Comment je suis revenu(e) à LC

Plaisir et joie vs frustration, c'est toute la question pour moi, et pas seulement sur le plan alimentaire, qui n'est qu'une partie d'un tout...

Souplesse, pratique, acceptation, conscience, présent... merci à toutes pour vos billets qui donnent lieu à ces piqûres de rappel bien nécessaires pour moi en ce moment.

Bonne journée.

Evelyne 

eh oui et surtout se mettre dans le présent en mangeant : goûter infiniment le réconfort  et sans réfléchir, décider, se mettre une limite (car là on sort du présent)

être avec soi dans le présent, dans le réconfort

ou dans l'apaisement agréable de la faim

Laureline, tout ce qui te donne du plaisir doit te guider, c'est pour ça qu'il n'y a pas une recette par personne

je constate que le plaisir et la joie nous guident vers les expériences qui sont bonnes pour nous, tandis que la frustration nous indique la plupart du temps une fausse route

je n'ai pas besoin de manger avec mon homme car nous travaillons tous deux à la maison, ce qui fait que l'on se voit H24  et ce depuis 12 ans  (depuis qu'il a quitté son job de salarié, quant à moi je n'ai pas été salariée du tout, à part pendant mes études, je préfère trop le travail indépendant)

donc bien sûr dans notre cas  on n'a pas besoin des repas pour se retrouver, de plus on mange rarement la même chose, on n'a pas non plus les mêmes envies au niveau du calme ou autre....

et puis bon j'avoue que j'aime bien ce vent de liberté qui règne chez nous concernant les repas après avoir une éducation assez serrée là-dessus (à5 dans la petite cuisine entassé)

mais par contre quand on  AIME manger ensemble, en famille ou en couple, alors c'est qu'il faut s'en donner les moyens, favoriser ce qui nous apporte de la joie

pas trop réfléchir non plus, mais l'amour que l'on porte à ce moment nous permettra de trouver facilement les clés de créer ces opportunités et ce de la façon la plus agréable qui soit

et surtout que les repas soient agréables tant au niveau de l'ambiance que de la nourriture

Merci Izabelle pour ta longue réponse. Tu as raison, il faut que j'accepte de tâtonner pour voir ce qui me convient : manger avant le retour de ma fille ? essayer plusieurs types de collation ? Il faut que j'expérimente.

Tes remarques me font prendre conscience à quel point je suis encore dans une logique de régime où on me dit très exactement ce que je dois manger et dans quelles proportions. Pas facile de s'en défaire, surtout tant qu'on n'en a pas conscience.

Bonjour Laureline

Pour moi ce sont les moments de solitude qui engendre des EME alors que les repas en communauté me régulent en quelque sorte. Pour autant je travaille à l hopital et mon compagnon est souvent sur la route, aussi on mange peu ensemble.

D autres ont surement une experience similaire à la tienne et pourront mieux t aider :)

Bonjour tout le monde,

En lisant les derniers messages, je me disais que je trouvais beaucoup plus difficile de tenir l'approche LC en famille ! Au premier tour j'étais célibataire, c'était plus simple de faire les expériences, et de m'ajuster à mes ressentis. Par exemple, je m'étais rendu compte que quatre (voire cinq) repas me convenaient mieux, avec des quantités moins importantes.

Plus haut je lisais (Adonon ?) qui se demandait comment limiter un en-cas... Je me demandais si ce n'étais pas le signe, justement, qu'il serait intéressant d'essayer des repas plus fractionnés, pour répartir différemment ?

Pour ce qui est de respecter son rythme... Depuis que je suis avec mon compagnon, le repas est un grand moment de partage, de plaisir, de discussion. Avant bébé, la préparation l'était aussi d'ailleurs. Nous avons même pris des cours de cuisine avec mon amoureux.

Est-ce que vous parvenez à transposer cette convivialité sur d'autres moments ?

J'ai du mal à imaginer que nous ne partagions plus nos repas. Par exemple, j'adore que nous prenions tous ensemble le petit déj avant de partir chacun vers le travail, la nounou...

Mais c'est sûr, cette organisation complique les choses pour trouver mon rythme, écouter ma sensation de faim, savoir ce qu'il me faudrait. J'aimerais avoir une semaine de congés avec bébé chez sa nounou et zhom au boulot pour pouvoir avancer !!!

Laureline

^{CmoiChantalou mar 12/09/2017 - 22:42}Je tente de comprendre ce qui se passe, ou plutôt que de comprendre, je tente d'accepter voire même d'accueillir ce qui se passe en moi et autour de moi....et je vois bien que je résiste malgré moi à m'ouvrir simplement à ce qui se passe, trop empêtrée dans mes peurs de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur...de ne plus être aimée de ce fait.... par contre j'accepte bien de ne pas trop avancer actuellement sur la méthode LC. c'est déjà ça !

eh bien je pense qu'au contraire tu avances beaucoup actuellement!

eh oui avec le recul on s'aperçoit que ces moments difficiles, peu clairs, de flou  qui nous obligent à nous connecter à nous-même sont les plus profitables sur le long terme 

bravo de ne pas chercher à comprendre, mais plutôt à accueillir c'est à dire à vivre

vivre ces expériences émotionnelles que la vie t'amène, te plonger dedans si tu peux et en faire pleinement l'expérience

on a souvent de la réticence mais plus on accepte de faire des expériences émotionnelles (en pleine conscience), plus on s'aperçoit que les émotions ne sont que des guides ponctuels, très ponctuels,   des panneaux de signalisation, des GPS.... bref des amis  pour nous aider à nous diriger vers ce qui va rendre notre vie pleine de sens

plein de bonnes pensées pour toi

^{adonon mar 12/09/2017 - 18:13}

 les tomates-cerises étaient bonnes, et bien sûr il FAUT en manger alors que des biscuits il FAUT NE PAS en manger.

 

Le sas de décompression est bien utile, mais si j'ai faim, manger me semble la réponse la plus adaptée. Je suis peut-être en décalage avec ce qui est proposé ? Quand je rentre, je ressens les sensations de la faim, pas une EME. Comme j'ai la possibilité de manger sans contrainte sociale le soir, c'est justement le moment où je peux le plus facilement me fier à mes sensations.

alors si les tomates cerise sont bonnes, il "faut" surtout en profiter

j'ai tellement l'esprit rebelle que j'ai tendance à ne pas manger de fruits et légumes, simplement parce que c'est trop  "sage"

mais depuis que je me focalise sur le gout et uniquement sur le gout

je m'aperçois que je peux avoir infiniment plus de joie gustative avec un fruit que n'importe quoi d'autre.....

alors je me laisse guider par ça  et je me régale....

pour le sas de décompression  n'hésite pas à le faire tout de même, même si tu as faim, bien sûr  rapidement, mais peut-être le fais-tu déjà ta façon, ou bien le trajet fait parfois office de sas

c'est toujours utile de se poser 5 min  pour se centrer  et ainsi bien profiter de sa soirée

^{Rosiale mar 12/09/2017 - 15:35}

J'étais tellement contente de ce 1er succès sans restriction alimentaire, la perte de poids qui n'était pas exceptionnelle me satisfaisait complètement, je n'étais pas obsédée par une perte plus importante, j'aurais été contente de maintenir ce poids, mais voilà je n'ai pas pu / pas su le maintenir.

tu vas sans doute retrouver des bons réflexes très rapidement

parfois certains reviennent faire une deuxième session et sont amenés à travailler plus sur les problématiques émotionnelles

mais tous les acquis alimentaires sont bel et bien là

pour ma part j'ai mis vraiment longtemps à intégrer tout cela mais ensuite, pour te rassurer,  eh bien c'est bien pour la vie que c'est "incrusté"

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