ne les empêche pas de participer aux échanges !
C'est vrai que c'est quelque chose qui m'a longtemps étonnée. Mais c'est eux qui sont dans le vrai : ils écoutent leur faim.
Bonsoir, j'ai commencé le programme hier et je ne suis pas certaine de comprendre la consigne.
Parmi mes trois défis, l'un consiste à manger à ma faim mais pas au delà, au cours du repas.
Mais ça ne me dit pas si je dois déjà lutter contre mon envie de manger en dehors des repas alors que je n'ai pas faim.
Ma question est la suivante: est-ce que je mange à ma faim pendant les repas et je cede à mes envies de manger en dehors des repas? est-ce que les exercices pour ne pas débuter une collation (alors que je n'ai pas faim) viendront plus tard?
bonjour
dans ce programme, a priori il est important de sortir de l'idée de lutte qui est contre-productive puisqu'elle génére des compulsions
cela ne veut pas dire de se goinfrer non plus
les défis sont là en plus, mais ils ne sont pas essentiels
l'essentiel est ton parcours alimentaire et si tu commences il me semble que la consigne est surtout d'observer, pas de lutter
tu observes ce que tu ressens, les conditions dans lesquels tu les ressens, tu manges quand tu veux, le tout est d'observer, la faim, la satiété, le plaisir, la culpabilité éventuellement
ici l'idée est de sortir du contrôle pour faire place à autre chose, un autre fonctionnement à soi-même
puisque le but final est que nous puissions manger à notre faim, mais pas sous contrôle
c'est pourquoi l'observation est essentielle, elle nous permet de donner un espace à nousmême, de commencer un changement
je te conseillerai de ne pas faire de défis pour l'instant mais plutôt te concentrer sur l'observation
Bonjour à tous.
Grace à Leurreine je viens de découvrir les activés/exercices libres à l'intérieur de la rubrique "Programme". Le premier exercice disponible pour moi traite de la prise alimentaire en tant que réconfort. Il faut le faire pendant une semaine, en définissant à l'avance le premier jour d'exercice. Mais cela me pose un problème, car je ne sais pas à l'avance quand est-ce que je vais avoir besoin d'un réconfort alimentaire, type manger du chocolat pour oublier une contrariété, par exemple. Je peux manger du chocolat à n'importe quel moment, mais en tant qu'aliment de réconfort ce n'est pas évident. En plus je ne sais pas si je vais avoir besoin de réconfort 3 fois dans la même semaine...
Quoi faire?
J'ai trouvé très intéressants tous ces exercices; j'aimerais bien les faire tous.
Avez-vous fait ces exercices?
Cette méthode est en ce sens une forme de "prise de risque" absolument nécessaire pour toutes les personnes ici, dont moi, qui ont, ou ont eu, des aliments tabous. En ce qui me concerne j'ai toujours pensé qu'aucun aliment n'était grossissant en soi, ce qui ne m'a pas empêchée de fuir toutes les sucreries et frites pendant mes anciens régimes car la moindre bouchée me faisait déraper (le fameux tout ou rien !). Il y avait aussi une forme d'auto-punition/rédemption, dans le fait de me "contrôler".
Ici on apprend à ne pas fuir l'ennemi, puisqu'on apprend à ne plus en faire un ennemi.
On apprend à cohabiter en toute amitié avec n'importe quelle nourriture, à l'inverse de l'alcoolique ou du toxicomane qui vont devoir fuir autant que possible les situations à risque (attention, je ne dis pas que c'est plus facile pour eux, mais ce n'est pas la même démarche).
Courage les filles.
chez moi c'est plutôt l'inverse : j'ai tendance à dire non d'abord, puis je réfléchis, et je change parfois pour un oui !
En revanche, concernant l'alimentaire, je sais dire maintenant non je ne finis pas mon assiette, non je n'en reprends pas, non je n'en ai pas envie, en toute sérénité, calme, confiance, et même avec fierté!
Et au boulot je suis plus à l'écoute et modère mes nons!!
Ce programme est vraiment plein de surprise, c'est du développement personnel en fait !
bon week-end !
Delphine
Bonjour
Je commence la2e partie du programme alimentaire (la faim et la pleine conscience de la faim) et j'ai une question : doit-on faire l'activité 4 jours d'affilée ou peut-on fractionner?
Je m'explique : pas évident de me poser pour respirer et analyser ma faim au boulot ou de décaler mes repas alors que j'ai une pause plus ou moins fixe
Donc soit je peux faire l'activité une journée entière quand je suis en repos (genre 4 samedi de suite ou alors j'attends d'être en vacances pour la faire 4 jours d'affilée?
Merci pour votre aide
super bravo, le plus tu seras en observation bienveillante le plus tu pourras activer peu à peu le changement
c'est le regard qui fais tout, et l'attitude envers soi-même : aimante, compréhensive, ça donne des ailes pour remettre au coeur de l'acte alimentaire ce qui aurait toujours du y etre : NOS sensations, notre intérieur
Une petite variante ici de "dire non" je suis quelqu'un qui adore l'harmonie, sans doute comme pas mal d'entre nous
donc dire ce qui fache ou tout simplement ce que l'on ressent, c'est pas ma spécialité, j'ai plutôt tendance à mettre sous le tapis ou à prendre sur moi
or je me rends compte que cela n'est pas une bonne idée en général, les gens préfèrent qu'on leur dise ce que l'on ressent, et ce n'est pas obligé de partir en conflit, si ce n'est pas un reproche
je ne ferai pas ici de CNV (communication non violente) que je trouve pas vraiment au point dans son expression, mais je vais noter ici chaque fois que je fais l'effort d'exprimer quelque chose qu'en règle générale je n'aurais pas dit pour ne pas mettre qq'un mal à l'aise ou casser l'ambiance
tout en restant sereine et sans conflit car ce n'est pas le but non plus, soit la personne m'entend, sinon je n'insisterai pas
alors voilà aujourd'hui alors que mon mari me reprochait d'avoir mal rangé le fromage dans le frigo et d'avoir fait débordé la casserole (et que clairement ça me pompait, on a eu de grosses disputes il y a qq mois car je n'avais pas exprimer tout ceci), eh bien je lui ai dit calmement que c'était important dans nos vies (et notre couple) de ne pas laisser toute la place au matériel, que notre vie ne pouvait être absorbée que par ça, etc, etc.
et même que son coté anxieux était un peu difficile à vivre (alors que moi je suis déjà anxieuse sur certaines choses, mais lui c'est sur d'autres)
chose incroyable quand on le connait (toujours raison, mais il est fin et intelligent, et c'est vrai qu'il a souvent raison), il a acquiescé et s'est rangé à mon avis
ce qui arrive de plus en plus souvent en ce moment
je pense que j'arrive mieux à exprimer ce que je ressens, j'ai moins "peur" de son retour
et du coup, il est très positif son retour