Vous avez commencé en avril-mai 2014!

Bonsoir à toutes, Quelle richesse ces échanges du jour, que je viens de parcourir ! Merci à toutes, ça fait plaisir de voir le fil regagner en densité ;) - Petit clin d'oeil à Céline, ne t'inquiète pas pour ma crise de "carnétite aiguë" de rentrée, reprendre les carnets c'est juste un moyen de me remettre dans le bain et de m'inciter à rester attentive à ce que je mange / ressens, malgré une reprise sur les chapeaux de roue... Je te rassure, je ne compte pas en faire un métier à plein temps pour les 12 mois à venir ;) - Pour revenir sur les interprétations du mot "chantier"... Je te rejoins Celine sur le sens de "construction", "d'avancée", c'est comme ça que je le voyais. Par rapport à ce que tu dis, Izabelle, pour moi accueillir les émotions est une étape, un moyen, mais pas forcément une finalité. Sur la question de la confiance en soi par exemple, intégrer l'idée d'en manquer est une chose (avec tout ce que ça peut impliquer d'émotions, de frustrations et donc d'EME en tous genres ...) et je suis d'accord qu'on peut apprendre à se distancier de ses émotions / pensées désagréables pour en limiter les effets et la durée. Mais je reste convaincue qu'on peut aussi et en parallèle nourrir et cultiver les sentiments contraires, en l'occurrence en osant dépasser le manque de confiance et en nourrissant ce que j'appelle "la boîte à succès"... Autrement dit en faisant l'effort d'oser, d'agir au-delà de ses doutes et de ses peurs, en allant décrocher des réussites dont on doutait être capable ... Donc oui combattre (ses croyances) c'est un travail, une lutte, une source de tensions et de perturbations, mais aussi de satisfactions formidables ! Et je pense que c'est aussi une manière de progresser, d'avancer, de grandir. Idem avec la notion de remplissage : personnellement il m'arrive de manger par ennui, parce que je ne ressens rien d'autre que de la fatigue voire du vide. Alors vaut-il mieux accueillir l'idée de ce vide comme qqch de transitoire, comme une sensation parmi d'autres, certes désagréable mais qui passera... Ou faire l'effort d'aller chercher des émotions "ailleurs" (un bouquin, un film ou de la musique en ce qui me concerne), d'aller chercher d'autres plaisirs ? Peut-être un effort d'action désagréable sur le coup, mais c'est quand même bien sympa aussi de se sentir ensuite + riche de qqch de +... Idem avec le sport : j'ai mis 2 ans à aimer courir, à y prendre du plaisir... Si je n'avais pas fait l'effort de retourner semaine après semaine cracher mes poumons et muscler mes gambettes, je serais passée à côté de ce plaisir-là, qui me fait aujourd'hui un bien fou à tous les les niveaux. Alors quelle est la part d'efforts qu'il faut s'imposer pour finalement se faire du bien ? Efforts = contrôle ? Le contrôle n'a-t-il que le mauvais rôle ? Au secours, je crois que j'ai le neurone en surchauffe, aïe pas bon du tout, ça, avant d'aller se coucher... Allez, j'éteins la machine à cogiter, bonne nuit à toutes !