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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

Bienvenue Ilvy. Mais rassure moi, tu ne viens quand même pas de lire les 67 pages?

Merci, Noellie !

Haha ! Je te rassure, je n'ai pas tout lu, j'ai juste été impressionnée du nombre de pages de ce topic très utile. wink

Ca me rassure. Et oui, c'est bien utile de trainer par ici. On est quelques unes à noter nos "inconforts" (soucis, tuiles, mal être...), on se soutient un peu, parfois on peut pêcher un conseil ou une idée que nous donne une autre, ou tout simplement réfléchir rien qu'en écrivant. Et ça fait du bien au mieux, ça ne fait pas de mal au pire!

[quote=noellie]

Ca me rassure. Et oui, c'est bien utile de trainer par ici. On est quelques unes à noter nos "inconforts" (soucis, tuiles, mal être...), on se soutient un peu, parfois on peut pêcher un conseil ou une idée que nous donne une autre, ou tout simplement réfléchir rien qu'en écrivant. Et ça fait du bien au mieux, ça ne fait pas de mal au pire!

[/quote]

ça permet souvent de voir noir sur blanc ce que nous avons sur le coeur, ou dans la tête, une fois que c'est déposé sur le Forum ça va mieux.

@izabelle, pour moi vivre un inconfort en pleine conscience, ça me met en colère, je râle contre la situation ou l'état négatif du moment, ça remue le couteau dans la plaie, si je me dis "c'est comme ça et je dois faire avec", souvent 1/10ème de seconde plus tard, c'est la rebellion qui prend le relais

@ Kaylee

dans ce cas c'est que tu ne le vis pas en pleine conscience

dans la pleine conscience, tu fais de la place à cet inconfort, mais tu ne rajoutes pas  "c'est comme ça et je dois faire avec"

voilà ce qui me semble une pensée hameçon ou automatique qui t'entraine dans un autre sentiment, sans doute hérité il y a longtemps

peut-être que tes parents te disaient ça régulièrement, et que du coup quand cette pensée hameçon arrive, cela te projete dans le sentiment de l'époque  (genre l'incompréhension ou l'impression de manque d'amour)

et donc ensutie tu te mets en lutte contre ce ressenti-là, précisément

 

il s'agit alors de faire de la place à ce ressenti là

ce n'est pas  "il faut" que je l'acceptes,  mais plutôt   "qu'est-ce que je suis en train de vivre?"

 

je comprends parfaitement cette rebellion dont tu parles  (ou du moins j'ai l'impression de la comprendre)  car ma mère, quand je n'allais pas bien, et c'était genre tout le temps, me disait  "que veux-tu que je te dises?"

et ça c'était horrible pour moi, du coup c'est devenu une pensée hameçon terrible pour moi, si on me dit cette phrase je pars en rebellion, en colère

 

ce qui est intéressant c'est pourquoi tu te dis  "c'est comme ça j e dois faire avec"

je trouve ça violent moi comme phrase

quand on fait de la place à un ressenti, c'est important de le faire au contraire avec une grande bienveillance

ce n'est pas "comme ça et je dois faire avec", non

 

essaie juste de rester avec toi-même dans une attitude d'amour envers toi-même pendant que tu fais cette expérience inconfortable

cela ne passe pas vraiment par des mots, mais fais des essais et je suis sûre que tu pourras sentir la différence

@Kaylee   once again...

 

pour faire sentir la différence, rien de vaut un bon exemple

 

imagine ton enfant, il vient de se blesser le genou, il a mal, il pleure

1er attitude :  tu lui dis   "tu dois accepter cette douleur, c'est comme ça"

que ressent cet enfant?

 

2ème attitude :  mon pauve chéri, ça doit faire très mal, viens me faire un calin

que ressent cet enfant?

 

avoir plutôt cette 2ème attitude avec soi-même que la première attitude  est ce qui nous permet véritablement de faire de la place pour nos inconforts émotionnels

au lieu d'en générer de nouveaux et de se mettre en lutte en bloc contre tout ça

J'ai tout de même lu quelques pages (au moins 2 ou 3) par respect pour les participant(e)s, mais je n'aurais pas pu faire les 67... En effet, c'est toujours plus agréable d'avoir un endroit où "ranger" ses inconforts sans pour autant les laisser de côté, et de pouvoir les affronter avec un peu de soutien.

[quote=Ilvy] En effet, c'est toujours plus agréable d'avoir un endroit où "ranger" ses inconforts sans pour autant les laisser de côté, et de pouvoir les affronter avec un peu de soutien.[/quote]

oui le but de ce post est qu'en mettant des mots sur nos inconforts, on est déjà en train de les observer, et donc plus dans la lutte automatique

pour beaucoup de personnes qui ne prennent même plus conscience de leurs inconforts, cela devient essentiel

 

alors bien sûr, c'est aussi l'occasion de faire preuve d'empathie

et parfois on chercher à résoudre les inconforts parce que c'est humain et l'humain c'est beau

mais dans le fond, une fois que l'on sait l'inconfort émotionnel ou physique dont on souffre,  eh bien il suffit de lui faire une place et de continuer de vivre sa vie

bien sûr selon la taille de l'inconfort, cela va occuper plus ou moins cette énergie

mais l'objectif de ce post est en effet de pouvoir  "entamer" ce travail   d'acceptation émotionnelle

 

ensuite, faire de la place à cet inconfort en pleine conscience, cela fait vraiment une grande différence pour l'augmentation de la tolérance émotionnelle

[quote=izabelle]

oui le but de ce post est qu'en mettant des mots sur nos inconforts, on est déjà en train de les observer, et donc plus dans la lutte automatique

pour beaucoup de personnes qui ne prennent même plus conscience de leurs inconforts, cela devient essentiel

[/quote]

Exactement ! Je suis passée championne dans l'art de trainer mes inconforts comme des boulets. Mais maintenant ça suffit, donc je pense bien me servir de ce topic pour m'aider.

 

[quote=izabelle]

mais l'objectif de ce post est en effet de pouvoir  "entamer" ce travail   d'acceptation émotionnelle

ensuite, faire de la place à cet inconfort en pleine conscience, cela fait vraiment une grande différence pour l'augmentation de la tolérance émotionnelle

[/quote]

Comme hier soir lorsqu'une ancienne collègue a voulu émettre une opinion sur mon style vestimentaire qui apparemment, ne lui convient pas... Penser que je ne suis pas assez féminine est tout à fait dans son droit, néanmoins, la pensée récurrente de ces derniers mois a été "encore une personne qui se permet de juger alors que je ne lui ai pas demandé son avis".

Comme cette situation est assez fréquente et que j'entends beaucoup d'avis que je n'ai pas réclamé, j'ai commencé à faire une belle place à cet inconfort afin de mieux l'affronter lorsqu'il se présentera de nouveau.

Et puis, c'est mon corps, je n'y peux rien si les jupes et robes ne me mettent pas à l'aise. cheeky

[quote=Ilvy]

Comme hier soir lorsqu'une ancienne collègue a voulu émettre une opinion sur mon style vestimentaire qui apparemment, ne lui convient pas... Penser que je ne suis pas assez féminine est tout à fait dans son droit, néanmoins, la pensée récurrente de ces derniers mois a été "encore une personne qui se permet de juger alors que je ne lui ai pas demandé son avis".

Comme cette situation est assez fréquente et que j'entends beaucoup d'avis que je n'ai pas réclamé, j'ai commencé à faire une belle place à cet inconfort afin de mieux l'affronter lorsqu'il se présentera de nouveau.

Et puis, c'est mon corps, je n'y peux rien si les jupes et robes ne me mettent pas à l'aise. cheeky

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Ah, les réflexions sur la façon dont est habillée... je les ai entendues au moins une fois par semaine au travail lorsque j'étais encore en activité - j'encaissais et ne répondais rien, parce que je n'avais aucune envie ni motivation pour changer ma façon de m'habiller (toujours en noir, avec pour seules couleurs ma blondeur et mon rouge à lèvres vif). Et puis un jour, spontanément, sans avoir réfléchi ni préparé ma réponse, j'ai fait un grand sourire, et j'ai répondu très calmement que "ma façon ne m'habiller n'avait absolument aucun rapport et ne modifiait en rien mes compétences professionnelles, j'étais là pour bosser et pas pour m'habiller selon les souhaits de mes collègues".