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Vous avez une EME venez partager

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h

je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!

Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.

Je vous attend !!

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962 commentaires

eh bien Choupy, tu vois en l'écrivant, cela t'a permis de te rendre compte que c'était  "beaucoup"  les inconforts émotionnels qui te travaillent en ce moment

au premier rang desquels se lancer dans une activité pro, avec un telle responsabilité, c'est normal d'avoir peur, de flipper, tout ça....

le plus tu auras conscience de tes émotions et tu accepteras de les ressentir, et ça veut donc dire : ne pas se fustiger d'avoir de telles émotions,  eh bien  le moins  tu auras besoin de manger pour les calmer

 

pour l'instant tu te "calmes" en mangeant tout au long de la journée pour t'empêcher de ressentir tout ça

tout ça, c'est pas mal, mais finalement oui, tu peux tout à fait le vivre.....

on n'a pas à se fustiger d'avoir peur, d'être inquiet, de se sentir coupable tout ça

ce que l'on ressent, on n'y peux rien

et lutter contre ne fait que les renforcer  (et manger!!!)

quand tu apprends à pouvoir accueillir ces émotions, c'est à dire les nommer, les laisser exister, et pouvoir ensuite te recentrer sur le présent,  eh bien tu commences à ne plus avoir besoin de manger

tu as donc LE DROIT  de ressentir tout ça,  et le mettre en mots t'aidera à ce que ces inconforts-là ne soient plus aussi  "submergeants",  ils ne disparaitront pas comme ça, bien sûr, surtout la peur qui t'accompagne tant que la situation est inconnue, mais tu t'apercevras que tu peux les vivre, que tu n'as pas besoin de te calmer sans cesse en mangeant

 

et puis mets-toi la barre moins haut... moi aussi mon chéri se fait à manger tout seul, se bricole un truc avec les crudités du frigo, et il est très content comme ça,  parfois j'ai cuisiné et il est content, et parfois c'est lui qui cuisine  (plus rare!!) et j'en profite

 

pas besoin d'avoir du talent pour écrire, mais juste la sincérité, le courage de te confronter à ce que tu ressens eh bien tu l'as fait!!!!  dans ce post

bravoooo.....

Choupy34, je me reconnais beaucoup dans tes soucis !

Et je ne trouve pas du tout qu'ils soient anodins. Bien au contraire. Je pense que tu as toutes les raisons du monde de craquer sur les EME (même si moi-même je culpabilise aussi.... ! )

Personnellement je fais en plus de la dépression hivernale et du coup je prends du seroplex, ça m'aide à garder l'esprit 'clair' face à la dépression mais depuis deux semaines j'ai arrêté d'en prendre comme le beau temps est revenu et ça va je me sens dans le même état. Comme quoi c'est fou comme le temps peut jouer sur noous !!!

Bon courage. Perso j'ai repris mes études, c'est dur de s'y remettre, surtout avec deux enfants en bas âge, et c'est dur financièrement... Puis je me sens nulle de ne pas participer aux dépenses de la famille, je me sens nulle... Je culpabilise quand je ne révise pas et en même temps je me fiche tellement la pression dans les études que j'ai du mal à réviser... 

 

Le fait de grignoter toute la journée quand je suis très stressée je connais aussi ;) et après n'avoir plus faim pour le repas, du coup t'as pas envie de cuisiner alors que t'adores cuisiner... Mais il faut bien cuisiner pour son homme et ses petits et c'est déprimant alors on fait un truc en speed qui par miracle est bon ;) je connais aussi très bien.

Allez, on va se soutenir les unes les autres ! Gros bisous

coucou....je connais aussi bien sûr les eme et suis prête à partager ....soutenons nous , !!!!

Bonjou bà tous et toutes ....

 

Je suis novice et ne sais pas trop vous exprimer ce que je ressens.....je suis un peu perdue entre l'écoute de ma "faim"...l'écoute de mes émotions ....l'attention aux saveurs  ...à la lenteur de la mastication .....
Je ma rends compte que je ne suis jamais à MON écoute  , à l'écoute de mes choix et de mes désirs  , à l'écoute de mes sensations ...

Des défis à relever  , mais le challenge me plait..., j'en ai assez des régimes et de cette tyrannie de la balance et des aliments tabous .....j'ai vraiment envie de changer de comportement , mais je sais que j'ai besoin de votre aide et de vous lire ...

Que c'est intéressant ce que vous dites...!!!merci ...

 

J'ai besoin de vous......

par ex ....qd vous avez envie de manger  , que faites vous ? vous mangez  , ?  vous analysez ..?vous êtes à l'écoute de quoi en vous...?

 

MERCI à vous...

eh bien choupy,  en effet pas besoin d'etre HSP pour étouffer ses ressentis avec de la nourriture

tu apprendras ici à mieux accueillir ce que tu ressens, en avoir moins peur et donc ne pas avoir "besoin" de l'étouffer

quand j'ai peur de ne pas manger, mais pas faim,   je me nomme dans ma tête cette peur,  et puis je me recentre sur mes sensations dans mon corps

j'essaie de me focaliser sur mes sensations corporelles, de ressentir profondément ce  "non-besoin" de nourriture

et puis la peur, de l'accueillir, de m'y confronter, d'accepter de la vivre....

souvent ça passe très vite,  un peu comme une vague qui arrive sur toi, si tu plonges dedans, tu es très vite de l'autre côté

par contre si tu t'affoles, tu te prends la vagues dans la figure et tu dis " c'est horrible"

mais si tu plonges tu dis : oh ben cette peur ce n'était pas bien méchant....

 

la peur continue tant qu'on  n'a pas fait de nombreuses fois l'expérience qu'il n'y a rien à craindre

il est impossible de la raisonner, mais simplement faire les choses, accepter de faire les choses  tout en ayant peur.....   ensuite peu à peu tu n'auras plus peur

avant j'avais très peur de sauter le petit dej, maintenant  plus AUCUNE,  je l'ai fait tellement souvent que je "sais", dans mon corps émotionnel, qu'il n'y a rien à craindre

mais tant qu'on ne le fait pas, la peur (de l'inconnu) est là

 

 

 

 

Zenebel, bien sûr qu'on sera là pour t'épauler

quand j'ai envie de manger sans faim, j'essaie de prendre conscience de l'état intérieur que je vis et qui est si désagréable que je suis tentée d'éviter de le ressentir en mangeant

je lui laisse cette place, un petit moment.....

ensuite ça dépend, soit je mange un aliment réconfortant, soit non....

mais l'essentiel c'est d'avoir laissé cette place à l'émotion,  pour en avoir moins peur, savoir qu'on ne "risque" rien   et donc que le réflexe "nourriture"  soit de moisn en moins présent

J'étais en vacances jusqu'à hier...

Hier, en rentrant dans notre loc à l'heure du gouter, j'ai senti que j'avais une EME. Ma première fois !! Et là, alors que ce n'était pas prévu, j'ai enfilé mon short et je suis allée courir !! Bon, d'accord, mon mari a pu garder mes enfants... D'habitude, ça ne se passe pas comme ça ! Mais j'étais heureuse !!!

D'habitude, je ne fais que manger en rentrant à la maison... .là, j'ai trouvé une autre solution.... Que vais je trouver à la maison ? au quotidien ?

Bonjour à vous, Je ne sais pas si c'est la que je dois poster mais je viens d'avoir une EME, ça me fait tout bizarre de l'écrire d'ailleurs, le mot me dérange mais je ne saurai expliquer pourquoi.... J'étais tranquillement installée dans mon canapé et l'envie irrépressible de manger m'a en quelques sortes assaillie. Enfin c'est étrange car je n'avais absolument pas faim et j'ai le sentiment que j'aurai pu résister mais c'est comme si j'avais eu 'ENVIE de plonger, sachant pourtant que ça n'allait pas me faire du bien, que j'allais me sentir nulle par la suite, que j'en suis au 1er jour de mon retour LC et que je recommence le parcours du début. Je connais les principes "ne mange que si tu as faim" et pourtant, je suis INCAPABLE de suivre ce "conseil sensé". Que dire de mes émotions? Ah oui, la journée à été riche en rebondissements!!! J'avais planifié ma journée et fait mon petit programme mais tout à été contrarié car les intervenants n'avaient pas que moi a gérer et je me suis sentie déconsidérée. En plus j'ai été incapable de faire passer mon message et dans ces cas la, je m'énerve et suis incapable de bien formuler mes demandes.. Du coup tout le monde se braque et rien n'avance! Et je me sens encore plus nulle car j'entends partout qu'il ne faut pas s'énerver!! Et si moi j'ai envie de m'énerver parce que j'ai l'impression qu'on me roule dans la farine?? Comment je fais alors?! Et que dire de toutes les choses qu'il me reste à faire pour préparer le départ demain en week end?!? Je dois préparer les valises (comprendre trier et repasser le linge en choisissant les vêtements appropriés, c'est à dire de saison et dans lesquels je ne me sens pas trop l'aide, autant dire que ça me prend des heures ). D'autant plus que j'adore les amis chez qui nous allons mais que je mets toujours la pression quand je les vois car je me trouve affreuse, grosse, pauvre et assez nulle (étrange c'est tjrs à ces moments la que de gros boutons disgracieux en profite pour pointer leur bout) Je n'ai que des vieux vêtements que j'aimerai changer mais je passe un tel budget dans la nourriture que je n'ai plus rien pour ma garde robe!! Double culpabilité, si je ne bouffais pas tout cet argent (au sens propre du terme )j'aurai de quoi renouveler mes placards.. J'ai conscience que les mots que j'emploie à mon égard sont très durs, et en même temps ils me paraissent assez réalistes. J'ai tellement l'impression d'être moins bien que les autres que je me sabote avant même d'essayer. C'est la 1ère fois que je poste quelque chose (c'est la grande différence avec ma 1ère inscription en 2012). Je sens que j'ai besoin de vous pour me soutenir, m'aider à voir clair, à me redonner espoir. Je connais la méthode car je l'ai lue et relue, mais je n'arrive pas du tout à l'appliquer, comme si je n'avais pas envie d'aller mieux. Quel bénéfice secondaire ai je à retirer de souffrir encore et toujours? Pourquoi je m'empêche d'être heureuse? Pardonnez moi pour ce billet long, décousu et négatif. Je suis pleine de contradictions, comme si y avait moi et mon devil twin, je me reconnais des qualités et dans le fond je sais que y'a bien des choses que j'ai réussi et j'ai des amis qui m'apprécie et un chéri qui m'aime malgré tout ce que je lui fait endurer. Mais si je regarde dans les détails, faut quand même avouer que je ne suis pas super géniale, et même bourrée de gros défauts. Bref, je ne voulais pas vous déprimer. Je crois que d'avoir écrit tout ça va me décharger un peu, comme si il fallait que ça sorte pour que ça fasse du bien. Toutes vos réponses seront les bienvenues si le cœur vous en dit. À bientôt .

oui merci parvenir

moi aussi ça va mieux, je tousse encore, mais plus mal à la gorge, j'ai le nez encore pris, mais pas bouché

bref, amis de la poésie bonsoir...

heureusement car j'avais une très grosse journée et je devais me retenir de tousser pendant des heures....

du coup, me retrouvant  "mieux"   j'ai laissé vivre une EME ce soir : des chocolats de paques ouverts à l'avance

je me suis un peu forcée parce que ça m'inquiétait d'être "la bonne élève"  qui n'a plus d'EME depuis des jours....

du coup c'est encore pire la sensation d'estomac trop plein quand on a perdu l'habitude

 

 

Choupy, tu as bien raison de venir poster....  et tu n'es pas du tout négative!!!!

tu te contentes de dire ce que tu ressens

ce sentiment de contrariété, de dévalorisation, qu'on ne s'intéresse pas à tes problèmes,   est très important pour te comprendre

pareil pour le truc des vetements : les choisir  te faire "remonter à la surface"   cette histoire de   "la fille qui est moche"

 

tout ceci, ce sont des ressentis, des histoires  "désagréables" à vivre

donc manger en réponse, cela montre simplement que pour l'instant ces histoires là te sont si désagréables, tu ne veux tellement pas les "ressentir"  que tu préfères occulter ça avec une sensation bien plus agréable : une nourriture riche et rassurante

c'est ça l'EME, ce n'est ni une tare, ni un problème, c'est juste un mécanisme normal, de protection

 

le seul "problème", pour nous les mangeurs émotionnels, c'est qu'on utilise ce système de défense en permanence, pour la moindre petite émotion, contrariété, genre  "il m'a mal regardé"  et au premier croissant on se venge....

du coup on utilise cette défense beaucoup trop souvent par rapport à ce que l'on peut vraiment consommer par rapport à nos vrais besoins

 

c'est pour ça qu'il ne faut pas se focaliser que sur la partie de cette méthode qui dit   "manger quand on a faim"

oui, bien sûr, mais si j'y arrive pas?

eh bien c'est ça le gros ++++   de LC,  c'est que ceux qui  n'y arrivent pas (comme moi avant), eh bien on apprend à comprendre pourquoi, à accueillir nos sentiments désagréables, à les laisser vivre, à en faire moins de cas, à leur donner aussi moins d'attention d'importance

ce n'est pas une formule magique genre : je fais de la RPC, je suis zen, je n'ai plus envie de manger, c'est plus complexe que ça, ça passe par la "conscience"

la RPC ne nous aide "que" à améliorer notre conscience des choses, en se donnant l'opportunité de nous poser simplement, avec nous-même, sans que ça soit un drame, sans que ça soit une menace

on apprend à ne plus avoir peur de ses états intérieurs

 

ensuite encore faut-il les accueillir réellement

ça m 'a pris des mois avant de pouvoir accueillir un sentiment du type  "personne ne s'intéresse à moi, je suis hyper frustrée"

 

pour l'instant, quand tu as une EME,  ne pense pas que tu te veux du mal ou que tu n'es pas capable de suivre un conseil sensé

dans ces moments-là, tu n'est pas dans le "sensé", tu es dans l'émotionnel

et l'émotionnel, il a du sens, mais un sens tout à fait différent

à savoir pour lui,  écarter le danger est prioritaire par rapport à toute vélléité "sociale"  de silhouette

et si un sentiment est considéré comme un danger, alors ton système émotionnel fera tout pour l'écarter, pour lui ce qui est sensé, c'est à ce moment là chercher du plaisir  pour  "éviter"  l'inconfort

 

 

c'est peu à peu que tu vas transformer ta relation à tes émotions, qu'elles ne seront plus un danger  et donc ensuite ça sera beaucoup plus facile de ne pas manger sans faim, ça ne sera même pas un effort

 

 

allez courage,   tu as raison, tu verras que tu avanceras plus vite en participant activement au forum

et surtout entre nous pas de honte car nous avons tous vécu plus ou moins (peut-être pas tous, mais beaucoup) ce genre de fonctionnement

et c'est en se comprenant qu'on commence à pouvoir changer un peu les choses

 

à bientôt

Merci Izabelle de ta réponse. J'ai les larmes aux yeux et je me sens ridicule.. Ça me touche de lire ta réponse, qu'elle me soit destinée à moi et que tu ai pris le temps de me répondre. Ça doit sûrement remonter des vieux trucs bien enfouis . Et qui sont pourtant en décalage avec ma vie d'aujourd'hui. J'ai un chéri, des amis qui pensent à moi et m'apprécient .... Je ne suis pas vraiment "seule" ou totalement invisible et pourtant je me sens seule parfois quand je me bats avec mes démons. Pour la 1ère fois de ma vie, je me lance dans un vrai projet professionnel, une reprise de commerce. Je viens d'avoir un bébé magnifique, moi qui avait du mal à m'imaginer maman. J'ai l'impression de me chercher des problèmes. Trop peur d'aller mieux, d'aller bien.... ?!? J'ai souvent lu que lorsque nous étions blessées et avions des réactions disproportionnées, c'est parce que c'est notre enfant intérieur qui parlait, celui qui n'était pas guéri de ses blessures d'enfance. Je pensais pourtant qu'avec la thérapie faite il y a 2 ans, ça appartenait au passé. Que j'avais dépassé ça et pardonné pour le mal qu'on m'avait fait. Et surtout pris conscience que ma vie est à venir et non dans le passé. Je constate qu'il me reste beaucoup de choses à apprendre et qu'il me faut rester humble. Encore merci de ton aide Izabelle. Bonne nuit et à bientôt.

c'est le propre de l'être humain que de "chercher des problèmes"  et puis  "les résoudre"

et surtout les humains..... un poil anxieux.....

dans un bouquin que j'ai sur la thérapie ACT pour les jeunes, l'auteur décrit le fait que, dans les temps préhistoriques, ceux qui cherchaient les problèmes (en avance) étaient ceux qui survivaient à tous les coups  (genre ceux qui voyaient un prédateur derrière chaque brin d'herbe)

du coup c'est un peu une notion de survie que de prévoir le danger et de s'y prémunir

ensuite, ce processus tiré à l'extreme  peut en effet nous empêcher de profiter du moment présent

un bébé, un commerce..... pffff     que de sources de responsabilités, n'est-ce pas?   et ça, ça pèse aussi, même si c'est du bonheur, ça fait parfois un peu lourd à porter

je pense que ta sensibilité est assez élevée, et comme c'est mon cas et que nous sommes plusieurs dans le forum à avoir compris ce fonctionnement bien particulier :  qui démarre au quart de tour, et donc qui a des réactions émotionnelles rapidement importantes  (et qui ont appris à les calmer en mangeant),  tu peux peut-être te renseigner sur le sujet

voici un fil de forum LC qui en parle

//www.linecoaching.com/content/les-eme-liees-lhyper-sensibilite

et un livre qui en parle également,  si tu cliques sous l'image du livre, tu peux lire un extrait en ligne

//www.editions-homme.fr/gens-qui-ont-peur-avoir-peur/elaine-n-aron/livre/9782761936293

perso, ça m'a beaucoup aidé de comprendre, et de mieux accepter de "ressentir"  (et donc plus besoin de se calmer en mangeant)