Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Dans l'exemple que je donnais, Nathalice, l'autre (la belle soeur) a vraiment mis le paquet, et finalement, c'est peut être plus facile, parce que je me dis qu'elle ne l'a pas volé. Et dans les grands jours, je me dis même que ça peut être pédagogique pour les gens qui poussent les autres trop loin que d'avoir un volcan en éruption en face qui leur renvoie qu'ils font du mal, et qu'on ne les supporte plus.
Quand tu donnes l'exemple des fils ados, c'est plus sournois. La relation avec un ado (j'en ai vu passer quatre, et je n'ai pas encore tout à fait fini...) peut être usante, jour après jour: provocations, mauvaise humeur récurrente, propos désagréables qui nous donnent l'impression qu'on n'est pas une bonne mère, les "permissions" à donner, la difficulté de dire non avec les conséquences qui vont avec... etc... et j'en passe! Alors à force d'essayer d'aimer jour après jour quelqu'un qui n'est pas aimable (là, je prends l'ado vraiment désagréable persque 100% du temps, et il y en a, mon deuxième fils en était), on n'en peut plus. Forcément, au bout de jours et jours d'efforts, le pauvre parent, s'il est fatigué, ou triste, ou surmené par sa journée de boulot, au bout de la ènième prise de tête, lui aussi, il "pète un cable". L'ado a tout fait pour chercher les limites chez son parent, il les trouve.
Alors Nathalice, à moins de leur tomber dessus à bras raccourci et de te mettre à les frapper rageusement (ce que tu ne dois pas faire), ou bien d'avoir dit des paroles vraiment horriblement blessantes, pourquoi se repprocher nos mouvements d'humeur, s'ils réflètent l'état dans lequel ils ont réussi à nous mettre, et si on leur a dit leurs quatre vérités?
Après, évidemment, il ne faudrait pas que ce soit tous les jours, ça deviendrait le mode de fonctionnement habituel...
Bon courage Nathalice avec tes garçons.
Merci Noellie pour ton message rassurant. Heureusement que ce n'est pas tous les jours. Mais c'est vrai qu'au quotidien ce n'est pas simple : il faudrait toujours dire oui à tout, accepter et laisser faire pour être tranquilles,nous les parents.
En lisant l'expérience de Lylyoz, j'ai senti la violence de ces personnes vis à vis d'elle et j'ai compris que ma colère était aussi de la violence à l'égard de mes enfants ; je ne l'avais jamais perçu comme cela avant et c'est d'autant plus dur que je déteste la violence, la méchanceté, la guerre. Je rêve de paix, de sérénité, de douceur et de joie.
Ce n'est pas par hasard que je me retrouve confrontée à la colère par rapport à mes enfants, toujours la même expérience pour comprendre quelque chose, mais quoi, à moi de creuser et de chercher. Je finirai par trouver mais là je me sens trop fatiguée, trop submergée par le travail, par le temps qui passe trop vite.
Je rêve de solitude et de silence ou bien hiberner comme la marmotte...!!!
Bonne nuit. Demain sera un autre jour.
@Nathalice
comme dit Noellie, les ados sont les spécialistes pour venir tester les limites en tous genres
c'est normal, ils cherchent leurs propres limites
et ils ont besoin de cette opposition pour se construire, oui c'est usant et c'est pour ça en effet que c'est important de préserver la relation
mais si tu ressens de la colère Nathalice, c'est probablement tout simplement qu'il y a un recadrage à faire, une limite à poser, tout simplement
alors avec les ados, oui c'est en permanence et c'est normal
et ce qui n'est pas facile c'est qu'au fur et à mesure qu'ils grandissent, on doit élargir les limites et en même temps avoir plus d'exigence
ma fille n'est pas encore tout à fait entrée dans l'adolescence, mais c'est à peu près la petite fille la plus sage de la terre
et on s'adore
malgré cela, c'est à peu près la seule personne à pouvoir provoquer ma colère
quand je suis en colère, je sais qu'il faut reposer, recadrer et aussi de mon côté réfléchir si la limite n'est pas en train dévoluer
mais quand la limite évolue, alors je hausse mon niveau d'exigence
c'est comme une plante grimpante qui se développe
elle se développe c'est bien, elle sort du cadre, on met un cadre plus large, mais elle peut faire ausis plus du choses
interroge ta colère, utilise-là c'est très utile dans l'éducation des enfants
elle te dit où une limite est en train d'être franchie, où il y a qquchose à recadrer ou à redéfinir
Merci Izabelle.
Tu dis : ... on s'adore, malgré cela c'est à peu près la seule personne à pouvoir provoquer ma colère.
C'est exactement cela : mes fils (16 ans en Janvier et 14 1/2) et moi on s'aime et c'est bien parce que je les aime que je ne peux pas rester sans réagir. Je leur ai déjà dis : vous n'avez pas de chance parce que je vous aime ; si je ne vous aimais pas je me ficherai pas mal de ce que vous faites ou dites et je laisserai faire, mais parce que je vous aime je ne peux pas vous laisser faire n'importe quoi.
Avec le plus jeune, ça passe mieux, mais c'est comme s'il était plus mûre que son frère et puis il est pour la paix des ménages.
L'aîné est accro aux jeux vidéos : il passe tout son temps libre là-dessus. Il n'aime rien d'autre : pas le sport, pas la lecture, rien. D'être sur les écrans le rend agressif, il jure et s'énerve sur les jeux avec les jeunes qui jouent avec lui, c'est insupportable pour nous pendant le week-end.
Il est en bac pro (2nde) et il n'a pas beaucoup de devoir. Il a des supers notes en pratique et c'est la cata dans les matières générales, ce qui fait qu'il a une moyenne de 11,86. On a beau lui dire que c'est son avenir et qu'il faut qu'il fasse des efforts, il s'en fiche royalement. Mais il veut un ordinateur pour Noël. On avait dit une moyenne de 15 en début d'année et je découvre hier la moyenne de 11,86.
Voilà ma colère : tu as raison la limite a été franchie.
Hier soir je lui ai dis qu'avec cette moyenne il pouvait dire adieu à son ordinateur pour Noël et j'ai dit à mon mari que je m'y tiendrai qu'il n'était pas question de lui faire plaisir avec cet ordinateur qui de plus lui gâche sa vie et la nôtre de surcroit, mais comment faire avec les écrans on ne peut pas supprimer la console, le portable et l'ordinateur sous prétexte que c'est totalement nocif et destructeur, alors que c'est le seul moyen de communiquer des jeunes, surtout s'ils sont loin les uns des autres !! ?? Je ne sais plus comment faire ! Cependant je ne veux pas baisser les bras !
Des suggestions !!!
[quote=Nathalice]
D'être sur les écrans le rend agressif, il jure et s'énerve sur les jeux avec les jeunes qui jouent avec lui, c'est insupportable pour nous pendant le week-end.
[/quote]
eh bien ça peut arriver à ma fille aussi, qui est pourtant une petite de 12 ans la plus sage et la plus affectueuse du monde
bon bien sûr, ça ne va pas très loin, mais pour ma part, dès que je "sens" qu'elle n'est plus elle-même, que la relation se détériore, je lui dis très simplement
"là j'ai l'impression que ça ne te réussit pas si après le jeu tu es dans cet état là"
alors bien sûr au début elle dit un truc du genre "mais n'importe quoi t'as rien compris!" du moins elle n'oserait pas le dire (parce que clairement je ne le tolérerai pas), mais c'est l'idée
mais quand j'arrive vraiment à me connecter à elle et donc à parler coeur à coeur, on arrive à trouve un niveau de discussion où elle comprend que la relation réelle doit passer avant tout
et pourtant..... il ne s'agit que d'un jeu de cheval très mignon pour fille !!!
alors j'imagine un ado avec un jeu violent, ça doit être juste impossible !
il faut absolument nourrir et préserver le relationnel car ce lien très précieux est précieux pour tout le monde
et c'est pour ça que les discussions à froid sont mieux, car on est moins tenté d'être dans l'autorité de type "rapport de force" (qui coupe tout relationnel)
on peut rester dans l'autorité tout en se connectant à son enfant en tant que personne
l'autorité se comprend alors comme le fait de faire vivre et respecter les valeurs familiales, dans le respect des uns et des autres
ah oui il n'est pas facile d'être parent, mais de mon côté j'ai beaucoup de chance avec ma fille, je lui ai aussi consacré énormément de temps et je n'en ai qu'une, alors...
après moi je trouve ça un rôle absolument passionnant, mais ceci dit je n'ai pas eu le courage d'en avoir un deuxième
Izabelle
Ah oui connecter coeur à coeur c'est vraiment bien.
Au calme c'est ce que j'ai fait avec lui et de lui dire "Je t'aime" et de le tenir dans mes bras (bien qu'il soit plus grand que moi) ça été salvateur et un moment fort et précieux pour tous les deux.
Nathalice,
Arrives tu à lui expliquer calmement les sources de ton inquiétude? A 16 ans, on croit tout savoir, on se prend pour un adulte et il est pas rare de dire "qu'on gère".
Peut-être que le faire asseoir à une table (ou aller au resto en tête à tête, parfois sortir du cadre de la maison en faire un moment un peu solonnel permet d'établir une autre forme de communication), lui parler de tes inquiétudes et lui demander ce qu'il en pense notamment sur le fait qu'il devient agressif lors de ces parties de jeu vidéo.
Lui demander alors comment faire? Le responsabiliser, lui demander quelles actions concrètes il pourrait mettre en place pour que vous en tant que parents vous puissiez vous relaxer et lui se détendre.
Rejoindre le monde virtuel pour éviter de ressentir et s'échapper c'est ok un peu. De plus, il crée du lien avec ses amis en jouant en réseau certainement, ça doit être important pour lui. Tu voudrai diversifier ces centres d'intérêts et il ne sait sans doute pas ce qu'il aime. Pour ça il va falloir qu'il teste différentes choses pour savoir ce qu'il aime ou pas. Ca met du temps.
Tes inquiétudes sont légitimes mais il y a aussi une chose qui me semble importante: lui faire confiance et le lui dire. Il a de bons résultats dans son domaine d'études ça veut dire qu'il est bon dans ce qu'il fait et que les matières générales sont peut-être difficiles pour lui ou qu'il ne sait pas les transposer dans la vie de tous les jours.
Peut-être a t-il besoin d'un accompagnement. La gestion mentale est peut-être une réponse, cela s'appuie sur les ressources propres à chacun pour aider à la mémorisation, compréhension...
Je te souhaite bon courage car je pense qu'aussi bien pour les parents que pour ces grands enfants l'adolescence est loin d'être facile.
Lylyoz,
Je pense que oui, mais peut être pas si calme que cela ! Tu as raison je vais essayer d'en parler seule avec lui et calmement. Quand j'ai découvert qu'il fumait des cigarettes (il est asthmatique et allergique) je lui en ai parlé calmement et je crois que ça a marché, il semble avoir compris. Je vais faire pareil pour ça et le responsabiliser.
C'est vrai que j'ai du mal à lui faire confiance, l'année dernière pour le brevet il n'a pas du tout travailler ni pendant l'année ni les dernières semaines. Il disait t'inquiètes ! Il a quand même eu son brevet mais limite et forcément sans mention.
Je pense qu'il est paresseux, parce qu'il a les capacités pour travailler et obtenir des résultats mais si la matière ne lui plaît pas ou le prof alors il ne fait pas suffisamment d'efforts. Nous lui expliquons pourtant que malgré tout il doit travailler sur la matière pour réussir sur l'ensemble général. Il a des supers notes en pratique : 15,18,20/20 et il foire tout avec les autres matières : 4, 8 ou 9/20.
Suis je trop exigeante en demandant une moyenne de 15/20 sachant qu'il en a les capacités ? Est ce trop de pression ?
La gestion mentale est-elle une thérapie ?
J'avais pensé à la sophrologie, mais il n'a pas voulu.
En tout cas merci pour ton aide et tes suggestions
Noellie,
Merci pour ton témoignage concernant ton fils, je me sens moins seule grâce à toi et je nous souhaite à toutes les deux et à nos deux ados que les choses évoluent et que la vie nous porte vers plus de positif et de lumière.
Bonne nuit à vous deux.
Nathalice,
Difficile de se motiver pour quelque chose qu'on aime pas et dont on ne voit pas l'intérêt. Mais en réalité on aime généralement ce dans quoi on est bon... parce que ça nous valorise à nos propres yeux et aux ceux des autres également.
La gestion mentale n'est pas une thérapie, il s'agit en fait d'aider l'élève à prendre en compte sa façon de penser, de mémorisation et d'appropriation des notions de n'importe quelle nature que ce soit. L'idée est de faire prendre conscience à l'élève sa façon d'apprendre, de comprendre et tous ça en mettant l'élève en situation de réussite. En effet, même dans le domaine de la compréhension et mémorisation nous sommes tous uniques.
Elle est principalement utilisée comme soutien scolaire ou par certains profs, (mais aussi par d'autres corps de métiers par des orthophonistes, des coachs ou même des psy) mais est transposable en réalité dans la vie de tous les jours.
Je comprends ta frustration d'avoir le sentiment que ton fils se gâche en n'exploitant pas son potentiel mais à priori il réussit pas comme tu aimerais mais il réussit néanmois. La filière qu'il a choisi lui convient car il doit faire partie de ces personnes qui doivent mettre en oeuvre pour que cela ait du sens, c'est sans doute pour ça qu'il s'est éloigné de la filière générale. En tous les cas, la seule personne qui peut dire si 15/20 c'est faisable ou si c'est trop de pression c'est ton fils lui-même...
Bon courage
Noellie a dit : ou bien alors tout au contraire, si c'est une personne que je connais bien, avec qui j'ai fait déjà de nombreux efforts pour la supporter (exemple: ma belle soeur), avec la goutte d'eau qui fait débordre le vase, je peux entrer en éruption (genre: le volcan que plus rien ne peut arrêter) et alors là, la personne entend tout ce que j'ai tu depuis si longtemps, ma rage, mes larmes et ma douleur... et après, je suis dégoutée de m'être laissée aller comme ça... mais je ne peux rien faire dans un cas comme dans l'autre. Il se manifeste ce qui se manifeste.
Ca rentre bien en résonnance sauf que pour moi c'est plutôt la cocote minute et quand on enlève la soupape ça explose en colère que je ne peux maîtriser, de la rage et c'est toujours avec mes fils ados.
Du coup en y pensant je sens l'inconfort me gagner et me submerger face à cette colère. Parce que le ressenti de Lylyoz me met en face du ressenti de mes garçons quand j'explose de colère et je viens de prendre conscience que eux aussi doivent le ressentir comme de la violence à leur égard... je ressens de la culpabilité et une grande souffrance, larmes, pour ce que je leur fais subir...
Je suis à mon travail et ce n'est pas vraiment le moment de m'appesantir sur mon sort, alors j'y retourne surtout que le téléphone sonne.