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Défi 20 secondes

Linecoaching au quotidien Mes débuts sur Linecoaching
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
30 mai 2013 à 09h

Alors,  pour aller encore plus loin que le défi  main gauche-baguettes,  je me suis inscrite sur le défi suivant pour une durée de 7 jours....

Je garde chaque bouchée de nourriture 20 secondes en bouche pour savourer en pleine conscience.

Une fois par jour et pour un seul plat de mon choix, je m'efforce de savourer au moins 20 secondes chaque bouchée. Ainsi je prends pleine conscience de mes aliments, de leur saveur, texture, goût, et j'arrive plus vite à satiété.

 

Qui c'est qui le fait avec moi???

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213 commentaires

bravo c'est super

moi je n'arrive pas à tenir 20 secondes sur la plupart des plats que je mange.......

enfin c'est l'intention qui compte

Izabelle : je pense que tu mets le doigt sur quelque chose en parlant du mode "rien à foutre" qui vient là parce que je vis LC comme un effort / un régime. Je tourne de nouveau beaucoup autour de cette question et du fait qu'il va être temps, vraiment, de me lâcher, de me faire confiance ! Ça fait juste 6 mois que je tourne autour de ça, mais je vais bien finir par y arriver ! :-)) Liegama, au sujet du plaisir et du lien entre absence d'effort = absence de résultat, bel article dans le Psycho magazine de septembre sur la sérénité, avec un petit test rapide sur la façon dont on s'aime. Pour ma part, extrait : "votre moteur est la tolerance zéro (...) vous avez le plus grand mal à vous faire plaisir, car vous fonctionnez sur le mode effort-récompense. Et, étant donné que vous êtes rarement satisfait de vous, les gratifications sont plutôt rares..." Gloups !

oui, à un moment donné, s'écouter ne doit pas être un effort

c'est une conscience, on porte son attention sur ses sensations

on porte son attention sur ses émotions

on ne cherche pas à bien faire ou à chercher les médailles,  juste "être", et apporter à son corps ce dont il a besoin

normalement,  il y a une sorte de joie intérieure, immédiate, quand on le fait, qui suffit à nous "récompenser" de cette attention portée

je pense que tu as déjà vécu cela, maintenant il s'agit d'installer cela durablement dans tes comportements,  en faisant le choix chaque jour, ou du moins le plus de jour possible

PS : j'ai un peu oublié les 20 secondes ces derniers jours (mais j'ai quand même posé ma fourchette!)

je m'y remets, d'ailleurs je m'y suis remise au petit dej

d'autant que j'ai trois diners festifs, voire 4 d'affilée

donc dans le bruit, l'agitation et une dizaine de personnes à table  (pas les mêmes)

 

je crois que les 20 secondes vont être une véritable bouée de sauvetage pour tolérer tout ce bruit sans forcer la dose

Super Mavo pour le shéma !!! ça aide à analyser ces fameuses sensations si compliquées à détecter.

En tout cas, le posé de fourchette allié aux 20 secondes de mastication m'aide beaucoup et j'adore le fait de manger si lentement que les autres convives, quand il y en a, ont terminé leur assiette bien avant moi; et ça évite de se resservir. Et au resto, ça permet de ne pas terminer son assiette si besoin est.

Pour moi, c'est une libération.

J'ai cherché mais je n'ai pas retrouvé le schéma. Je vais essayer d'être plus claire... On arrive à table avec une bonne faim. D'abord il y a l'arrêt de la sensation de faim = je n'ai plus les manifestations physiques de la faim. Ça ça vient très vite, au bout de quelques bouchées. Si on s'arrête de manger à ce moment là, la faim reviendra rapidement et on se retrouve en train de manger toutes les deux heures. Pas super sur la plan social. Donc en général on mange encore un peu, jusqu'à atteindre le rassasiement (d'un plat puis d'un repas) = j'ai eu assez de ce plat / de ce repas. Je le sais parce que je sais à peu près ce dont j'ai besoin pour tenir jusqu'au repas suivant (appétit prévisionnel). Une vingtaine de minutes plus tard arrive la satiété, ce sentiment de complétude... Rarement sensible au cours du repas car nos repas ne durent en général pas assez longtemps... Si je dépasse le rassasiement, alors là je mange "trop". Et en général, ce qui m'attend à la sortie n'est pas du tout un sentiment de complétude, mais un sentiment de ventre trop plein... Est-ce plus clair comme ça ? ;-) Et au passage, contente de repasser par ce défi pour me souvenir de ces 20 secondes... Iza pour répondre à ta question : oui, il y avait bien quelques ressentis qui se baladaient. Petite prise de tête avec Monsieur chéri. J'avais l'impression de l'avoir plutôt bien géré, me semblait-il : j'ai accueilli sans en faire tout un plat... Peut-être que j'ai mis "la poussière sous le tapis" ? Dans ce cas, il doit encore y avoir quelque chose que je ne comprends pas quand on parle d'accueil des émotions négatives... Un peu de stress boulot aussi, et ce w/e, je le voyais comme le dernier temps détente avant une longue ligne droite pas marrante. C'est peut-être tout simplement ça.

ouais génial super clair!!!

comme quoi, oui, il ne faut pas s'arrêter au bout de qq bouchées....   mais si le repas dure moins de 20 min on ne sent pas clairement la satiété si on n'a pas "l'habitude"  des portions normales

 

en effet, c'est peut-être tout simplement l'idée de reprendre le boulot....  

pour accueillir tes émotions négatives,  c'est surtout important de "savoir" ce que tu ressens, parce que souvent, en fait on lutte contre, et c'est ça qui crée l'EME

si par exemple tu te sens rejetée et incomprise, à partir du moment où tu mets le mot dessus,  tu n'as déjà plus besoin de lutter contre....   par contre si tu ne sais pas exactement ce que tu ressens dans ces moments là, c'est probablement que tu es en lutte contre ces ressentis,  et là les EME ne sont pas loin (pas toujours bien sûr)

 

ce qui est important pour toi, c'est aussi de veiller à ne pas faire LC  "bien",   le suivre comme un régime....  parce qu'effectivement, là, le mode  'rien à foutre"  peut être une décompression de qqchse qui est vécu comme un effort

et aussi....  peut-être un sentiment d'échec latent inconscience par rapport à ces efforts  qui sont long à automatiser.....

 

bref pas sûre d'être claire sur le fin   mais en tous cas  merci pour la description des sensations alimentaires pendant le repas!!!

à +

C'est tout à fait Izabelle : un sentiment d'injustice qui se réactive à la constation du peu nécessaire pour se nourrir.  Genre "zut, lui il peut en manger le double, et moi si peu me suffit".  Différence entre besoin et envie ... difficulté à gérer la frustration ?  Pour ma part, ça, depuis toute petite, c'est un fait :-P.

Ah Liegama, je vois tout à fait par quoi tu passes :-S.  Il y a quelques mois, j'avais écrit quelque part sur le forum que je n'arrivais pas à me faire plaisir.  Autant dans les loisirs que dans l'alimentation.  C'était toujours assorti de culpabilité.  Elle se cache toujours derrière les fourrés celle-là ... Grrrr :-P.  Tout ça se met en place tellement doucement.

Je rejoins Izabelle : la jeune femme solide, indépendante, entreprenante, qui met en place sa vie professionnelle, peut très bien arriver à  baisser les armes et les boucliers face à ses sensations ... plus facile à dire qu'à faire cependant.  Pour ma part, ça correspond à lâcher prise par rapport à mon éternel besoin de contrôle de ma tête.  Ici, je dois sans cesse lui dire de ne pas guider, mais de se laisser guider par ce que mon corps lui dit ... bouuuuuh dur dur.

Courage en tout cas.

 

Sinon, les 20 secondes continuent à porter leurs fruits pour moi.  Par contre, je cafouille toujous autant entre rassasiement et satiété mdr.  Je teste, je teste, je teste ;-).

Je pars pour 3 jours de vacances à la Mer avec les enfants et mon compagnon, on va voir comment je mets tout ça en place là-bas :-P

Tu as tout à fait raison Izabelle.  Merci pour cette piste.  Ce sont effectivement mes pensées qui stressent à l'idée de restreindre les quantités.  Je pense que petit à petit, je vais me mettre à la défusion car le peu de fois où je tente cette technique, je me sens moins "contrainte".  Mes pensées forment une sorte de barrière de protection et là, elles commencent à s'effriter car leur emprise sur moi décroit je pense ... et elles n'aiment pas ça donc font sans doute de la résistance mdr.  Je vais les avoir ;-).

J'ai donc testé encore hier soir, et ce matin, les 20 secondes, et plus j'allonge vers les 30 secondes, plus je sens une satisfaction des textures en bouche. 

Beau résultat hier soir au restaurant italien avec mon compagnon : je n'ai mangé que la demi de ma pizza (avant j'aurais englouti l'entièreté à m'en sentir mal à la sortie du resto), et encore, je pense que le 1/4 me suffisait (mais y a progrès donc). 

Et ce matin, petit-déjeuner à midi (mmmmh la grasse matinée ;-)) : moi qui suis très pain, je n'ai mangé qu'un petit bout de baguette légèrement grillée, avec mon fromage préféré.  C'est le tiers de ce que je mange d'habitude.  J'ai mâché tellement lentement que j'ai effectivement pas ressenti de frustration. 

Piste à poursuivre donc ...

Merci merci merci Isana d'avoir retrouvé ce fil, je voulais m'y coller mais tu m'as devancée !

Contente de vous y retrouver !

Isana, si j'ai bien compris, il y a une différence entre satiété et rassasiement. Oups, je ne sais plus dans quel sens... blush Mais il y a deux étapes différentes : l'étape "je ne sens plus la faim", qui arrive très vite, au bout de quelques bouchées, et l'étape "j'ai assez mangé de cet aliment" / "j'ai assez mangé de ce repas", qui est le moment où ton corps sent qu'il a assez de carburant pour tenir jusqu'au repas suivant (c'est le rassasiement, sauf erreur).

Et c'est cette 2ème étape là, idéalement, qu'on devrait atteindre... et ne pas dépasser ! wink

Je me retrouve complètement, ceci dit, dans ce que tu décris : quand je suis super attentive, je sens bien le moment où je pourrais m'arrêter, mais c'est tellement tôt... que je mange encore un peu... ce qui peut vite faire le double de ce dont j'avais besoin...

La bonne nouvelle : on a encore de sacrées marges de progrès !!!