Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu très mal à l'estomac durant une bonne partie de l'après-midi et du soir; Du coup je n'ai pas diner.
Je suis fatiguée et ma semaine a vraiment été nimporte quoi.
Mon inconfort est moins fort ce soir. Le cachet anti-anxiété doit y être pour beaucoup. Les espèces de vertiges sont toujours là, mais je suis plus calme, donc je n'y ajoute pas l'inconfort du stress.
En fait, il est multiple, mon inconfort : au niveau citoyen, je trouve lamentable que si je ne vais pas travailler, mes élèves n'ont pas d'enseignant. Si j'entends un politique parler du bien des enfants, je hurle. Au niveau personnel, je suis frustrée du plaisir que peut m'apporter le travail (c'est valorisant les jours où ça va, et stimulant quand ça coince, parce qu'il faut décoincer). Je suis aussi paniquée à l'idée d'être indispensable. J'ai mis du temps avant d'oser introduire une plante verte dans ma vie. J'avais peur de ne pas savoir bien l'arroser, l'orienter niveau lumière. Et le jour où j'ai introduis un chat dans ma vie, j'ai eu une sorte de baby-blues, hantée par l'idée d'en être responsable et de ne pas savoir réagir (et le chat a détruit ma plante verte !). Etre indispensable, je n'aime pas ça. J'aime être un rouage de l'équipe.
salut
Alors moi mon inconfort est par vague, je suis anxieuse
ce soir j'ai une sortie de travail
j'avais dit que je n'irai plus et finalement j'y vais encore
je n'y vais pas pour de bonnes raisons mais j'y vais quand meme
je suis anxieuse car il y aura de l'alcool et de la bouffe a profusion, c'est plus l'aclool qui m'embete
c'est dur de gerer et c'est pas pareil d'etre 'alcooloisé" entre des amis OU avec des collegues...
j'ai peur de dire des trucs que je pourrai m'abstnir
Bien sur je ne suis pas obligée de boire lol
mais disons que j'ai l'apero facile,que j'aime bcp trinquer pour diverses occasions! lol
quand j'etais petites tout etait pretexte de prendre une glace ou du coca : comme la fete de untel ou untel.....
voilaaaaaaa
bonne journée a vous
Pupucevert, bon courage avec ta "fête", et effectivement, vu ce que tu dis, il va falloir que tu contrôle ce que tu bois...
Pattie, ce que tu dis me touche, car tu sembles vraiment en grande difficulté, en ce moment. Effectivement, pas facile quand le corps te lâche. Mais ne peux tu pas t'arrêter quelques temps, si tu es épuisée à ce point, cela te permettrait de te reposer, et si ton problème est amplifié par le stress, d'arrêter de l'alimenter celui là! Peut être que ça me touche parce que j'ai été enseignante pendant 23 ans, et atteinte, moi aussi du syndrome de la super enseignante, perfectionniste, attentive aux enfants, à la pédagogie mise en oeuvre... et quand on est comme ça, ce métier est un vrai "bouffeur d'énergie". Alors en plus, quand on n'en a plus d'énergie, je comprends ton désarroi, ça devient dur à gérer les enfants. Et en ce qui concerne les médicaments, j'ai moi aussi connu une période où je me suis appuyée sur eux, parce que je n'arrivais plus à tenir le coup, et finalement, la chimie, c'est bien utile à certaines périodes de la vie... Et un anxiolitique, c'est impressionnant, je me rappelle encore de la sensation quand je prenais le cachet sous la langue: l'impression que je me dégonflais, que le calme revenais comme si la pression, l'implosion qui me menaçait à l'intérieur et que je ne savais pas gérer tombait en quelques secondes. Alors n'hésite pas à t'aider avec ça, si tu sens que ça marche, avec dans la tête que c'est momentané, et que quand tu auras plus de forces, tu pourras reprendre la barre... Bon courage à toi dans cette épreuve!
Nat, ce n'est pas ce week end que tu déménages? Tu vas encore avoir du mal à te reposer...
Pour moi, pas de gros inconfort, à part celui de devoir aller à un dîner ce soir avec des gens que je connais, mais sans plus, et après une bonne semaine bien chargée. Du coup, j'aurais plus vu mon vendredi soir façon cooconning à la maison, tranquillou!
Bon week end à toutes!
.
courage à toutes
mon inconfort
une trèèèèèèèèèès grande fatigue .
Mon inconfort du moment, ce sont mes espèces de vertiges. Ca fait un mois que je les ai. Le prochain round médical, c'est revoir l'ORL et voir un orthoptiste, mais j'ai encore 15 jours à attendre avant les rendez-vous. Quand je suis chez moi, ça reste en fond sonore, ça ne me perturbe pas plus que ça, mais quand je travaille, ça m'use. J'essaie de limiter les autres inconforts, mais dans une classe à multi-niveaux, les inconforts sont légions. Je n'arrive pas à limiter l'inconfort majeur : ne pas être à la hauteur pour la classe. Ca me provoque de la culpabilité, même si je sais que je ne serais pas remplacée, et que donc, moi à moitié c'est mieux que personne. C'est très frustrant. Je suis dans ma classe, tout roule, et puis soudain un grain de sable arrive, et tout est en vrac. En général, il y a des tas de grains de sable, et c'est normal, c'est ça aussi, faire la classe, ça fait partie du plaisir, s'adapter, parfois même utiliser les machins qui coincent pour avancer, ou bien tant pis, c'est en vrac, faut attaquer le truc par un autre côté. Là, je suis trop lente, trop monotâche. Le seul moyen d'avancer, ce serait de prendre le temps de tout repréparer pour limiter mes interventions et augmenter leur autonomie et leur coopération. Mais je sature vite le soir, donc je ne peux pas rester aussi longtemps qu'il le faudrait, sinon le lendemain je sature encore plus vite. J'ai l'impression d'être en fin de journée dès le milieu de la matinée, et après une semaine de reprise, il me semble que les vacances vont bientôt arriver, sauf que pas trop, non. Je vais essayer d'aller travailler samedi, pour avoir un peu de recul.
Et puis aussi, il va peut-être falloir que je discute avec mes collègues pour qu'ils comprennent à quel point c'est rèche pour moi, et j'ai horreur de ça. Mais ce matin, ils ont commencé à discuter d'une classe découverte, et ils ont eu l'air étonné que je dise non. Hé ho, je suis dans un manège ! Je ne pars pas avec les élèves tant que je n'ai pas attrapé la queue du Mickey ! M'affirmer, c'est pas encore un truc que je maîtrise.
Mardi, le médecin généraliste a dit "Je pense que vous stressez, que vous culpabilisez, et que ça majore le vertige". Et là, j'ai fondu en larmes. Touché coulé. Du coup, il m'a prescrit un truc contre l'anxiété, trois par jour, en commençant par un demi le soir, pour voir. La notice à elle seule est une bonne source d'anxiété : un des effets secondaires possibles est l'agressivité envers soi-même et envers l'entourage. J'imaginais déjà mon mari avec un couteau à beurre entre les omoplates. J'ai décidé de ne pas les prendre, et puis finalement, comme je me suis retrouvée à pleurer devant ma télé, j'en ai pris la moitié d'un. Et bon, c'est pas mal. J'ai l'impression d'avoir récupéré pas mal d'énergie pendant la nuit. Ca ne change pas les vertiges, mais ça augmente ma capacité à les supporter, je n'ai saturé qu'en fin de matinée. Ce soir, j'en ai pris un entier. Mais c'est aussi très pénible, ça, de devoir prendre des cachets pour le stress, un truc que je savais traverser avec la RPC il y a un mois.
Je vois bien clairement les raisons rationnelles de ne pas culpabiliser, mais je n'arrive pas à ne pas lutter contre, à juste la laisser être là, à juste l'éprouver, et voilà.
eh bien Pattie, ça n'a vraiment pas l'air facile à vivre ces vertiges
c'est un peu comme si ça te faisait perdre tes super-pouvoirs de super-enseignante
et ça, c'est un peu "toi", du moins c'est qqchose de très important pour toi, donc c'est très dur à vivre c'est normal
je trouve que c'est vraiment très dur quand le corps ne répond plus
la "perte de maitrise" est très très difficile à vivre
et la perte de repères aussi bien sûr, d'autant plus avec les vertiges
je pense que ces vertiges t'angoissent beaucoup et c'est normal
c'est pour ça que le médecin t'a donné ces trucs-là
moi j'en ai pris une fois dans ma vie, j'étais tellement stressée que mon corps n'était plus que douleur physique, le médecin n'avait trouvé que cette issue pour sortir de qqchse
j'ai arrêté sans aucun prob après et jamais tentée d'en reprendre
mon inconfort de ce matin c'est que je trouve mon homme pas trop sympa, genre un peu dur
alors même que j'avais très bien commencé la journée, j'avais décidé d'être heureuse, malgré le fait que le vendredi et le samedi sont les jours que j'aime le moins (je sais je suis bizarre, mais en fait c'est parce que j'ai beaucoup de cas difficiles sur ces deux jours)
ma fille a commencé en crise dès le réveil
j'ai géré le truc avec une maestria qui m'a étonné moi-même
donc tout va bien
et puis paf, un homme bougon
pas agréable
je m'aperçois que je suis encore très sensible à ça
mais au lieu d'aller le dérider, je vais l'ignorer et me protéger un peu, ça me changera
qu'il se débrouille avec ses humeurs, voilà mon lacher-prise du jour!!!!
Bonjour Izabelle,
C'est certain que c'est toujours difficile d'être impuissant surtout quand on a eu l'habitude de faire en sorte que les gens que nous aimons aille le mieux possible grâce à certaines de nos actions.
La bougonnerie de ton homme, lui appartient. Je trouve que c'est super d'arriver à ne plus vouloir 'l'en sauver" et finalement lui donner l'occasion, lui aussi de vivre ce qu'il ressent. Il a aussi le droit de vivre "ça". Mais surtout le plus beau, c'est que tu décides que malgré ça tu vas passer une bonne journée et prendre soin de toi en ne t'y confrontant pas non par fuite mais par choix.
Je suis admirative.
Bonne journée
Bravo les filles,
Vous dites si bien les choses et vous me touchez vraiment. Vous osez dire et c'est génial. Vous êtes dans la vraie vie et je vous remercie de partager.
Passez une très bonne nuit.