Mon vécu du programme
Sujets de discussion du moment
Alors la dégustation toute une histoire !!!
au début on se dit que ça va être trop fastoche, et puis finalement pas tant que ça
là je parle surtout pour mon cas : mangeuse émotionnelle invétérée à la base
on se dit : oh ça la dégustation ça me connait, et en fait non!!!
c'était très dur ne serait que d'y penser
parce que déguster, c'est ressentir (le goût)
et quand on a le réflexe d'éviter de ressentir des choses "trop" fortes, eh bien le gout aussi, on le zappe
c'est pourquoi je vous propose ce petit défi quotidien, qui va être très simple :
déguster UNE bouchée en pleine conscience
donc en laissant les goûts exploser, ou du moins en les ressentant sans mettre de barrière, sans chercher à avaler très vite
juste laisser exister le goût, le temps d'une bouchée
je vais m'y atteler dès ce midi, et j'espère qu'on sera un petit nombre (ou un grand) à s'exercer ainsi
pour que le goût devienne, à terme, notre meilleur guide
Et bien je suis à la phase : " Je mange pour me réconforter" ....
et je crois être au coeur de mon problème car depuis quinze jours je suis en mode .... blocage
je n'ai pas pu encore aller chercher mon aliment réconfort .... et pourtant je le connais, c'est le chocolat ou le sucré !
ce qui ne m'a pas empêché d'en avaler comme d'habitude quand on me l'apporte sur un plateau, je me jette dessus et le dévore sans m'arrêter ! mais tout de même avec des états d'âmes car j'ai bien repéré ce qui se joue ....
Sauf que je n'arrive pas à démarrer cette phase du programme ... c'est dingue !
ce matin j'ai quand même imprimé le compte rendu à remplir ...
peut-être tout à l'heure en partant au travail, je vais faire un détour par le magasin, je ne sais pas, j'observe
et mon comportement m'interpelle sérieusement.
j'ai suivi le programme avec bonheur et amusement jusqu'à maintenant, en adhérant à chaque période avec plaisir.
Et là, bizarrement, y'a un truc qui ne veut pas s'enclencher ....
Faut pas déconner ! je ne suis quand même pas en train de jouer ma vie alors pourquoi je veux pas y aller ?
à suivre ...
Merci Isabelle et Rocaiia pour vos réponses !
C'est génial d'être encouragée et du coup je pense que je vais passer ce cap ... hier soir je suis rentrée
fatiguée de ma longue journée de travail .... (12h) et besoin de réconfort
d'autant que j'étais seule et donc pas possible de partager, je me suis fait une tite séance de RPC
senti la fatigue dans les épaules mais pas trop négative, plutôt légère dans le coeur car les échanges de la journée
étaient riches et chaleureux.
j'ai pris un bon morceau ce chocolat et je me le suis dégusté aussi lentement que possible, pour ne pas en perdre
une miette ... et doucement, j'ai senti l'effet kiss cool sur mon état de fatigue.
je crois bien que je me suis endormie très vite ensuite.
La prochaine fois, je vais attendre d'avoir une autre émotion que la fatigue car j'ai vraiment envie de répérer quel est
ce lien entre le plaisir de la bouche qui pour moi très lié à celui de l'enfant qui tête sa mère ... et la l'Emotion qui
me pousse de manière totalement anarchique à ingurgiter du sucré avec un besoin primaire.
bonne journée à vous !
Coucou!!
Même chose de mon côté: j'en suis à +8kg en 1 an et demi (avec une prise très rapide de 6kg au début en 6mois). J'ai pas eu de réponse de suite du corps médical: on m'a souvent dit qu'il suffisait que je change mes habitudes alimentaires (alors que j'ai une alimentation équilibrée, j'ai juste tendance à trop en manger je pense). Et dernièrement, un nouveau médecin m'a dit que certaines pilules étaient diurétiques et qu'il était possible qu'en arrêtant la pilule, je me sois mise à stocker de l'eau. Elle m'a dit de voir du côté des tisanes ou autres boissons drainantes/diurétiques et de me mettre au régime (comme quoi les habitudes ont la vie dure!). Je suis donc en essai de ces choses-là depuis 1 semaine: j'ai l'impression d'être moins gonflée mais le poids n'a pas bougé. A voir comment ca se passe dans le temps!
Bonjour,
Avez-vous essayé de faire profiter de la méthode à votre entourage ? En ce qui me concerne, démarrer le programme alors que ma famille mange "normalement" a été une grosse difficulté pour moi. Comment expliquer aux enfants que je laisse des aliments dans mon assiette alors qu'habituellement, on leur inculque de finir la leur ?
Donc, petit décalage...Du coup, quand ils ont vu ma nouvelle façon d'appréhender les repas, j'ai décidé de leur faire partager mon expérience. Après, tout, ça n'a rien à voir avec les régimes. Il s'agit de quelque chose de sain et sans risques. On a donc fait des séances très amusantes de dégustation. Chacun devait goûter un aliment les yeux fermés. On devinait sa nature, on décrivait les arômes, les sensations de sucré, salé...Voilà, et je me suis sentie beaucoup moins seule !
Vous avez essayé vous aussi ?
@izabelle, c'est vrai qu'il a beaucoup de moi, ce petit !
@Paquito, merci pour ton regard de pro et de papa !
J'avoue que j'ai aussi pensé que c'était une EME tout à fait bien vécue. Mais mon coeur de maman, secoué par de vieux schémas bien ancrés et moi et plein de peurs diverses et variées, était tout chamboulé !!
Comme quoi, les regards des autres permettent de prendre du recul et de remettre les peurs à leur juste place !
Au plaisir de vous lire
Inscrite depuis 4 mois, j'en suis à l'étape "je découvre la satiété". Je me sens bien avec cette méthode, je fais tous les exercices sans difficulté, mais lorsqu'il s'agit de les mettre en pratique au quotidien je n'y arrive pas. Par exemple je sens bien qu'après le plat principal je n'ai plus faim, j'ai beau faire quelques respirations, poser ma fourchette.... je continue à manger.
que faire pour arrêter ? faut-il demander l'aide de mon mari en lui disant je n'ai plus faim il ne faut plus que je mange mais je suis incapable de m'arrêter alors je compte sur toi pour ôter de ma vue toutes ces bonnes choses?
j'attends vos avis avec impatience
merci pour vos réponses qui me sont toutes utiles et surtout elles me réconfortent et me déculpabilisent
je vais suivre vos conseils
t'accepter imparfaite, oui c'est un enjeu essentiel
ce qui m'a fait rire c'est "comblé par la présence d'un compagnon ou d'enfant à s'occuper"
alors là oui c'est du fantasme !!!
je peux dire quand tu dois t'occuper d'enfants le soir, c'est loin de te combler !!!!
c'est plutôt le genre à te provoquer des EME terribles tellement tu croules de fatigue et que t'en as ras la casquette !!
pour le compagnon je ne dis pas, oui le mien est une crème donc oui il me comble
ma fille aussi, mais pas quand je dois m'en occuper !!
bon je digresse, je digresse....
bravo pour tes prises de conscience, je pense que tu es en très bon chemin
personnellement je me suis aussi aperçue récemment qu'en fait quand j'ai des rares moments de détente, au lieu de faire ce qui me détend VRAIMENT eh bien je faisais des choses qui ne me détendais pas
ce qui ne me détend pas et que j'ai tendance à faire avec l'idée que ça pourrait me détendre
- manger en voyant la télé
ce qui me détend réellement mais que je n'ai pas l'idée de faire, ou bien que je n'ose pas faire (on ne sait pas pourquoi)
- lire (ça fait intello)
- prendre une tisane (ça fait mémé)
- écouter de la musique (ça fait bobo)
- jouer de la musique (je fais des fausses notes, ça fait du bruit)
en fait ce qui m'empeche de faire ce qui me fait réellement du bien c'est un peu des automatismes
genre ça se "fait" de se légumer devant la télé
mais au final cela ne m'apporte en rien le même bonheur que de jouer du piano
résultat le soir maintenant je joue du piano
mon chéri adore, il en profite pour chanter
je comprends tout à fait ce que tu décris sur l'insatisfaction, j'ai eu ça souvent, je l'ai encore, je crois que c'est spécifique à certains tempéraments
et apprécier les plaisirs du quotidien comme dite Gentedame, nous mettre dans le présent et faire des choix à chaque instant qui vont dans le sens de nous-même, c'est vraiment ce qui permet de rendre notre vie riche et signifiante
il y a un fil qui parle de ça et qui s'appelle "ce que j'ai fait aujourd'hui pour vivre selon mes valeurs"
Bonjour à toutes et à tous,
Je voulais partager avec vous une prise de conscience qui date de ce matin, peut être qu'elle fera écho chez certains d'entre vous.
Ce matin, en remplissant mon compte rendu de ma prise alimentaire, j'ai noté que j'avais pris un petit déjeuner alors que je n'avais pas faim. Alors que mon objectif NUMBER ONE est d'apprendre à manger seulement quand j'ai faim. J'ai senti pointer le sentiment de culpabilité et puis j'ai pensé: pourquoi ne puis-je pas accepter que je ne mange pas uniquement pour nourrir mon corps? qu'est-ce qui est à ce point innacceptable dans le fait de satisfaire à mes besoins psycho-affectifs à travers la nourriture?
il semblerait que mon critique intérieur, en étroite collaboration avec mon perfectionnisme , pense que en répondant à ces besoins avec la nourriture, je serais je cite: "faible, immature, sans volonté, incapable de prendre soin de mon corps et de moi même de manière générale". OK! merci de ta participation.
OR, ma vie affective actuellement n'est pas pleinement satisfaisante. J'ai des amis, beaucoup sont en couples, mais malgré tout je les vois régulierement, mais bien évidemment personne n'est là au quotidien à mes cotés pour palier à ses soirées difficiles où le sentiment de solitude m'envahit. Vous l'aurez compris, je n'ai pas d'homme dans ma vie non plus.
Il s'avère que l'être humain a des besoins affectifs, et que s'ils ne sont pas satisfaits il se trouve en déséquilibre. En attendant, que j'ai amélioré mon estime de moi et donc développé le champs de mes relations sociales et que j'ai rencontré l'homme de ma vie...ne serait-il pas possible d'accepter d'obtenir UN PEU de réconfort et de plaisir à travers la nourriture. J'ai dit un peu, il s'agit bien évidemment de régler le probleme de fond concernant ma solitude. Et ce UN PEU je ne me l'autorisais pas jusqu'à présent. Donc j'étais grave en manque affectif et ça finissais toujours en compulsion alimentaire.
Dans ma conception totalement BARRéE des choses, signe de mon manque d'estime de moi, et de ma tendance masochiste, il FAUDRAIT que je mange UNIQUEMENT lorsque mon corps le demande, ce qui ferait de moi une femme parfaitement équiilibrée, mature, une femme formidable en somme
J'ai une idée complètement farfelue qui me vient à l'esprit!! Et si nous nous acceptions tels que nous sommes et... truc de fou nous nous aimions tels que nous sommes. Ouais je sais c'est un truc de dingue!
En tout cas, moi j'ai pris conscience que j'étais trop maso, et que j'en ai marre de me reprocher de ne jamais faire suffisament bien (voire parfaitement) les choses. Et cette acceptation soudaine que j'éprouve face à mon comportement alimentaire améliore mon estime pour moi meme et je pense que le changement de fond que je veux entreprendre se fera beaucoup plus simplement que dans la haine de soi...
J'espère que ma prise de conscience pourra éventuellement faire du bien à d'autres, parce que moi là... Je me sens BIEN
Au plaisir de lire vos commentaires!
bravo pour cette belle prise de conscience !
c'est en effet une chimère que de vouloir être "parfait" pour, du coup, être accepté par soi-même socialement et relationnellement
manger sans faim est qqchse de normal, habituel, et très fréquent chez les mangeurs régulés
simplement, par la suite, ils écoutent leur appétit, et cela ne pose aucun problème
notre côté "tout ou rien" nous pousse souvent à devenir des extremistes du "manger avec faim" ce qui bien sûr est contre-productif puisque le but est de mettre ses sensations alimentaires au coeur de l'acte alimentaire et non pas d'être la fille parfaite qui ne mange que quand elle a faim (un robot quoi)
en acceptant son imperfection et en acceptant de ressentir toute la palette des émotions humaines, on se connecte à soi-même profondément, ce qui a pour effet immédiat d'améliorer très nettement l'estime de soi
il n'y a en fait pas d'autres méthodes pour ça !!
bravo pour ta découverte
[quote=adrian]
Et moi, je vous écrit depuis le compte de mon copain ...
Eh oui, jeunes travailleurs on manque de thune pour se payer deux comptes, j'ai donc choisi avec lui de le laisser faire le parcours et moi je me contente de suivre les principes et de faire les exercices. Résultat des courses il lache l'affaire après moins de trois semaines ("de toute façon, tout ce qu'on me dit je le sais déjà" "je pensais qu'on était mieux encadré" bla bla bla...
Linecoaching, une méthode pour meuf???
[/quote]
sûrement ? qu'en pensez vous ?
Voici l'ordre dans lequel le programme m'a été proposé.
ETAPE: J'OBSERVE MON COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
ETAPE: JE DECOUVRE LA FAIM
ETAPE: JE DECOUVRE LA DEGUSTATION
ETAPE: JE DECOUVRE LA SATIETE
ETAPE: J'APPRENDS A DEGUSTER LES ALIMENTS TRES CALORIQUES
ETAPE: JE DECOUVRE LA SATISFACTION ALIMENTAIRE
ETAPE: J'APPROFONDIS MES SENSATIONS ET MES EMOTIONS
ETAPE: JE GERE MIEUX MES FINS DE JOURNEE
ETAPE: JE STABILISE MON COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
Je suis curieuse de connaître les vôtres!
Il me semble que pour certaines les EME arrivent avant, avec Body Scan...
Pour moi d'abord tout le travail sur la faim, dégustation satiété...
Je suis plus au moins à la moitié, je prends mon temps entre chaque étape et parfois je "calle".
Et vous, quelle est votre expérience du programme?
Annette88,
Je suis d'accord avec toi : rien ne sert de trop intellectualiser. Enfin, ça peut être très intéressant ! Mais je crois que tout l'essentiel du programme repose en effet sur :
- l'observation (sensations, émotions, pensées) ;
- l'acceptation ;
- le respect (de ses sensations, de ses émotions, de ses pensées sans pour autant s'y accrocher).
Ce n'est pas pour autant une mince affaire et ça demande pas mal d'efforts ! Mais c'est gratifiant, au final !
Au plaisir de te lire
Etonnant lyloz, en te lisant, je me rends compte que pour moi c'est l'inverse : j'ai tellement engouffré des quantités de sucré pour me consoler et plein d'autres sensations qui n'ont rien à voir avec la dégustation que j'ai beaucoup de mal à apprécier une dégustation de sucré.
Alors que maintenant je prends mon temps, je découvre plein de sensations dans des aliments salés que je ne prenais pas la peine de déguster avant, justement parce qu'ils faisaient partie du quotidien et de l'utile à la nutrition ; je découvre de l'amer, de l'acide, je ne trouve pas toujours les bons mots mais je m'étonne et j'apprécie. En ce moment, je découvre différentes sortes de salades, au moment de préparer la vinaigrette, je choisis en fonction de la salade du jour la moutarde, le vinaigre (j'ai trouvé par hasard du vinaigre de miel), l'huile (sésame, noix, noisette, olive). J'ai arrêté les huiles qui n'ont pas de goût, comme l'arachide, le tournesol, le colza.