La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Je me rends compte que je fuis souvent la pleine conscience par peur de ressentir. J'étais sous la douche et je me suis dis que c'était le moment d'être pleinement dans l'instant présent et là je me suis rendue compte qu'il était très difficile pour moi de ressentir les choses. Alors comment faire pour ne plus fuir? Je pense que je me protège, chaque fois que je ressens un peu les choses, je fais marche arrière en me disant qu'il ne faut pas, que c'est dangereux alors je ne parviens pas à ressentir l'eau sur mon corps tout comme je fuis la dégustation par peur de ressentir trop fortement les choses alors j'engloutis mon repas ! Affronter, mais comment pour que cela ne sois pas trop "dangereux" ? Il s'agit je le sais bien de pensées automatiques " c'est dangereux de ressentir " ne pas les suivre ok mais il y a une autre étape c'est agir et ne plus fuir et c'est cela qui est difficile...
Je suis en plein dedans et il me semble pourtant que je commence à bien repérer la faim... Oui, il y a peut-être des signaux que je loupe, c'est ce qui me paraîtrait le plus plausible comme ça. La fatigue peut-être qui brouille tout (vivement que ma dernière fasse définitivement ses nuits :-)
Bonjour à vous,
Je viens poster ici car je ne sais trop vers qui me tourner et j'espère de tout coeur que vous saurez apporter des réponses à ces questions qui me taraudent...
Il paraît que les gens ne ressentant pas la satiété mangent souvent jusqu'à avoir l'estomac plein à craquer, ce qui est apparemment le signe du "trop". Mais je n'ai pratiquement jamais cette sensation, et ce même lorsque je mange énormément.
Avant d'avoir des problèmes avec la nourriture, il m'arrivait souvent de m'empiffrer lors des apéritifs et donc de ne plus avoir faim et de ne pas manger lors du véritable repas ; aujourd'hui même lorsque je mange beaucoup pendant les apéros j'ai toujours assez de place et envie de manger au repas, après lequel je ne me sens la plupart du temps toujours pas trop pleine.
Alors d'où peut venir le problème selon vous ?
Je sais bien entendu que ma vision du "trop" doit être faussée, mais parfois je me dis qu'elle ne peut pas l'être à ce point... Il arrive même que certaines personnes soient scotchées par tout ce que je suis capable d'avaler... !
Il m'est aussi déjà arrivé de manger beaucoup à l'apéritif, beaucoup pendant le repas, et d'avoir à la fin l'impression d'avoir carrément le ventre vide et envie de manger, encore et encore...
Pensez-vous que mon estomac peut se dilater pendant le repas ? Et si oui n'aurai-je pas une sensation de trop plein une fois le repas terminé ?
Sinon se peut-il que ce dernier se soit agrandi suite aux compulsions que j'ai eu après l'anorexie ?
Ou tout simplement, se peut-il que mes besoins alimentaires aient augmentés ? Je reconnais avoir du mal à croire à cette option tant la différence me paraît énorme...
Et est-il possible que mon estomac n'ait pas de limites ?
Je vous remercie par avance pour votre réponse, qui je l'espère m'aidera à voir plus clair dans toute cette confusion.
Sur ce, je vous souhaite de passer une excellente journée.
Cordialement,
MissyChocolat
Bonjour MissyChocolat,
J’aime beaucoup la réponse que Clara vous a faite, habilement complétée par Izabelle. Si bien que je n’ai pas grand chose à rajouter.
Si ce n’est que votre façon de faire actuelle, vous fier à votre faim et ne manger que quand la faim revient, est une bonne première méthode, en tout cas dans un premier temps. Ainsi, on mange selon ses besoins. Mais l’inconvénient est que du coup, vous n’avez plus de possibilité de choisir vos horaires de consommation, ce qui est gênant à la fois du point de vue de l’organisation, et surtout, de la possibilité de manger avec les autres, convivialement.
C’est un peu comme si, dans une voiture, vous n’aviez que l’accélérateur, et pas de frein. On peut conduire comme ça, en anticipant les obstacles et en relâchant l’accélérateur quand on veut s’arrêter. Mais vous serez d’accord pour dire que c’est pour le moins acrobatique !
Donc, découvrir le rassasiement devrait vous permettre de manger dans de bien meilleures conditions de confort et de sécurité.
Il existe en fait 2 types de rassasiement.
Le premier, le rassasiement gustatif, ou rassasiement sensoriel spécifique, consiste en un fléchissement du plaisir gustatif. Ce qu’on est en train de manger nous plaît moins, et si on poursuivait la consommation, on en viendrait au dégoût (dé-goût). Mais attention : pour percevoir le RSS, il convient de manger attentivement, en examinant bouchée après bouchée le plaisir que cela nous apporte. Manger en pleine conscience, en quelque sorte, donc. Comme un véritable gourmet. Ou comme un Français, car pour nous autres, du pays de Rabelais, le plaisir à manger est essentiel. Demandez donc à un Français de vous raconter ses vacances : la première chose dont il vous parlera, c’est de ce qu’il a mangé !
Le RSS se passe donc dans la bouche et pas dans le ventre. Il nous signale qu’on n’a plus envie de l’aliment qu’on est en train de consommer, ce qui ne signifie pas qu’on soit parvenu au bout de sa faim, et on peut donc avoir envie de consommer alors un nouvel aliment. Ce qu’on fait dans un repas classique. Le RSS fonctionne essentiellement avec les aliments nourrissants, à haute ou au moins moyenne densité énergétique (produits gras et sucrés, viandes, céréales), et pas avec les aliments à faible densité énergétique (légumes à l’eau, salades…). Mais c’est bien pour les premiers que les quantités consommées ont de l’importance.
Le rassasiement global, qui signale la fin de la faim, l’entrée dans la satiété, est une sensation plus diffuse, de tout le corps, comme une absence de quelque chose qui était là mais qui n’y est plus : l’envie de manger a globalement disparu. La nourritue ne nous semble plus intéressante.
Si la motivation à manger était effectivement la faim, alors il s’agit bien de rassasiement. Si l’envie e manger était essentiellement due aux émotions qu’on tentait cde calmer, alors c’est qu’on est bel et bien parvenu en mangeant à se contenter et se réconforter. Mais qu’importe : on n’a plus d’envie de manger, quelle que soit la raison qui nous a fait manger.
Donc en résumé, il s’agit tout d’abord de manger avec sa bouche et pas avec son ventre, pour le plaisir gustatif, en s’arrêtant de manger quand le plaisir disparaît. Il s’agit ensuite de surveiller son envie de manger, son besoin de manger.
Tout cela, vous devriez l’apprendre en faisant le programme. Alors ne vous pressez pas, continuez cahin caha, jusqu’à ce que les choses se précisent, lentement mais sûrement. Bonne route à vous !
Bonjour!
Je vous remercie de me lire. Dans ce post il y a deux questions, que j'ai regroupé afin de ne pas encombrer le forum!
Tout d'abord, j'ai remarqué qu'après avoir mangé certains aliments (générallement sucrés), j'ai très rapidement faim. Une amie m'a dit que c'était une fausse faim, liée à un rebond dans la glycémie. En gros, elle dit que quand on mange, la glycémie s'élève, et qu'après elle descend, et que cet effet est d'autant plus fort qu'on a mangé très sucré. Et que la faim qui en découle n'est pas tant liée à un vrai manque de calories, qu'a ce phénomène de rebond. Elle dit même qu'il vaux mieux pas écouter cette faim là, qui va pousser vers plus de sucré, et donc reproduire le même phénomène en boucle.
Qu'en pensez vous? A la fois j'ai l'impression qu'il y a du bon sens là dedans, et à la fois je trouve ça contradictoire avec LC. Du coup je sais pas quoi faire.
Et sur un autre sujet, je voudrais savoir si vous aussi, quand vous avez commencé à "découvrir" vos sensations de faim, vous aviez l'impression d'avoir faim tout le temps :D Je sais pas si c'est de la faim qui indique qu'il faut manger, ou juste mon estomac qui travaille et je n'arrive pas encore a trier les infos... Vos conseils sont les bienvenus!
Merci beaucoup!
Bonjour Piri et tout le monde !
Je relis les différentes contributions sur ce fil de discussion, et je constate qu’on n’a pas vraiment répondu à votre question sur l’hypoglycémie.
La fringale hypoglycémique est une sensation de faim impérieuse, accompagnée de sensations désagréables, de fatigue, de difficultés à se concentrer, puis de pâleur, de sueurs, de tremblements, d’anxiété. Les jambes sont flageolantes et le malaise va parfois jusqu’à l’évanouissement. On considère que plus de la moitié des Américains sont sujets aux fringales hypoglycémiques, mais on ne dispose pas de chiffres en ce qui concerne la France.
La fringale est liée à une baisse du glucose dans les cellules, notamment celles du cerveau. Le glucose est, en temps normal, la seule source d’énergie utilisable par le cerveau, qui doit supporter tout au long de la journée des niveaux variables de glycémie. Celle-ci s’élève après les repas, diminue lorsqu’on est à jeun, souvent aux environs de 11 heures 30 ou 17 heures. Lorsque la glycémie subit une baisse trop importante, tout se passe comme si, manquant de glucose, le cerveau déclenchait alors une sonnette d’alarme par l’intermédiaire de la fringale : cette prise alimentaire rapide fournit le glucose manquant aux cellules du cerveau, faisant ainsi disparaître les sensations désagréables.
La restriction alimentaire, le fait de sauter un repas peuvent donc favoriser les fringales hypoglycémiques, mais chez certains individus, c’est paradoxalement la prise alimentaire qui, une heure environ après le repas, déclenche la fringale : le repas entraîne une trop grande sécrétion d’insuline, qui abaisse la glycémie, et conduit à la fringale.
Donc, la fringale hypoglycémique est assez courante, et que peut-on faire lorsqu’on y est sujet ? Tout d’abord en parler à son médecin, qui vérifiera qu’il s’agit bien d’une tendance à l’hypoglycémie dite « idiopathique » non due à une maladie du pancréas. Ensuite, si tel est bien le cas de figure, suivre quelques petits conseils : mieux vaut tout d’abord fragmenter ses prises alimentaires et faire plutôt 5 à 6 prises alimentaires par jour que 2 gros repas. On évitera de consommer des produits glucidiques seuls, les boissons avec du sucre sans manger en même temps, ainsi que les aliments mous et mixés, et on privilégiera les mélanges. Point n’est besoin de limiter les apports glucidiques, mais il faut consommer les produits sucrés en même temps que des aliments apportant des protéines, des fibres et/ou des graisses. Par exemple, une pâtisserie (sucres et graisses) vaut mieux qu’une compote de fruits !
On aura aussi dans la poche ou dans le sac un aliment très riche en sucre, ou tout simplement quelques morceaux de sucre, qu’on prendra si on fait une hypoglycémie. En effet, 2 morceaux de sucre suffisent à faire passer l’hypoglycémie en quelques minutes.
En fait, le programme LineCoaching va vous aider à aboutir à cette façon de manger. Manger de petits repas plus nombreux (repas simplifiés et collations) n’est guère difficile si on évite de consommer successivement plusieurs plats par repas. On mange un aliment ou plat, on s’arrête lorsque le plaisir à manger fléchit (ce qu’on appelle le rassasiement gustatif ou rassasiement sensoriel spécifique) et on attend quelques instants ; la faim disparaît alors et il ne reste plus qu’à attendre le retour de la faim pour remanger. La réapparition des appétits prévisionnels (la capacité à trouver la bonne quantité pour nous conduire sans faim jusqu’à l’heure de la prochaine prise alimentaire) permet de régulariser les horaires, dans un second temps.
Cette façon de manger, plus souvent et moins à chaque fois, est en fait plus confortable, plus agréable, et sans aucun doute meilleure pour la santé.
Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : de temps à autre, lorsque l’occasion s’en présente, on ne se privera pas de faire un repas de fête où on mangera plus qu’à sa faim ! Faudrait pas pousser la mémé dans les orties et perdre de vue que le mieux est l’ennemi du bien !
Quant à votre question sur la faim, qui semble être toujours présente dès lors qu’on commence à la rechercher, je n’ai pas compris si cette question me concernait. Mais là, macorouge et izabelle vous ont déjà répondu.
Bonne route à vous, piri, praline, guillemette ! Il y a encore du chemin à faire, mais vous êtes sur la bonne voie !
Bonsoir,
Je me permets de vous solliciter pour avoir votre avis, voire un conseil pour m'aider à dépasser un point de blocage.
Je viens de terminer l'étape "je découvre la faim" et je viens de prendre conscience que je dois avoir peur de peu manger. Pourtant je n'ai jamais souffert de la faim ...
Je m'explique : après avoir testé la grande faim toute la journée, je me suis fait plaisir dans le choix de mon repas du soir en optant pour du japonais. J'ai acheté une barquette de 6 sushis bien frais ainsi que du riz avec 3 brochettes de viande. Après avoir mangé les 6 sushis, j'aurais pu m'arrêter car il ne me semblait plus avoir faim. Toutefois, je me suis dis : c'est pas possible de ne plus avoir faim après avoir si peu mangé ! J'ai donc copieusement entamé le second plat que je n'ai pas terminé car je me sentais vraiment plein...
Suis-je simplement tombe dans de la compulsion alimentaire post grande faim ? Peut être pour ce soir, mais il est fréquent que je mange plus que de raison alors que je pourrais limiter les quantités. J'ai beaucoup de mal à laisser d'un plat et je ne parviens pas à prendre un plus petit contenant pour le repas du midi. Quant aux diverses tentations alimentaires qui nous entourent, olfactives, visuelles etc. C'est parfois une véritable torture.
J'ai bien pris conscience de l'importance de manger avec une bonne faim et de qualité des premières bouchées lors d'une bonne faim, mais comment réussir à rester dans le programme tout le temps ?
Que pourriez vous me conseiller pour dépasser ce blocage ?
Merci par avance pour votre aide,
HPKD.
Bonjour Izabelle,
merci beaucoup pour ta réponse.
je vais suivre tes conseils.
Bonne journée à toi :)
Maxime.
Bonjour,
J'ai commencé il y a 6 jours le programme.
les 3 premiers jours je me sentais sereine et j'arrivai à m'ecouter, essayer de ressentir ma faim, bien respirer.
Puis (mauvais idée) je me suis pesée, et deception + fatigue + stresse j'ai eu des compulsions et j'ai du mal a me remettre dedans.
Quels conseils pour etre patiente?
Au bout de combien de temps pensez vous qu'on se stabilise?
Merci
Merci beaucoup à toutes les deux pour vos réponses!
ça me fait beaucoup de bien
Excellente journée
Bonjour,
J'ai appris grâce à LC que j'étais une mangeuse émotionnelle. Voilà 5 mois que je m'améliore dans le ressenti des émotions, via mes sensations corporelles et la pleine conscience.
J'arrive plus facilement à supporter les inconforts emotionnels liés aux petits tracas du quotidiens. EME zen, un petit carré de chocolat, et ça repart...
Mais concernant les emotions plus profondes, liées aux choses qui m'affectent vraiment, rien n'y fait, même pas le carré de chocolat. Je ressens l'inconfort, il est parfois très violent, parfois moins, mais il ne passe pas. Je peux ressentir une boule au ventre et la gorge serrée pendant 1 voir plusieurs jours. La seule chose qui m'apaise vraiment, c'est la compulsion alimentaire (manger vite et beaucoup jusqu'à une sensation de ventre trop rempli).
Faut il supporter cet inconfort 24h/24 ? Fini t il par passer au bout d'un certain temps ?
Faut il se déconditionner de cette habitude ? comment ?
La pleine conscience est elle la seule voie possible ou puis je faire autre chose en parrallèle ?
Je me sens un peu perdue et en situation d'échec, car je comprends bien ce qu'il faut faire, mais mon corps ne l'entend pas de cette oreille. A part utiliser ma "volonté" pour supporter mon inconfort plus longtemps ?
Avez vous des pistes ?
Dois je être patiente et attendre que les choses s'améliorent toutes seules en continuant à mettre tout ce que j'ai appris en pratique ?
Merci d'avance,
Apolline
Hello Apolline,
tu le sais comme toi je suis hypersensible et je peux te faire part de mon expérience quant au véritable accueil des émotions
j'ai dû le noter quelque part sur le forum, je ne sais plus où, mais pour l'avoir testé, je dirais qu'il y a "accueil " et "accueil"
avec les émotions, si on veut qu'elles disparaissent, on ne peut pas dire qu'on les accueille véritablement
on les accueille plutôt comme on accueillerait un vendeur d'encyclopédie qui sonne à la porte avec insitance
on ouvre la porte, certes (pour avoir la paix), on cherche à se débarasser de lui, on se FERME à son discours
tout ça pour qu'il disparaisse....
c'est souvent ce genre de "pseudo-accueil" que l'on réserve à nos émotions, dans la seule intention qu'elles disparaissent et qu'elles nous fichent la paix
donc en fait, on ne les accueille pas vraiment
et le truc c'est que les émotions n'étant pas des vendeurs d'encyclopédie (métier qui se perd), mais nos meilleures amies, elles continuent à sonner à la porte tant qu'on ne leur a pas offert un véritable accueil, c'est à dire un accueil où l'on ne souhaite pas qu'elle partent, mais où l'on souhaite les écouter et nous ouvrir à elle
il s'agit donc plutôt de les accueillir comme nous le ferions avec nos amis : ouvrir la porte, offrir une boisson, les inviter à s'assoeir et surtout écouter ce qu'ils viennent nous dire
on l'a expérimenté dans le fil : l'émotion qui toque à ma porte
//www.linecoaching.com/content/lemotion-qui-toque-ma-porte
pour mon expérience, quand l'émotion continue à toquer et toquer à la porte, c'est en général que je ne l'ai pas vraiment accueillie, parce qu'écouter son message me semble "dangereux" ou "risqué", ou alors que cela risque de me perturber.....
bref, l'émotion, tant qu'elle toque à la porte, et que c'est "serré", on ne l'a pas accueillie vraiment
pense vraiment aussi à pratiquer l'élargissement autour de la tension physique (ça c'est offrir une boisson et un canapé à l'émotion)
et garde bien à l'esprit qu'un véritable accueil ne peut pas co-exister avec l'envie que la personne (ou l'émotion) s'en aille
tu peux imaginer que l'émotion désagréable est un ami qui vient t'apporter un message, ce message n'est peut-être des plus agréables à entendre, on n'a pas envie de l'entendre, ou peur de l'entendre
mais la personne qui vient te l'apporter est ton ami, et avec les meilleures intentions du monde
si c'est vraiment ton ami, il continuera à toquer à ta porte tant que tu n'as pas entendu le message car il sait que c'est vraiment important que tu aies ce message
pareil, les émotions sont vraiment nos amies
le tout est d'apprendre à les écouter au lieu de les contraindre
ce qui m'aide à le faire c'est savoir que c'est pour mon bien, en fait....
et aussi d'avoir fait souvent l'expérience que de m'ouvrir au message d'une émotion me permet de grandir, de me sentir centrée et finalement plus "heureuse" qu'en me bouchant les oreilles
Bonjour,
Je suis nouvelle sur le forum et suite à la lecture de Maigrir sans régime du Dr Jean-Phulippe Zermati -encore en cours d'ailleurs- j'ai décidé de m'inscrire sur LineCoaching afin d'obtenir de l'aide, seulement je me pose pas mal de questions...
Pour commencer j'ai été anorexique pendant pratiquement 2 ans, je suis descendue jusqu'au poids de 38 kg pour 1.69 m, et après 3 hospitalisations durant lesquelles je reprenais quelques kilos pour les reperdre ensuite j'ai décidé de me reprendre ne main et de sortir de cette s*****rie de maladie. En janvier je faisais 39 kg -toujours pour la même taille, soit 1.69 m-, et le fait de recommencer à suivre mes envies à engendré de grosses compulsions qui m'ont "propulsée" au poids de 66 kg -64 à ce jour- en environ 5 mois, chose que je vis très mal aujourd'hui.
Je n'arrive pas à perdre de poids parce que même si je ressens la faim à présent la satiété est systématiquement absente, ce qui fait que je mange souvent beaucoup trop. Et je me demandais si la méthode pouvait me convenir parce que vous parlez souvent des boulimiques, des hyperphagiques et des gens ayany suivi des régimes trop restrictifs, hors dans mon cas il s'agit d'une maladie, alors pensez-vous pouvoir m'aider ?
Je n'ai que très peu de compulsions maintenant, mais j'ai toujours terriblement peur de continuer à prendre du poids, des envies de sucré à la fin de chaque repas, et bien évidemment comme je l'ai dit plus haut une absence totale de satiété... J'aimerais vraiment redevenir comme avant, c'est à dire fine -52 kg pour 1.69 m- mais surtout bien dans mon corps : je ne lui acordait aucune importance, et ça m'allait très bien.
Alors comment faire ? Vous dites qu'il ne faut manger que lorsque l'on a faim, mais à l'heure des repas j'ai parfois envie de manger sans forcément ressentir cette sensation, et quand je me retiens cela finit en compulsion, ce qui fait que je ne sais pas si c'est parce que j'avais faim mais que je ne l'ai pas senti ou tout simplement parce que je n'ai pas répondu à mon envie alimentaire...
Ensuite la plupart du temps lorsque j'ai envie de manger il ne s'agit pas d'émotions à calmer, je prends toujours mon temps pour déguster et je suis mes envies mais je ne ressens pratiquement jamais de baisse du plaisir gustatif. Comment cela se fait-il ? Qu'est-ce que le plaisir gustatif en fait ? J'ai un peu de mal à comprendre ça... Et il y a apparemment une différence entre le plaisir que l'on a à manger et le plaisir gustatif, mais quelle est-elle ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses qui, je l'espère, pourront m'éclairer, et vous souhaite une bonne et agréable journée.
Cordialement,
MissyChocolat
Je suis en effet tout à fait d'accord avec cela car je sais que si je devais me fixer un poids ce dernier serait le plus bas possible -inférieur à 32 kg si possible, même si je sais bien que cela serait particulièrement dangereux.
Jusqu'à très récemment je pensais ne plus me trouver en restriction cognitive, mais vous avez bel et bien raison : je me retiens souvent de manger par peur de grossir : soit je me dis que cela ne serait pas raisonnable, que ça ferait trop, soit la peur de déraper fait que je préfère ne pas commencer à m'alimenter -et plus particulièrement lorsqu'il s'agit d'envies alimentaires. Et même lorsque je m'accorde un plaisir la culpabilité et la crainte de prendre du poids sont toujours bien présentes et m'empêchent de profiter à cent pour cent du moment présent. En fait, je crois que je ne mange absolument jamais en toute sérénité...
Vous avez également raison lorsque vous dites que je n'en suis encore qu'au tout début de mon programme ; je brûle peut-être un peu trop les étapes, et vais donc essayer de faire les choses en prenant mon temps, sans précipitation ; cela sera sans doute nécessaire.
Je pense suivre vos conseils et m'orienter vers un thérapeute possédant une bonne connaissance des TCA, cela m'aidera probablement beaucoup à accepter comme vous dites l'inconfort corporel, ainsi qu'à me trouver d'autres priorités me permettant de me détacher de tout cela.
Et je vous remercie pour votre réponse sur le plaisir gustatif, je pense comprendre un peu mieux de quoi il s'agit. Mais de toute façon je finirai bien par y arriver en continuant sur LineCoaching !
Merci beaucoup de m'avoir répondu et éclairée, je continue le programme rassurée et avec l'espoir que cela m'aide à retrouver une vie normale, axée sur les joies de la vie plus que sur le corps et sur l'alimentation.
Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée
Cordialement,
MissyChocolat
Bonjour Messieurs,
j'ai un peu laissé tomber la méthode car je suis partie en cure et n'avais pas mon ordinateur. De plus problème aux yeux qui ne me permet pas d'être longtemps à l'écran (cornée abimée).
Mon souci principal je n'arrive pas à ressentir la sassiété et je m'arrête de manger comme lorsque je faisais un régime. Puis mon taux de sucre qui me jout des tours 1,18 gr ma doctoresse me fait faire des contrôles et si pas diminution comprimé, ce que je redoutais.Donc, je suis stressée à caus de ces problèmes (yeux et sucre). Je prends depuis deux jour du MAGNEB6.
Me dire merci que faire ??
Cordialement
DANOU75
Bonjour Danou,
Vous en êtes au tout début de votre parcours (j'ai vérifié). Et donc, il est bien naturel que vous ne parveniez pas à ressentir le rassasiement. Grâce aux exerices qui vont vous être proposés, vous allez bientôt, je l'espère, y parvenir. A partir de là, sachant repérer vos sensations alimentaires, vous serez mieux armée pour manger globalement ce que votre corps réclame, et pas davantage. Peut-être vous faudra-t-il aussi travailler sur vos émotions, mais ça, je ne le sais pas.
En ce qui concerne votre diabète, la chose la plus susceptible de l'améliorer est… de perdre du poids! C'est cela qui améliorera votre glycémie, et non pas de vous priver de produits sucrés. Bien sûr, en attendant que le poids baisse, votre médecin peut avoir raison de préconiser un traitement. Ceci dit, une glycémie à jeun de 1,18 à jeun, ce n'est pas catastrophique.
Donc, que faire? Le programme, aussi consciencieusement que vous le pouvez. Tout le programme, rien que le programme. Bonne route à vous, Danou.
Bonjour,
Je suis votre méthode et j'ai appris à reconnaître ma faim - la satiété prend un peu plus de temps. Cependant je n'arrive plus à ressentir la faim après avoir bu un verre de vin ou un cocktail. Je ne sais plus si j'ai faim ou pas, mon corps ne me donne plus les messages 'habituels' (gargouillis dans le ventre, crampe à l'estomac, fatigue etc.)
Comment y remédier?
Merci d'avance,
Louise
Bonjour LouCof,
Comme le dit Capuccino, l’alcool, c’est de la nourriture, et après avoir bu, on peut ne plus avoir faim. Quoique, selon certaines études, on persiste à avoir envie de manger, et donc, les calories de l’alcool semblent ne pas participer à l’arrivée du rassasiement.
Je n’ai pas vraiment d’idée là dessus. Mais cela me semble sans conséquence, si on est un buveurs occasionnel. Car même si l’apport calorique du repas s’avère supérieur, cela se corrige dans les repas suivants, où on aura moins faim. De mon expérience, le délai à partir duquel la faim diminue après un repas alcoolisé avec excès calorique du fait de l'alcool peut être de plusieurs jours.
Si on est un buveur régulier, on peut effectivement prendre du poids (cela semble être la cas des buveurs de bière) tant que le foie fonctionne bien. Quand le foie commence à souffrir de l’alcoolisation, c’est l’inverse, l’appétit est en berne et on maigrit.
Pour répondre précisément à votre question, qu’importe que les signaux de faim disparaissent après consommation d’alcool. Je viens de le dire, c’est normal, puisque vous avez ingéré des calories. La question est de savoir si l’envie de manger est toujours là. L’envie de manger, si elle n’est pas de narure émotionnelle, est due à la faim. Si vous avez encore envie de manger, c’est que vous avez encore faim. Lorsque vous n’avez plus envie de manger, cela s’appelle le rassasiement. La satiété est l’état de non faim dans lequel vous entrez à partir du rassasiement.
[quote=liegama]
quand je me met à table; je suis pétrie de bonnes intentions et une fois assise je ressens de la tension, l'envie d'aller vite, de passer à autre chose, comme si je perdais mon temps et je n'arrive pas à me connecter à mon plaisir. Quand je mange en ayant pas faim le phénomène est amplifié. la seule chose qui m'aide un peu à prendre du plaisir c'est de manger en ayant une bonne faim ce que je ne fais pas du tout assez souvent. Et oui dans ma vie je passe plus de temps à me protéger d'éventuels dangers qu'à profiter. C'est terrible car je ne veux pas être ainsi mais je ne sais pas comment m'en sortir. Izabelle parlait des valeurs, c'est comme si pour moi la valeur principale c'est la sécurité.
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la sécurité c'est la valeur principale pour notre amie la "peur"
j'ai un petit livre sur la peur sur la base du personnage de Vice Versa (Inside Out) et il dit à un moment "que voulez-vous, la sécurité, c'est ma passion !" j'adore....
la sécurité ne me semble donc pas être ta valeur au niveau conscient, mais c'est en effet quelque chose de très important au niveau émotionnel
les défenses, les peurs, tout ceci sont des protections essentielles à notre conditiion d'être humain, ce sont donc des choses absolument merveilleuses
les mangeurs émotionnels (ceci n'est pas une étiquette, mais une simplification, d'ailleurs j'en fais partie) ont généralement un système de défense et de contrôle extrêmement puissant
ce qui est fascinant dans ton observation, c'est que quand tu manges sans une bonne faim, tu as l'impression de perdre ton temps ...... eh bien oui ....... ton intuition est juste!
tu perds bien réellement ton temps!!! à manger sans une bonne faim
c'est comme remettre de l'essence alors qu'il n'y en a pas besoin, on perd du temps à s'arrêter à la station service alors qu'on a encore un demi-plein....
de mon côté le plaisir alimentaire que je ressens sans faim est un truc très mièvre au regard de ce que je ressens quand je mange (à peu près n'importe quoi) avec une bonne faim
donc tout est normal, sauf que tu n'as pas souvent de bonne faim
est-ce parce que tu as peu d'appétit en général ou parce que tu manges avant d'avoir faim?
peut-être un peu des deux....
sans doute la peur t'accompagne à touts moments de la journée pour faire la "bonne chose", et à force..... épuisant
ce qui serait chouette c'est que cette peur qui t'accompagne, et qui te fait cogiter éventuellement sur quoi manger ou non, tu puisses l'accueillir en pleine conscience, comme une amie, dans ton coeur, au lieu de partir en cogitations
la cogitation c'est contrôler, contrôler, contrôler
pour se protéger du danger oui
la peur est ravie, elle est rassurée
mais tu peux aussi l'accueillir, lui ouvrir la porte au niveau émotionnel, l'accueillir dans ton corps et dans le présent
être simplement avec elle, en accueil dans le présent, comme tu accueillerais un bon ami particulièrement stressé et speed qui te dirait "non mais fais ci, fais ça, il faut barricader les portes........" tu lui dis : oui oui on va le faire, mais d'abord, viens t'asseoir, prendre un thé, prends le temps de te poser...
pense à ta peur comme à une amie et accueille là en tant que telle, mais dans le présent