Les envies de manger émotionnelles
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Bonjour bonjour,
Les EME font parti de mon quotidien ces derniers temps et j'ai découvert un outil lors d'une formation en communication bienveillante, la roue des émotions. C'est un outil pour permettre de se rendre compte de ses émotions et j'avoue que de les dire me permet de ne pas les étouffer dans la nourriture.
Alors voilà je voulais partager avec vous cette démarche :
1 - Mes sensations (le ressenti du corps)
2 - Je me sens ...
3 - J'ai besoin de ...
Je me lance pour ce matin !
Je ressens une fatigue physique et aussi quelques courbatures
Je me sens fatiguée auss moralement mais de bonne humeur avec le soleil
J'ai besoin de prendre du temps pour moi
Alors voilà les émotions sont posées je vais donc aller prendre un livre et savourer cette journée !
Un nouveau fil qui reprend le principe d'autres, mais que je voudrais dédier à une pratique de l'EME-Zen
il s'agit d'un des outils les plus puissants du site
mais qui dit puissant dit à double tranchant
la première fois que j'ai utilisé cet outil, au bout de deux jours j'avais les pires compulsions de ma vie !!!
eh oui, lorsqu'on est habitué à contrôler ses émotions, eh bien on utilise le moindre outil pour ce faire !!!
et du coup cela ne fait que renforcer le principe de l'EME
l'EME, envie de manger émotionnel, est un mécanisme de lutte émotionnelle
en gros, on mange pour éviter de ressentir qqchse qu'on a de la peine (ou peur) de ressentir
l'EME-Zen est un outil qui vise à nous faire prendre un petit moment pour vivre ce ressenti-là en pleine conscience, afin d'augmenter notre tolérance émotionnelle, et donc qu'à LONG TERME, on n'ait plus besoin de se calmer en mangeant
mais le risque est de l'utiliser comme un "apaisant" à court terme, qui nous permet de ne pas manger, et donc de nous "controler"
dans ce cas rien de pire, au bout de quelques jours les compulsions augmentent
c'est pourquoi c'est un outil très délicat, et donc un fil dédié à sa pratique peut permettre d'aller plus vite pour qu'il soit véritablement utile
je vous propose d'utiliser ce fil quand vous avez une EME, mais avant de manger
vous venez ici écrire votre envie de manger
vous tentez également de mettre des mots sur l'inconfort émotionnel que vous cherchez à calmer (si vous en avez conscience)
et vous prenez une minute pour ressentir cet inconfort en pleine conscience, c'est à dire dans votre corps (sans pensées, sans images, sans souvenirs), ressentir dans le corps, dans l'ici et maintenant, où est cet inconfort et ACCEPTER de le ressentir pendant une minute
ensuite c'est tout !!! vous pouvez même manger après !!!
une fois que vous avez fait ça, vous avez "réussi" votre EME-Zen, c'est à dire que vous avez avancé d'un pas sur le chemin de la tolérance émotionnelle
l'atténuation des EME se trouve au bout de ce chemin
l'EME-Zen ne doit en aucun cas être utilisé pour éviter d'avoir une EME sur le moment, avec l'idée que la pleine conscience nous apaisera et donc plus besoin de manger, ou pire encore, de tenir "à la volonté"
j'espère que ce fil pourra vous aider à mieux appréhender cet exercice un peu révolutionnaire pour tous les lutteurs émotionnels
et surtout le faire ensemble pour s'entraider
Merci pour ces éclaircessements Izabelle.
Bonne journée.
Clairement, la fatigue (et en ce moment, la SUPER fatigue... vous savez, la fatigue avec une cape de super héros... !!) est l'état qui provoque mes envies de manger sans faim...
A cela, s'ajoute aussi l'envie de ne pas travailler : j'arrive au bureau le matin, pas envie de m'y mettre... paf le distributeur !!!
Bref, y a du boulot en matière d'acceptation d'états pas exaltants
Si vous avez des pistes, je suis preneuse !!!
Delphine
je vois que tu souffre de migraine comme moi, pour l instant je suis bloquee dans le programme a cause d elle, que fais tu pour continuer le programme, quand tu dois gerer tes crises et que toute tes sensations sont fausses merci
Hello Clara
super la technique du plus petit pas possible acceptable pour t.oi
Je vais y penser pour moi aussi.
Bon dimanche à tous et toutes;
Chou
Voilà j'ai envie de créer un nouveau fil pour travailler sur cet aspect spécifique de moi-même, n'étant pas je pense la seule dans ce cas, je me dis que ça peut aider de le faire ensemble
Une des dernières choses qui fasse obstacle à la perte de mes derniers kilos (si tant est que je n'ai pas atteint mon set-point), c'est mon hypersensibilité
il m'a fallu quelques années pour me réconcilier avec, mais au quotidien, c'est encore ce qui me génère le plus d'envie de manger, pour "calmer" mes nerfs hyper-excitables
J'ai envie d'utiliser ce fil pour y consigner toutes les expériences où j'ai fait de la place à une excitation, des nerfs à vifs, de l'hyperstimulation, alors même que j'avais surtout envie de calmer ça sous une bonne couche de gras
et d'y ajouter parfois de la décompression-réconfort-nourriture en pleine conscience (mais pas tout le temps)
Alors hier j'avais une réunion, anodine, le truc tranquille...
mais mardi dernier, j'avais une autre réunion, anodine aussi (un peu moins) et juste après j'ai eu les pires EME
donc là je me dis : allez reste consciente
me voilà donc partie à porter attention à ma respiration dans la voiture AVANT, PENDANT la réunion, et aussi APRES
après la réunion, j'ai pris un pot avec une colllège et en fait c'est LA que mon excitation est montée (ah oui papoter ça me fait partir très vite si j'apprécie la personne)
dans la voiture, j'ai refait un minimum de pleine conscience (pour moi 30 secondes c'est déjà bien )
et en arrivant à la maison, j'avais une conscience ACCRUE de l'état d'hyper-excitation de mes nerfs
et bien sûr une envie de manger, très nette, sans faim
tout simplement j'ai essayé de rester un moment dans cette conscience d'excitation SANS calmer
je pense que c'est là fondamental, et que je dois partager avec bon nombre de mangeurs émotionnels qui sont à la fois hypersensibles ET qui aiment surtout la sérénité
pouvoir accepter de ressentir en pleine conscience ce "speed" intérieur sans le calmer
bon et ensuite j'ai fait du piano, ce qui en effet m'a calmée (et puis bon au bout d'un moment l'excitation retombe toute seule)
mais l'essentiel est surtout d'avoir accueillli en pleine conscience ce ressenti si particulier (que seuls ceux qui le vivent peuvent comprendre)
je précise que la pratique de la pleine conscience, même très courte, mais régulière, m'aide beaucoup à rester consciente de tout cela et à lui faire une place
pour ma part je touche du doigt quelquechose de très important pour moi, un réflexe mis en place depuis plus de 30 ans, moment où j'ai commencé à manger plus que ma faim
à l'époque il y avait l'urgence de me calmer pour rentrer dans le "moule" et faire plaisir à mes parents
aujourd'hui il y a la liberté, la créativité....
Arrêter de lutter contre - oui - je comprends dans l'instant et je me promets bien d'appliquer.....et prise sur le vif d'une situation, c'est après que j'ai vu que j'ai encore réagi au 1/4 de tour....avec un bout de choco dans la bouche !!!
LA RPC aide sûrement à se calmer pour pouvoir poser et accueillir les choses...qd on ne se laisse pas submerger par l'émotion trop vite - donc il faut "de l'entraînement" et ......de la patience. Dieu que je suis toujours pressée !!!
Merci Izabelle
[quote=Choucathou]
Je n'arrive plus à pratiquer la méditation pleine conscience à cause de cette tristesse qui je pense va m'exploser à la figure si je ne la tiens pas à distance . Je crains ne pas y arriver si je pratique la PC. Je crois que lors d'une méditation PC , la tristesse va être trop forte pour que je suppporte cette expérience.
[/quote]
comme tu le dis très bien, c'est une pensée, c'est quelque chose que tu penses, ce n'est donc qu'une anticipation
si tu acceptes de faire l'expérience au lieu de penser, tu pourras peut--être changer d'avis
par exemple ma fille avant de savoir plonger, elle pensait que c'était dangereux
maintenant qu'elle en a fait l'expérience elle sait que c'est des sensations bizarres, que c'est rigolo aussi un peu, mais a fait l'expérience qu'en aucun cas c'est un danger
je sais qu'avec la dépression et les phase down de bipolarité, bien sûr c'est plus dur que la moyenne, notamment parce que les dépressifs sont ceux qui sont le plus loin de tous de savoir vivre les émotions au présent, c'est à dire dans leur corps et ne pas y accrocher des montagnes de nuages dessus
c'est parce que c'est plus dur qu'il faut plus d'entrainement, commencer petit, tout petit et progressivement s'entrainer
[quote=Choucathou]
Mes deux émotions sont donc la tristesse et la peur., que je fuis consciencieusement :-( alors que je devrais faire l'inverse, les accueillir comme tu l'expliques.
Comment oser passer le cap et les accueillir et ainsi oser pratiquer la méditation PC?
[/quote]
c'est comme sauter dans l'eau la première fois ça demande un peu de courage
le mieux serait que tu le fasses avec ta psy en séance
est-ce qu'elle pratique les méthodes de pleine conscience?
ça serait super car c'est vraiment bien de le faire en séance, on est accompagné, on a moins peur, le thérapeute peut sentir si on le fait réellement ou pour de "faux"
Bonjour,
Je suis en EME quasi continuelle depuis dimanche 17, jour où je suis rentrée heureuse d'une semaine de retraite. Lundi, j'ai acheté des légumes, des fruits.. et des aliments qui deviennent moins tabous : pain, fromage, gateaux.
je recommence à manger vite et en quantité. est-ce les évenements de Nice, connus la semaine dernière mais sans médias (juste une annonce), la chaleur que je supporte mal vu mon insuffisance respiratoire ou moults activités qui n'avancent pas, d'où culpabilité et colère...etc.
Les exercices de pleine conscience ne me disent rien aujourd'hui, car je suis complètement déconnecté du programme. Juste que lorsque je mange en quantité, je sens que les aliments n'ont pas leur bon gôut habituel , surement pas de vrai faim, mais je continue à manger.
j'avais déjà remarqué que l'été, je restais souvent à l'ombre chez moi avec le fait de manger tout ce qui ne demande pas de préparation, pas de cuisine J'ai été en repas cantine (ou équivalent) au déjeuner, du primaire à la retraite.Le seul repas à préparer était celui du soir et cela allait vite, le petit déjeuner étant vite pret: pain beurré et café. Aujourd'hui, quand je pars avec repas servis, j'ai de plus en plusde mal à me remettre à cuisiner un minimum. Quant en plus l'actualité nous bouscule le passage est difficile.
Voilà un fil pour partager notre expérience sur cette chose si particulière qu'est le réconfort alimentaire
Ce qui n'est pas évident pour une bonne partie d'entre nous (et en tous cas pour moi) c'est qu'on a tendance à utiliser le réconfort alimentaire comme une arme de destruction massive contre nos inconforts émotionnels, voire physiques
du coup, cela devient compliqué pour nous de pouvoir tout de même se réconforter avec la nourriture, "normalement" on va dire, c'est à dire sans chercher à anesthésier nos émotions
d'où l'idée de ce fil, car en partageant nos expériences, nos essais en la matière, on progresse plus vite collectivement
surtout, écrire nous oblige à mettre des mots, donc à dédramatiser, à relativiser
et le partage nous permet de voir qu'il n 'y a aucune honte à devoir faire cet apprentissage-là
Il y a une activité dans le programme qui est dédié exactement à ça et qui s'appelle "Je réapprends à manger pour me réconforter" (c'est dans l'étape des aliments caloriques)
Quelques points me semblent indispensables, de part mon expérience, pour apprendre à se réconforter sans s'anthésier :
- se diriger vers un aliment qui excite véritablement les papilles ++++, quel qu'il soit (et pas l'idée d'un aliment ou qqchse qui semble sexy, mais qui en fait n'a pas vraiment bon gout pour nous)
- ne pas attendre de l'aliment qu'il nous "délivre" de l'inconfort émotionnel, donc accepter déjà l'idée que notre situation émotionnelle n'aura pas changé après la dégustation de cet aliment, qu'il n'aura pas fait disparaitre ni la tristesse, ni le sentiment d'être nul, ni le sentiment d'impuissance ou autre joyeuseté dans le style
La dégustation est comme une "récréation" et après on accepte de retourner "en classe" c'est à dire se confronter à toutes ces choses là .... enfin les ressentir
De mon côté je m'engage à participer à ce défi les deux prochains jours (déjà pour commencer), et donc concrètement je vous propose que l'on note ici-même les choses suivantes :
1/ l'inconfort émotionnel ou physique qu'on n'a pas envie de ressentir (et si on n'en a pas conscience, on peut noter : l'inconfort inconnu ou mystère)
2/ l'aliment choisi pour cette récréation, avec excitation maximale des papilles, en petite quantité, genre 10g
3/ le déguster hyper lentement en faisant exploser les saveurs en bouche
par exemple on peut faire durer un carré de chocolat hyper longtemps..... la récré sera d'autant plus longue
4/ revenir "en classe" (si vous avez suivi ma métaphore, c'est retrouver son inconfort émotionnel douloureux)
le 4ème point sera sans doute le plus délicat, car quand on ne veut pas ressentir, c'est sur on ne veut pas ressentir..... on va avoir envie de prolonger la récré, mais il faut se prendre par la main et se dire qu'une récré, y'en aura une plus tard (j'ai l'impression de me perdre moi-meme dans mes métaphores....)
Je pense que le soutien de la communauté peut être un gros ++++ pour avoir ce courage-là, si on voit que les autres le font, notre psychisme sera plus favorable à l'idée, constatant que si d'autres le vivent, c'est que ça ne doit pas être si dangereux...
Donc ceux qui sont partants pour ce défi..... welcome !!!! déjà ceux qui sont dans l'activité en question en ce moment, mais même les autres.....
l'intéret d'un défi est que cela nous donne un certain "entrainement" et que donc on entraine de "bons" automatismes
tu cherches surtout à calmer cette émotion inconfortable
voire l'anesthésier or c'est tout l'enjeu : ne plus avoir besoin d'anesthésier, parce que se sentir incompris ou pas écouté, se sentir hors du cadre et surtout incompris sont des émotions pas très agréables
cependant elles ne sont pas dangereuses et font partie de la vie, on n'a pas besoin de les étouffer
Vu que mon poste sur mon blog avait fait sourire certaines, j'ai décidé d'ouvrir un fil pour que chacun puisse y déposer une lettre a l'intention de ses EME.
Il s'agit de se défaire de ses EME en s'adressant a eux, sur le ton que l'on veut, en parlant a une EME en particulière ou encore a l'ensemble des EME. D'une émotion récurrente ou d'une émotion nouvelle.
Le but étant de prendre du recul face a cette EME.
Alors a vos stylos... ou claviers en l'occurrence. Tous les styles sont permis!
Bisous a tous et toutes...
Céline
L'idée me parle bien, alors je me lance...
Mon EME du soir, tu es mon petit Minotaure, au chaud dans mon labyrinthe de ventre, et qui demande à dévorer quand tu es mécontent, ou fatigué. Tant que je ne satisfais pas ton envie tu es tyrannique, rugissant et cognant, alors je finis toujours par te céder, pour être en paix. Mais à quel prix cette paix? Celui de prendre soin de toi mais pas de moi...
Tu me fatigues mon Minotaure, tu m'épuises et tu me soules, je te déteste, tu es insupportable!!
Je te propose une trève, un cessez le feu... on fait la paix?
Laisse moi tranquille petit Minotaure, je suis pas quelqu'un de mauvais...
Coucou !!
Je tenais à faire un petit post pour éclaircir un point qui pour ma part a été long à comprendre, c'est pourquoi je me dis que mettre des mots peut m'aider à continuer à changer mes automatismes, mais aussi aider les autres mangeurs émotionnels qui doivent à un moment donné aussi traverser cette phase
il s'agit de la lutte contre les EME
récemment dans un tchat de groupe , le Dr Zermati a donné une sorte de formule qui est très parlante
jpzermati: Les EME arrivent quand on lutte contre ses émotions. Et les compulsions arrivent quand on lutte contre ses EME !
Or si la plupart d'entre-nous commencent à avoir une bonne idée de savoir à quoi ça correspond de ne pas lutter contre ses émotions (ça veut dire accepter VRAIMENT de les ressentir), c'est plus compliqué de bien comprendre ce que ça veut dire de ne pas lutter contre ses EME
car on a tendance à penser en mode binaire, mais faux, du style
si je mange quand j'ai une EME, c'est que je ne "lutte" pas
or c'est faux
lutter ou non contre une EME n'a rien à voir avec le fait de manger ou non
on peut lutter contre une EME tout en mangeant (d'ailleurs on n'arrive pas à s'arrêter, du coup)
et on peut ne pas lutter tout en mangeant (réconfort en pleine conscience)
mais on peut aussi ne pas manger et lutter (à mort), ce que beaucoup d'entre nous font au début
que j'ai fait beaucoup, et qui est cata-strophique
pour ma part, au bout de qq jours de ce régime, j'ai des compulsions majeures
et bien sûr on peut aussi ne pas lutter, ne pas manger, cela ne pose pas de problème
en fait le seul problème c'est toujours la LUTTE
et manger ou non c'est accessoire, car si on ne lutte pas, de toute façon on mangera peu
Lutter contre ses EME, donc c'est quoi?
c'est refuser leur présence, refuser de les ressentir, refuser qu'elles existent
par exemple manger mais tout en se fouetttant intérieurement (je suis une grosse vache, je ne maitrise rien, etc...)
ou alors ne pas manger, mais restant en tension, en disant "non non je ne mangerais pas, je suis forte, gna gna gna", et dans le même se sentir stressé, angoissé, avoir envie que ça s'arrête, de "passer" ce moment au plus vite
en fait tant qu'on veut ABSOLUMENT que les EME disparaissent, c'est qu'on est en lutte
Ne pas lutter contre ses EME, c'est quoi?
accepter d'en avoir, accepter que c'est normal, que ça veut dire qqchse, que ce n'est pas "mal", accepter que cela veuille nous rappeller de nous recentrer, de sentir en nous-même ce qui ne va pas
c'est une tension qui vient nous dire "y' a un truc que tu veux pas ressentir"
on n'est pas obligé de ressentir le "truc", mais ne pas lutter contre l'EME c'est accepter d'avoir cette alarme, ce chien de berger qui vient nous dire : "recentre-toi"
(cf mon blog j'ai détaillé cette métaphore du chien de berger)
allez, je vous laisse la parole, n'hésitez pas à venir relayer ici vos expériences de "non-lutte" ou plutôt d'acceptation de l'EME, indépendamment du fait de manger ou non
tu as exactement compris le truc
il faut donc maintenant te donner le droit de ne pas être toujours en forme et de ressentir des émotions variées
pour reprendre ce que je dis à chaque fois, la seule chose qui m'a aidée à cela est de comprendre que les émotions sont UTILES
un peu comme quand on comprend que les insectes sont utiles au jardin....
Bonjour suzille,
Tu n'as pas besoin de comprendre pourquoi tu as une EME, il faut accueillir cette EME en pleine conscience pendant quelques minutes, car sinon tu t'anesthésies et ce n'est pas comme ça que tu pourras avancer dans la gestion des EME...
Aller accroche-toi aux outils qui sont mis à ta disposition dans le programme et persévère, cela finira par payer tu verras.
Bonnne journée et bon courage.