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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

Mon inconfort est le fait que la fatigue physique me provoque quasiment systématiquement une EME. C'est un inconfort qui m'est insupportable. Y a encore du boulot.

L'autre aspect de mon inconfort est le peu de lien que j'ai avec mon beau-père, je viens seulement de le réaliser seulement  hier et ça fait drôlement mal. En dehors des gens qui nous lient (ma mère, mon frère, ma soeur...) on a pas de lien. Il fait son devoir avec moi mais ça ne reste que du devoir parce que ça lui donne une bonne image de lui-même, parce que c'est quelqu'un de droit et aussi parce que le mode sauveteur est le rôle dans lequel il se retrouve. Il est mal à l'aise avec moi, ne sait pas quoi me dire... 

C'est un deuil de la relation qu'il faut que je fasse, je l'amorce tout juste.

[quote=lylyoz]

Mon inconfort est le fait que la fatigue physique me provoque quasiment systématiquement une EME. C'est un inconfort qui m'est insupportable. Y a encore du boulot.

[/quote]

Je suis comme toi, lylyoz. Or, je fais peu de pleine conscience dans ces moments-là car je ne me l'autorise pas. Je ne me donne pas la possibilité de me poser, dans ces phases où je suis fatiguée de courir et fatiguée d'avoir à courir encore.

D'ailleurs, je viens de passer une semaine globalement pénible, bourrée de remises en questions, de montagnes russes émotionnelles et de fatigue. Et je ne suis pas venue une seule fois ici, je n'ai pas fait une minute de pleine conscience, et j'ai fait plein d'EME...

Or, je reste persuadée que c'est en se reconnectant à soi, à cette fatigue physique (et très souvent émotionnelle derrière), que l'on y arrivera...

Bon courage à toi... et à toutes !

Au plaisir de vous lire

[quote=lylyoz]

Mon inconfort est le fait que la fatigue physique me provoque quasiment systématiquement une EME. C'est un inconfort qui m'est insupportable. Y a encore du boulot.

L'autre aspect de mon inconfort est le peu de lien que j'ai avec mon beau-père, je viens seulement de le réaliser seulement  hier et ça fait drôlement mal. En dehors des gens qui nous lient (ma mère, mon frère, ma soeur...) on a pas de lien. Il fait son devoir avec moi mais ça ne reste que du devoir parce que ça lui donne une bonne image de lui-même, parce que c'est quelqu'un de droit et aussi parce que le mode sauveteur est le rôle dans lequel il se retrouve. Il est mal à l'aise avec moi, ne sait pas quoi me dire... 

C'est un deuil de la relation qu'il faut que je fasse, je l'amorce tout juste.

[/quote]

Tu n'y es pour rien, c'est un constat, tu ne peux rien faire contre l'empathie qu'il n'éprouve pas, ni contre les sentiments "familiaux" qu'il ne ressent pas frown Essaye de lâcher prise ?

Bonjour à toutes,

aujourd'hui pour moi inconfort physique: plexus solaire noué, je pensais que c'était la grande faim avec laquelle je me suis réveillée mais après avoir mangé je reste gênée ... probablement l'appréhension du boulot: depuis hier je sais que cette semaine va être très difficile pour cause d'absence de plusieurs collègues et grosse charge de travail.

> résolution: j'y vais tranquille, j'essaye de rester ZEN.

bonne journée! 

Merci Izabelle pour ton message

Moi aussi je traine les pattes pour aller travailler...j'ai plein de choses à faire mais pas motivée...comme d'habitude!

Ca ira mieux demain...ou pas! ;-)

De toute facon je n'ai pas le choix!!! Il faut que ca soit fait pour lundi...

Bonjour à tous,

Mon incofort du moment est un paradoxe!! MON paradoxe!

Jeudi je me plaignais parce que j'avais passé ma journée à ne ressentir aucun plaisir à manger. Tout m'écoeurait! Pas des nausées mais du non plaisir!

Et vendredi, le plaisir est revenu!! Ben j'étais contente...j'ai voulu en profité et je me suis jetée sur tout ce qui me faisait plaisir...et du coup j'ai culpabilisé!!!

Vous voyez le paradoxe...

ah oui on est fait de paradoxes et d'ambivalence

c'est dur à accepter mais en fait tout cela est plein de sens

tu vas bientôt pouvoir te faire plaisir vraiment, donc sans te jeter et sans culpabiliser

tout ça se met en place peu à peu

 

Fred, quand ce que tu décris m'arrive, je suis toujours en lutte contre un ressenti assez profond, assez ancien, comme l'idée de ne pas être aimée, pas être à la hauteur, pas à sa place ou incomprise

c'est toujours un ressenti par rapport à moi-même, qui se réactive par les autres

même si je n'ai pas vraiment conscience de ce qui se joue en moi, j'essaie au moins de prendre conscience de cet inconfort, et ce n'est qu'après qu'envtuellemnt j'en prends conscience

 

 

mon tout petit inconfort du moment c'est que je n'ai pas fini de travailler, pas envie cet après-m, pourtant la dernière ligne droite de la semaine, et en plus pas trop chargée.....

ensuite il faut que j'aille au jardin, profiter du beau temps pour avancer mes multiples travaux

pas trop envie non plus, mais avec le soleil c'est quand même super agréable

Merci les filles ! Comme d'hab vous êtes de bons conseils. Je me suis rendue compte que c'était la culpabilité, comme souvent qui me faisait me mettre en colère. Parce que je culpabilise et j'en veux aux autres de me faire culpabiliser et à moi même de me laisser culpabiliser ou culpabiliser toute seule. Ma mère et ma soeur utilisaient beaucoup cette "arme" pour obtenir ce qu'elles voulaient. Je ne pouvais pas dire "je n'ai pas envie" sans m'entendre dire que j'étais égoïste. Sous prétexte que j'avais le permis et une voiture je devais faire le taxi pour ma soeur plus jeune ! Si je ne voulais pas ma soeur se plaignait à ma mère qui prenait immédiatement sa défense. C'est comme ça que je suis passée par une période où il m'étais impossible de dire non. Maintenant j'y arrive mais la culpabilité est toujours là... Alors je suis en colère contre les autres de me demander des choses que je n'ai pas envie de leur donner et je m'en veux à moi même de ne pas savoir refuser sans culpabiliser ! Alors je suis en colère. D'ailleurs quand je me remémore ces histoires avec ma soeur et ma mère j'ai encore une boule dans le ventre. La mauvaise fille, la mauvaise soeur qui veut faire passer ses envies, ses désirs avant ceux des autres. Dans ma famille le mot égoïste était beaucoup utiliser pour faite culpabiliser les autres. Mais je me rends compte aujourd'hui qu'il n'y a pas plus égoïste que ma mère en fait. Elle ne fait jamais rien pour faire plaisir si elle même n'y trouve pas un intérêt. Par exemple elle n'achetera pas de cadeau pour les anniversaires si elle n'a rien trouvé ! Voilà donc d'où remonte cette culpabilité toujours dans un coin de ma tête !

Ce que tu dis m'évoque des souvenirs à moi aussi. Je suis partie de chez mes parents avec l'idée que j'étais quelqu'un d'égoiste et de jaloux. Or, avec la maturité, des années de vie en dehors de tout ça, je peux vous dire que je ne suis ni l'un ni l'autre. Mais ces adjectifs m'avaient collé à la peau, parce que ma mère les utilisaient souvent pour me qualifier. Et moi, je le croyais, parce que je n'avais pas d'autre référentiel.

Aujourd'hui, je sais que c'était n'importe quoi... Et puis, quand bien même j'ai ressenti de la jalousie par rapport à mon frère (ce qui arrive à tous les enfants à un moment ou à un autre), je peux vous dire avec mes yeux d'adulte que c'était surement à juste titre, vu la relation qu'ils ont tous les deux. SON FILS est une merveille, a toujours raison, a toutes les excuses, et est devenu l'homme de sa vie. Ne croyez pas que j'en ressens de l'aigreur, ça c'est au passé. Ca ne me dérange plus à présent, mais du coup, cela peut expliquer le qualificatif de "jalouse" qu'elle m'avait collé sur le dos et qui en fait n'était que la manifestation des injustices que je devais avoir devant les yeux.

Bon courage, Fred, c'est difficile de ne pas savoir dire non, je le sais, et les autres en jouent, même si ce n'est pas conscient.

Moi j'ai appris à dire non, mais seulement depuis ces dernières années, et je peux te dire que ça améliore considérablement la vie, et ça apprend aussi aux autres à te respecter. Par exemple, mon mari ne prend plus d'engagement à ma place (comme il l'a fait pendant des années, mais ça, c'était avant), car il sait que je peux dire non, et qu'il peut se retrouver dans une situation pour le moins inconfortable. Du coup, respect: je suis consultée avant que la décision soit prise. Pas mal et bien plus normal, non?

Fred, moi aussi en ce moment tout m'énerve et comme tu dis je fais en sorte que ça monte.

En fait, la lune est pleine et je suis comme mes élèves, hipersensible à sa rondeur;