La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour
Depuis quelques semaines, je fais de l'hypotension. Ma généraliste m'a dit de manger plus salé, pour me réhydrater.
Ma question est la suivante : comment reconnaître une petite faim d'une bonne faim, quand je ressens des gargouillis dans les intestins, et que je ressens une grande fatigue ? Sachant que l'hypotension me fait également ressentir fatigue, vertiges, sensations de faiblesse ?
Merci pour votre éclairage.
Bonjour,
J'aimerais comprendre pourquoi je fais autant de résistance à la pleine conscience.
Au début du programme, j'ai eu énormément de mal avec la pleine conscience : dès que je me concentrais sur ma respiration, j'avais l'impression que mon corps et ma chaise se mettaient à tourner. J'ai arrété puis j'ai repris quelque temps plus tard et cette impression de tourner est passée.
J'ai toujours beaucoup de difficulté avec les exercices de pleine conscience : souvent je m'endors ou je pars très loin et longtemps dans mes pensées, et quand j'arrive tant bien que mal à revenir, j'ai au moins 1000 "après je ferai ... ", "il faut que je fasse ..." et quelques "j'aurais du faire ...". Clairement je suis dans le futur, dans le passé mais pas dans le présent.
Hier soir, j'ai découvert sur le site les étirements en pleine conscience. J'ai téléchargé le MP3 pour l'essayer ce matin. Au début tout allait bien et d'un coup, vers la fin des roulements d'épaules, alors que tout allait bien, j'ai eu subitement envie de vomir, la tête qui tourne, j'ai été obligée de m'asseoir. J'ai fait un peu de RPC pour essayer de me remettre. J'ai observé ma colère : contre moi de m'être laissée avoir, contre le Dr Apfeldorfer de m'avoir eue comme ça et un immense désarroi.
Plus d'une heure après, je ne suis plus en colère mais je suis fatiguée comme si j'avais couru un marathon, alors que j'ai seulement fait quelques étirements.
Bref, j'ai l'impression de résister inconsciemment à la pleine conscience, je ne sais pas pourquoi.. En même temps, j'ai l'impression confuse que la pleine conscience est la clé pour mes problèmes.
Je ne sais pas quoi faire : laisser tomber ou persévérer.
Je précise, au cas où vous ne l'auriez pas compris, que je suis actuellement incapable de pratiquer la pleine conscience quand j'ai un inconfort, une émotion ou autre EME ... déjà quand tout va bien, je n'y arrive pas !
Je clique, je ne clique pas ... je clique ! Advienne que pourra !
Bonjour
Vous êtes plusieurs à me parler de compassion et de bienveillance envers moi-même ... cela va vous paraitre sans doute bête mais alors que j'arrive sans mal à éprouver de la compassion et de la bienveillance envers autrui .... ben cela ne résonne pas du tout quand je me demande comment faire preuve de compassion et de bienveillance envers moi ...
Pourriez vous m'aider un peu ?
Merci
Merci pour tous ces posts fort intéressants sur la bienveillance. En débutant LC et durant les 6 premiers mois je ne comprenais nullement ce qu'était la bienveillance. Je découvre peu à peu comment cela peut se traduire.
Le post de Lorraine résonne beaucoup en moi. Pour moi en ce moment c'est le travail de la défusion des pensées que j'ai internalisé de toutes les personnes qui ont fait figure d'autorité dans ma vie, à commencer par mes parents.
C'est une grande découverte pour moi de réaliser, à travers la pleine conscience, que je ne suis pas les discours que mes parents m'ont fait pendant des années. J'apprends jour après jour à ne plus me réduire à ces pensées, à ne plus façonner ma vie autour des images et projection de ces autres que j'avais internalisé.
Pendant longtemps j'ai cru qu'il me fallait gagner mon droit à exister, que je devais mériter ma vie et que ce mérite passerait par le "faire". Je me suis donc épuisée à essayer de gagner ce droit. Je voyais la vie comme une course où il y aurait une ligne d'arrivée, je fixais des objectifs, des plans pour atteindre ces objectifs, comme une quête sans fin vers un bonheur qui était (j'en étais sûre) à l'extérieur à de moi, quelque part dans le futur.
Dernièrement je me rappelle doucement mais régulièrement que j'ai le droit de vivre, que je vis, que cette vie m'est donnée, que je n'ai pas à la gagner. Et peu à peu cette partie dure et rigide en moi, celle qui me pousse à toujours allait plus loin, plus fort, plus haut, plus, plus plus se calme, se dissout en quelque sorte pour laisser place à une autre partie plus douce, plus calme, plus sereine. Et je peux alors goûter à l'instant présent, au simple fait de respirer, de voir, de sentir, de toucher. Et se dépose peu à peu au fond de moi la certitude que je suis une belle personne, que je suis déjà complète, parfaite et qu'il n'y a rien à faire, rien à ajouter, juste à être.
Je me sens bien.
Je me sens dans le vrai.
Je sens qu'une solution est là devant moi.
Et quand je suis face à une envie irrépressible de manger, une fringale, je suis dominée, plus rien ne compte, plus rien ne me fera changer de la direction à prendre : l'assiette, le paquet, etc etc !
Je viens de lire le post remonter la pente. J'ai l'impression de poster la même chose.
Je suis en ce moment en proie à de grands doutes. Je continue le site (en prime gros soucis d'argent, cela pèse dans la balance sans mauvais jeu de mots) ? Je continue de voir la nutritionniste qui me suit depuis l'été dernier ?
Je n'ai pas envie de renoncer à la méthode, mais mince quoi ! Je suis en colère (après moi). Je n'y arrive PAS !Je suis toujours en proie à des repas trop copieux, à des moments de "boulimie", en tout cas des moments où je mange beaucoup et n'arrive pas à me ré-freiner. J'ai des fringales épouvantables, incontrôlables.Mes sorties de travail sont toujours très sensibles. Une envie de manger impulsive et très forte.Et je me sens si mal physiquement, un ventre énorme, un poids si lourd, un visage déformé.Voilà, j'y pense matin midi et soir, et je n'arrive pas me prendre en mains, en charge et à changer la donne.Au fond, je connais aujourd'hui les outils, les techniques, je ne les mets juste pas en place.Je parle de cela depuis des années. Je n'ai pas envie de baisser les bras. Mais je suis très lasse.Je viens de fêter (très joyeusement) mes 40 ans ! Il serait temps que je passe à autre chose.
Oh merci à toutes de vos réponses généreuses et sensibles.
Je réponds tard, je vous relirai de nouveau à tête reposée.
On est toutes légitimes, on avance toutes plus ou moins à grands pas.
Merci Izabelle de montrer aussi que tout n'est pas dompté, mais que tu as avancé et avance encore.
Idem Capuccino, je me suis d'abord dit, que globalement, depuis plusieurs années, j'acceptais de vivre pleinement malgré les kilos en trop : maillot de bain et plage l'été avec les enfants. Piscine à gogo avec eux (même en accompagnement scolaire, et j'adore, je vois plein de mamans 3 fois plus mince qui n'osent pas :). Je fais de plus en plus attention à m'habiller avec plaisir et goût. Je fais un métier de communication et jamais je ne pense à mon poids quand je travaille et parle avec du monde.
ETc etc ! Et puis je me suis dit, bien non, le massage, je ne suis pas prête hihi. Il y a du travail.
Peut-être avec 20 kilos de moins, car j'en ai plus de 40 de trop, ça change vraiment le corps.
Je reviens !
Bonsoir ,
J'aimerais connaître vos astuces pour penser à autre chose quand une EM incontrôlable arrive ? Dans le cadre du travail car c'est là que c'est le plus dur à gérer je trouve. Vous prenez un chewing gum, écouter de la musique discrètement dans le bureau... ?
Merci de vos réponses qui m'éclaireront sûrement car j'ai du mal à gérer et la respiration ça me calme pas forcément.
bonjour: j'ai connu ce genre de situation: voici plusieurs possiilités :
aller marcher 1 h très vite
lire aller au cinéma
peut être ton estomac n'est pas bien; j'ai utilisé une fois par hasard du gel de polysilane 1 sachet dose et curieusement l'envie de manger s'était estompée, 2 amies ont essayé aussi avec le même résultat; c'est vendu en pharmacie sans ordonnance
bon courage
Bonjour,
J'ai pris pendant 3 ans du Deroxat (paroxetine) et j'ai quelques questions théoriques sur les conséquences.
Ce traitement a-t-il pu modifier mon set-point (comme j'ai pu le lire ici ou là) ?
Mon psychiatre, à l'époque, m'a dit que ce médicament rendait la perception de la satiété plus difficile. Si c'est le cas, est-ce réversible ?
D'avance merci pour vos réponses,
Mandala
Coucou
J'ai connu le probleme des attaques de panique.
Au tout début je ne savais pas que cela existait et que plein de gens en souffre en secret. Je croyais que je devenais folle et je ne pouvais pas en parler au médecin qui me suivait car il etait proche de mes parents, je n'avais pas assez confiance.
J'ai eu l'opportunité de quitter le domicile familial et de trouver un logement situé au dessus d'un médecin homéopathe. Je me suis dit que c'etait un signe. J'ai pris rendez vous. Elle a donné un nom à mes souffrances. M'a prescrit un traitement. (le traitement classique et plus tot c'est pris mieux c'est moi ca faisait plus de 2 ans que je luttais seule...). Le traitement c'etait une teinture mere homéopathique à effet antidépresseur (contre indiqué quand on prend une contraception hormonale mais j'etais célibataire, ouf !) et des granules en cas de crise. En parallèle j'avais entamé un suivi psy.
j'ai connu plusieurs étapes : amélioration progressive, rechute, crises supportables avec les granules, apres l'arret de la teinture mere, crises épisodiques gerees avec ou sans l'homéopathie puis sans que je m'en apercoive trop les crises ont cessé.
J'ai pris un antidépresseur apres deux ruptures une amoureuse et l'autre amical (quasi une trahison) ... mon médecin a jugé que l'homeopathie n'etait pas indiquée. J'ai pris le traitement 6 mois. Puis j'ai commencé à diminuer les doses selon un protocole établi avec mon médecin et les attaques de panique sont revenues (comme indiqué dans la notice) mais cette fois je savais que ce n'etait que temporaire puisque j'avais déja connu ca. J'ai remis les granules dans ma poche quelques semaines. J'ai discuté avec ma psy du protocole de sevrage qu'elle trouvait trop long. Je me suis sentie d'arreter completement. Je n'ai pas eu de crise depuis.
Par contre je ne suis pas encore venue à bout de mes problemes de sommeil
bon courage
Bonjour Messieurs les médecins, bonjour à toutes et tous !
Je constate que j'ai très peu de patience quand j'ai faim, comme si j'avais tout de suite grand faim, et que cette grande faim devait être vite comblée sous peine de mort, allez, j'exagère, mais à peine, c'est comme en tout cas, si c'était un réflexe de survie qui me pousse à m'alimenter vite.
Je sais que les questions du type "pourquoi" sont les plus difficiles à résoudre. Et n'ayez crainte, je travaille mon "comment" et essaie de ne pas suivre ces pulsions.
Mais j'aimerais sur ce forum réfléchir néanmoins au pourquoi, car plusieurs pistes s'ouvrent, dans des directions en étoile :
1) J'ai fait tant de régimes que j'ai malmené ma faim, qui se rappelle donc à moi de façon violente.
C'est possible, mais ça fait plusieurs années que j'ai proscrit toute forme de régime, sans pour autant appliquer votre méthode, ce qui fait que j'ai bien grossi !
2) J'ai souffert de la faim étant bébé.
Mouais, c'est possible, j'avais 3 frères, mais pas une mauvaise mère (pas du tout même). Alors c'est pas le plus probable, et puis, surtout, surtout, totalement invérifiable !
3) Je suis génétiquement ainsi constituée que la faim m'est plus intolérable qu'à mon voisin.
C'est possible ça aussi non ? Une hyper-sensiblilité constitutive et physiologique à la faim ?
4) Je mange émotionnellement, car je suis dans l'évitement des émotions qui me sont pénibles, et manger les étouffe de façon très agréable.
Ca, depuis que je connais, c'est une certitude pour moi. Mais il m'importe de savoir si d'autres pistes de réflexion sont possibles, en plus.
Et vous, chers coachés ? D'autres pistes ? D'autres réflexions ?
oh un petit râté de rdv ça arrive, ré-essaie de contacter la coach car c'est vraiment important de pouvoir avoir son éclairage par rapport à tout ça
alors là ne t'en fais pas......
on ne peut jamais "réussir" l'EME-Zen, c'est ça qu'il y a de destabilisant.....
oui je sais cette méthode est très destabilisante...
il faut essayer, ré-essayer, et le refaire encore et encore.....
c'est surtout la pratique qui est importante, pour qu'on puisse intégrer de nouveaux réflexes...
à te lire bientôt!
Bonjour,
J'ai l'impression, après 4 mois 1/2 de LC, d'avoir un déclic ces jours-ci.
Après cette longue phase de rééducation, c'est comme si je saisissais ceci en profondeur (dans ma tête et mon corps).
Avant, j'avais un appétit que je ne parvenais pas à différencier : que ce soit de la faim physiologique ou psychologique, c'était de la faim, et ça demandait d'être comblé, pas forcément vite, mais par de grosses quantités.
Maintenant, c'est comme si j'avais une fine pellicule de peau entre ma faim psychologique et ma faim physiologique. Ma faim physiologique demande que je savoure lentement et tranquillement tout ce qui me fait envie à l'instant, ma faim psychologique demande que je savoure très lentement et entre deux respirations une barre de mon chocolat préféré. Et elle se calme maintenant facilement. Les deux faims se passent totalement de culpabilité.
Autre chose, quand je fais un body scan, c'est amusant, je suis ravie de sentir mes limites, mes pieds surtout. Je ressens mes pieds et je me dis "je ne suis pas grande du tout" et je m'en réjouis, comme si avant, je ne percevais pas bien mes limites corporelles.
On verra bien si le poids suit... mais si je n'ai pas encore maigri, qu'est-ce que j'ai grandi !
Et vous ? des déclis récemment ?
Bonjour Flowerbomb
Peut etre peux tu t'accorder une forme de bienveillance a ton égard et ne pas te mettre la pression sur tout a la fois, puisque tu as deja experimenté par le passé, ici à LC, qu'il "suffisait" de se reconnecter a ses sensations alimentaires,
et accepter ton etat de panique , tu l'as deja écrit ici, c'est un premier pas, et accepter que la douleur que tu ressens soit destabilisante, on ne peut pas toujours tout faire en même temps, et maintenant, ça pourrait etre le temps de la douleur de ton deuil.
Qu'en penses tu?
Bonsoir,
Je viens de m'inscrire car il me semble que votre méthode est la mieux adaptée pour moi.
J'ai une phobie alimentaire qui fait que je suis incapable de manger certains aliments: Les légumes; les crudités, les sauces; la charcuterie par exemple. C'est à un tel point que lorsque mes doigts sont en contact avec certains de ces aliments, je dois courir me les passer sous l'eau; il me semble important que vous connaissiez cette phobie, tout en espérant qu'elle ne soit pas en contradiction avec votre programme, il est mon dernier espoir!
Je suis plutôt en bonne santé malgré cette alimentation très carencée, et je pense que c'est aussi ce pour quoi je n'arrive pas à maigrir.
Je me nourris essentiellement de pâtes, frites, pizzas, croque-monsieurs, chips, raclette, fondue etc....
Peut-être pouvez-vous me conseiller certains compléments alimentaires pouvant "remplacer" les nutrimnts dont je manque?
J'aimerais avoir votre avis.
Merci.
La bonne nouvelle, Mona, c'est que tu n'es pas ici pour faire un régime!
Avec ce que tu viens de me raconter, ton rapport à la nourriture et surtout aux sensations alimentaires m'a l'air d'être devenu compliqué, voire peut-être que la faim est une inconnue pour toi.
Avec ce programme, tu vas pouvoir faire tout un tas de petits exercices qui vont te permettre de retrouver ces sensations et d'arriver à détecter ta faim. Tu verras, c'est rassurant de savoir qu'on mange "protégées" par la faim.
Si pour le moment tu n'arrives pas à manger de légumes, il ne faut pas te forcer. Bien sûr, ton rapport à ces légumes est traumatique (à priori) et génère de l'angoisse, donc ton esprit ne t'envoie pas forcément les bonnes informations, mais je pense que de toute façon, il vaut mieux aller vers ce qui te fait envie pour le moment.
Je ne mange pas beaucoup de légumes pour ma part, c'est vraiment rare. Non parce que je n'aime pas ça mais parce que je n'en ai pas souvent envie et qu'en plus je vis avec quelqu'un qui les a en horreur. Cela ne m'a jamais, jusqu'ici, posé de problème de santé.
Pour le moment, ce sont surtout les bons repas (que "on" juge lourds) qui me font envie. Je suis mon instinct et je n'ai pas grossi, j'ai même perdu progressivement du poids, alors même que je continue encore de temps en temps à manger au-delà de ma faim.
J'espère que les Dr sauront t'apporter des réponses plus complètes et plus utiles, mais je t'envoie tout mon courage pour le démarrage de ce programme
C'est pas faux ! Merci Stinguy pour la piste.