Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Coucou Izabelle,
Aujourd'hui, j'ai osé me rendre à un thé dansant ! Ce qui me faisait une peur bleue !!! Cela s'est bien passée et j'ai beaucoup aimée !!!
Bonne soirée !
Natacha
Coucou tout le monde !
Cela fait plusieurs fois que je flâne sur ce sujet, toujours émue de ce que je lis et des nombreux témoignages dans lesquels je me retrouve souvent. Jusqu'ici, pas ressentie le besoin d'intervenir. Et je crois aussi que je n'ai pas osé.
Le voilà donc, mon inconfort du moment: ne pas oser. Ne pas oser faire ce que je souhaiterais, ne pas oser déranger, ne pas oser dire non, ne pas oser dire que ça ne va pas, ne pas oser être.
Je viens de changer de région cet été et donc de boulot. Je suis à mi-temps à mon compte et à mi-temps dans une boîte médico-sociale. Je ne suis pas juste à côté de chez moi et niveau temps de trajet, je douille. J'ai l'opportunité de me rapprocher (côté "à mon compte") à partir de la fin de l'année scolaire et je compte la saisir. Sauf que ça m'angoisse. 6 mois à l'avance, je sens que je ne vais pas oser dire à mes patients que je pars. Je me sens coupable de privilégier mon confort personnel. Je n'ose pas dire à mes collègues que je vais partir, je n'ose pas dire que je suis fatiguée de la route, je n'ose pas prendre de jour de repos vis-à-vis des patients alors que je suis à bout . Je n'ose pas dire dans ma boîte, qui explose juste à mon arrivée, que je ne veux pas rester dans ces conditions car j'ai été trop maltraitée dans mon précédent job. Je n'ose pas dire que c'est trop difficile. Je n'ose pas les abandonner.
Je n'ose pas dire à mon homme que je suis fâchée quand il est resté toute la journée à maison à ne rien faire et que c'est pas rangé, que le vaisselle n'est pas faite.
Et plus je n'osais pas, plus je mangeais. Et plus je mangeais, moins j'avais d'aplomb pour oser. Maintenant, je commence à ne plus répondre à ces émotions par de la nourriture et à prendre pleinement conscience de ce que je ressens et du travail à faire pour m'affirmer. Je vais y arriver, je le sens. Suffit d'oser après tout ...
Bon courage à toute !
[quote=Marie29]
Suffit d'oser après tout ...
[/quote]
mais oui, bravo!!!!
ça me fait penser à un petit bouquin que j'ai et dont le titre est :
"Tremblez, mais osez"
moi maintenant j'ose demander à mes patients de me payer lorsqu'ils décommandent à la dernière minute pour une raison du syle "j'ai zappé,j'ai oublié, j'ai un empechement" (ah ben désolé....)
ça me fait encore violence mais bon
j'ose aussi un peu plus mettre les gens dehors lorsqu'ils s'éternisent et que derrière y'a de l'attente et que ça se répercute de rdv en rdv
j'ose en plus direct avec mon homme au lieu de me lamenter qu'il ne me comprenne pas sans que je lui dise
j'ose envoyer des messages à des gens sans attendre qu'ils en fassent de même
je crois que tu pourrais ouvrir un "fil" de discussion là-dessus.... chacun pourrait mettre ce qu'il a osé faire dans la journée!
[quote=izabelle]
moi maintenant j'ose demander à mes patients de me payer lorsqu'ils décommandent à la dernière minute pour une raison du syle "j'ai zappé,j'ai oublié, j'ai un empechement" (ah ben désolé....)
ça me fait encore violence mais bon
j'ose aussi un peu plus mettre les gens dehors lorsqu'ils s'éternisent et que derrière y'a de l'attente et que ça se répercute de rdv en rdv
j'ose en plus direct avec mon homme au lieu de me lamenter qu'il ne me comprenne pas sans que je lui dise
j'ose envoyer des messages à des gens sans attendre qu'ils en fassent de même
je crois que tu pourrais ouvrir un "fil" de discussion là-dessus.... chacun pourrait mettre ce qu'il a osé faire dans la journée!
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[quote=noellie]
Super idée, Izabelle, ça marcherait bien un tel thème!
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Oui, izabelle, ouvre un fil sur "J'ai osé..." nous avons certainement des choses que nous avons osé faire,qui n'ont sans doute rien à voir avec le comportement alimentaire mais font prendre confiance en nous pour aller de l'avant. S'apercevant que ce qu'on a osé faire n'a pas déclenché de tsunami, a peut-être eu des effets positifs et au pire rien du tout. Mais qu'est-ce que ça fait du bien d'avoir osé. J'ai de quoi poster si tu crées le fil.
Et ce sera un bel encouragement pour celles qui n'osent pas (pas encore 
)
Super idée, Izabelle, ça marcherait bien un tel thème!
Bonjour Marie29,
Cela a longtemps une de mes problématiques oser dire...
Et puis sur mon chemin j'ai rencontré la CNV (communication non violente) et depuis lors je ne m'arrête plus de m'affirmer et de dire. Un livre qui m'a vraiment aidé est les mots sont des fenêtres de Marshall B. Rosenberg car en fait tout peut être dit avec la bonne forme...
Bon courage
C'est super, Marie! Rien que cette prise de conscience, c'est déjà que tu es en chemin. Je te souhaite bonne route sur ce chemin là, car il vaut la peine: rien que le fait d'avoir les yeux grands ouverts vaut la peine. Je suis d'accord avec Kaylee, tu as fait un grand pas. N'hésite pas à poster tous ces petits pas au quotidien, ceux dont tu es contente, et ceux qui te laissent frustrée, le but est justement de nous mettre au clair avec nous mêmes, avec l'aide des autres aussi.
A bientôt.
Mal au bidon avec mes regles. Ouch, crampes crampes crampes
[quote=Marie29]
Coucou tout le monde !
Cela fait plusieurs fois que je flâne sur ce sujet, toujours émue de ce que je lis et des nombreux témoignages dans lesquels je me retrouve souvent. Jusqu'ici, pas ressentie le besoin d'intervenir. Et je crois aussi que je n'ai pas osé.
Le voilà donc, mon inconfort du moment: ne pas oser. Ne pas oser faire ce que je souhaiterais, ne pas oser déranger, ne pas oser dire non, ne pas oser dire que ça ne va pas, ne pas oser être.
Je viens de changer de région cet été et donc de boulot. Je suis à mi-temps à mon compte et à mi-temps dans une boîte médico-sociale. Je ne suis pas juste à côté de chez moi et niveau temps de trajet, je douille. J'ai l'opportunité de me rapprocher (côté "à mon compte") à partir de la fin de l'année scolaire et je compte la saisir. Sauf que ça m'angoisse. 6 mois à l'avance, je sens que je ne vais pas oser dire à mes patients que je pars. Je me sens coupable de privilégier mon confort personnel. Je n'ose pas dire à mes collègues que je vais partir, je n'ose pas dire que je suis fatiguée de la route, je n'ose pas prendre de jour de repos vis-à-vis des patients alors que je suis à bout . Je n'ose pas dire dans ma boîte, qui explose juste à mon arrivée, que je ne veux pas rester dans ces conditions car j'ai été trop maltraitée dans mon précédent job. Je n'ose pas dire que c'est trop difficile. Je n'ose pas les abandonner.
Je n'ose pas dire à mon homme que je suis fâchée quand il est resté toute la journée à maison à ne rien faire et que c'est pas rangé, que le vaisselle n'est pas faite.
Et plus je n'osais pas, plus je mangeais. Et plus je mangeais, moins j'avais d'aplomb pour oser. Maintenant, je commence à ne plus répondre à ces émotions par de la nourriture et à prendre pleinement conscience de ce que je ressens et du travail à faire pour m'affirmer. Je vais y arriver, je le sens. Suffit d'oser après tout ...
Bon courage à toute !
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En te lisant, je trouve que tes propos méritent de filer direct dans "la victoire du jour" 
Sois donc fière de Toi
Bonsoir, bonsoir,
Tout d'abord, merci à toutes pour vos supers réponses, ça fait chaud au coeur ... "J'ai osé" écrire sur ce forum et j'ai bien fait ! Je me rends aussi compte en vous lisant, mais je m'en doutais un peu, que je suis loin d'être la seule à ne pas "oser".
Et c'est donc partie pour un fil "Aujourd'hui j'ai osé" (peut-être qu'on devrait en créer un indépendammant de celui des inconforts mais je ne sais pas comment faire ? Izabelle peut-être ? ^^).
Et ben moi, j'ai osé aujourd'hui ne pas manger un vrai repas à midi mais savourer une tartelette au citron (un de mes pêchés mignons) sans culpabiliser en sans la finir (je n'ai laissé qu'un quart à chéri, mais c'est un début et puis, elle était quand même petite donc je suis fière de moi). Et même que j'ai pas eu faim avant 18h30, et encore, une petite collation a suffit avant le vrai dîner à 20h30.
Et demain, je vais oser mettre mes patients à la porte quand ils traînent et que le RDV suivant est là. Parler oui, écouter oui, mais soit on prend RDV, soit c'est sur le temps de la séance. Parce que finir avec 30 à 45 mn de retard tous les jours pour ne pas "oser" dire "c'est fini", être stressée par tout ce retard et être envahie par le facteur temps, très peu pour moi.
Et oui, je vous le dis, je vais essayer d'"oser" ne pas travailler mardi 11 septembre (ou juste un peu ?) pour prendre soin de moi. Et après tout, si je vais bien, chéri ira bien mieux et une professionnelle reposée et zen, c'est plutôt thérapeutique, non ?
MERCI A VOUS !
Que de chemin encore à parcourir, mais quelle belle aventure !