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@BB-Lou, Bienvenue !
C'est vrai que c'est un grand pas et tu peux être fière de toi. Raconte nous un peu ton histoire, quand tu te sentiras prête à en dire plus. Je me suis rendu compte combien c'était important et bénéfique de pouvoir partager ce que je vis depuis que j'ai commencé le programme, il y a un mois.
D'abord j'ai trouvée un binôme. C'était déjà super pour une solitaire comme moi habituée à me dém...er toute seule dans toutes les situations et petit à petit c'est un sentiment d'amitié qui a émergé et qui imprègne aussi ce forum. Je m'entraîne à ne pas m'exclure des groupes, à reconnaître et accepter que je fais réellement partie de la communauté (des femmes, des courageuses, des bienveillantes, des sages de toute leur expérience...).
J'avoue que je me trouve encore trop bavarde mais comme tu as pu lire Sandrine, Evelyne, Isabelle, les coachs aussi, m'ont rassurée. C'est la magie de cette communauté. Alors à bientôt de tes nouvelles, avec plaisir !
@Et la Bidouille dans tout ça ? (puisque je n'ai pas de blog perso, je viens habiter ici. Nanmého !)
Alors je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce qui m'a fait planter tous mes (izabel ferme les yeux et passe à deux mots plus loin) régimes ce sont les contrariétés et la fatigue en priorité.
Dès que je suis pleine de bonne grâce et que je suis lancée comme sur un vélo à travers une côte à 30%, il y a toujours le truc boueux, qui ne m'arrive jamais quand je suis replète avec le ventre bien plein, qui me tombe dessus.
C'est dingue, non ? Eh bien là, il n'y a pas d'exception qui infirme la règle mais bien un éternel recommencement qui la confirme.
Tooouuuutttttt va de travers. Toooouuuuutttttt m'agace. Tout se casse, tout m'échappe. Du boulot à la maison (et même en voiture) il ne m'arrive que des petites "co..ll.." (non on s'amuse pas au cochon pendu, je préserve juste vos chastes yeux).
Tiens, à commencer par le forum dès mon inscription. Là, j'ai presque trouvé ça marrant parce que je me demandais quand j'allais rencontrer le premier problème qui me donnerait envie de me jeter sur la nourriture. Deux-trois minutes ont suffi.
Très très fort chez LC, on rentre directement dans la gestion de l'EME ! 
Je vous ferai l'impasse du reste qui, si je vous le racontais, me donnerait envie de jurer comme un charretier, comme quand j'ai vu mes deux crétins de chiens piétiner mes petits plants de salades... si ça se trouve, ils ont même fait pipi dessus (mais pourquoi je viens de penser un truc pareil ?), ou encore quand j'ai été déconnectée toute la journée alors que j'avais entamé un dossier important qui a rongé mes 8 heures de boulot au lieu de 2/3 heures... En même temps, c'est pas comme si j'avais une pile de boulot qui attendait son tour, hein ! 
Bref, rien de grave, mais tout de gavant qui devrait me donner envie de me... gaver. Mais à l'instar de @Doucement, tout finit par me glisser dessus. Je crois que je les ai tellement vues venir avec leurs gros sabots, ces bisbilles, qu'elles n'ont pas réussi à avoir plus de poids sur mon humeur que nécessaire.
Mais attention, je me sais fragile. J'en suis à mon 4ème jour de découverte et je ne me mets aucune pression. J'essaie juste de respecter ma faim et ma satiété (mais je ne suis pas sûre de bien y arriver) et de faire les petits exercices sportifs. J'ai d'ailleurs fait une marche avant de travailler ce matin. Et... ça m'a donné envie de dormir.
Tiens j'ai reçu un mail pour prendre un rendez-vous avec ma coach. Vous avez le programme avec coach ? Si oui, ça vous a aidé ?
Je vous souhaite une belle nuit et une belle journée demain.
bonjour à vous tous et bienvenue à Sandrine,
je reviens de vacances et du coup je n'ai pas fait grand chose en pleine conscience mais ayant arrêté très récemment un régime cela m a fait tout drôle de ne pas avoir d'interdit de manger avec plaisir. J'attaque aujourd'hui la sensation de faim. C'est quelque chose que j'appréhende un peu car j'ai "peur d'avoir faim". J'ai déjà fait un grand pas car avant j avais honte de le dire. en effet j'imagine que beaucoup de monde peut me regarder de travers en se disant que étant en surpoids je ne risque pas de mourir de faim. (euh oui, en effet, je manque de confiance...)
pour l instant je n'ai fait que la première séance de sport. Vous le faites régulièrement?
bonne journée tout le monde
Sandrine : Tooouuuutttttt va de travers. Toooouuuuutttttt m'agace
Eh bien moi aussi !!!!
de plus en effet j'ai remarqué que généralement les contrariétés étaient plus nombreuses quand j'arrête de fuir mes émotions en mangeant
bon en même temps c'est normal, au lieu de s'anesthésier, on ressent
et on ne ressent pas forcément que des choses agréables et c'est normal
de plus en ce moment, je ne sais pas ce qui se passe mais l'ambiance est électrique
je suis psy et d'habitude en juin ça se calme doucement avant l'été
mais là au contraire, que des urgences, des difficultés, je suis obligée de recevoir des gens jusqu'à 20h le soir, de me faire des journées de dingue pour caser tout le monde
bon courage pour toutes ces contrariétés et essaie de te centrer sur les choses agréables de ta journée, car j'imagine qu'il y en a également....
A toutes, Reborn, Bidouille, Izabelle, Lou... Et où est dstress ?
Des enfants malades, des ordi qui buguent, des urgences, des difficultés... Ouaouh, il semble que ça a été le lot de nous toutes ces derniers jours. Moi j'arrivais tout juste à dormir cinq heures, du coup je me rappelle avoir regardé la lune pour savoir si elle était pleine ou quoi mais non au contraire, on sortait d'une lune noire. Je ne sais pas vous mais sans vraiment m'y attacher comme un principe j'ai cette sensibilité aux phases de la lune et maintenant je garderai les deux yeux ouverts au lieu du seul oeil de l'attention de pleine conscience aux approches de la nouvelle lune, histoire de ne rien avoir dans mes réserves de dangereux pour les EME mal gérées.
En effet, je ne me fais pas encore confiance malgré les bons résultats de ce premier mois. Lors de la dernière activité où il s'agissait de tester la différence entre un aliment mangé avec une bonne faim et le même mangé sans faim, j'ai eu deux jours d'énorme stress à la pensée de manger quelque chose qui pourrait me faire craquer. J'ai réussi à ne pas céder à la panique et à ne pas manger trop, mais je me suis accordé de manger beaucoup pour éviter que la tension ne s'accroisse trop en choisissant des aliments peu caloriques (salades, légumes, viande maigre). Ca a été un vrai soulagement de voir que l'aiguille de la balance n'était pas remontée au moment de ma pesée hebdomadaire qui arrivait sur ces entrefaites. Il m'a fallu encore deux jours pour sentir la tension redescendre, le temps de recevoir la réponse de ma coach. Aujourd'hui je repars en pleine forme, et confiante à nouveau...
Je vous admire beaucoup de pouvoir ainsi déguster un aliment aussi intense que le chocolat. Pour ma part je suis tellement sensible au goût qu'une sensation aussi forte qu'un carré de chocolat me provoque une poussée de plaisir qui sature toutes mes sensations et qui ne me donne qu'une envie, d'en recevoir une autre giclée (euh, j'espère que ce mot n'est pas trop connoté pour vous - moi je pense à mes petites vacuoles neuronales en train de déverser leurs endorphines dans mon cerveau).
En fait je me considère comme une addict en voie de rémission et c'est pour ça que je suis extrêmement prudente. D'ailleurs j'ai toujours à portée de main mon petit flacon de Fleurs de Bach (complexe "dépendances") à portée de main. Même si je suis consciente que c'est très probablement l'effet placebo du geste d'en prendre un dose qui vient interrompre mon mouvement vers l'envie de manger, ça m'a aidée au début (je m'en étais servie aussi pour me défaire de mon attachement affectif avec quelqu'un qui n'en valait pas la peine...)