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Rencontre avec mon émotion

L’alimentation émotionnelle Un nouveau rapport à soi-même
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
08 juin 2018 à 21h

Vous savez (ou non) qu'une envie de manger émotionnelle  prend naissance lorsqu'on essaie de "combattre", faire disparaitre, atténuer, apaiser, une émotion...

c'est à dire que l'émotion en question, qui arrive pour une bonne raison généralement,  on n'a pas une bonne relation avec elle, on ne VEUT pas la ressentir, souvent parce qu'elle est un peu désagréable, ou alors parce qu'elle vient trop souvent, ou parce qu'on a peur de perdre le contrôle

bref on cherche à l'étouffer, la calmer, parfois l'anesthésier

parfois c'est tellement "automatique" que l'on n'a même pas conscience de l'émotion en question, normal on ne veut  surtout pas la ressentir.....

 

Je vous propose ce fil, vous pouvez venir lors d'une envie de manger émotionnelle,   et profiter de cet endroit pour décrire ce que vous ressentez,  essayer de le ressentir dans votre corps, de vous mettre au contact de cette émotion dans le présent, car il n'y a que dans le présent qu'elle est utile et qu'elle a du sens

et la meilleure façon de ressentir une émotion dans le présent c'est de sentir ce qu'elle fait dans notre corps, comme sensation.....

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126 commentaires
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
14/07/2018 - 14:41
nawinawa Abonné sam 14/07/2018 - 12:39

Je pense que plutôt que chercher à comprendre pourquoi nous avons ces failles, nous pouvons aussi renforcer ce que nous faisons de bien, relever nos compétences, nos réussites, satisfaire nos plaisirs plus souvent, etc. etc. Parce qu'il me semble pour parler de mon expérience actuelle, que maintenant que je déculpabilise davantage,  je prends plus de temps pour de l'utile : occuper mon esprit à faire, entreprendre des choses intéressantes et du coup, je peux en oublier le besoin de manger, sans faim... :-)

eh oui s'occuper de soi c'est la clé

enrichir sa vie de ce qui a du sens,  aussi

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
14/07/2018 - 14:40
Naaga Abonné ven 13/07/2018 - 22:24

Alors, je viens de le faire pendant 5mn : pleurs, gorge nouée, plexus serré... En fait j'ai passé cette journée à fuir mes émotions, et du coup j'ai passé une journée très bof bof...

bravo d'être finalement allée à la rencontre de ton émotion

on dirait de la tristesse n'est-ce pas?

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
14/07/2018 - 14:38
Maureen Abonné mer 11/07/2018 - 16:14

Là où j'ai un peu plus de mal à me pardonner cet "écart", c'est face à mes enfants. Il m'est arrivé de pleurer devant mon fils qui a 2 ans et demi aujourd'hui, je lui expliquais qu'il n'y était pour rien et que maman était un peu fatiguée, mais j'ai TRES PEUR qu'il développe une hyper-empathie et qu'il cherche à me protéger, comme j'ai pu le faire avec ma propre mère. D'un autre côté, je crois qu'il est important de montrer à ses enfants que nous sommes humains... Compliqué tout ça.

je crois qu'au contraire si tu es sincère avec tes sentiments et s'il voit que c'est normal d'être triste et de pleurer et que ce n'est pas grave, c'est une éducation émotionnelle saine,  il  suffit de lui dire que tu es triste mais que ce n'est pas grave et que ça va passer

en fait un enfant entre dans un processus d'hyper-empathie simplement quand il sent que son parent n'arrive pas à gérer ou lui demande de l'affection pour l'aider

mais si tu as une bonne attitude émotionnelle, ton fils apprendra très naturellement que les émotions sont naturelles, pas graves, qu'on n'a pas besoin de les calmer ou de faire quoi que ce soit, et qu'on peut être simplement empathique d'une bonne façon c'est à dire présent à l'autre

Ancien abonné En or (17) Très actif (30)
13/07/2018 - 22:24

Alors, je viens de le faire pendant 5mn : pleurs, gorge nouée, plexus serré... En fait j'ai passé cette journée à fuir mes émotions, et du coup j'ai passé une journée très bof bof...

Ancien abonné En or (17) Très actif (30)
13/07/2018 - 22:15

Bonsoir, me revoilà.

Je reprend le programme où je l'avais laissé, réduire les portions ou/et les quantités, et je n'ai pas du tout envie de le faire, car je sais bien que je calme mes émotions "un peu" à chaque repas avec la nourriture. Dès que je quitte ce comportement, je perds quelques kilos...

Récemment en faisant une séance de co-écoute je suis tombée sur cette drôle de "pensée" : quand je mange juste ce qu'il faut pour être rassasiée, ce n'est pas assez, et quand je mange trop, c'est comme il faut. Ah bon ?! Oui, quelque part en moi, à un niveau émotionnel, c'est ça la vérité.

Alors je crois que je ne m'en sortirai pas sans affronter ce qu'il se passe là... Donc je reviens vers le forum, pour affronter avec vous, parce que, hein, c'est pas facile... Je me dis que je vais faire cette étape en venant régulièrement sur ce fil pour "rencontrer mon émotion".

Ancien abonné A lire (2) Fidèle (9)
14/07/2018 - 12:39

Bonjour Je pense pour ma part, que nous culpabilisons d'avoir une alimentation anarchique au service de nos émotions. C'est le lot de tout être humain, de compenser des émotions qui nécessitent d'être exprimées : les uns le feront plus sainement, par le sport, la musique, et d'autres moins : La cigarette, la boulimie, etc... Et oui nous sommes imparfaits.

Je pense que plutôt que chercher à comprendre pourquoi nous avons ces failles, nous pouvons aussi renforcer ce que nous faisons de bien, relever nos compétences, nos réussites, satisfaire nos plaisirs plus souvent, etc. etc. Parce qu'il me semble pour parler de mon expérience actuelle, que maintenant que je déculpabilise davantage,  je prends plus de temps pour de l'utile : occuper mon esprit à faire, entreprendre des choses intéressantes et du coup, je peux en oublier le besoin de manger, sans faim... :-)

"La vie"

 

11/07/2018 - 16:14

En réfléchissant, je pense que si je "bride" quelque peu ma tristesse, c'est par rapport à mon conjoint. Plus ou moins consciemment, je ne veux pas qu'il me perçoive comme triste, ou qu'il s'imagine que je ne suis pas heureuse (ce qui n'est pas le cas : j'ai des moments de profond découragement, de nostalgie dévorante, ou de coups de blues irrépressibles, pourtant je me considère comme heureuse et foncièrement optimiste). Il m'arrive quand même de me laisser aller quand il est là, et dans ce cas je le sens inquiet mais je le rassure en lui expliquant que c'est normal et que ça va passer.

Là où j'ai un peu plus de mal à me pardonner cet "écart", c'est face à mes enfants. Il m'est arrivé de pleurer devant mon fils qui a 2 ans et demi aujourd'hui, je lui expliquais qu'il n'y était pour rien et que maman était un peu fatiguée, mais j'ai TRES PEUR qu'il développe une hyper-empathie et qu'il cherche à me protéger, comme j'ai pu le faire avec ma propre mère. D'un autre côté, je crois qu'il est important de montrer à ses enfants que nous sommes humains... Compliqué tout ça.

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
11/07/2018 - 13:42

pourtant elle est aussi nécessaire que la pluie

les sanglots aussi, ça dépend des gens, même les enfants savent qu'ils se sentent mieux après avoir pleuré

le tout est de ne pas laisser les pensées s'introduire, vivre l''émotion dans le corps simplement

parfois le corps a besoin de pleurer, cela n'est pas négatif, en effet c'estparfois nécessaire

 

depuis, j'ai eu le temps de faire des haut et des bas......  lundi up, mardi up  et depuis hier soir à nouveau la tristesse....

pour moi elle n'est pas si désagréable que ça,  comme la pluie arrose la terre la tristesse me donne un retour sur moi-même que je sens utile et constructif

09/07/2018 - 09:11

Bravo et merci pour ce partage. Je n'aime encore pas beaucoup accepter la tristesse, car quand je la laisse aller elle se transforme parfois en gros sanglots. Bien que je sache qu'ils sont aussi nécessaires.

Comment ça va aujourd'hui ?

Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
07/07/2018 - 10:03

aujourd'hui j'ai à nouveau rencontré la tristesse,  elle est nécessaire de temps en temps

je la sens dans mon corps  comme une oppression dans la gorge, un serrement mais de l'extérieur, comme si on me prenait à la gorge

je suis restée un moment avec cette tristesse et cela m'a permis de pleurer ce qui fait toujours du bien

j'ai du faire un effort pour rester dans le présent et ainsi cette rencontre a été productive