Défi : bonne faim
Allez, vous ne seriez pas contre un petit défi
comme plusieurs parmi nous, j'ai toujours tendance à "oublier" la bonne faim et me précipiter à manger dès que j'ai une "petite" faim (surtout si c'est l'heure!!!!)
or récemment j'ai essayé de me recaler avec ma bonne faim et je me suis aperçue que c'est beaucoup mieux, en terme de gout, de satiété (et de perte de poids!)
alors comme j'ai quand même du mal à aller la chercher, la bonne faim, avec l'estomac qui tire, j'ai envie de faire un défi collectif
une ou plusieurs "bonne " faim par jour
qu'en dites-vous?
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Chris m'avait réponduJe ne parviens pas à voir le lien avec les sensations.
Pour moi les sensations je les recherche dans la faim ou la non faim, dans la dégustation des aliments, dans les émotions qui peuvent me submerger et m'amener à manger plus que de raison.Mais tu as bien de la chance d'avoir cette palette sensorielle.
Bonjour Chris.
Chris m'avait réponduJe ne parviens pas à voir le lien avec les sensations.
Pour moi les sensations je les recherche dans la faim ou la non faim, dans la dégustation des aliments, dans les émotions qui peuvent me submerger et m'amener à manger plus que de raison.Mais tu as bien de la chance d'avoir cette palette sensorielle.
Bonjour Chris.
En fait de palette sensorielle c'est plutôt une manière de me distancier de l'angoisse que générait jusqu'à présent la sensation de faim chez moi. J'ai connu des situations de faim assez traumatisantes dans mon adolescence et c'est vrai que j'ai appris à détourner la douleur physique par un décalage de cette expérience douloureuse sur mon ressenti psychique. Du coup j'y intègre l'ensemble des circonstances du moment et quand certaines sont positives ou neutres j'ai réussi peu à peu à supporter la faim sans angoisse. Par contre quand le contexte psychologique n'était pas positif alors c'était la cata, avec des prises alimentaires pleines de colère contre moi-même et de culpabilité aussi...
Depuis que je me suis inscrite à ce programme je ressens une grande gratitude envers les circonstances qui m'ont permis de le découvrir, envers ceux qui l'ont créé et ceux qui l'animent. Ca positive toute mon expérience et oui du coup je peux me sentir joyeuse de ressentir la faim sans angoisse avec la certitude que du coup je ne vais pas manger en me faisant du mal...
Doucement, c'est un énorme pas que vous avez fait. Vous pouvez être fière de vous, du chemin parcouru.Bravo!Béatrice, coach
Doucement, c'est un énorme pas que vous avez fait. Vous pouvez être fière de vous, du chemin parcouru.Bravo!Béatrice, coach
Merci ! Pourvu que ça dure !
oui tout à fait, la faim se met en "stand-by" quand on ne peut y répondre de suite, elle continue à progresser mais nous laisse tranquille un moment si elle sent qu'on n'est pas en capacité de manger
et puis au bout d'un moment elle se "re-manifeste" plus fortement
c'est ainsi que la faim progresse
bravo pour ta fine observation!
c'est super intéressant
je pense qu'après avoir fait ce travail sur la faim, elle se déconnecte de ces aspects émotionnels, c'est à dire qu'une faim est une faim, juste un signal
du coup de mon côté elle ne provoque plus d'émotions particulières
mais avant oui :
tout d'abord la peur : ressentir, en soi, c'est une perte de contrôle (du mental bien sûr)
ensuite l'impuissance : je ne peux faire autrement que manger
l'incertitude : vais-je me couper l'appétit? est-ce que je fais bien?
mais maintenant une faim est une faim, c'est juste pour moi comme lorsque je dois mettre de l'essence et que mon voyant s'allume (en fait cela me provoque presque plus d'émotions, ça, parce que ma voiture consomme elle a un meilleur métabolisme que moi ah ah ah)
tout ce travail sur la faim, et notamment de mon côté l'activité qui consistait à en ressentir les sensations en pleine conscience, s'est avéré payant pour modifier profondément mon rapport à cette sensation, dans le bon sens bien sûr
et cela m'a aussi permis du coup d'ouvrir le champ et de modifier mon rapport à la "vie" au "ressenti", au "corps"
c'est super intéressant
je pense qu'après avoir fait ce travail sur la faim, elle se déconnecte de ces aspects émotionnels, c'est à dire qu'une faim est une faim, juste un signal
Je vois ce que tu veux dire en parlant de la faim signal. Pour moi c'est quand je ne suis pas spécialement attentive parce que je suis en train de faire autre chose de prenant. Du coup je me dis "tiens ! j'ai faim !" puis le signal se met en arrière plan parce que je ne peux pas abandonner ce que je suis en train de faire... quand il revient et que je peux manger, alors il y a quelque chose de plaisant à la pensée du repas qui se prépare et c'est ça qui me rend la faim joyeuse.
En effet il y a toute une étape d'expérimentation sur la faim, justement pour retrouver un rapport à cette sensation qui soit plus "sain"
sortir du traumatisme, du sentiment de perte de contrôle
et se relier puissamment à la vérité de ce signal qui est très utile
je dois dire que ça m'a pris un peu de temps (et pourtant je ne me suis jamais privée) pour me refaire "copain-copain" avec cette sensation
une sensation forte, puissante, vivante, qui peut provoquer des émotions variées
c'est pourquoi au début cela peut aussi être lié avec des EME
pendant l'étape de la faim, tu auras l'occasion de faire des expériences par les exercices, vivre ces différents niveau de faim, ressentir ces sensations en pleine conscience
et se donner le temps, tu as raison c'est essentiel
tu peux d'ores et déjà prendre n'importe quelle occasion pour porter ton attention vers tes sensations de faim
attention que ça ne devienne pas prise de tête bien sûr, car c'est l'effet inverse qui est recherché : ne pas mentaliser, mais ressentir
Bonjour Doucement,
Je partage ce que dit Izabelle, à savoir la faim est avant tout un signal. Un signal physique pour répondre aux besoins de notre corps. Tous les exercices qui tournent autour de la faim permettent de se réapproprier les sensations de faim que l'on a parfois perdues lorsque l'on a des problèmes de comportement alimentaire.
Cela peut aider de se concentrer sur le repas, de ne faire que ça lorsque l'on travaille sur la faim.
Savoir répondre au signal de la faim selon son intensité, c'est très important.
Désormais, autant je peux reconnaître lorsque je mange sous le coup d'une émotion autant je ne peux qualifier ma faim.
Si j'utilise les termes bonne faim, petite faim et grande faim, c'est parce qu'ils me parlent réellement. Ce sont les termes employés lors des exercices. Des termes génériques soient, mais qui ont le mérite d'être clairs. Et c'est aussi ce qui m'a permis de retrouver au bout de plusieurs mois les sensations de faim que j'avais perdues.
Je ne saurais qualifier ma faim de joyeuse, morose...
Je peux être contente de partager un repas.
Alors ma faim sera source de joie. Mais c'est tout.
Je ne parviens pas à voir le lien avec les sensations.
Pour moi les sensations je les recherche dans la faim ou la non faim, dans la dégustation des aliments, dans les émotions qui peuvent me submerger et m'amener à manger plus que de raison.
Mais tu as bien de la chance d'avoir cette palette sensorielle.