Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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J'ai erré tout ce week-end comme une âme en peine, à n'avoir goût à rien. Les infos, je ne les regarde pas car je ne pourrais pas supporter cette horreur. Cela ne m'empêche pas de penser aux victimes. Je pense que parfois il faut savoir aussi se protéger.
Grand moment de découragement et de désespérance qui a fini par s'atténuer un peu ce soir et devenir plus supportable.
Pas de nouvelle de mon chéri avec qui j'ai amorcé la rupture, par moments, je souffre, mais je m'étonne à avoir pris du recul.
eh bien moi aussi j'ai eu des EME tout le week-end, surtout bien sûr en fin de journée
mon corps en a un peu ras le bol.... 
le pire c'est que ce soir je me disais : "mais qu'est-ce qui peut bien m'arriver?" (anesthésie quand tu nous tiens)
deux secondes après... ah oui je sais...
Yoyo, tu me donnes les larmes aux yeux....
Mon inconfort du moment, c'est vraiment cette sensation de coeur lourd, au sens propre comme au sens figuré. J'ai réellement l'impression d'avoir un poids sur le coeur.
Tinkerbell, hier soir je n'ai pas pu regarder les infos, je suis allée coudre. Ce soir, mon mari et mes enfants ont voulu regarder, mais j'ai été obligée par moment de me boucher les oreilles et de fermer les yeux. Les images me sont insoutenables....
Alors je me réfugie dans mon petit monde de bisounours : couture, broderie, lecture, pâtisserie...
Heureusement, aucune compulsion, un week end malgré tout bien géré au niveau alimentaire. Mais là tout de suite, j'ai envie de pleurer.... 
Mal au ventre depuis plusieurs jours à cause des cachets pour mon dos.
J'ai dit à mon copain que j'avais des doutes sur nous. Je tiens toujours beaucoup à lui, mais j'ai pris de la distance. Il m'est très difficile d'envisager la vie sans lui, je ressens le manque et en même temps, j'ai envie de me recentrer sur moi au lieu d'être à attendre après lui. La conversation s'est interrompue abruptement, je sais qu'il va revenir quand il aura digéré tout ça. J'ai parfaitement conscience d'en avoir trop attendu de lui. On verra.
depuis vendredi soir je suis perdue ! hier j'ai réussi à sortir marcher durant 2 h avec ma petite chienne mais niveau nourriture je ne maîtrise plus rien
heureusement que je n'ai pas de "cochonneries à la maison , mais c'est l'anarchie complète je suis capable d'avaler un morceau de poulet puis de la compote puis ensuite des légumes puis des yaourts et tout à l'avenant
désordre intégral des horaires qui n'en sont pas et comme une barque en perdition ne ressentant plus rien ni faim ni satiété et ne cherchant m^me pas à ressentir , juste déboussolée par ce qui c'est passé à Paris d'où je viens , et que j'adore , je suis totalement dédoublée et ne sais plus ou j'ai les pieds ni la tête
ahurie et perdue je erre sans but
attendre et accepter cet état puis je crois que je dois laisser faire ce deuil , ensuite je verrai bien ce qui en sort
Bon courage Yoyo, pour vivre tout ça. Tu as l'air sonnée effectivement.
sonnée est le mot Noéllie , et je me sens si inutile ici je voudrais être là haut avec les amis, les gens, resserrée autour d'un café et c'est tout , sentir l'amitié, la chaleur et je suis là errante et comme tu dis sonnée
La journée est bien grise.
Ici, nous avons pris le parti (bien "risqué", il faut le reconnaître, mais parfaitement assumé) de ne plus regarder les infos. Trop d'atrocités dans le monde, et tellement de mauvaises nouvelles qui nous touchent sans forcément nous concerner... l'ironie du jour étant que j'ai appris le massacre de Paris en venant lire ce fil sur LC.
Dans quel monde vivons-nous...
Ici, ma fille a appris la nouvelle par sa correspondante allemande que sa mère avait alerté (à Hambourg!)
Comme quoi, l'info va vite.
non, ce monde calfeutré je ne peux pas, je ne veux plus ,et puis ça ne me console pas au contraire , je veux être debout avec toute mon énergie et ma force de réaction, ébranlée? oui , mais pas dans des doudodus face à la lumière, les yeux , les oreilles grands ouverts je suis née sous les bombes et les horreurs je les regarde de face avec rage !le coeur ouvert et sanglant mais la sève qui s'en échappe est salvatrice
je sais bien qu'on réagit chacun à sa façon avec son vécu et le mien n'est pas paisible je suis une enragée mais une enragée d'amour !