Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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chouette :!
cet exo a tendance à réveiller des EME car il vient bousculer, activer nos émotions "alimentaires", la restriction notamment
et la nullité qui n'est en effet pas loin derrière
bravo d'avoir pris conscience de tout ça et d'avoir été présente à toi-même
Le congélateur est une solution que j'ai adoptée pour tous les restes qui me disent "mangez moi". C'est vrai que moi aussi, se sont les "gros restes" qui sont les plus pénibles, car obsessionnels. J'en garde un morceau pour l'homme, et le reste au congélateur même si il n'en sort plus jamais et fini à la poubelle plusieurs mois aprés, ou je le donne aux poules, c'est moins violent que la poubelle. De toutes les manières, en pleine conscience je décide de le soustraire à mes yeux.
Bon courage avec cette tentation.
Merci pour vos réponses.
En fait le jeter n'est pas une option d'une part parce que ce n'est pas moi qui l'ai fait (je vis sous le même toit que la personne qui l'a fait) et que donc je ne suis pas en mesure de prendre cette décision et d'autre part parce que j'aimerai pouvoir enrayer la situation sans en passer par un acte aussi radical.
Sinon de manière générale grâce à LC, la plupart du temps jeter ne me pose plus trop de soucis.
Là le fait est que je suis omnubilée par ce gâteau parce que je sais qu'il est dans le frigo. Le repos sera quand il n'y sera plus.
Ce qui me plairait c'est qu'il y soit mais que ça ne me pose pas de problème.
J'essaye de le refiler à tout le monde mais comme les gens ont un rapport détendu au gâteau bah il en mange à petite dose et donc il est toujours là.
en fait c'est les joies de la colocation !!
tu as envie que ce gateau disparaisse et si tu étais seule c'est probablement ce que tu ferais
mais voilà tu ne peux pas, et la seule façon que ce gateau disparaisse serait qu'il passe dans l'estomac de quelqu'un, alors tu as envie "d'en finir !!!!"
c'est comme ça que je le comprends, à te lire
je n'ai pas de solution miracle à te donner sinon faire ce que tu fais déjà, observer la tension, vivre avec, observer ce besoin que le gateau fiche le camp
et puis te reconnecter à ton ventre et à ce qu'il te dit, régulièrement
tu seras probablement en tension tant que le gateau sera là, et en ce sens cela n'est pas facile de partager un frigo, cela n'a jamais été facile pour personne
je connais même des amis qui vivaient ensemble et qui à un moment ont construit une deuxième cuisine tellement c'était insupportable pour eux de partager la cuisine
ou sinon t'invites plein de gens pour boire le thé et tu sors le gateau....
Merci Izabelle,
Je crois bien qu'après avoir crié à qui veut l'entendre que c'était insupportable bah du coup je supporte et limite je suis passée à autre chose.
Le fait de l'avoir posé par écrit, d'en avoir parlé ça a remis le gâteau à sa juste place dans le frigo toujours mais sans ma tête dedans.
Je suis préoccupée par une autre étape de mon parcours alimentaire, du coup mon esprit est occupé par autre chose ;)
PS: J'ai déjà essayé de le refiler à n'importe qui franchissant la porte sans grand succès. Je crois bien que je suis la seule à l'aimer ce gâteau à la citrouille, pauvre de moi ;)
Je viens après coup vous conter mon EME d'hier midi qui m'a laissée toute chamboulée...c'est c*** ... je n'arrive pas à passer à autre chose, car mon corps n'arrive pas à passer à autre chose... brulures d'estomac très fortes, lourdeurs pas possibles, peu d'appétit (alors que je voudrais manger!!) ...et bien sûr nous y voilà, la fameuse culpabilité! Suivie de près par la colère et le sentiment d'abattement, genre "suis trop nulle je n'y arriverai jamais"!
ça fait beaucoup tout ça non ?!! Finalement je pourrais poster partout!!!
Donc hier midi, j'ai faim (moyenne faim parfaite car je n'avais quasi pas petit déjeuné...ce qui est un exploit pour moi...) sauf que grosse tension au moment du repas: 1 / hyper speed car je devais partir ensuite au travail donc repas avalé, aucun goût ne parvient jusqu'à moi...j'en ai conscience mais je continue encore et encore.
2/ des soucis importants qui m'ont complétement submergés puisque plein de choses à régler dans l'urgence juste à ce moment là.
Donc je me mets à table, sachant bien que j'étais totalement déconnectée de mes sensations, j'ai bien tenté de respirer mais même ça, ça n'a pas fonctionné...Je n'aurais pas du manger du tout en fait, ou grignoter plutôt ,mais je savais qu'ensuite au boulot plus moyen de faire de pause pour manger...
Bref, j'étais énervée, mal, et j'ai mangé mon désarroi...donc beaucoup trop mangé. Je le savais mais impossible pour moi de stopper au bon moment.
Sauf que depuis, je suis mal physiquement et psychologiquement aussi.
J'ai bien tenté la régulation,impossible de manger hier soir, mais ce matin, j'étais au plus mal (déçue, en échec, incapable de gérer mes émotions et grosse, bla bla bla bla, vous voyez le genre!) j'ai quand même pris un petit déj...donc mal au ventre et sentiment de malaise accentué...
Voilà j'ai posé les choses!
Comment sortir de la spirale, une EME en entraîne une autre?
alors là Maridav, va falloir que tu t'habitude
ce genre de moment où l'on mange sous le coup de qqchse et on finit par manger trop eh bien ça arrive !!!!!
et ça continuera à arriver
c'est pour ça en effet que la régulation est essentielle, elle est indispensable, car on ne peut pas toujours manger dans des situations tranquilles, on est parfois obligé de dépasser sa faim, etc...
la régulation est qqchse de très bien conçu dans notre corps
alors écouter son corps, faire confiance à son corps, oui c'est dur au début
ton cercle vicieux c'est de te sentir "nulle" de ne pas arriver à écouter ton corps lorsqu'il est en trian de réguler (et donc coupe les signaux de faim car il n'a ps faim)
et pour faire disparaitre cet inconfort de la "nulle", eh bien tu manges, bien sûr
et donc tu te sens encore plus nulle
pour rompre ce cercle vicieux, je t'adoube en tant que " chevalière de la nullerie intersidérale"
tu n'as donc plus besoin de lutter contre ce sentiment
c'est une petite blague pour te faire sentir que c'est la lutte contre ce sentiment qui t'entraine dans ce cercle vicieux
alors que ce sentiment, il est normal, humain, déasagréable et de toute façon voué à revenir souvent
alors autant lui accorder l'importance qu'il mérite : en fait c'est pas grave de se sentir nulle, cela nous indique juste que certaines choses sont importantes pour nous
pour ma part je me sens "nulle" entre 3 fois par semaine à 15 fois par jour.... ça dépend des périodes
donc j'ai appris à dédramatiser même si parfois je suis tentée de me remettre à lutter tout de même car c'est inconfortable
écouter ton corps dans les phases de régulation, tu y arriveras peu à peu
mais au début ça fait peur, ça réveille des trucs
et puis peu à peu on y arrive, ça devient naturel
laisse-toi le temps
Je crois bien que je vais aussi m'approprier le titre de "chevalière de la nullité intersidérale" ! Il est vraiment à la hauteur pour mettre à bonne distance ce sentiment de nullité que je ressens à chaque action "ratée" ou pas faite comme je l'avais prévu... merci Izabelle !
entre autres ce soir : pas réussi à laisser sur le plat ce 2ème morceau de tarte tatin qui a fini dans mon estomac..
pourtant ça faisait deux heures que j'essayais de l'ignorer. J'avais dégusté le premier morceau du début à la fin et apprécié cette tarte fait maison ... mais ensuite par réflexe (?) je me suis resservie et là, grâce à la RPC, je l'ai laissé dans mon assiette en me disant que j'allais voir dans un moment si j'avais vraiement toujours envie de le manger. Hé bien, j'en n'avais plus vraiment envie, en tout cas plus faim, mais à la fin du programme tv, je suis repassée par la cuisine et.. miam ! je l'ai quand même mangé ! zut alors... je l'ai apprécié sur le moment, mais par après, un désagréable goût de trop sucré me reste dans l'arrière gorge.. pour me rappeler que c'était trop.
Bon j'attendrai ma bonne faim demain.. bon , cette tarte tatin était vraiment réussie ;)
pas le mettre à distance, mais lui faire de la place
pouvoir se sentir "nulle" et que cela ne soit pas si grave
j'ai fait pire hier : pas faim et je me suis mangé trois petits pain : un au fromage, deux au chocolat
je vous dis pas comme mon ventre (que j'avais déjà maltraité à midi) était content
alors oui je suis nulle et une partie de moi se désespère
mais....
aujourd'hui je reviens simplement à mes sensations : la bonne faim vient de revenir, une envie de fruits, j'ai demandé à mon homme d'aller me chercher des kiwis (qui sont stockés au garage) et je viens de me déguster kiwi-banane avec délices
le tout est de faire de la place à ce sentiment de nullité pour ne plus avoir besoin de :
"bon allez, on va rattraper tout ça, je fais attention" (et deux secondes après on finit les bonbons)
et simplement pouvoir suivre son corps, les envies de son corps
et là si j'écoute mon corps, je peux vous dire qu'il n'a envie ni de pain, ni d'aucun féculent, ni de chocolat, ni même de fromage
il n'a envie que de fruits, alors je l'écoute
et surtout j'écoute mes papilles qui ont frétillé avec ces deux saveurs si contrastées entre une banane bien mûre, sucrée molle et douce et un kiwi acide, et sucré (meilleur que n'importe quel bonbon), juteux.....
être nulle, faire de la place à ce sentiment ET dans le même temps continuer à écouter son corps et à se mettre dans le présent, à profiter du présent
Merci Isabelle pour ce message.
Je suis dans un des exercices de dégustaion d'aliments caloriques comme déjeuner sur 4 jours, le troisième que je termine aujourd'hui.
J'ai mangé des quantités de fromage alors que je le trouvais pas aussi bon que d'habitude et ai eu besoin de continuer avec la collation en y ajoutant du pain beurré.
Il me semble que l'exercice a été perturbé par des EME liées à deux raisons. L'une d'entr'ellse me renvoie à la nullité.
J'ai pris ce matin le temps de respirer, de faire de la place aux émotions qui m'ont conduites à ces EME. Je me sens sereine, croyant à nouveau en moi.