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Comment je suis revenu(e) à LC

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
07 Juil 2017 à 07h

Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !

Adonon

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554 commentaires
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
07/09/2017 - 09:24
CmoiChantalou mer 06/09/2017 - 20:26

Par contre il a pu m'arriver de sauter le petit déj puis de ne pas avoir eu le temps de manger à midi à cause du travail sans forcément ressentir la faim et de rentrer le soir très fatiguée et stressée et souvent dans ces cas là je me jette sur la nourriture vite et beaucoup !

eh oui dans ces cas là c'est probablement la grande faim, que tu ressens sous forme de "stress"

c'est un stress physique la grande faim, donc tu n'es pas loin du compte

 

par contre tu ne ressens pas bien la "bonne faim" c'est à dire les crocs, l'estomac qui tire, tire, tire......

à te lire j'ai l'impression que c'est parce que tu es assez déconnectée de ton corps, que tu es à fond dans le boulot ou du moins tournée vers l'extérieur

 

ce que je te conseille c'est le bodyscan, et aussi des pauses régulières dans la journée où tu portes ton attention à ton estomac

tu peux même lui parler, je le faisais à une époque, je lui demandais  "as-tu faim?"  et cela m'aidait à ressentir

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
07/09/2017 - 09:21
reborn60 mer 06/09/2017 - 18:57

Mais, il est vrai que je me questionne beaucoup sur un mode de fonctionnement qui est le mien depuis longtemps et que ce programme a révélé, à savoir que j'ai souvent débuté des activités, des projets, dans la vie, pour lesquels je n'ai pas persévéré et qui n'ont donc pas abouti ou pas donné leur pleine puissance.

peut-être que c'est aussi ton caractère,  moi je suis comme ça, j'adore le "début"  des choses, j'adore entamer des projets

et généralement je n'aime pas finir

je n'aime pas aussi dire au revoir

et cela m'est arrivé très souvent de lire un livre, un pavé, et ne pas lire les dernières pages

 

bon c'est clair que ce n'est pas idéal et ça pose problème au quotidien, mais de mon côté je m'en accommode, ça fait partie de moi, j'ai un enthousiasme infini à démarrer les choses, ensuite il me faut trouver de l'aide pour les finir  wink

 

pour miss parfaite, je pense qu'il est essentiel de prendre conscience que cette partie de nous-même, perfectionniste, est en fait une protection   et aussi une disposition

une protection au niveau social, on a l'impression inconsciente que si on ne peut nous faire aucun reproche,  on ne risque pas d'être rejeté par le groupe et donc on ne risque par la mort social.  L'homme est un animal social, donc c'est un danger symbolique important qui peut avoir une force considérable.

Pour cela le meilleur remède consiste à faire consciemment des erreurs et les exposer aux autres

par exemple j'ai fait une réunion d'assoc  et un moment ne s'est pas super bien passé...  normalement j'aurais noyé le poisson, trop dur émotionnellement de se trouver une faille, mais là j'ai écrit un message aux personnes concernés en expliquant mes erreurs dans la conduite de réunion

les retours en ont été très positifs, donc j'ai bon espoir qu'un jour au lieu de cacher mes fautes et mes erreurs je n'ai plus peur de les montrer

 

et par ailleurs le perfectionnisme est aussi une disposition des personnes qui ont un haut potentiel évolutif.

j'ai également appris que ce n'était pas à combattre farouchement car je suis ainsi faite, j'aime évoluer

et qui dit évolution dit sentiment de porte-à - faux régulier

 

bref, à chaque fois que je me sens  "nulle", au lieu de me conspuer pour ce sentiment qui n'a pas lieu d'être,   je me mets à travailler sur le sujet

et depuis que je fais ça je n'ai plus aucun problème de perfectionnisme

 

bon après ça dépend des gens, car si la seule raison de notre perfectionnisme est de nous protéger du rejet social, il faut d'abord défaire cela

mais ensuite le perfectionnisme correspond ensuite à une disposition que certaines personnes ont, et au lieu de lutter contre, mieux vaut "surfer" sur la vague, car on se sent ainsi beaucoup mieux

 

en fait, on apprend à se connaître, et surtout à ne plus chercher à tout prix à rentrer dans le moule,  je pense que c'est important

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Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
07/09/2017 - 07:01

Chantalou, ta description transforme mes yeux en soucoupes. Au départ, je me disais que je rêvais d'être Chantalou : ne pas ressentir la faim, fût-elle grande. Voilà qui m'éviterait de manger mon prochain, débarouler sur mon voisin et agonir tous les autres d'inqualifiables reproches. 

Mais en te lisant, je réalise que finalement, je préfère garder mon irascibilité. Parce que si je ne voyais pas cette faim me traverser, comme je suis à peu près certaine qu'on n'échappe pas à ses effets, mon comportement en fin de journée relèverait du droit pénal... Toi, non, tu manges autrement que comme tu voudrais le soir, tu en conclus que tu as des EME, tu te désespères de sombrer dans l'EME. Je pense, comme d'autres l'ont déjà évoqué, que tu ne repère plus les signaux de la faim, tu t'épuises souvent vers une grande faim, dont les effets sont très pénibles. Ne serais-tu pas en hyper-contrôle, au point que même les signaux sont priés de se taire ?

Avec la reprise du travail, j'ai décidé de m'octroyer des pauses régulières, as-tu la possibilité d'essayer, et permettre à nouveaux aux signaux des faims petite et moyenne de se manifester ? J'ignore comment, d'autres ont sans doute des idées, mais c'est peut-être possible. Mes petites pauses me permettent de me souvenir qu ej'ai un corps, même aux heures de travail.

Bonne journée à vous !

Adonon

06/09/2017 - 20:26

coucou tout le monde.

Sauf Mme Parfaite que je ne salue pas puisqu'elle fait rien qu'à nous culpabiliser ! ben oui je la connais aussi Evelyne ! parce que figures toi que Mme Parfaite n'est pas fidèle... elle se garde bien de s'en vanter la coquine...elle serait bien moins parfaite si ça se savait qu'elle vient nous hanter les unes après les autres ! De toutes façons moi le mot Parfait ça m'évoque les bocaux que faisaient ma grand mère ! donc au bocal Mme Parfaite !

Allez ce petit mot pour te faire sourire dans ton recommençage et je trouve aussi très bien que tu prennes le temps de venir dire ici tes émotions négatives même juste en les nommant ! c'est toujours ça qui est mis dehors de toi ! bravo ! et bon courage.

A propos de la grande faim, qui m'évoque elle une grande fille décharnée et acariâtre, (ben oui j'ai l'imagination en fusion en ce moment), elle par contre j'ai bien du mal à la reconnaître. Mais ce que tu en dis Izabelle et d'ailleurs ce que vous êtes plusieurs à en dire quelque chose me fait me poser beaucoup de questions...

Perso sur les exercices de la faim je crois que je pourrais rester longtemps sans manger et sans ressentir vraiment quelque chose de reconnaissable pour moi. Finalement je mange parce que je me dis que j'ai envie de manger quelque chose, parce que j'ai une EME (et donc une envie irrépressible) ou parce que je me dis que c'est pas bien normal que je n'ai pas faim.

Si je saute le petit dèj, (ce qui devient une quasi habitude pour moi qui ne pouvais même pas l'imaginer, dès que j'ai trop mangé le soir), je vais en général manger machinalement à midi par ce que je suis à plusieurs ou au travail mais sans faim repérable particulière. Si je suis seule chez moi tranquille, je peux repérer parfois des petits signaux vagues comme une salivation si je pense à un truc dans mon frigo, généralement à l'heure du déjeuner de midi mais jamais dans la matinée, et si je n'en suis pas sure, je peux même sans forcer attendre jusqu'au soir où l'envie de manger devient plus forte mais les sensations très vagues.

Par contre il a pu m'arriver de sauter le petit déj puis de ne pas avoir eu le temps de manger à midi à cause du travail sans forcément ressentir la faim et de rentrer le soir très fatiguée et stressée et souvent dans ces cas là je me jette sur la nourriture vite et beaucoup ! et là au vu de ce que tu dis Izabelle, je me demande si ce que je prends pour du stress, n'est pas tout d'abord une grande faim qui s'accompagne de stress ??? Bref la faim reste encore en ce moment un grand mystère pour moi... dans les divers questionnaires je réponds plus ou moins que j'ai faim en fonction de l'envie de manger plutôt mais ne suis pas vraiment sure de moi. C'est vraiment très bizarre à expliquer parce que je vois bien que je peux dire que je n'ai pas faim, ça je le sais et pourrais même faire des nuances (écoeuré, trop pleine..) mais je ne peux définir ce terme en positif version sensations ressenties... étonnant non ???

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
06/09/2017 - 20:18

Merci Evelyne, 

mon premier message contenait un jeu de mots moyen-faible sur "se terrer" et "se taire"  de ton message plus haut. Je t'en fais grâce ! 

Madame Parfaite a l'air de te pourrir la vie, tant mieux si elle se trouve un peu écornée. Tu vas donc explorer l'auto-sabotage, ne serait-ce pas le signe que tu as déjà commencé à renoncer à t'auto-saboter ?

Bonne soirée

Adonon

06/09/2017 - 19:06

Tous mes encouragements en retour à toi Adonon, et à toutes celles qui traversent des étapes qui bousculent.

06/09/2017 - 18:57

Merci à toutes pour vos encouragements wink. Le soutien de la communauté est inestimable, l'ensemble des forums est si riche d'expériences diverses et d'enseignements...

Rien que d'avoir posé par écrit mon malaise m'a permis de mettre un peu à distance mes pensées automatiques autour de cette "charmante" Madame Parfaite, celle qui voudrait être persévérante en toutes choses et en toutes circonstances.

Mais, il est vrai que je me questionne beaucoup sur un mode de fonctionnement qui est le mien depuis longtemps et que ce programme a révélé, à savoir que j'ai souvent débuté des activités, des projets, dans la vie, pour lesquels je n'ai pas persévéré et qui n'ont donc pas abouti ou pas donné leur pleine puissance.

Alors, quand je traverse un moment comme ces derniers jours, j'ai l'impression que le cerveau se met en mode échec, alors que c'est justement là que je devrais revenir à l'essentiel, la pleine conscience. Ca ressemble à de l'auto-sabotage. A explorer...

Bonne soirée.

Evelyne

Ancien abonné En or (310) Très actif (30)
06/09/2017 - 18:11

Bonsoir à tou(te)s, 

Evelyne, je t'avais répondu un mot d'encouragement, mais il a disparu. On dirait que tu ne recommences pas complètement, mais je comprends que le moment soit pénible, j'espère que ça s'améliore doucement.

L'entretien avec la coach m'a aidée à me dépêtrer de cette partie d'étape sur la faim, qui me déstabilisait beaucoup. Et comme je passe mon temps en réunions diverses, j'accumule aussi du stress au travail, la conjonction des deux était douloureuse. En résumé : je continue de m'efforcer à faire des pauses régulières, et pour la faim ce sont mes sensations qui priment, j'expérimente en fonction d'elles. C'est la base, mais parfois on la perd un peu !

Bonne soirée à vous

Adonon

 

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
06/09/2017 - 18:09
reborn60 mer 06/09/2017 - 10:52

Pas trop envie de m'étendre, les mots ne me viennent pas, comme toujours quand je traverse une période "basse", mais au moins je viens l'écrire, quand habituellement je me terre comme un ours dans ma grotte.

Au programme de ce jour pour moi, donc, m'attacher à la respiration consciente et la défusion avec mes pensées automatiques, car Madame Parfaite est de retour.

oui c'est déjà super de venir écrire

plein de bonnes pensées pour toi

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Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
06/09/2017 - 18:08
adonon mar 05/09/2017 - 19:53

J'ai terminé la partie sur la faim dans laquelle on saute le petit déj. Quelle déception ! Le bilan me dit que je n'ai sans doute pas vu la grande faim, puisque je n'ai retardé la prise alimentaire que de une à trois heures. Mais j'avais les crocs, moi !

mais oui, mais les crocs c'est la moyenne faim figure toi, c'est bien la bonne faim !!!

voilà une découverte que j'ai fait moi ici

la grande faim c'est malaise physique, nausées, maux de tête

je ne pense pas qu'on puisse la vivre sans stress

mais la bonne faim, oui

ceci dit pas du premier coup

faut en prendre l'habitude

ensuite cela deviendrait presque une sensation agréable....

par contre la grande restera toujours désagréable et stressante pour notre corps c'est parfaitement normal

c'est normal qu'on freine des 4 fers pour la vivre car on est tout de même programmé pour ça

mais c'est vrai que de s'y confronter permet souvent de sortir du fantasme et être plus dans la réalité

pour ma part, cela n'a pas été possible au début, je l'ai fait plus tard

faut être souple......

 

observe cette tendance que tu as à te sentir nulle à chaque fois qu'il y a un truc qui ne colle pas

essaie de l'observer avec humour, de te mettre en boite un petit peu...

a +