Vous avez commencé en juin-juillet 2014!
Bonjour à tous,
Nouvelle trombinette ici, me voici ! Pour mieux me connaître, j'ai 27 ans, quelques rondeurs disgrâcieuses qui me gâchent la vie.
Sinon, j'ai une double activité dans ma vie : la plupart du temps j'exerce le métier d'ingénieur en environnement dans l'industrie des huiles végétales, ça ne me plait pas trop et ça ne sied pas à ma fantaisie donc je suis en reconversion vers le joli métier de professeur des écoles. La deuxième activité, celle qui me fait rire et qui me donne du peps c'est une activité "de fille" puisque je tiens un blog et une chaîne Youtube qui parle de tout, de rien et de moi : cuisine, beauté, mode, ongles, forme, culture, sorties ...
Et puis sinon... En vrac, je vis à Bordeaux, j'ai une passion pour les carottes rapées, les loisirs créatifs, j'ai toujours le sourire et une énergie communicative !
Bon début de juin à tous
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Merci Capuccino pour ces explications. Et merci Brouett'girl pour le poids des muscles !
Ce soir, c'est n'importe quoi mais je sais pourquoi ! J'ai trop mangé au dîner (que j'ai pris sans avoir faim !) parce que j'avais besoin de réconfort. La séance chez le chiropracteur a été très intéressante. Un type très sympa, très à l'écoute, à qui j'ai parlé du LC et qui a été très intéressé et m'a demandé les coordonnées ! Avant même que j'en parle, ce qu'il m'avait dit à propos des régimes tombait pile avec ce que nous faisons ici.
A la fin de la séance, j'ai craqué. Un énorme chagrin m'est arrivé dessus, dedans, qui m'a submergée ! Des sanglots d'enfant. Impossible de m'arrêter ! Et plus je pleurait plus je sentais que ce chagrin arrivait de très très loin mais je ne sais pas d'où. Le chiro m'a dit "laissez aller, ne résistez pas, il faut que ça sorte".
Je suis rentrée épuisée mais détendue physiquement. Il m'a fait énormément de bien au niveau de mes douleurs lombaires. Je me suis endormie dans mon fauteuil de 14h00 à 17h00. Il m'a averti que ce chagrin pouvait encore remonter dans la journée et les jours qui viennent. Ce qui est le cas.
Je ne cherche pas vraiment à résister mais je pense que mon besoin de me remplir ce soir est une conséquence de ce qui m'est arrivé aujourd'hui. Je m'en donne le droit même si, sans doute, c'est encore une façon de contourner le problème. C'est mon fonctionnement depuis longtemps d'entourer de nourriture la souffrance. J'ai donc réagi comme d'habitude.
Je n'étais pas (je ne suis pas) encore en mesure de profiter de l'occasion pour utiliser les outils de gestion des EME à la place de la nourriture. Tant pis. Pour ce soir. Ca m'a au moins permis de me confirmer quand, pourquoi et comment mes compulsions arrivaient.
Le jour où face à ce chagrin (non identifié), je trouverai une autre façon de le recevoir et de m'en soulager sans me jeter sur la nourriture, ce jour-là sera un jour de grande victoire.
Fantomette, j'adore ta bonne humeur!!!
Bienvenue à Robin et bon courage à toutes en cette fin août
Gacy, ça arrive souvent de débloquer des noeurds émotionnels quand on débloque le dos, alors oui c'est normal
ensuite les outils de "gestion" des EME ne sont pas à utiliser "à la place" de la nourriture
genre remplacer le chocolat par la RPC
ça serait sympa, mais ça ne fonctionne pas comme ça
disons plutôt que le travail de tolérance émotionnelle permet de ne plus avoir besoin de se calmer en mangeant
la différence est de taille, car si on cherche à se calmer avec la RPC à la place d'avec la nourriture, on ne fait que creuser le lit d'EME de pire en pire, c'est ce qui m'est arrivé au début
c'est plutot la pratique régulière des outils de pleine conscience et d'acceptation émotionnelle qui fait qu'au bout d'un certain temps on s'aperçoit que finalement ressentir de la tristesse, de l'angoisse, de l'échec, de la surexcitation, ou de la colère, de la peur, l'impression de ne pas y arriver.... etc...... ce n'est pas grave, ça fait partie de la vie, pour certains, ils sont même utiles pour vivre notre vie (les émotions) pour d'autres ce sont surtout des histoires (les pensées, les souvenirs, les jugements, les petites cases dans lesquels on nous met et on se met)
bon moyennant quoi comme on n'a plus besoin de se calmer, on n'a plus besoin de manger pour se calmer
c'est un changement plus profond (et donc plus durable) donc en effet, cela ne se fait pas en un jour, pas en une semaine, pas en un mois, mais en plusieurs mois
et cela ne sera pas une victoire, mais un processus, processus de reconnaissance de toi-même, d'être présente à toi-même, d'avoir réapprivoisé tes émotions et ta sensibilité
Bonjour à toutes !
Merci Izabelle ! Et bravo pour tes explications toujours claires et pleines de bon sens, c'est important pour nous qui sommes novices dans la méthode...
Grâce à toi je comprends qu'il ne sert à rien de se presser, que c'est un travail sur soi-même qui demande du temps ^^
Bonne continuation à toutes, ainsi qu'à Robin-oro ! 
Bonjour Izabelle
Merci pour tes explications. Je sais que l'on parle souvent de RPC à "froid" . Mais je pensais moi aussi que l'on pouvait éventuellement l'utiliser en cas de stress ou autre.
[quote=robin-oro]
Je sais que l'on parle souvent de RPC à "froid" . Mais je pensais moi aussi que l'on pouvait éventuellement l'utiliser en cas de stress ou autre.
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en cas de stress ou autre, il y a un exercice de pleine conscience qui s'appelle l'espace de respiration, tu peux l'utiliser en effet, ça dure trois minutes
à froid, c'est plutôt les séances de RPC de 10-20 min (ou 30 min pour les courageuses, mais moi si je fais 5 min déjà je suis contente)
Merci beaucoup Izabelle pour ces infos je n'étais pas encore arrivée à l'espace de respiration dans le programme.
[quote=izabelle]
[quote=robin-oro]
Je sais que l'on parle souvent de RPC à "froid" . Mais je pensais moi aussi que l'on pouvait éventuellement l'utiliser en cas de stress ou autre.
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en cas de stress ou autre, il y a un exercice de pleine conscience qui s'appelle l'espace de respiration, tu peux l'utiliser en effet, ça dure trois minutes
à froid, c'est plutôt les séances de RPC de 10-20 min (ou 30 min pour les courageuses, mais moi si je fais 5 min déjà je suis contente)
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La RPC est une pratique de méditation en pleine conscience au même titre que le BS. Ces activités ont besoin d'être pratiquer "à froid" pour être efficace en cas de stress, ou dans notre cas, d'EME. Cette pratique hors contexte anxiogène à deux intérêts : d'une part, l'attention au moment présent, à la respiration, se construit et se renforce; la concentration est un peu comme un muscle ! Elle devient de plus en plus solide et sera plus efficace dans un moment de stress. D'autre part, la pratique à froid permet elle aussi de réduire le stress en le régulant : nous le vivons au fur et à mesure avant qu'il ne nous explose à la figure à force de s'être accumulé.
La méditation peut permettre par ailleurs de gérer la douleur, des phobies et toutes sortes de troubles du comportement dont la boulimie et les EME mais attention ce n'est pas une technique de relaxation.
Pour finir, comme le dit Izabelle, des séances de 5 min c'est déjà bien. Si elles sont régulières, elles seront plus efficaces qu'une longue séance une fois tous les 3 jours !
Pour celles que ça intéressent, je vous recommande le "manuel de Mindfullness" par Laurence Bibas (Editions Eyrolles), avec en prime une postface du Dr A. sur la pratique de la pleine conscience et les troubles du comportements alimentaires, ou les ouvrages de "l'inventeur" de la pleine conscience, Jon Kabat-Zinn.
Bonjour les filles !
Je constate que tout le monde se pose des questions et que les réponses fusent, apportant des éclaircissements bénéfiques à la communauté, bravo ! J'en profite par la même occasion...
En ce moment je travaille sur l'image-refuge, et j'espère arriver à en construire une qui me permette d'éviter les compulsions alimentaires. Ce qui est certain, c'est que depuis que j'ai commencé la méthode, je mange quantitativement moins qu'auparavant, c'est déjà une avancée !
Bonne journée et bonne continuation à toutes ! 
Gacy,
Et oui, quand on en a plein le dos (d'un tas de chose), on a mal...Notre corps porte les stigmates de nos souffrances physiques mais aussi morales. Prendre conscience de manger sans faim est déjà une grande avancée. Le travail sur les émotions n'est pas chose aisée car on nous demande justement d'aller voir en face ce qu'on tente absolument d'éviter en mangeant, en s'anesthésiant avec la nourriture.
Laisser pleurer le petit enfant qui est en nous, qui a souffert autrefois et qui continue encore aujourd'hui, prendre soin de lui, l'apaiser, le prendre dans ses bras, lui dire des choses gentilles, nous avons trop souvent de mal avec ça, on préfère le baillonner, en mangeant...
Il existe des petits cahier d'exercices dans ce sens, pour apprendre à avoir e la compassion avec soi-même si tu veux, ej rechercherai les références.
Alors, chacun avance à son rythme et fait du mieux qu'il peut. Dans les compulsions, il est intéressant d'essayer de rompre le phénomène émotions-réaction (manger).
Crois-tu qu'il te serait possible lorsque tu sens l'EME arriver, faire juste 3 respirations et te demander à chaque fois là tout de suite de quoi ai-je vraiment besoin ? Il est possible qu'à chaque fois tu te répondes "manger", mais peu importe, tu auras déjà mis une fraction d'espace entre ton EME et la prise de nourriture.
Bon courage.
Gacy,
je fais un petit retour en arrière sur ton témoignage.
A propos de la pleine conscience : remarquer que justement tu es sans cesse dérangée, que des images, des pensées viennent te visiter, est l'essence même de la pleine conscience. Prendre connaissance de tout cela sans jugement et respirer avec, vivre avec, c'est justement ce qu'on te demande. Mais il est vrai que parfois on se sent vraiment mal avec tout cela nous qui sommes habituées en permanence à être dans le "faire" et non dans "l'être".
Pour ce qui est de ta perception du programme, il y a quelque chose qui me chagrine "faire ou ne pas faire un régime en même temps que LC".
LC est l'anti-régime par excellence. Le 1er but de LC est de nous aider à sortir de la restriction cognitive (définition de la restriction cognitive : intention (suivie d'effet ou non) de contrôler son alimentation par la pensée en vue de maigrir ou de ne pas grossir sans tenir compte de ses sensations alimentaires. Qui dit contrôle dit risque de perdre de contrôle et l'on sait comment ça se termine parfois (compulsions, colère d'avoir "craqué", mauvaise image de soi et à nouveau compulsions...et à plus long terme nouvelle prise de poids).
Même si l'on recommande de ne pas lâcher la manière dont on s'alimente habituellement en démarrant le programme, il ne s'agit pas de serrer la vis. La perte de poids, interviendra si on mange selon ses sensations alimentaires et si on est au-dessus de son set-point. Tant que l'on mange en ayant faim et que l'on s'arrête quand on est rassasiée, rien ne fait grossir. Il n'y a pas d'un côté des aliments qui font grossir et de l'autre des aliments qui font maigrir. Aujourd'hui il est prouvé que la perte de poids est due à une diminution globale de sa consommation énergétique. On peut maigrir en ne mangrant que des aliments gras et salés ou gras et sucrés et l'on peu grossir en mangeant parfaitement équilibré, tout dépend de la quantité qu'on en a mangé par rapport à ses besoins. Il est vraiment essentiel de bien comprendre ça pour se réconcilier avec la nourriture.
Bonne continuation.