Accueil forum Retour à liste des sujets
Vous avez une EME venez partager
L’alimentation émotionnelle
Les envies de manger émotionnelles
Abonné
04 déc 2012 à 16h
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Bonjour,
Voici l'EME dont je souhaite vous faire part :
Ce midi, j'ai décidé de me faire plaisir : moules-frites.
J'ai préparé la table comme si j'étais dans un bon restaurant en me disant que j'allais déguster ce plat et m'arrêter quand j'en aurai assez.
J'ai dégusté, c'était très bon. Et puis je suis arrivée au moment où le rassasiement s'est fait sentir. Il ne restait pas grand chose dans l'assiette. Alors la petite voix qui dit "tu ne vas pas laisser ça..." s'est mise à me parler, et j'ai tout fini, alors que je n'avais plus faim. Une fois que j'ai eu tout fini, la petite voix m'a dit "c'est bien, tu as tout fini.".
Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue de manière aussi nette, cette petite voix. Peut-être est-ce du au fait que j'ai accompagné mon plat d'un verre ou deux de vin blanc.
Je pensais que m'arrêter serait plus facile si mes sens étaient pleinement rassasiés, donc avec un plat que j'affectionne. Mais en fait, c'est plus facile avec ce qu'on n'aime que moyennement, parce qu'en fin de compte, ce n'est pas si bon, donc on oublie plus facilement l'idée qu'il faut finir.
Bref, je suis un peu dégoûtée de m'être forcée à finir. Mais je reste très contente de ce plat, qui m'a apporté beaucoup de satisfaction.
pour ma part , c'est aussi difficile de m'arreter en cas d'EME quand c'est delicieux que lorsque c'est moyen-basique voire carrement pas bon, trop salé etc.. j'arrive juste a ne pas m'en vouloir trop et là, j'experimente serieusement comment me faire un vrai repas cuisiné et delicieux le soir, histoire d'apprendre a faire confiance a mes sensations alimentaires
oui Noelle, pour ma part je trouve quand même que c'est plus facile de s'arrêter, au quotidien, quand c'est bon eT cuisiné, que lorsque c'est moyen
évidememnt si on mange "moyen" tous les jours, alors le bon petit plat occasionnel, là c'est dur de s'arrêter
mais quand on mange bon tous les jours, à tous les repas, eh bien nos papilles sont comblées et on s'arrête facilement
je trouve qu'on s'arrête aussi beaucoup plus facilement quand on interroge son "corps" sur ses envies et pas sa tête
des fois j'ai envie d'aliments tabous, mais mon corps, lui, réclame des fruits et des légumes (il en raffolle à un point)
et si j'essaie de lui donner ce qu'il veut, alors je m'arrête sans aucun problème en fait, ou du moins plus facilement
je confesse : je n'aime pas les frites en fait..... ça ne me fait rien... je trouve ça toujours fade
en fait non, une fois j'ai adoré des frites : j'étais morte de froid ET de faim..... c'est au moins ce qu'il me fallait pour apprécier cet aliment.....
mais sinon c'est pas mon truc
par contre a priori comme c'est riche, si on aime ça, on devrait bien sentir le rassasiement au niveau de la bouche et de la diminution du plaisir
c'est l'ennui ou la décompression?
si tu savais comme je te comprends
lutter pour ne plus lutter c'est vrai que c'est drôle, souvent, on est en rendus là....
on finit par controler notre "non-controle"..... ah ah ah
on est trop fortes, moi je te dis.....
moi aussi dans ces cas là je résiste à la RPC
comme tu dit,c 'est la peur
pour ma moi la peur c'est de ressentir "trop fort", due à mon hypersensibilité
du coup je lutte contre la stimulation sensorielle ou les émotions..... mais presqu'à mon insu
les EME sont vraiment le chien de garde, notamment comme toi elles s'expriment beauocup en décompression.....
après avoir lutté contre toutes sortes de stimulations, et être retournée bien malgré moi dans le "contrôle", les moments où je me pose...... EME
c'est même un peu la seule chose qui me permet de savoir que j'étais finalement en train de lutter.....
ah là là que ce n'est pas facile.....
ce que j'essaie en ce moment, c'est de me confronter à cette peur, mais en pleine conscience
par exemple, quand je suis de mauvaise humeur, généralment c'est que je suis en train de me préparer à lutter de tout mon corps contre les "assauts" des stimulations extérieurs (par exemple quand j'anticipe des dossiers difficiles ou situation très stimulante)
donc j'essaie simplement de prendre conscience que je suis en lutte......
d'arrêter de lutter et donc très concrètement j'imagine que toutes ces stimulations me traversent, mais que moi je suis "là", tout peut entrer, sortir, moi je reste là
un peu comme un barrage qui ouvrirait toutes ses vannes
j'essaie de rester dans le moment présent, notamment dans mon travail où je suis soumise à énormément de stimulations émotionnelles (c'est même la base de mon travail)
et surtout garder les vannes ouvertes, ne pas me barricader......
je vais voir ce soir, si j'ai des EME, je saurais que peut-être bien que j'ai trop lutté...... mais en tous cas hier j'ai fait ça et pas vraiment d'EME le soir contrairement à ces jours derniers
bon courage à toi c'est vrai que ça n'a rien de facile de sortir du contrôle.... mais je suis sûre qu'avec de la patience et de la conscience, on va pouvoir fonctionner différemment
ensuite il faut faire suffisamment longtemps l'expérience que lorsqu'on ne "controle" pas, on 'est pas en danger, pour pouvoir l'intégrer vraiment dans nos tripes
du coup il faut se confronter à des moments où on ne controle pas : la RPC bien sûr, mais aussi tous ces lachers prises quotidiens.....
a + Fred, je pense à toi!
ouh là là !!!!!
juste le métier que j'aurais pu faire pour plein de raisons..... sauf que je n'aurais pas supporté par rapport à la sur-stimulation.....
c'est vrai que le sas de transition est super important ..... et aussi toute la journée, essaie d'être à maximum dans le moment présent, même en classe, dans toutes ces stimulations, de les laisser circuler librement en toi, tout en te préservant des moments de récupération et surtout de silence
on a tellement appris à "lutter" que c'en est presque inconscient, mais on peut le sentir à notre corps, à nos pensées (et bien sûr à nos EME!)
bon courage pour cette semaine!