Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
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choucathou sam 09/09/2017 - 09:36je cherche et cherche encore comment accepter de faire passer les signaux de mon corps qui me dit stop avant un besoin mécanique automatique d'engloutir alors que le goût et la texture sont devenus infects.
si tu as ces signaux c'est déjà super!
ensuite si tu ne les suis pas, c'est sans doute lié à toutes sortes de peurs : peur de maigrir notamment dont tu nous as parlé
peur de ne plus peser son poids, qui nous "leste" sur la terre, qui nous calme, nous apaise
peur de partir en vrille, d'être trop léger
peur d'être "normal" de ne plus avoir la nourriture comme béquille
contre la peur y'a qu'une seule chose : se lancer, faire l'expérience
alors arrête-toi et surtout à ce moment là essaie d'aller à la rencontre de ta peur, de te mettre à son contact, elle viendra te dire "attention, attention...."
mais la peur ne cherche qu'à nous protéger
quand elle verra qu'en fait tu ne risques rien, tous ces noeuds vont se défaire d'eux-même
mais cela demande de se confronter
adonon ven 08/09/2017 - 19:16Izabelle, cette "tension " qui subsiste, c'est la place pour le dessert dont on peut se passer, ou non ? Je n'y suis pas encore, bien sûr, mais j'en rêve, à cause de cette sensation d'avoir trop mangé après de nombreux repas.
oui c'est ça c'est une "place" pour un dessert dont on peut tout à fait se passer
avant j'avais du mal avec cette sensation, comme avec toutes en fait (et les émotions en prime) car cette sensation est pleine de "vie" et avant je ne voulais surtout ne rien ressentir d'aucune sorte dans mon corps
donc au début je l'ai ressenti comme une tension, mais maintenant je le ressens comme "être vivante"
je pense que ceux qui n'ont pas de problème avec la nourriture n'ont pas de problème avec cette sensation
pour moi l'acceptation et surtout le fait d'apprécier cette sensation, comme d'ailleurs de celle de la faim, est la conséquence du travail que j'ai fait sur l'acceptation émotionnelle
accepter de ressentir, ça ouvre des horizons....
Merci Izabelle, ta réponse m'intéresse beaucoup, l'idée que sentir la faim / la petite place pourrait être se sentir vivante... je vais creuser l'affaire.
Journée un peu plus tendue : au lever je n'avais pas très faim, puis j'ai eu faim et j'ai déjeuné. Un peu plus que ma faim, en me disant que ça me permettrait de tenir jusqu'à midi. Mais à 10h30, j'avais faim, des tomates-cerises sont bien arrivées. Sauf que 40 minutes plus tard re-belote : une hypoglycémie peut-être ? J'ai mangé un biscuit, et à midi j'ai pris mon repas sans grande faim, mais sans renoncer à quoi que ce soit du repas. Et au retour, idem, j'ai mangé mon repas, donc trop. Bref, journée d'instabilité alimentaire.
Souvent, je dîne très tôt, c'est un truc pour éviter de grignoter : je mange vraiment, même s'il est 17h, et j'évite les EME du soir depuis que j'ai pris cette habitude. Devoir composer entre ses sensations et les contraintes du travail est plus difficile... mais je ne lâche pas l'affaire ! J'essaie encore demain, et le lendemain, et...
Bonne soirée à vous !
Adonon
Bonjour,
en lisant Chris, je me dis qu'en effet, parfois, nous nous acharnons contre nous-mêmes, nous infligeons à notre corps bien des tourments. D'autres le font par excès sportif, par le refus de le nourrir... Trouver un rapport à la nourriture apaisé exige beaucoup de bienveillance à l'égard de notre propre corps et de ses sensations.
Une question soulevée par Choucathou est peut-être : contre quoi luttons-nous en réalité lorsque nous infligeons trop de nourriture à notre corps ? Parfois je me dis que c'est une diversion : je mange pour éviter ceci ou cela. Parfois je me dis que c'est une lutte : que sont ses sensations contre lesquelles je m'élève ?
Bon dimanche à vous,
Adonon
Bonsoir
Même si je travaille sur le rassasiement et la satiété, moi non plus Choucathou, je ne saurais te répondre avec certitude.
Si tu reconnaît tous les signaux de la faim, du rassasiement et de la satiété, je ne connais pas la solution si ce n'est peut-être une pratique plus assidue de la PC.
adonon sam 09/09/2017 - 10:23 ...J'ai juste repéré une chose : si j'arrive à y penser, des pauses pendant le repas me permettent de faire le point et décider de la suite. Il m'arrive que la pause soit de laver la vaisselle, parce que j'ai parfois besoin d'une vraie coupure (la RPC en plein repas, j'ai du mal), et ensuite je me centre sur mes sensations, Mais là, je ne parle pas d'EME, or ta difficulté semble surtout se manifester à ces moments-là.
ça me semble une excellente idée, de faire une petite pause pendant le repas pour décider si l'on continue à manger ou pas.
J'en fais aussi de plus en plus souvent. J'arrête mon repas pour voir et je passe à autre chose... et quelque fois je n'éprouve plus l'envie de poursuivre mon repas. Je mets de côté mon dessert pour plus tard.
Je pense que c'est déjà une sorte de respect du rassasiement.
Laureline sam 09/09/2017 - 14:25 ...Mais si je comprends bien ce que tu écris, tu repères bien les signaux ?
Ta question, ce serait "je perçois les signaux du rassasiement mais il est difficile de les écouter ?"
Comme Laureline, j'ai l'impression qu'en fait tu ne parviens pas à écouter les signaux que ton corps et ta tête te lancent...
Tu continues envers et contre tout.
Hormis la PC ou bien acheter des paquets de biscuits (ou autres) plus petits je ne vois pas.
Au moins comme ça tu aurais des pauses... mêmes petites !
As-tu pu en parler avec ton thérapeute ou ta nutritionniste ?
Bonne continuation Choucathou
Un peu comme Adonon... je n'en suis pas là... pour moi, me lever m'aide à repérer si j'ai encore faim. Quand je suis assise, je le sens moins bien ! Alors des fois, avant le dessert, j'attends un peu, je me lève quelques minutes... D'ailleurs, mon compagnon s'est habitué à ce qu'on prenne le dessert en décalé, cela lui convient souvent aussi.
Mais si je comprends bien ce que tu écris, tu repères bien les signaux ?
Ta question, ce serait "je perçois les signaux du rassasiement mais il est difficile de les écouter ?"
Bonjour Choucathou,
waou ! Faim, satiété, rassasiement ! ça fait rêver... Je serai donc de piètre conseil, puisque je suis encore un peu loin de cette question. J'ai juste repéré une chose : si j'arrive à y penser, des pauses pendant le repas me permettent de faire le point et décider de la suite. Il m'arrive que la pause soit de laver la vaisselle, parce que j'ai parfois besoin d'une vraie coupure (la RPC en plein repas, j'ai du mal), et ensuite je me centre sur mes sensations, Mais là, je ne parle pas d'EME, or ta difficulté semble surtout se manifester à ces moments-là.
Je suis curieuse de lire les autres réponses !
Adonon
coucou les copains et copines du forum
je travaille le rassasiement. car le Dr Zermati m'a dit que je souffrais d'un dérèglement du rassasiement qui fait que je néglige mes signaux du corps d'arrêter de manger. Signaux que j'entends très bien et qui se manifestent avec vigueur.
je cherche et cherche encore comment accepter de faire passer les signaux de mon corps qui me dit stop avant un besoin mécanique automatique d'engloutir alors que le goût et la texture sont devenus infects.
reconnaître la faim c'est ok pour moi, la satiété ok et le rassasiement normalement aussi sauf quand je mange pour me réconforter.
La gestion des EME me pose problème même avec un émotion douce, je tombe dans une compulsion.
merci de vos conseils.
bonne journée
Choucathou
bon y'a des périodes comme ça où on tatonne
moi je ne mange jamais plus que ma faim, car je trouve que ça fausse pas mal les choses....
cela n'est pas grave de faire de petite collations si on a faim et qu'on en a la possibilité
ce qui est dommage c'est plutôt que ce biscuit t'a coupé l'appétit pour le déjeuner
perso si le repas est proche, je prends des collations que je connais pour ne pas couper l'appétit, comme des tomates, oui par exemple ou un fruit
parce qu'il n'est rien de plus agréable de savourer un repas de midi avec une bonne faim
ça fait tellement longtemps que j'en ai pris l'habitude que si par hasard je n'ai pas faim à midi, ça me rend réellement triste !!!!
pour moi mon point sensible est toujours le soir et le fait de ne pas me couper l'appétit avec un gouter
j'ai souvent une vrai faim au goûter et surtout pas le temps de prendre les conditions
je me sens toujours mieux quand je prends sur moi, que je garde la faim et que j'attends d'avoir de vrais bonnes conditions pour me poser et faire un repas entre gouter et diner (pareil pour les horaires)
mais quand j'ai des rendez-vous en fin d'après-midi et le soir, c'est vraiment plus compliqué pour moi, heureusement cela n'est que deux jours par semaine