La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour tout le monde
Bon et bien ça commence bien, j'imagine que c'est le stress mais je ne sais déjà pas quoi faire. Je commence aujourd'hui l'observation. Je me suis inscrite hier. Mais je ne vois pas le carnet alimentaire. Il n'y a qu'un seul carnet accessible en orange, c'est celui des statistiques pour savoir si j'ai dépassé ou non ma faim. Mais ça me semble déjà être une activité celui-là et pas une observation neutre... Il est où celui qu'on doit remplir pendant huit jours, je ne le vois nulle part...
Si vous pouvez m'aider à dégager ce stress supplémentaire, merci beaucoup
Bonjour Smiller,
idem pour moi : poste en cours de transformation, voire suppression... La bonne nouvelle c'est que j'ai postulé pour un autre poste et ça semble bien parti...(dans la même boîte donc no stress !)
En attendant, j'en profite pour aller beaucoup sur LC... C'est pour ça que vous voyez mon nom partout sur les forums en ce moment
Blague à part : RPC, RPC, RPC les filles ont raison, il n'y a que ça qui marche !
Bon courage !
Bonjour,
je serais étonnée que la question n'ait jamais été posée, mais je ne trouve pas de réponse sur le site, donc je relance. N'hésitez pas à me rediriger vers les bonnes pages! :)
Mon interrogation depuis quelques jours traite de la gourmandise.
J'ai cessé, plus ou moins, depuis que je suis sur LC, de manger des aliments que je n'aime pas. Cela fait une sacrée différence, car j'étais capable de finir mon assiette à la cantine, même si son contenu ne m'apportait aucun plaisir.
Cela dit, j'ai de grosses difficultés avec les fins de repas (surtout en fin de journée), et même si je sens que j'ai atteint ma satiété, je suis capable de continuer, par "gourmandise", me semble-t-il.
Est-ce pour autant une EME? N'a-t-on pas le droit d'avoir envie de prolonger le plaisir, n'est-ce pas humain de le rechercher ?
Je culpabilise encore énormément lorsque je dépasse le fatidique seuil de satiété, je n'arrive pas à me détacher de l'idée que c'est ça, le "mal", et ça me lance dans un processus d'auto-flagellation destructeur.
Mais j'aurais aimé avoir des pistes pour distinguer mes EME de fins de repas, d'une gourmandise normale et acceptable!
Merci
bravo sumonchemin, rien de tel qu'une telle expérience pour comprendre profondément, c'est à dire pour vivre le plaisir de manger avec faim et en dégustant
Bonjour,
Je suis nouvelle et je viens de lire les articles et les commentaires. Je m'interroge sur un point: on mange à sa faim et on s'arrête à satiété. Admettons que vous mangiez de la soupe et que la satiété arrive en plein milieu. Cela veut dire que l'on a plus faim de la soupe ? Je m'explique : on a plus faim de manger que de la soupe.
Cette sasiété est elle aussi valable pour manger autre chose? Du pain le dessert?
Je ne comprends pas très bien la satiété est ce pour toit notre repas ? ou bien pour un seul aliment? Cela voudrait dire que l'on ne peut pas équilibrer les prises alimentaires?
Comment savoir que l'on arrete de manger (dans ce cas) la soupe car on en a plus envie mais on veut manger le dessert? Est ce que l'on peut le déterminer avec la satiété?
Je suis perdue.
Merci
Marie
et puis, au passage, c'est super d'avoir déjà reussi a jeter ce que tu n'avais pas fini!!
(là, ma grand mère se retourne dans sa tombe, elle qui disait que ce n'etait pas bien de jeter, ma pauvre mémée qui s'est battue toute sa vie contre les kilos!!)
Oui et après avoir fait pareil pendant des années, avec le recul, je trouve ça extrêmement présomptueux de décider pour notre corps, de savoir à sa place combien de calories il nous faut. Il faut comprendre que Dame Nature n'aime pas ça et se venge ! ;)
Bonjour,
Ayant fait une importante déprime, un médecin m'a prescrit du Zyprexa. C'est là que j'ai commencé à prendre énormément de poids. J'avais tout le temps faim et je n'arrivais pas à me contrôler. Il m'a fallu un mois et demi avant de dire au médecin que je n'arrivais pas à gérer l'appétence comme il me l'avait demandé. Entre temps, j'avais pris 15kg. Avec le changement de traitement, je n'ai pas perdu de poids, j'ai alors entamé un régime protéiné qui m'a permis de redescendre et qui s'est évidemment conclu par une reprise de poids. Depuis ce temps (c'était en 2005), je prends par période de plus en plus de poids et surtout je n'arrive pas à raisonner mes envies de sucre dès que j'ai la moindre émotion.
Est-ce que les effets d'un tel médicament peuvent être irréversibles ?
Merci d'avance pour votre réponse,
Zerbinetta
Bonjour zerbinetta,
Le Zyprexa est un médicament prescrit dans les troubles bipolaires ainsi que d’autres troubles psychiatriques. Il est connu pour dérégler la perception des sensations alimentaires et conduire à des prises de poids importantes, ce qui est votre cas.
Mais à l’arrêt du traitement, les choses rentrent habituellement dans l’ordre et on retrouve ses sensations alimentaires.
Attention tout de même : lorsqu’on arrête le Zyprexa, et qu’on lui substitue un autre médicament du même type, on peut ne pas gagner grand chose au change.
Si on ne vous a pas prescrit d’autre médicament à l’arrêt du Zyprexa, alors ce qui est en cause, ce sont sans doute vos envies de manger émotionnelles.
Sans doute cette prise de poids due au médicament vous a conduit à vous lancer dans le cycles des régimes, qui lui-même vous a conduit au contrôle de votre comportement alimentaire, et à sa dérégulation par vos émotions.
Il s’agit désormais de travailler sur vos émotions, afin de mieux les tolérer et ne pas y répondre par des prises alimentaires. Il s’agit aussi de ne pas vous stresser sur le poids, ce qui conduit aussi à manger. La pleine conscience est un outil de choix.
Par ailleurs, on ne vous a sans doute pas donné du Zyprexa par hasard. Cela suppose probablement des troubles de l’humeur importants. Je ne connais pas suffisamment vos problèmes pour dire si une psychothérapie pourrait s’avérer une solution complémentaire ou de remplacement. Peut-être devriez-vous en discuter avec le médecin qui vous suit.
Quoi qu’il en soit, prenez votre temps, sans forcer, pour faire ce travail sur vos émotions, en vous aidant de notre site, en recherchant d’autres aides. Nous sommes avec vous !
Bonjour chers docteurs et Linecoachés,
Je me permets de lancer ce sujet parce que je suis assez perturbée par ce qui vient de m'arriver
J'avais pas mal maigri ces derniers temps et je sentais que je passais un nouveau palier. Et puis, boum ! + 2 kgs sur la balance qu'il y a 3 jours.
Je fais mon auto critique en reconnaissant que ces derniers temps, les pesées devenaient assez obsessionnelles. J'étais très enthousiaste de voir que j'atteignais un poids jamais atteint auparavant.
Ce que je ne comprends pas c'est que je n'ai pas eu l'impression d'avoir mangé tellement plus que d'habitude la veille. J'ai encore du mal avec les emes, j'en fais régulièrement le soir, mais elles sont moins fortes et moins volumineuses qu'avant, et surtout, j'arrive à les réguler en attendant le retour de la faim.
Je vais avoir mes régles aussi bientôt, donc, j'accepte de pouvoir prendre un kilo avant, c'est normal et ca m'arrive toujours. Mais là, j'ai quand même du mal à digérer la pillule et j'ai l'impression de faire un bond en arrière dans mon amaigrissement.
J'aimerais savoir s'il est possible d'attribuer une cause psychologique à la prise de poids ? j'ai été pas mal stressée la semaine dernière avec notamment, des tensions professionnelles et certains collègues m'ont carrément "gonflée". Je me dis aussi qu'il y a peut etre une partie de moi qui trouve que la perte de poids était peut etre un peu trop stressante et trop rapide, et que ce n'est pas pour ça que je vais mieux dans ma tête. J'étais vraiment crispée sur un objectif.
Je vais peut etre passer pour une folle mais est ce que c'est possible que notre inconscient agisse sur notre corps et que le mien en ai eu marre ? une façon de dire : stop, maintenant ça suffit, tu te calmes ! (et tu retournes sur LC par la même occasion).
En attendant, je suis assez intriguée par ce phénomène de reprise de poids et assez triste aussi. Je me demande si ces kilos vont partir vite comme ils sont venus. Ils avaient peut être été perdus trop vite aussi...
Je commence à apprivoiser une nouvelle image de moi, un nouveau corps, je me rends compte du changement, par exemple j'ai changé de taille de pantalon et de soutien gorge, je suis devenue plus mince que certaines copines, etc.
C'est assez destabilisant, j'ai l'impression de faire de nouvelles découvertes, je ne saurai pas dire si c'est agréable ou simplement nouveau (ça ne me plait pas trop que des copines se comparent à moi). Globalement, c'est quand même un "confort de vie", je me sens plus à l'aise dans les magasins, avec les autres, plus "légitime" d'une ceraine mainière, je suis aussi suivie par un psy et ça m'aide beaucoup. Mais je dois aussi dire qu'il y a des remarques de mes proches qui me saoulent assez vite aussi "oh, tu es toute fine" ou "si tu maigri encore, tu vas devenir maigre". A savoir que le contraire ne me plait pas non plus... !
Bref, je m'étends, désolée, c'est pas facile, ca coule pas de source tous ces changements de prise ou de perte de poids...
Merci à tous et bon "pont" si vous le faites.
Rose
Bonsoir à tous, merci pour les réponses. Merci Docteur Apfeldorfer de m'avoir répondu.
Miracle ! non, je n'ai pas reperdu 2 kgs en une journée, mais j'ai réussi à ne pas me peser.
Je ne sais pas pourquoi cette acceleration, cette obssession de la perte de poids ces derniers temps... il y avait aussi quelque chose d'ennivrant... et je me dis aussi : c'est une chose que j'arrivais à maitriser ou plutot que j'avais l'impression de maitriser au milieu de plein de choses que je ne maitrise pas en ce moment (en attente de réponses professionnelles dont vont dépendre beaucoup de choses, etc.)
J'ai eu envie de me peser ce soir en rentrant. Parce que oui, ces derniers temps, j'avais même commencé à me peser le soir, une chose que je ne faisais jamais... !!!
"stresseur poids" je l'avais complètement oublié celui-là...
Pour le moment, je continue de me sentir un peu "gonflée", j'ai effectivement mes regles depuis hier, je suis assez angoissée pour différentes démarches administratives que je dois effectuer ce week-end qui ne va pas etre reposant...
Bref, un cumul...
je me dis "laisse glisser, laisse passer... dans quelques temps, ça ira mieux". C'est une période de tempête mais comme on dit, après la pluie, le beau temps. C'est la vie, quoi.
Je me dis aussi que je suis parfois trop dure avec mon pauvre corps qui n'a rien demandé... et aussi "mon corps a sa vie propre. Lui aussi, il a le droit d'avoir ses hauts et ses bas. Il a le droit d'être écouté". Ca va devenir mon mantra du moment.
Quand à la perte de poids global, ce que ca change concrètement, ça me donne envie de lancer un post à ce sujet
Des bises et un bon week end à tous.
Bonjour,
Nouvellement inscrite, j ai quelques difficultés a vraiment comprendre la methode mais j ai quand meme pris conscience de quelques comportements alimentaires... J ai l impression d avoir plus envie de manger que faim. Parfois je n ai aps faim mais j ai envie de manger, soit parce que ce qu il y a en face de moi me fait envie, soit pour me distraire... Comment lutter contre cela car la prise de la conscience que je n ai pas faim existe deja. Pour autant ces envies sont très fortes
Smiler, comme vous le dit très bien Izabelle, vous ne savez pas encore bien distinguer une envie de manger due à la faim, et une envie de manger émotionnelle (EME). Nos exercices vont vous y aider.
Mario, il semble que vous n’ayez plus de sensation de faim perceptible. C’est une chose courante, qui est due aux restrictions que vous vous êtes imposées. Justement, nous avons développé des exercices sur la faim, destinés à vous permettre d’identifier à nouveau vos sensations de faim. Mais cela peut prendre un peu de temps, avant que vous parveniez à les identifier correctement. Persistez dans les exercices !
À vous lire, je vois combien identifier la faim, la satiété, ses appétences, différencier la faim et les envies de manger émotionnelles, est difficile. C’est bien pour cela que nous avons construit ce programme, et mis ces exercices, parfois répétitifs, afin que peu à peu, vous y parveniez.
Et c’est vrai, en attendant, il faut bien manger, n’est-ce pas ? Alors, dans la mesure du possible, on le fait du mieux que l’on peut, aussi attentivement que possible. Que ressent-on dans la bouche lorsqu’on mange ? Est-ce un plaisir ou bien non ? Ou bien sommes-nous dans l’urgence, pour calmer nos émotions ? Le premier point est avant tout de s’observer.
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, disait Jean de la Fontaine dans Le lion et le rat. Merci le rat.
Bonsoir,
J'avais déjà évoqué dans un autre post ma difficulté à ressentir les aliments, un peu comme si rien ne me faisait envie. Le Docteur Apfeldorfer avait attiré mon attention surle fait que cela pouvait être lié à un état dépressif. J'étais tout de même quelque peu dubitative.
Depuis quelques temps, cependant, une piste se fait jour. Explications :
Je souffre de douleurs aux articulations (tendinites, névrites aux pieds, hernies discales, cervicalgies, douleurs aux poignets-épaules-coudes, et j'en passe) depuis plus de vingt ans, douleurs accentuées depuis un accident en 2007 : fracture avec luxation sévère des deux malléoles gauches compliquée d'algodystrophie encore présente aujourd'hui. Ces douleurs ne sont pas soulagées par les antalgiques et elles me poursuivent, depuis le matin quand je me lève (aïe mes pieds et mon dos) jusqu'au soir en me couchant (comment trouver une position confortable). Il y en a toujours une pour se rappeler à moi. Même quand j'étais encore mince, j'avais des ennuis chroniques. Je vous laisse imaginer ce que l'entourage pensait et faisait savoir bruyamment à une jeune fille percluse de douleurs (feignante, mauviette, faiblarde, j'ai tout entendu) alors que je me faisais mal à chaque cours de sport. La kinésithérapie elle-même ne me soulage que très partiellement.
Vaille que vaille, j'ai serré les dents tout en sentant mon "potentiel d'activités" baisser avec les années (j'ai 41 ans). Je ne peux ni courir, ni sauter, ni même nager sans me faire mal. Je suis raide dans mes mouvements, le mouvement ne me procure pas vraiment de plaisir. Je ne connais pas la glorieuse euphorie du sport ou de l'effort physique, juste cette sensatiuon pénible de traîner une carcasse lourde et douloureuse, un peu comme un scaphandrier mal usiné ...
Or, je me suis récemment dit la chose suivante : la douleur elle-même, quand elle est chronique, pas forcément forte mais constante, peut fausser toutes les sensations corporelles, et en premier les sensations alimentaires. Aboolition de la satiété ou de la sensation de faim qui devient soudain pénible à supporter, m'incitant à la combler pour éviter cette sensation pénible. Un peu comme si mon cerveau ne distinguait plus la faim normale d'une faim douloureuse parce que cette dernière fait partie du cortège de douleurs que je me traîne depuis des lustres. D'où un dérèglement massif (encore que, depuis quelques semaines, je sais de plus en plus quand je n'ai pas faim .
Que pensez-vous de cette façon de voir les choses ? Si MM. Apfeldorfer ou Zermati passent par là ... Mais d'autres avis sont également bienvenus !
Merci d'avance
Shack' qui se pose beaucoup de questions
Bonjour à tous et toutes
les fameuses endorphines du sport... Comme j'aimerais connaître... Pour les personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique, plusieurs études ont confirmé le fait qu'entre autres, leur cerveau ne fabriquait pas ces fameuses endorphines pendant une activité physique intense. Le sport, c'est pour nous de la fatigue et de la douleur, beaucoup, donc il faut être très vigilant, faire de la gym "adaptée", avoir une activité physique raisonnable, sans douleur, et ne jamais se pousser hors de ses limites. Au risque sinon d'aggraver ses symptômes pendant plusieurs jours.
La remise en forme de LC ressemble étrangement à la gym douce faite avec ma kiné. Je vois avec elle les exercices pour lesquels j'ai des doutes. Pour ma part, très peu d'exercices au sol sont possibles, mais la chaise comme outil de fitness, j'ai découvert un peu avant LC et c'est quelque chose que tout médecin intelligent devrait savoir proposer à des personnes malades, douloureuses ou en surpoids !!! En ce qui me concerne ça m'a redonné le goût de bouger, et ça deviant quasiment un réflexe de me faire mes séances de 20 mn tous les jours. Et même si je ne maigris pas en ce moment, mes pantalons sont moins serrés ,et j'ai plus de facilité pour plein de mouvements, j'ai acquis de la souplesse, de la fluidité, et je n'en suis qu'au début
Quant à la pleine conscience, je remarque que si je fais plusieurs jours de suite au moins 45 mn par jour, le seuil de mes douleurs diminuent. Plus qu'avec la sophrologie en ce qui me concerne. Sûr que ça me motive !!! La toile de pleine conscience est un de mes outils favoris, et j'essaie aussi de faire 3 x 10 mn dans la journée.
J'ai un petit truc, mais est-il validé par nos médecins ??? J'ai un collier (comme un chapelet, moi qui suis athée...) que je déroule perle après perle pendant certaines séances. Le toucher des perles et le mouvement d'une perle à l'autre étant aussi en pleine conscience. Un collier = 5 mn ! Parce que je me suis rendue compte que je perdais la mesure du temps si je n'avais pas d'enregistrement (pas possible par ex au boulot) et que mes 10 mn pouvait se transformer en 20 mn, soit plus que le temps de cuisson des pâtes
Bien à vous, je vous envoie un rayon de soleil depuis Grenoble, il faut en profiter !!!
C'est chouette de voir que nous sommes nombreux à adopter cette nouvelle vision des choses! Bonne observation à tous