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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

[quote=coolosse]

mon inconfort du moment c'est ce matin au moment de m habiller apres la douche.....impossible de trouver un fringue qui me va ,je me sens horrible dans tout ce que j essaie...j ai pris du poids ,les vetements ne mentent pas ...le jean qui j aimais mettre fait ressortir mes bourelets ...zut zut zut..je déteste ça

je me sens inconfortable dans tous les fringues sauf mon vieux legging

Et puis ce midi j ai reçu ma famille et j avais preparé plein de trucs délicieux...des nems ,lazagne,tarte fraise et au citron ,gateau choc...j ai trop mangé ,je savais déjà que c'est ce qui allait se passer

mais là je me sens naze  et nulle et je viens de me faire une belle eme briochée avec du nutela

[/quote]

Une coach au téléphone m'avait donné une bonne marche à suivre, par exemple tu écris "je me sens naze et nulle", alors ça devient : "je pense que je je me sens naze et nulle", puis "je suis en train de penser que je me sens naze et nulle". Oui, et alors ? Tu es en train de penser que tu te sens... etc. Et puis après ? Demain est un autre jour, va revoir l'outil du Dr Apfeldorfer quand on craque, c'est très déculpabilisant  :

//www.linecoaching.com/prog/comportement-alimentaire/les-outils/POU/MOT/PO2

Et ce soir, détends-toi quand tu te glisseras dans ton lit avec délices smiley, pense à ce moment smiley

@Coolosse,

Difficile de faire face à la deception et aux sentiments, pensées qui peuvent surgir quand on se rend compte qu'il y a eu reprise de poids.

Ah tu pris le temps de les sentir, de les voir?

Reconnaître les shémas dans lesquels on tombe c'est un premier pas pour s'en sortir.

Plus que des mots, je vais remettre le poème de Portia Nelson quià mon sens résume bien l'histoire:

1. Je descends la rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je tombe dedans.
Je suis perdu.... je suis désespéré,
Ce n'est pas ma faute.
Il me faut longtemps pour en sortir.

2. Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je fais semblant de ne pas le voir.
Je tombe dedans à nouveau.
J'ai du mal à croire que je suis au même endroit,
Mais ce n'est pas ma faute.
Il me faut encore longtemps pour en sortir.

3. Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le vois bien.
J'y retombe quand même... c'est devenu une habitude.
J'ai les yeux ouverts
Je sais où je suis
C'est bien ma faute.
Je ressords immédiatement.

4. Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le contourne.

5. Je descends une autre rue...

N'oublies pas que ce sentiment d'incompétence, ce n'est pas ce que tu es intraséquement. Ce n'est qu'une voix très critique mais ce n'est que son avis à elle, ma foi pas très aidante. Et si tu lui écrivais pour le lui dire?

 

Bon courage

merci lylyos pour ce texte

Mon inconfort du moment, c'est cet énorme sentiment de rejet que je peux ressentir à l'égard de mon beau-père.

J'ai grandi sans mon père c'est un fait, alors forcément j'étais en recherche de tout ce qui ressemblait à une figure paternelle, mon beau père en premier lieu. Au point de l'appeler Papa.

Ce matin, je téléphone chez eux, mon beau-père voit sur le combiné que c'est moi, il décroche ne prend pas la peine de me dire bonjour et donne directement le combiné à ma mère.

Je me hais de voir que cette blessure est toujours vivace à 29 ans. Que je suis à ce point touché par ce qu'il peut dire ou faire.

J'ai senti la gorge se serrer, les larmes me monter, je l'ai vécu en conscience.

Lylyoz, c'est bien de l'avoir vécu en conscience

mais pourquoi te hair de ressentir les choses?  c'est normal de ressentir ça dans cette situation

c'est vrai que ça serait plus confortable si on ressentait moins les choses, mais au final   notre vie serait bien plus ennuyeuse

 

je serai comme toi toujours "touchée" par les personnes manifestant manque d'intérêt,  et bien sûr si c'est une figure paternelle c'est encore plus fort

la seule fois où mon père m'a interrogée sur mon travail, je crois que j'étais éberluée de chez éberluée.....  après j'ai compris que c'était "intéressé"  (il voulait un conseil, mais déjà ça c'est un miracle!)

par contre j'ai vraiment ressenti ce que c'était que le bonheur que votre père s'intéresse à qui vous êtes, ce que vous apportez au monde, votre opinion, tout ça.....

c'est le rôle du père que de porter son enfant vers le monde, lui dire  "le monde t'appartient, tu vas apporter beaucoup à ce monde-là"

quand le père n'est pas là ou ne fait pas ça, quand personne ne prend ce rôle, ça reste toujours une histoire difficile à revivre

 

perso quand ça m'arrive, j'essaie de prendre conscience que c'est cette histoire qui se réactive, et ma foi c'est quand même plus tolérable  car déjà je ne culpabilise pas

c'est ce qui se passe, je ne peux pas vraiment le changer, ça me fait souffrir, mais ce sentiment n'est qu'un sentiment, une histoire difficile certes, mais  bon c'est coomme ça

Je crois que c'est compliqué de voir que je résonne toujours. Je n'arrive pas à être objective et c'est fondamentalement ça qui me gêne.

Evidemment, je lui ai fait part de ma déception.

Il m'a rappelé pour me dire qu'il venait de se reveiller, ne voulait parler à personne. Je sais aussi que si c'était ma demi-soeur, il aurait agit autrement fatigue ou pas. Mais en réalité peu importe, ça me montre juste que je suis toujours active et que j'arrive pas à avoir la distance nécessaire.

Ca me fatigue de devoir constamment rejouer cette "mémoire", je crois que c'est surtout ça qui m'ennuie.

J'ai bien compris que l'origine des EME était la lutte qui elle-même entraîne la compulsion.

Mais même si j'entends intellectuellement ce que veux dire accepter, ça ne demeure qu'un concept. Ca ne descend pas...

Je ne comprends pas ce que ça veut dire, je suis perdue, j'ai dû mal à l'expérimenter.

Moi qui me bat tout le temps et pour tout, c'est contre ma nature de ne rien faire. Pour peu qu'on me serve le couplet du lâcher prise et j'en étrangle un au passage ;)

Bref, accepter, j'espère un jour comprendre ce que cela veut dire, le vivre tout simplement.

[quote=lylyoz]

J'ai bien compris que l'origine des EME était la lutte qui elle-même entraîne la compulsion.

Mais même si j'entends intellectuellement ce que veux dire accepter, ça ne demeure qu'un concept. Ca ne descend pas...

Je ne comprends pas ce que ça veut dire, je suis perdue, j'ai dû mal à l'expérimenter.

Moi qui me bat tout le temps et pour tout, c'est contre ma nature de ne rien faire. Pour peu qu'on me serve le couplet du lâcher prise et j'en étrangle un au passage ;)

Bref, accepter, j'espère un jour comprendre ce que cela veut dire, le vivre tout simplement.

[/quote]

est-ce que tu as lu le fil  "accueillir un ressenti désagréable en pleine conscience"?

perso avant de le FAIRE    je ne pouvais avoir aucune idée de ce que c'était

prend ce que tu ressens  et vis -le en pleine conscience : c'est à dire dans ton corps  et SANS pensées

Inconfort des départs. petit tiraillement un peu de tristesse un sentiment très léger de "pas comme les autres".

Je profite de ma journée au chaud bise affreuse dehors avec la neige et les congères je me bichone à la maison et fait plein de choses en souffrance. La boîte de chocolat belge recue par mon mair est là. Nous en mangeons un ou deux tous les soirs (et c'est une grossse boîte). En toute sérénité.

 

La faim est là je vais aller manger tranquillement rassurée que malgré ma différence de quitter le programme sans avoir maigri je peux envisager sereinement l'avenir.

Tu t'en vas! Mince, tu vas me manquer. J'aime bien tes interventions.

En tous cas, bons vents, qu'ils t'emmènent là où tu te sens bien, apaisée et sereine.

Agnès